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Bad And Crazy ! La passion… ( M. à J. Mai 23 )

Le jour de la « Passion du Christ », dit « vendredi saint », où beaucoup rejouent ou vivent le chemin de croix d’un dieu devenu homme et souffrant pour racheter les fautes de l’humanité… Il convenait pour moi de parler de

BAD AND CRAZY avec Lee Dong-wook, Wi Ha-jun, Han Ji-eun et N (= Cha Hak-yeon)

par le visionnage duquel j’ai vécu une véritable « Passion », un mini « chemin de croix » (!!!) dont j’ai ressuscité plusieurs fois en cours de visionnage, arrivant satisfaite à la fin.

Je dois m’exclamer d’abord « GNON, GNON et GNON! » car je ne peux décemment pas, en tant que « vieille dame fleur bleue » recommander ce drama sans avoir bien prévenu tout le monde de ses aspects particuliers… Parce que finalement je l’ai entièrement visionné et même… apprécié!

Attention : ne pas lire la suite si on craint les Spoils... (mes enfants m’en affirment spécialiste!)

[Rappel : Sur mon blog je rédige mes ressentis au visionnage des dramas et non des fiches de lecture! Se rendre chez Domdom, sur SensCritique ou surNautiljon ou chez Carfax (cf les liens dans la page de liens ou la page « Des Dramas ») pour des fiches de visionnage distinctes des ressentis et sans divulgâchage.]

Donc moi j’ai tout d’abord trouvé Bad And Crazy very very BAD

car si cette série dénonce tant de maux de notre société (les thèmes récurrents des séries policières: des policiers dévoyés de mèche avec les politiciens véreux, les trafiquants de drogue, les drogues, mais aussi : le « chamanisme » qui est pratiqué par des escrocs et donc pas authentique et le malheur des enfants-martyrs), ce qui est tout à son honneur… elle le fait dans un déferlement de coups, de haine et de violences inouïs! Et ce sont les images de ces chocs qui m’ont heurtée à travers l’écran.

Même la bien-aimée, l’héroïne féminine est une boxeuse ! Elle frappe avant d’écouter ! Cette série n’est donc pas à montrer aux gens fragiles ou ceux qui, comme moi (!!!) n’aiment pas du tout la boxe et guère les sports dits « de contact » ( les sportifs y perdent un paquet de neurones; c’est prouvé) … Ne finirait-on pas par en faire autant en regardant ces images-là?

Ils m’ont fait mal à l’imagination, tous ces coups! Le spectateur est totalement torturé par ce déferlement de gnons! Mais pourquoi tant de haine? C’est un spectacle qui s’adresse à un public particulier dont je ne suis pas.

Du coup j’ai parfois manié la zapette pour avancer et revenir alors qu’à certains moments les attaques chorégraphiées avaient atteint une réelle esthétique comme le coup de pied dans la tronche du méchant politicien!

Mais surtout Bad And Crazy est complètement CRAZY : au départ K, le personnage qui surgit soudain et en a après ce policier véreux uniquement préoccupé par l’argent et son avancement, au point de le frapper sans retenue, apparaissant et disparaissant pour lui faire réaliser des actions héroïques dont il n’a plus souvenir que par leur résultat… est rapidement défini comme sa conscience.

Mais lorsque la première série d’enquêtes pour identifier les vendeurs de drogue se solde par l’emprisonnement du responsable le plus haut placé dans la société, survient un troisième méchant bien pire que les deux premiers car la beauté et l’autorité des études effectuées sont bien plus effrayantes que la pègre identifiée comme telle !

Et là K change de statut ! Il n’est plus seulement question d’une incarnation du subconscient… qui me rendait tous les combats acceptables moralement… advient le dédoublement de personnalité du policier! On en arrive donc au déséquilibre mental du héros (on passe même quelques temps par la case de l’hôpital psy)… Brrrrr ! ça fait bien plus peur que les coups! Tout devient machiavélique.

Renseignement pris auprès d’une source autorisée j’ai appris que les véritables dédoublements de personnalité pathologiques sont bien rares et que le cinéma véhicule un thème qui a du succès mais peu de réalité concrète avérée et en tout cas bien peu fréquente… Ouf ! Je suis contente de l’avoir appris car au moment où j’écrivais mon article, Faustine Bollaert nous proposait une émission de témoignages concernant des personnes souffrant de dédoublement de personnalité et l’une d’elles m’avait paru assez peu crédible au point de me faire changer de chaîne.

Le premier atout de ce drama ce sont les deux acteurs Lee DongWook, Wi HaJun

J’ai déjà vu et apprécié l’un dans Touch Your Heart et dans Search WWW (je n’ai jamais vu Goblin, The Lonely and Great God et ça me manque car je sais que ce drama me plairait) et l’autre dans Little Women et Romance is a Bonus Book . Ils sont absolument fantastiques tous les deux (que d’acteurs coréens j’aime!!!) et… le dernier méchant qui fait vraiment froid dans le dos avec son petit sourire suffisant !

L’amour fraternel (avec le thème de l’adoption par une mère aimante), l’amitié avec les trois collègues très proches, la petite-amie tellement « girl-boss » sont aussi les aspects attirants de ce drama de genre policier… psychologique.

De quelle maëstria font preuve les scénaristes coréens!!! Ils sont tellement compétents pour nous rendre accros à une série… ils nous baladent à leur gré!

Et parlons de la réalisation : ces effets stroboscopiques du générique, les scènes de courses à motos avec éclairages fluorescents, les « ballets de dédoublement » où se mêlent les deux héros en gestes-miroirs déroutants et attendus… Tout est crazy!

Donc pour conclure : à ne recommander qu’aux personnes qui ne s’arrêteront pas à un degré de violence des images parfois pénible et qui sont assez équilibrés psychologiquement pour supporter qu’on leur parle de dédoublement de personnalité en le considérant comme un thème de fiction.

Mise à jour du 16 mai 2023 : lisez l’article chez CARFAX.


Crash Course In Romance (drama de saint Valentin)

Quel début trop trop drôle! Je n’ai visionné que deux épisodes de

L’amour au rattrapage (cliquez sur le titre pour aller voir les deux « vidéo trailer » sur le site de Netflix)

ou encore ici pour voir une partie du casting sur CineSéries.com

Cette série coréenne m’a déjà complètement conquise par le duo de personnages particulièrement originaux et je ne vais pas pouvoir la « bingewatcher » (la regarder toute entière en deux ou trois jours attachée à mon écran) parce que Netflix la fournit par tranches de deux, le week-end! De quoi m’assagir… et me fidéliser!

Un prof de maths est une star des cours de rattrapage (merveilleux processus qui fait qu’une centrale de cours privés engage non seulement des profs mais tout un staff qui lui est dévoué! Du coup le prof est richissime car il dispose de sa chaîne de TV personnelle, d’un appartement immense, d’un secrétaire particulier…etc).

En Corée l’enseignement public est doublé (plus que « concurrencé » car les élèves font les deux parcours, ce qui coûte un bras aux parents et génère de vraies guéguerres entre les parents!) par ce que nous connaissons en médecine sous le nom « d’écuries ». En Europe, les riches ou autres mettent leurs enfants dans des écoles privées, c’est moins compliqué, plus ou moins cher et pas toujours plus efficace pour le retour de l’élève dans le cursus public.

C’est Jung Kyung-ho qui interprète ce prof, Choi Chi-yeo … magistral, c’est le cas de le dire! Il a un visage d’ange et un nez magnifique! (😉) Choi Chi-yeo est ce personnage vraiment charismatique dont la beauté plastique et le savoir lui garantissent des cours pleins à craquer! Il m’a rappelé le prof de maths que j’ai eu en première dont toutes les filles de la classe s’étaient entichées, moi y compris! Jeune, beau, efficace… Une star… que l’E.N. a éjectée à force de tracasseries (inspection sur inspection parce qu’il voulait enseigner autrement) Le héros cabotine à plaisir au tableau et dans les allées de sa classe. Tous l’adorent et certains beaucoup trop.

De ce fait cet homme a un boulet psychologique que le spectateur découvre peu à peu dans les allusions à son passé et à ses cauchemars… Le pauvre en a perdu le boire et le manger et sombre dans une réelle anorexie… quand sa route croise celle de

Nam Haeng-seon, une restauratrice ancienne sportive qui a recueilli sa nièce à la suite de la disparition de sa soeur et, pour couronner le tout, s’occupe de son frère handicapé mental. Ses secret en cuisine, hérités de sa mère vont jouer un rôle magique… Cette femme dévouée, une « sainte », interprétée par Jeon Do-yeon, retient aussi mon attention. Et sa fille adoptive est l’actrice déjà vue et appréciée dans « Our blues ».

Donc il s’agit d’une romance dans une série estampillée « comique » dans laquelle on va parfois être émus et touchés… forcément, puisque tout un tas de bons sentiments sont évoqués dans ce personnage de « mère adoptive-soeur courage ».

Parfait pour l’époque de la Saint Valentin!

De plus la scène de la rencontre est particulièrement réussie! L’héroïne fut une sportive de haut niveau et elle court comme Bip bip pour rattraper le prof qu’elle ne connaît pas encore parce qu’il a emporté le téléphone du frère de Haeng-Seon pour y supprimer ce qu’il croit être des photos volées de lui… et qui n’en sont pas! Un petit bijou, cette course-poursuite!

Les acteurs coréens ont une superforme physique et la série nous permet d’entendre du vocabulaire mathématique pointu (je ne me souviens même pas d’avoir entendu tous ces mots en classe et j’ai pourtant fait « option maths » même en section de Lettres classiques!)

Dans les séries asiatiques les scénaristes font toujours allusion aux études et aux arts et le réalisateur nous promène dans des décors de bibliothèques et d’établissements scolaires ou instituts à nous faire envie de retourner sur les bancs… de leurs écoles et facultés (parce qu’en France, c’est souvent invivable). Même les séries coréennes qui parlent de cuisine! Évidemment, les dramas sont une vitrine culturelle et commerciale… Mais tout de même… A l’écran, dans les dramas, la campagne elle-même est vivable et dormir par terre paraît agréable. Magie de la fiction sans doute.

Enfin, dans cette série, on est à Séoul et souvent dans le luxe.

Conclusion… c’est un régal déjà, cette série! Vivement le weekend que je découvre la suite!


Tramway : plusieurs voies sans issue

Ami ( e) qui ne regardes pas les dramas et crois ne pas être concerné ( e), ne passe pas ton chemin!

Ton avis est requis!

D’abord sache que cette série, Tramway, parle de la responsabilité… On ne blague plus, là, hein?

Deux mots de l’intrigue : Un couple, composé d’un député et d’une restauratrice de livres, s’aime d’amour tendre. Ils ont un fils de 19 ans environ et une fille d’une quinzaine d’années… et il leur arrive des catas… beaucoup de catastrophes!

(Oui, ben, n’attends pas de moi une fiche de lecture, je déteste désormais cet exercice que j’imposais autrefois aux collégiens! Je suis âgée et j’en ai donc acquis le droit. Va sur SensCritique ou Nautiljon ou chez les autres amateurs de dramas pour lire le résumé détaillé, moi, je fais dans le ressenti et , normalement, tout le monde devrait pouvoir émettre un avis!)

1ere voie sans issue de ce Tramway : en révélant à la télé une affaire de viol, qui avait eu pour conséquence le suicide de la victime, le député fait naître une vague de commentaires haineux contre le violeur sur internet, ce qui pousse ce dernier à se suicider à son tour non sans avoir au préalable balancé une vidéo de son forfait sur internet… Et j’arrête là le divulgâchage puisque le résumé suffit pour poser la question de la responsabilité : le député se sent responsable et va demander pardon aux parents du garçon ! Mais ce n’est pourtant pas lui qui avait écrit sur Internet « Tu n’as plus qu’à te tuer » au violeur! Comme son propre fils est mort ( dans le premier épisode)… Il se sent en faute par rapport à ces parents qui vivent la même perte! N’est-ce pas pousser bien loin le sens du devoir?

Là, moi je dis stop! En quoi montrer du doigt le coupable ferait-il du dénonciateur du crime un coupable de la décision… du premier coupable? Cette idée me révolte autant que chaque fois qu’on nous montre la famille d’un individu malhonnête en train de réclamer justice parce qu’il est mort face à la police qui le poursuivait! Le premier coupable c’est tout de même le malhonnête qui a commencé par commettre un acte interdit par la loi! L’accident qui lui a coûté la vie n’a pas été souhaité et,bien qu’il soit vraiment regrettable, il ne renvoie pas, à mon humble avis, la responsabilité de sa disparition sur les gens honnêtes! On en oublie ce qu’on doit aux victimes, si on l’affirme.

2eme voie sans issue : un professeur demande à la collégienne et sa classe de rédiger une dissertation pour dire ce qu’il faudrait faire si l’on voyait un tramway dont les freins ont lâché arriver à une intersection sachant que, sur une voie, il pourrait écraser 5 personnes s’il continuait sa course folle et sur l’autre voie, si quelqu’un actionnait un aiguillage le détournant sur l’autre voie, une seule personne mourrait. Pour corser l’affaire l’enfant énonce l’idée que la personne seule pourrait être une personne aimée comme sa mère par exemple !

Si j’avais dû faire ce devoir j’aurais répondu que le cas de figure n’étant qu’exceptionnel puisque personne ne peut savoir tout ça à part l’aiguilleur fictif… Je ne choisirais aucune solution puisque toute décision serait justifiée du fait du caractère exceptionnel de cette situation d’urgence!

Voilà qu’au sixième épisode on découvre d’autres voies sans issue :

a) la petite amie du fils du couple, qui décède au début de la série, est recueillie parce qu’enceinte ( de quelques jours!) Et vit chez le couple ! On l’installe dans la chambre du fils! La fille du couple, la collégienne, lui manifeste aussitôt une hargne extrême puis de l’indifférence… Et je la comprends! On ne sait pas d’où sort cette fréquentation ignorée jusqu’alors… et ils la prennent chez eux!

b) déjà, chez le couple de héros, une femme vit au rez de chaussée et partage leur quotidien… Une amie (?) comme une soeur… Mais j’ai du mal à comprendre pourquoi le couple l’a recueillie quand elle a perdu sa famille ( si j’ai bien compris: son mari aurait tué son ou ses enfants avant de se tuer!!! ??? Quelle est la responsabilité d’une personne à qui il arrive un tel malheur? ) Elle est bizarre cette femme!

c) le chef de campagne du député est une sorte de double de son « chef » mais il est très mystérieux si bien qu’on commence à se demander s’il est positif ou nocif car il semble avoir beaucoup de … Responsabilités dans la carrière du député !…?

d) On apprend que l’épouse a été agressée sexuellement dans sa jeunesse. Elle ne voulait pas s’impliquer auparavant dans la vie sociale et politique du mari mais la question de sa responsabilité dans le suicide de son violeur ( encore un! Ça se suicide dans cesse dans ce feuilleton!) est posée… Or le député apprend tout ça en même temps que nous… Leur amour va-t-il résister à tous ces non-dits? Les cachotteries ne seront-elles pas la cause de déchirements futurs?…

Suite aux prochains épisodes !

Parce que j’ai beau estimer que ce Trolley ( véritable nom en anglais) se fourvoie sur de nombreuses voies de garage… Je continuerai à visionner la suite et à réfléchir à toutes ces questions en suspens…

Un politicien n’est-il pas saucissonné par le réseau de ses responsabilités ? Est-il responsable des actes de son entourage? C’est comme le vol du papillon responsable d’une catastrophe de l’autre côté de la terre, cette histoire!


LOOKISM, on voit double

Bon d’accord, c’est encore une série et un anime, de 8 épisodes de 20 à 30 minutes… J’ai failli ne pas finir le premier épisode puis je suis restée et j’ai fini par m’en féliciter. Le thème le plus important étant la rédemption d’un individu méprisé, il peut bien intéresser tout le monde… ?

L’intrigue de LOOKISM :

Un lycéen est harcelé par ses camarades de classe parce qu’il est gros, traité de porc, régulièrement frappé et méprisé (là… j’ai failli cesser de regarder le feuilleton parce que ce thème est sans cesse traité dans les médias)…

Il obtient de sa pauvre mère qui l’élève seule de pouvoir changer d’établissement (là… j’ai failli cesser de regarder parce qu’à notre époque en France tout le monde va à l’école sans dépense excessive et peut changer d’établissement si besoin est). Il s’inscrit dans une classe à option originale : « stylisme »!!! Cependant, avant même d’entrer dans la nouvelle école, il est frappé par une brute, un gros bras-beau gosse, parce qu’il… a souri! (là j’ai failli… etc : c’était trop gros, cette malchance chronique).

Il se traîne jusqu’à sa misérable chambre en haut de la colline (tous les décors sont des dessins de ceux que l’on voit dans les dramas dont j’ai déjà parlé. On n’est pas dépaysé : c’est la Séoul de fiction que je parcours dans tous les sens) et s’étale sur son grabat… puis se réveille… dans le corps d’un superbe garçon… alors que son vrai corps dort à côté!

Donc le voici qui dispose de deux corps et grâce au plus beau, un nouveau look il obtient un succès extraordinaire. Son corps laid lui permet de travailler de nuit dans une supérette de quartier (toujours la même que celle qu’on voit dans mes dramas!) et de se reposer la journée pendant qu’il utilise son corps de star du lycée.

Avoir deux corps et surtout en avoir un parfait en tous points pour briller dans cette société où l’apparence a tant d’importance, voilà l’intérêt de cette histoire… même si les deux états ne se rejoindront jamais (reliés par un isthme mais bien distincts!).

Bien évidemment, le héros voit sa vie s’améliorer… dans ses deux états physiques… sinon il n’y aurait pas de plaisir à regarder ce conte fantastique!

Le harcèlement est devenu omniprésent dans les médias…

Dans ma vie j’ai appartenu successivement à tout un tas de catégories moquées par quelqu’un pour une raison ou pour une autre (fille de la ville installée au village, timide confiée à ses grand-parents, intellectuelle binoclarde, ado prise pour une fille de bourgeois, ronde et à d’autres époques en grand excès pondéral, épouse de militaire voisine de locaux au chômage, prof, parent d’élève, native du sud, patiente, cliente pressée… etc) mais jamais je ne fus bousculée physiquement!

Dans les téléfilms et les infos, les victimes sont carrément tabassées voire assassinées ! Quel monde effrayant! Et cet anime fait rêver d’une revanche.

Conclusion: Cet anime est un rêve agréable (une fois passés les 3 premiers épisodes pour les gens sensibles comme moi).


My Mister, un homme bien

IU et Lee Sun-Kyun

« Vous êtes un homme bien, vraiment. » insiste Lee Ji-An, 21 ans, en s’accordant le droit de regarder, yeux dans les yeux, Park Dong-Hoon, son aîné de vingt ans, son mentor aimé, dans My Mister… Alors moi, j’aurais bien voulu que leur relation ressemblât à celle de Céline et René… mais que nenni car cette relation-ci est tellement plus forte, idéalement belle, plus respectable car d’une correction totale… et pourtant si profonde !

IU
  • L’héroïne Lee Ji-An (j’ai entendu « Lisiane », tout le long de la série!) est interprétée par Lee Ji-eun (이지은) (quasiment le même nom) c’est-à-dire IU, cette chanteuse célèbre qui vient juste de remplir le stade olympique de Séoul en ce mois de septembre 2022, cette présentatrice de l’émission Palette aux 26 millions de followers, comme nous la montre l’article IU’S PALETTE WITH CRUSH dans le blog SomgirlsfromK de Domdom-mon-webmestre-préféré (Cette frêle personne, IU, prouve dans ses propos, cette fois-là, qu’elle prend soin de sa santé et prévoit son emploi du temps rationnellement). IU est cette star magnifique de la chanson, cette jeune artiste Coréenne qui avait 25 ans à l’époque de My Mister, cette femme si élégante, à la voix de soprano et au style de musique tellement moderne… cette actrice accomplie célébrée au dernier festival de Cannes (article de Paris-Match du 2022_05_27), qui vous lance au fond de votre âme lorsqu’elle vous regarde : « Me comprends-tu? ». Heu… je l’aime beaucoup, n’est-ce pas ?!
  • Dong-Hoon (ou Dong-Hun) est magistralement interprété par Lee Sun-kyun, dont la voix grave et l’air résolument sérieux font qu’on lui donne le bon dieu sans confession. (Dans la vie réelle, cet acteur, qui a joué dans Parasite, est l’époux de Jeon Hye-jin, que je viens de voir dans SEARCH WWW, encore une pépite sujet d’article ultérieur.)

L’intrigue :

Park Dong-Hoon, un ingénieur de génie-civil chef de service, est balloté dans la guerre des chefs de son entreprise parce que son Directeur… est l’amant de sa femme, ce qu’il ignore encore dans la situation initiale de la série ! Alors qu’il est agacé par une intérimaire pour une vétille (elle a écrasé une coccinelle!), il s’aperçoit peu à peu que cette jeune fille, qui habite dans son quartier et accomplit les mêmes trajets en tram pendulaires, est la rescapée d’une jeunesse de misère : elle se débat dans de pires ennuis que les siens, remboursant la dette de sa mère à un voyou, qui la harcèlet (Lee Guang-Il, qu’interprète à la perfection, tellement j’ai eu la trouille et que je l’ai détesté quand il battait « Lisiane », Jang Gi Yong ) et s’occupant de sa grand-mère impotente et sourde avec le tout petit peu d’argent qu’il lui reste chaque mois.

Lee Ji-An, la plus démunie d’argent mais pas de débrouillardise, devient justement celle qui sauve la mise de son chef de service, Park Dong-Hoon quand il est suspecté de corruption. Au fil de l’histoire, elle l’extrait peu à peu du marasme dans lequel sombrait la vie de cet homme, père d’un fils de 12 ans, envoyé étudier aux USA, qui est devenu le soutien de famille de sa mère et de ses deux frères quadragénaires au chômage.

Dong-Hoon aurait pu n’être qu’un pauvre type tant il est foncièrement gentil et a le sens du sacrifice et puisqu’il apprend qu’il est trompé avec le type qu’il méprise le plus au monde, viscéralement… mais cette rencontre avec Ji-An, à qui il accorde intérêt et protection, produit un enchaînement de circonstances toujours plus positives pour tous les deux.

Les thèmes :

  • Tout d’abord les problèmes créés par le foyer et la famille (le mariage, le chômage, les obligations sociales). J’ai compris qu’un Coréen ne fait que… payer (cadeaux d’argent pour les mariages, les enterrements, les événements à fêter) Le statut social enferme les gens dans un carcan bien plus handicapant que dans la société française. Ainsi la mère du héros lui donne une enveloppe pour s’acheter un costume, alors qu’il est riche et l’époux d’une avocate tandis qu’elle fait quelques heures d’entretien dans le café du quartier ! Dans le même ordre d’idées, le frère cadet est d’abord vexé de n’être qu’un agent d’entretien mais il parviendra enfin à considérer ce travail comme honorable puisqu’il lui a redonné une raison de se lever le matin et lui permet enfin de gagner sa vie !
  • Les jalousies de fratrie : les trois frères s’aiment mais ne peuvent s’empêcher de se taquiner voire de se battre. Pourtant ils sont inséparables. Ils jouent au foot dans le club du dimanche mais tous ces footeux passent presque plus de temps quotidien au café que chez eux ! De ce fait, l’alcool est aussi le vice dénoncé ! Qu’est-ce qu’ils boivent ! Hommes et femmes… mais pas la mère (ni les bonzes). Il doit y avoir un âge limite ! ?
  • Les luttes de pouvoir au sein des entreprises et des bureaux internes, les repas d’entreprise où l’on subit la présence pénible des chefs autoritaires, ainsi que les ragots sur la vie privée (les « scandales »). Alors quand on apprend que « Lisiane » a tué accidentellement le père de Lee Guang-Il lorsqu’elle avait 14 ans (elle n’a fait que deux ans de prison au bénéfice des circonstances atténuantes: elle avait été, comme sa grand-mère qu’elle défendait de son mieux, un souffre-douleur de ce tortionnaire) les gens se déchaînent !
  • Mais l’on voit aussi le thème du bon chef de service qui pardonne même au subordonné médisant, le condamnant à demander pardon verbalement et l’amenant à l’admirer puis devenir son ami! Les subordonnés de Dong-Hoon sont bien sympas quoiqu’aimant trop le soju!
  • Et enfin… le bon amour… Celui qui n’est pas nocif, qui ne vous enferme pas (on excuserait presque la femme de Dong-Hoon car le poids du quartier est étouffant!) De qui faut-il tomber amoureux?

Si je ne devais recommander qu’un seul drama pour expliquer pourquoi je suis une passionnée de ces séries coréennes, comme l’écrivain Paulo Coelho (à lire sur KSélection), ce serait ce drama-ci dont vous pouvez voir toute la distribution sur Nautiljon en cliquant sur le titre ci-contre : My Mister

Les créateurs de ce drama sont: Kim Won-suk,Park Hae-young. Je me suis demandé si le personnage de Park Qi-Soon (ou Ki-Jun… peu importe l’écriture phonétique) le frère cadet, qui était le réalisateur d’un film qui l’avait fait passer pour un génie avant de perdre tout son potentiel au point de revenir vivre chez sa mère à 40 ans passés, est un porte-parole du scénariste pour lui permettre d’exprimer combien sa propre profession est difficile!

ATTENTION SPOIL ! Cessez de lire si vous avez l’intention de regarder la série.

Voici en vrac toutes les scènes magnifiques qui me resteront longtemps en mémoire et que je note ici pour ne plus jamais les oublier :

  • « Est-ce que je peux vous faire un câlin? » Il a fallu qu’elle le demande deux fois avant de l’obtenir. Quelle époque difficile que la nôtre où il faut poser cette question afin de ne pas paraître harceler l’autre! Si je n’avais pas dragué Papy H. à la soirée dansante où je l’ai rencontré, je n’aurais pas eu tout ce bonheur de dizaines d’années, mes enfants chéris, ma vie qui me convient !
  • La partie de football finale avec tous ces joueurs en tenue de deuil, cette scène tellement pleine de tendresse sur un terrain improvisé, cette joie d’après funérailles… J’ai lu une scène de ce genre écrite par « l’écrivain de la joie », Gilles Legardinier, dont j’ai parlé sur mon autre blog.
  • Les scènes où Lee Ji-An parle le langage des signes avec sa grand-mère et bien sûr celle qu’on ne nous traduit, ne nous explique, qu’à la toute fin! « les rencontres sont précieuses« . (J’ai appris que IU avait été élevée par sa grand-mère un certain temps à une époque de grande simplicité de mode de vie… Tiens, comme moi!)

Il n’y a que des moments totalement bouleversants :

  • Cette attitude si chrétienne de la demande de pardon de Lisiane à BongHoon, mise en parallèle avec la « punition » du jeune collègue médisant… Le personnage abîmé dans son humilité et ses regrets d’avoir mal agi, pleurant sur la voie publique parmi les passants… scène totalement inimaginable en France.
  • Les écoutes de BongHoon par Lisiane : le souffle de l’homme adoré, les craintes en l’entendant simplement hoqueter sous l’effort ou la peine… Et le fameux « Est-ce que tu veux quelque chose? » des retours de BongHoon chez lui, l’homme fidèle.
  • Lorsqu’il dit son prénom au cinéma lui révélant ainsi qu’il est au courant et qu’elle en est choquée, mise devant son méfait d’espionne.
  • Lorsqu’elle tient l’urne dans ses bras et réplique à Park Sang Hun, grondé par son frère et Lee Je Cheol, « Pour moi aussi, c’était le plus beau jour de ma vie ! » parce qu’elle s’est sentie intégrée, respectée.
sourions quand on trouve des Hommes bien.

Les 16 épisodes, quoi ! Mais surtout :

Les deux sourires de la fin.

Ce drama se termine sur deux sourires de bonheur,

qui ressemblent au mien, ci-contre… J’ai toujours le même.


Des Dramas (séries coréennes) :

                Voici une liste des séries Netflix coréennes que j’ai beaucoup appréciées, liste établie en 2021 … Je place les liens concernant Netflix sous les titres ou Sens critique . En cliquant, on découvre tout de suite, par le visuel qui s’affiche et les résumés proposés, la trame de l’intrigue, la beauté des images, le soin dans les décors… etc. Mes propos sont mes impressions personnelles et les liens avec les articles qui m’ont arrêtée pour des avis que j’ai diversement partagés. [cet article sera complété ultérieurement, petit à petit]. Les titres ne sont pas par ordre alphabétiques… je sais, c’est pénible… mais cet ordre conserve celui de mes découvertes… au fur et à mesure de mon intérêt grandissant pour ces feuilletons qui me rendent tous les autres insipides!

Je les regarde en VO avec sous-titres français et je commence vraiment à… penser coréen! Si si! Je comprends les moindres de leurs mimiques et lorsque la trado disparaît de temps en temps, je n’ai pas besoin d’elle pour continuer mon chemin! Mon plaisir demeure intact.

La beauté plastique de tous ces visages me stupéfie. Ils sont tous magnifiques… mais je persiste à trouver mes deux enfants et aimés aussi beaux dans un autre genre ! En revanche… je méprise vraiment tous les individus qui déclarent laides des personnes d’un autre continent… Leur stupidité m’atterre.

Voici le classement de DOMDOM sur SensCritique, ici. Il me semble indispensable de s’y référer pour avoir une véritable idée de la grande variété de ce genre cinématographique (je ne vois pas pourquoi je dirais « télévisuel »…?)

les fictions historiques :
Rookie Historian   2019 [n° 6 des « historiques »]

(Goo Hae Ryung de Kang Il-Soo et Han Hyun-Hee )
Le Site officiel de la série sur IMBC n’est pas sécurisé.
                Pendant la période  Joseon de la dynastie Yi Seyyonggye des rois Coréens, une jeune femme, une lectrice de romances à la mode, Gu Hae Ryeong,  ne veut pas se marier mais passe un concours pour devenir  historienne au palais royal.
                Elle est l’une des quatre lauréates et malgré les réticences de leurs collègues masculins, elle est donc chargée de prendre chaque jour des notes pour documenter les actes royaux. [A la mort d’un roi, ces notes officielles archivées servent avec d’autres documents à rédiger un compte rendu du règne de ce roi, qui, lors de leur écriture n’est pas autorisé à avoir accès à ces travaux, afin qu’il ne cherche pas à influencer le travail des historiens ni à tricher en falsifiant la justesse des témoignages. ]
                Outre le bizutage de ses collègues  sexistes mais assez sympathiques finalement , sa vie se complique parce qu’elle avait fait la connaissance de l’auteur à succès dont elle lisait et vivait les textes avant d’obtenir cette fonction au palais et il s’avère qu’il s’agit du prince Lee Rim, tenu à l’écart de la vie du palais par le roi. Celui-ci a interdit à Lee Rim de s’instruire pour que le fils aîné hérite seul du trône mais on apprendra la véritable raison au cours du feuilleton.
                Lee Rim est donc un autodidacte qui n’est guère sorti du palais, élevé par son eunuque et protégé par sa grand-mère mais il a soif de liberté et, sortant en cachette, il est charmé par Gu Hae Ryeong qui va l’aider à se révéler peu à peu…
                Les points positifs  de ce drama :
* Une intrigue  féministe  grâce à  une héroïne au caractère bien trempé;
* Un héros attendrissant et tellement beau dont l’enfance difficile nous attriste et nous intrigue
* Une histoire d’amour romantique entre Hae Ryong  et Lee Rim, qui nous ravit.
* Toute une série de personnages secondaires très divers  et attachants : l’eunuque paternel qui assure les passages  comiques, la collègue hautaine recrutée par  un noble avide de pouvoir. 
* L’amitié fraternelle du prince héritier pour son « petit frère » (chut!) Lee Rim.
* L’intérêt d’une collègue de Hae Ryong pour ce prince héritier mal marié et donc le thème du mariage arrangé malheureux.
           Ses points négatifs :
* Les beuveries  et la prétendue capacité à « tenir l’alcool » de Hae Ryong. et une question… * Comment la reine mère n’a-t-elle pas pu mieux protéger son véritable petit-fils? Réponse : Ben sinon il n’y aurait pas eu d’intrigue!

Alire, un article sur NAUTILJON (Rookie historian)
Empress Ki : [n°4 des historiques »]

(Ha Ji-won,Joo Jin-mo,Ji Chang-wook)
            Comment Ha Ji-Won, une Coréenne , depuis le meurtre de sa mère vendue comme esclave aux Chinois, survit et devient une mercenaire (Ki Nyang) amoureuse du roi de Goryeo/Wang Yu, puis une épouse de l’empereur Toghon Temür de la dynastie Yuan , élevée au rang d’impératrice malgré l’opposition active du régent El Temür, de sa fille l’impératrice Baek Jin-Hee et son frère Kim Jung-Hyum , lui aussi amoureux de H JW mais trop cruel.
Les plus:
La recherche de son père par Ha Ji-Won l’amenant à changer de statut et de nom ( Ki Nyang / Ki Seung Nyang) et expliquant ses capacités exceptionnelles au combat (elle est un archer expert).
Le triangle amoureux (roi coréen aimant et aimé – empereur chinois d’origine mongole aimant mais longtemps rival malheureux)
L’impératrice douairière Hwang changeant d’alliance au gré de sa quête d’influence
Le système des favorites et les empoisonnements, brimades… robes splendissimes.
la maternité par naissance ou adoption (le fils préféré et l’autre ignoré)
le respect de Tal Tal, un général en chef de l’empereur, pour l’héroïne
La haine de la famille El Temür concurrente de l’empereur
l’esprit nationaliste coréen contre le géant chinois
Le moins : le général des Temür trop ridicule et pourtant toujours préservé (presque mort et puis plus fort que jamais!)

Sur Nautiljon Empress Ki  
Sur  le site Senscritique Empress Ki   
My country, the new age (2019) : [n°7 des « historiques »]
Avec : Yang Se-Jong et  Jin Yi-Han/ Kim Seol-Hyun avec Woo Do-Hwan
Créateurs :Kim Jin-won

Sur Sens Critique My Country
Saimdang Memoir of Colors  en 2017 [n°5 des « historiques »]
(Song Seung-Heon et Lee Young-Ae  mais le jeune peintre est Yang Se-Jong et Park Hye-Soo , Yoon-Ah Oh)
Comment deux jeunes gens amoureux de l’ère médiévale, des artistes s’exprimant par la peinture, doivent se séparer afin de ne pas être exécutés par le roi jaloux de leur bonheur… elle se marie avec un homme décevant qui lui donne 4 enfants devenant une mère exemplaire et un peintre reconnu très philantrope. L’amant malheureux veille de loin sur son aimée… et l’histoire est doublée par les réincarnations de ces personnages au XXIème siècle : elle est alors une doctorante écrasée par son directeur de recherche, un arriviste assoiffé de pouvoir (le roi d’autrefois) et elle « voyage » parfois entre les deux époques, l’amour idéal et l’amour réaliste!
Hwarang 2016 [n°2 des « historiques »]

Avec :Park Seo-jun,Park Hyung-sik,Go A-ra
Créateurs :Park Eun-young
Une bromance : mon article dans ce blog
The tale of Nokdu 2019 [n°3 des « historiques »]
Avec :Jang Dong-yoon,Kim So-hyun,Kang Tae-oh
Créateurs :Lim Ye-jin,Kim Dong-hwi
Pour apprendre qui veut tuer sa famille, Nokdu poursuit la femme Ninja jusque dans un village de veuves où il est contraint de se déguiser en femme pour y demeurer et où il rencontre Dong Dong Ju qui suit une formation de Gisaeng dans la maison de courtisane qui jouxte le village et qui poursuit son projet de vengeance pour le massacre de sa famille dans son enfance.
Les plus:
Le personnage du prince épris de Dong Ju, rival malheureux de Nokdu et qui veut s’emparer du pouvoir
Le roi qui se révèle père biologique de Nokdu
Le père et le frère adoptifs de Nokdu qui ont beaucoup subi depuis l’adoption
Les femmes Ninja qui exécutent les ordres de leur chef au gré de ses alliances
L’ami du roi qui lui fut d’abord fidèle avant de vouloir l’écarter du trône…
Les splendissimes couleurs des décors et des vêtements
La magique histoire d’amour avec ce rôle de travesti parfaitement exécuté même si nous doutons de sa réalité car nous ne nous serions pas laissés tromper, estimant l’acteur parfaitement identifiable en tant qu’homme.
Les moins… Quelques longueurs dues au réticences de l’héroïne à reconnaître et accepter son amour.
Mais j’ai regardé la série d’une traite et je la recommande chaudement !
 100 days my prince 2018 [n°1 des « historiques »]

Avec :Doh Kyung-soo,Nam Ji-hyun,Cho Seong-ha
Créateurs :Lee Jong-jae,No Ji-sul
Mon article dans ce blog

The moon that embraces the sun 2012 [n° 8 des « historiques »]

autre présentation chez Netflix

Avec :Han Ga-in,Kim Soo-hyun,Jung Il-woo Créateurs : Kim Do-hoon,Lee Seong-jun,Jin Su-wan

Les comédies :
W two worlds apart 2016 [n°14]
Avec :Lee Jong-suk,Han Hyo-joo,Kim Eui-sung
Créateurs :Jung Dae-yoon,Park Seung-woo,Song Jae-jung

Oh Yeon-Joo / , la fille du mangaka Oh Sung-Moo,  qui crée le webtoon  à succès W, est en deuxième année de médecine et son chef de service lui demande d’aller voir le dessinateur  pour lui obtenir des  renseignements sur le prochain épisode qu’il n’a pas la patience d’attendre car il est fan du héros, Kang Chul.  Ce dernier est un riche PDG qui  n’a qu’un seul objectif : venger le meurtre de sa famille. Dans le chapitre suivant, Kang Chul  est poignardé par un mystérieux ennemi.  Gravement blessé, il demande de l’aide en attrapant le bras… de Yeon-Joo dans le monde réel ! Il la tire à lui… dans le webtoon, elle le sauve avant de revenir dans le monde réel. Le dessinateur a disparu et son collaborateur,  Park Soo Bong, le cherche avec  Yeon-Joo qui fait des séjours de plus en plus nombreux dans l’autre dimension…
Les points positifs  de ce drama :
Le couple de héros est original mais les seconds rôles sont très divertissants aussi. Le dessinateur est déchiré entre sa fille et ce mal qui le poursuit.
Les deux mondes magiquement mêlés (de l’excellent fantastique).

Ses points négatifs :   ??? Peut-être l’autre dessinateur qui assure le comique de caractère, un poil pénible.
Site officiel sur IMBC 
Une critique laudative sur CULTURASIA
Une critiques nuancée  : Sur Senscritique
My ID is Gangnam Beauty  2018 [n°12]
(Cha Eun Woo et Im Soo-Hyang et le gentil Kwak Dong-Yeon et l’amie Jo Woo-Ri )

de Choi Sung-Bum en 2018 https://www.nautiljon.com/dramas/my+id+is+gangnam+beauty.html
Kang Mi-Rae était si laide étant petite que ses années d’école furent une longue épreuve à tel point  que sa mère, contre l’avis du père, lui offre une chirurgie salvatrice mais lorsqu’elle entre à la faculté, en chimie, elle est de nouveau en butte à la malveillance à cause d’une belle fille méchante qui révèle son secret , étant sa rivale pour le beau  Do Kyung-Seok. Mais ce dernier réserve tout son intérêt à Mi-Rae et la défend contre tous. L’héroïne ne parvient pas à s’estimer assez pour comprendre l’amour que lui porte le jeune homme dont l’enfance n’a pas été heureuse non plus du fait de la séparation de ses parents et de ce qu’il croit être l’absence d’affection  de sa mère. Les rebondissements s’accélèrent lorsque le professeur de chimie s’éprend à son tour de Mi-Rae, attisant la jalousie de Kyung-Seok qui devient  le colocataire du prof… et son ami ! Les points positifs  de ce drama : L’héroïne est foncièrement gentille car elle témoigne intérêt et bienveillance à celle-là même qui œuvre  contre son bonheurLa meilleure amie et colocataire de Mi-Rae  est une amie que nous aimerions toutes avoir tant sa bonne humeur, sa générosité, sa bienveillance lui font rtenir le rôle d’une divinité tutélaire. L’amitié est le thème principal traité sous  de multiples formes. Les parents de Mi-Rae et de Kyung-Seok prennent une grande part dans cette intrigue. Le papa conducteur de taxi qui aimait son enfant même laide s’oppose à celui de K-S qui n’est qu’apparence et mensonge et  est à l’origine des excès de sa fille, qui perd son temps sur Internet. Les ères sont aimantes mais je préfère celle de la jeune fille parce que je ne comprends pas comment  son drame personnel Ses points négatifs :    
The K2  (2016) [n°7 ex-aequo]
(Ji Chang Wook et  Yoona  et l’oncle Lee Jeong-Jin , les K1 : Lee Jae-Woo et Lee Ye-Eun ) De Jang Hyuk-rin Mis en scène par Jang Hyuk-rin  
Healer 2014 [n°10]
(Ji Chang Wook et Park Min-Young ) https://www.nautiljon.com/dramas/healer.html  
Suspicious partner 2017 [n°2 ex-aequo]
 (Ji Chang Wook et Nam Ji-Hyeon)
dont j’ai déjà parlé dans un article précédent. 
Romance is a bonus book 2019 [n°3 ex-aequo]
(Lee jong-Suk et Lee Na-Young  et Jeong Yoo-Jin/Eugene)
Run on  2020 [n°9]
(Yim Si-Wan et Shin Se Gyeong , Kang Tae- Oh et Sooyoung et
My golden life [n°5 ex-aequo]
( Park Si-Hoo et Shin Hye-Sun l sœur Seo Eun-Soo et Lee Tae-Hwan et le jeune couple de frangins : Lee Tae-Sung & Lee Da-Hin)
Créateurs :Kim Hyung-suk
Still 17 (ou 30 but 17)  [n°6]
(Yang Se-Jong Shin Hye-Sun et le neveu  Ahn Hyo-Seop  et encore Jeong Yoo-Jin/Eugene)
Start Up  [n°2]
(Nam Joo-Hyuk et Bae Suzy  et Yoo Su-Bin + Kim Seon-Ho le mentor , la grand-mère Kim Hae-Sook, la sœur Kang Han-na  l’avocate Stephanie Lee)
mon article précédent sur Start Up
Un autre point de vue sur Justfocus.fr
Secret garden  2010 [n°6 ex-aequo]
(Hyun Bin et Ha Ji-Won et le chanteur Yoon Sang Hyun  et un petit peu Lee Jong Suk)
The hymn of death 2018 [en dernier à cause de la fin que je désapprouve mais qui ne pouvait pas être différente]
(Lee Jong-Suk et Shin Hye-Sun)
Crash landing on you 2019 [n°5]
(Hyun Bin et Son Ye-Jin, les 3 soldats dont Yoo Su-Bin
Something in the rain 2018 [n°7]
(Jung Hae-In et Son Ye-Jin, la copine grande sœur : Jang So Yeon)
One Spring night [n°8]
(Jung Hae-In et Han Ji-Min )
I’m not a robot 2017 [n°15]
(Yoo Seung-Ho et Chae Soo-Bin  et le savant informaticien : Uhm Ki-Joon
It’s Okay to Not Be Okay  2020 [n°13]
(Kim Soo-Hyun et Seo Ye-ji et l’éditeur Jung-Se Oh et sa secrétaire Park Jin-Joo )
Dans ce feuilleton nous découvrons l’amour fraternel le plus fidèle qui soit et d’un frère pour son aîné handicapé: un autiste magnifiquement interprété.
Comme le lecteur de ces lignes doit absolument lire le superbe article de Domdom, je ne veux pas que cette lecture disparaisse d’internet… alors je mets un lien ici: Article de CulturAsia au sujet de ce drama.
Love alarm 1 2019 [n°4]
et une critique négative de Love alarm 2 sur Stellarsisters (alors que moi… j’ai bien aimé!)
(Song Kang et Kim So-Hyun, le gentil Jung Ga-Ram)
Dream high 1 2011 [n°14]
Avec :Bae Suzy,Ok Taec-yeon,Kim Soo-hyun
Créateurs : Kim Seong-yun

Dream high 2 2012
Avec :Kang So-ra,Jeong Jin-woon,Park Ji-yeon
Créateurs :Lee Eung-bok,Mo Wan-il,Heo Sung-hye,Jang Eun-mi
Descendants of the sun 2016 [n°15]
Avec :Song Joong-ki,Song Hye-kyo,Jin Goo
et chez Sens critique l’article dédié.
 Itaewon Class 2020 [n°1]
Sur Netflix ici
Avec :Park Seo-jun,Kim Da-mi,Yoo Jae-myung
Créateurs :Kim Seong-yun,Gwang Jin
sur sens critique l’article dédié
Man X man 2017 [n°3]
Avec :Park Hae-Jin,Park Sung-woong,Kim Min-joung
Créateurs :Won-Suk Kim,Lee Chang-min
bande annonce de ManXman drama
Un James Bond coréen enthousiasmant! Humour, amitié et romance s’ajoutant à l’action. Comme toujours les seconds rôles sont extra!
Mais sur Sens critique, certains n’ont pas aimé. Il faut se faire une idée soi-même.
Extraordinary you 2019 [n°16]

Avec :Kim Hye-yoon,Rowoon,Lee Jae-wook
Créateurs :Kim Sang-hyeob,Song Ha-young,In Ji-hye
et sur Sens critique aussi où l’on constate qu’il fait débat! Et il est vrai que cette quête d’un personnage secondaire de BD pour devenir un personnage qui ait droit à une histoire comme les personnages principaux est… curieuse.

Mon TOP10 avec les numéros entre crochets… mais si je suis certaine des 5 premiers, les autres, je les ai tous aimés à divers titres! alors le classement est assez inutile en fait. Le drama coréen, c’est un état d’esprit : bons sentiments, manichéisme et quête d’identité.


Un feuilleton moderne: Start up

Pour continuer de combattre l’idée que les séries sud-coréennes (autrement nommées « dramas » bien que ce nom n’existe pas encore dans les dictionnaires de référence de notre langue) sont toutes les mêmes, voici quelques mots sur celle que je viens de dévorer, me tenant en haleine pendant des soirées les plus agréables qui soient…

START UP

de Oh Choong-hwan, Park Hye-ryun et avec :

de gauche à droite : Kim Do Wan, Bae Suzy (l’héroïne principale) ,Nam Joo-hyuk (le héros principal) Yu Su Bin (déjà rencontré dans Crash landing on you ) et Stéphanie Lee.

Mais aussi :

Kim Seon-ho (déjà vu et très apprécié dans 100 days my prince) et Kim Hae Suk la formidable grand-mère, personnage-pivot de l’intrigue.

Quelques mots de résumé :

Deux soeurs, Seo Dal Mi et Seo In Jae, sont en concurrence pour la réussite de leur start-up, toutes deux fondées sur la reconnaissance faciale au sein d’une école d’entrepreneurs , Sand box. Elles cherchent le chemin de la réussite, professionnellement et et psychologiquement. L’héroïne, Dal Mi, la plus jeune des deux, tombe amoureuse d’un génie de l’informatique Nam Do San qui devient le développeur de sa société avec ses deux amis indéfectibles, Kim Do Wan et Lee Cheol San amoureux de l’avocate, Directrice de la communication Jeong Sa Ha.

Mais Dal Mi n’aurait jamais rencontré Do San sans le lien que lui créa sa grand-mère Choi Won Deok, au cours de son adolescence, avec un garçon un peu plus âgé, Han Ji Pyeong, un orphelin qu’elle accueillit un temps dans son magasin pour lui offrir un point de chute à la sortie de l’orphelinat et à qui elle demanda d’écrire des lettres d’amour à Dal Mi, qu’elle élevait seule, après le divorce puis la mort du père des jeunes filles.

Devenue adulte, Dal Mi rencontre les deux héros masculins et tombe amoureuse de l’un comme sous le charme de l’autre, dans un éternel trio amoureux.

Dans cette série de 16 feuilletons, tous les personnages sont formidables et l’on s’intéresse avec une satisfaction constante aux péripéties :

  • à la compétition entre les deux soeurs :
  • Au trio de potes unis, à la vie, à la mort, dans l’humour le plus potache, les crêpages de cheveux, les séparations et retrouvailles, l’originalité individuelle de chacun (le surdoué enfantin devenant tellement responsable et adulte / le comique au rire chevalin et au sensible blessé par la disparition d’un être cher) et l’esprit d’équipe.
  • au monde des nouvelles technologies est très réaliste et fascinant; il représente l’une de mes passions. Sa modernité n’est pas à démontrer et l’on se croit vraiment dans une Silicon Valley made in Corée (sans qu’aucune image américaine ne nous soit montrée dans une concurrence revendiquée et très valorisante pour le pays asiatique!) J’en ai presque fait du codage informatique et combattu moi-même le ransomware!
  • à leur famille.
  • à leurs projets et on se réjouit de leur réussite :

Bien évidemment ce fut le jeu de l’acteur principal masculin qui m’a scotchée!

Nam Joo-hyuk est brillantissime! (Je sais… je l’ai déjà dit de plusieurs autres acteurs coréens… mais est-ce ma faute si tous ces hommes m’émeuvent autant par la variété de leur jeu d’acteur? ).

Avec un infime plissement de bouche et un tremblement de son oblongue face juvénile, il fait percevoir la naissance du sentiment amoureux.

Avec un pas en avant et un haussement d’épaule souligné par un haussement de sourcil, il prend possession de l’espace et fait une barrière protectrice à sa bien-aimée…

Avec ses grandes mains, si longues, si englobantes, il séduit l’héroïne (c’est une métaphore) et surtout il me fait penser à mon fils et à ma belle-fille qui ont cette caractéristique magique, épatante selon moi qui ai toujours eu des mains courtaudes.

Bref… J’ai vu plus de 20 séries coréennes qui ont toutes des thèmes différents mais traitent toutes de sujets essentiels: famille, amour, réussite sociale, choix personnels, réalisation de soi, amitié et fidélité, travail et moralité.

Et je sais maintenant que celle-ci est la meilleure de toutes.


Stand by your man

J’ai encore pris un très grand plaisir à regarder un nouveau drama :

SOMETHING IN THE RAIN

avec Avec : Jung Hae-in…

Mon Dieu qu’il est charmant! Tantôt candide, tantôt si mûr et attentionné. J’ai lu dans un commentaire de fan (ce que je suis aussi) qu’il a un succès fou en ce moment; il le mérite bien. Quelqu’un d’autre a écrit que les grands acteurs portent certainement en eux des traits du caractère de leurs personnages. Voila une idée que je partage. Cet homme est calme; il boit l’autre du regard, l’entoure de sa présence attentive, la protège… Il me remémore plusieurs magnifiques souvenirs de mon existence… mais chut! ce qui compte le plus ne s’étale pas ici.

et Son Ye-jin…

Je l’ai déjà suivie avec intérêt dans CRASH LANDING ON YOU et l’avais aperçue en toute fin de SECRET GARDEN où elle avait repris le rôle de la soeur du héros (son compagnon dans la vie réelle, semble-t-il). Je choisis mes dramas en fonction des acteurs que j’ai déjà appréciés antérieurement. Ils tissent une toile de références rassurantes (et justement Jung Hae-in serait ami avec Lee Jong-suk que j’ai tant apprécié dans W TWO WORLDS APART! Le monde est petit finalement alors qu’ils sont si nombreux et tous tellement excellents, ces acteurs!)

Son Ye-jin a la quarantaine et de jolis airs de petite fille, de gamine à gronder; elle est mutine et sentimentale mais … Elle tape tout le temps ses compagnons de fiction… pauvres acteurs qui encaissent ses coups! Néanmoins, même quand elle campe une femme d’affaire un brin gâtée, elle demeure une femme-fleur que ces messieurs enfouissent dans leurs grands bras, bien blottie dans leur manteau-doudoune et qu’ils portent, plume lègère bruissant au vent de leur passion, en travers de leurs épaules. Un idéal de femme., quoi… dont le spectacle me divertit; je m’esbaudis devant elle comme je le fais en regardant les oeuvres d’art asiatiques: tout est en délicatesse et virtuosité!

Le thème principal des amours contrariées de Yun Jin Ah et Seo Jun Hee est celui de l’accompagnement musical, la chanson de Tammy Wynette, qui ne me quitte plus depuis… ainsi qu’une douce obsession :

Sometimes it’s hard to be a woman
Givin’ all your love to just one man,
You’ll have bad times and he’ll have good times
Doin’ things that you don’t understand
But if you love him you’ll forgive him

Even though he’s hard to understand
And if you love him, aww, be proud of him
Cuz after all he’s just a man

Stand by your man, give him two arms to cling to
And somethin’ warm to come to when nights are cold and lonely
Stand by your man and show the world you love him
Keep givin’ all the love you can, stand by your man…

Stand by your man, and show the world you love him
Keep givin’ all the love you can

Stand by your man

Traduction Stand By Your Man – Tammy Wynette

Parfois c’est dur d’être une femme
Donner tout ton amour à un seul homme, oh ouais
Tu auras des mauvais moments et lui aura de bons moments
En faisant des choses que tu ne comprends pas…etc.


Droiture, Idéal amoureux, Fidélité… (D.I.F.)

ce n’est pas DIFficile pour LeeYul et Yul Yi-Seo. Il faut ajouter « famille » à ces valeurs auxquelles les personnages principaux de

100 days my prince

conforment leurs actes. Ces 16 épisodes d’une fiction historique située entre le XVème et XIXème siècle en Corée, ont un rythme narratif lent mais les péripéties valent la peine de regarder ce drama car, outre

des acteurs aux qualités indéniables (D.O. est véritablement royal et Nam Jy-Huyn enthousiasmante par sa capacité à jouer une femme active et optimiste),

tout un ensemble de personnalités diverses nous est proposé. Les personnages secondaires deviennent attachants au fil du récit: certains correspondraient certes à la farce dans le théâtre européen et peuvent agacer par la caricature mais l’intrigue présente aussi des personnages aux personnalités plus complexes: celle du père adoptif, du père qui a fondé un nouveau foyer ou de l’ami rival en amour, de la bonne copine indiscrète mais affectueuse.

Les thèmes sont donc variés et une mémoire déficiente ou la difficile vie des paysans dans les siècles passés ne sont pas les moins intéressants.

Bravo, les scénaristes et la production (Réalisateur: Lee Jong-jae, Producteur exécutif:Lee Sang-baek, Société de production:
AStory, Sociétés de distribution: CJ ENM )! A voir!

Pour les résumés allez voir sur NAUTILJON , K-GEN ou sur Netflix, directement.

Le premier épisode se situe partiellement dans l’enfance des protagonistes et il est un véritablement ravissement pour moi. Quand le petit garçon touché par la beauté physique et la candeur de la petite fille lui dit « J’aime… toi! » le mot « to » (écriture non garantie) qu’il prononce fait fondre… mon âme.

Quel beau rêve, que l’amour idéal et fidèle par delà les aléas de la vie! Le mien dure depuis plus de 40 ans.