Réfléchir sur (3xRien), demeurer dans le léger pour ne pas s'abîmer dans le grave.

arts

Ils ont des chapeaux ronds… et sont très bons

Il existe des « Mondiaux officiels de la danse » ou plutôt de la « dance », style musical très rythmé dont on me dit qu’il est inspiré du disco… En tout cas pas celui des années 80 car il est beaucoup plus… mélodramatique !
Et je viens de découvrir ces prestations, qui peuvent donner un peu le tournis car il semble que la règle du genre soit.. la multiplicité des mouvements saccadés exécutés en groupes connectés…
J’ai un peu l’impression de regarder…
Une colonie de coraux ou de passereaux agitée par des courants, d’eau ou d’air, que je ne ressens pas… C’est de l’ordre de la fascination magique.

Me voici entrée dans ma période « amatrice de danse », ces jours-ci… Alors je découvre aussi les filles de Latvia, en Lettonie, Catégorie Junior…

J’ai aussi trouvé les Philippines très fortes et en plus elles rythment leurs figures à la voix, c’est entraînant.

Mais je n’ai pas du tout apprécié les déhanchés trop sexualisés du groupe d’hommes arrivés premiers aux USA. ( Qui veut les découvrir peut se rendre sur la chaîne YT.).
Ce qui est agaçant aussi ce sont tous les cris de la foule qui soulignent les mouvements les plus spectaculaires… Ils pourraient se limiter à des applaudissements qui gêneraient moins.
Finalement je suis bien épatée par ces groupes qui gagneraient à être filmés d’un mètre plus haut, à mon humble avis… mais c’est certainement fait exprès pour qu’on les voie et les juge depuis la salle de spectacle. Demain je reviendrai à la K-pop, que j’apprécie au plus haut point.


Les vrais violons d’Ingres et Delacroix

Quand j’ai lu le titre de cette vidéo annonçant une exposition au musée Delacroix qui dépend du Louvre puis au musée Ingres de Montauban, j’ai d’abord imaginé un dessin satirique ( que je suis bien incapable de réaliser) montrant un visiteur admirant le tableau d’une chaussette d’Ingres et une chaussette de Delacroix… Et je me suis demandé ce que pouvaient apporter les objets du quotidien de ces peintres à l’appréciation de leurs tableaux… Puis j’ai été happée par la magnifique liaison faite par le premier intervenant, M. Glama, du musée du Louvre, quand il a dit: « peut-être certains d’entre vous sont-ilZallés… » Je ne l’avais jamais entendue auparavant et elle a réjoui mon Amour du français ! ( et je ne me moque plus du tout. J’aime qu’on parle si bien ma langue. De tels moments compensent toutes les incorrections entendues à la télé.). Les commissaires de l’exposition en question sont mesdames Claire Bessède et Florence Viguier-Dutheil. Le métier de « commissaire d’exposition » m’intéresse fortement depuis que j’ai vu le Kdrama Dali &Cocky Prince, parce qu’auparavant je ne songeais guère à ces personnes ( les Kdramas sont une véritable vitrine culturelle car on y est toujours soit dans un musée, soit dans une bibliothèque, soit devant un tableau, soit dans un bâtiment original d’un point de vue architectural, soit avec un musicien ou un dessinateur, soit… etc. Enfin dans les Kdramas que je choisis de regarder sur Netflix !)
Ensuite lorsque j’ai entendu que Jean-Auguste-Dominique Ingres, 1780 – 1863, et Eugène Delacroix, 1798 – 1863 se détestaient assez ( le plus jeune l’a dit expressément et on a prêté des propos équivalents au plus âgé) j’ai pensé qu’ils doivent se retourner dans leur tombe maintenant qu’on les transforme en collègues d’exposition… Ou au contraire qu’ils ont fait la paix… Qui sait?


Les objets présentés ont d’abord évoqué tous ceux que collectionnait Delacroix parce qu’ils représentent des animaux… Euh, moi aussi j’ai ce goût-là… On aime se trouver un détail commun avec un génie ! Je sais, c’est bête.
Pour Ingres on nous explique d’où vient l’expression par laquelle on désigne un hobby : il était violoniste et même si son épouse affirme qu’il « se contentait d’appuyer sur une note », c’est vraiment méritant. Lui, il a pensé a conserver ces objets culturels qu’on nous expose en les léguant à Montauban tandis que Delacroix a expressément demandé que ses possessions fussent dispersées, vendues après sa mort… Mais on en a retrouvé et réuni là.
Delacroix avaient voyagé au Maroc et les sujets orientalistes de son oeuvre sont issus de son expérience alors qu’Ingres a dû se documenter sur le sujet. J’ai finalement été intéressée par ces comparaisons.
Tous deux eurent le désir de reconnaissance mais de façon aussi variable que leur complexion physique et leur goûts vestimentaires opposés ( le dandy Delacroix montré dans son atelier avec ses palettes de nuanciers et le rond gros bourgeois Ingres avec la palette en camaïeu).
Cette exposition, qui se tiendra jusqu’en juin, est trop loin de moi par les kilomètres mais YT m’a rendu sa présentation utile car j’ai déjà obtenu un savoir précieux grâce à ces deux dames. L’une d’elles a insisté sur l’idée que les musées sont des lieux de recherche… Celle du temps culturel gagné sûrement !


Aller au musée avec « Scribe accroupi »

Quand je souhaite me rendre au musée mais…
Sans quitter mon salon,
Je regarde une vidéo
du Scribe accroupi
qui m’offre une visite privée…
Les époques sont d’une grande diversité…
Comme les pays « visités ».
En voici deux exemples : 1) Le sceptre et la quenouille au musée des Beaux-Arts de Tours

2) À la cour du prince Genji, au musée Guimet

Avec Youtube, impossible de s’ennuyer!


Mise en espace

Tombée par hasard sur cette prestation singulière,
je la pense adaptée en ce jour premier d’avril
Car elle est une série de poses-gags…
Et pourtant c’est de l’art…
Moi, j’aime beaucoup :
Ils nagent dans leur concept comme des poissons ! 🐟🦈🐬🐋🐳🐟🐠🐡🦀🦑🐙🦞🦐🐧🎣


Émotions artistiques 1

Au musée, souvent visité, au Louvre,
Mininous, appliquée, découvre…
Et aussitôt dessine !

Elle s’applique à retenir,
par ses observations croquées,
l’impression qu’elle en retire… Questionne, interroge, interprète, prend la mesure du Temps historique qui constitue l’humanité…
Le buste bizarre d’une personnage antique, massif et solennel, s’est orné d’oreilles nouvelles par un développement spontané… sans doute pour mieux capter les propos des visiteurs… mais aussi transformer son aspect massif par l’imaginaire qui vient au secours de la réalité, changer son air si rébarbatif en celui d’un individu plus banal, une personne enfin « à l’écoute », dans notre époque moderne où la voilà intégrée.

Plus loin, une statue, stylisée par l’interprétation de l’enfant…
Sort de la galerie « Antiquité et Proche-Orient »…
Son regard fixé par une vie de granit, qui est traduit par un ✏️ joueur…

Ou encore un buste sans crâne arrête l’intérêt de la petite… qui lui invente une tête restituée. Et qu’en dirait donc ce Sphinx au regard énigmatique, s’il pouvait nous parler ?

De son côté, chez elle, LittleUs, dans son parc de bébé, fait ses deux premières dents et s’entraîne à réaliser les acrobaties nécessaires pour préparer la marche à quatre pattes… Ce sont d’autres émotions… Celles… du gymnaste… ou presque !


Brent Street : Australiens épatants

Un site de performances artistiques
Au visuel étonnant : Hope by PARIS CAV.

Mais aussi de la fougue
De la danse, de l’inventivité, de la mixité,
De l’Art pur dans Hit the road, Jack :

Chaque vidéo pulse
Epoustoufle
Ravit
Me laisse sonnée par leur puissance expressive…
🏃🏼‍♀️🤸🏽‍♀️🏃🏽‍♂️🧎🏼‍♂️🤸🏼‍♂️🕺🏼💃🏼🩰💫✨✨✨


Hector Obalk : c’est le prof qui l’a dit !

Quand les élèves disent « C’est le prof qui l’a dit! », par ces mots, ils ont tout dit. L’ordre est impératif. On appelle cette idée, l’argument d’autorité. Et il ne nécessite aucune démonstration. Il s’impose… Je lui ai toujours préféré une explication logique, moi : « Ne fais pas ceci parce que sinon il arrivera cela. » J’ai énoncé toutes les règles que j’ai pu découvrir pour justifier un ordre comme le fameux « Taisez-vous! » jeté en classe assorti de « Sinon comment voulez-vous qu’on entende le cours? » L’enfant s’exclamait aussitôt « Oui mais… » et se croyait autorisé à parler puisqu’il avait quelque chose à dire avant même d’écouter… Et j’y allais de ma démonstration personnelle.
Ayant découvert l’existence d’HECTOR OBALK, sur la chaîne Youtube Les apparences, je me suis empressée de regarder la vidéo que j’avais recommandée dans un précédent article (Les apparences avec le critique d’art Hector Obalk). Je me régalai d’apprendre le parcours de cet homme si docte en peinture, ce critique d’art qui fut d’abord agrégé de physique-chimie (dont voici le site : Grand-Art) qui a composé des panneaux de tableaux pour présenter l’histoire de la peinture. On peut découvrir sur son site les images-catalogues qui sont des sélections qu’il a effectuées dans la production des grands peintres reconnus afin de faire comprendre comment cet art a évolué.

Quand il nous explique sa visite d’une exposition concernant le peintre Morandi, je partage complètement son ressenti et j’admire sa démarche globale pour rendre compte de « cet » œuvre ( au masculin puisque je désigne tout un ensemble d’oeuvres du peintre).
H. Obalk donne des cours d’Histoire de l’Art très clairs pour la néophyte que je suis et que l’on peut entendre et voir sur Youtube pour beaucoup d’entre eux. Il exploite au mieux les techniques de l’image pour à la fois analyser, décomposer les détails du tableau étudié, et l’intégrer dans une synthèse significative.
Rien que le fait de lire les noms des peintres, ordonnés selon une frise chronologique qui indique un regroupement dans un mouvement, des caractères communs, fait sens et nous cultive durablement. Pour avoir sa biographie et apprendre qu’il est né Eric Walter et a donc pris un pseudonyme… recourons à Wikipedia… Lire la liste des événements de son actualité culturelle depuis 2018 est édifiant: il a peu à peu affiné son style pédagogique en englobant toujours plus de peintres dans ses conférences. Désormais il fait du théâtre, du stand up, comme on le lit dans cet article du journal La Croix , pour fidéliser un public de connaisseurs qui reviennent écouter et admirer les versions successives de son exposé vivant, agrémenté de bons mots et de musique choisie.
Donc j’ai appris qu’il avait passé des années à étudier… Marcel Duchamp dont il est admiratif!!! Ah bon???
Marcel Duchamp n’était pour moi que l’homme de sa fontaine (un urinoir! ça m’a toujours atterrée), créateur du mouvement Ready Made... Bof! Mais Hector Obalk dit lui avoir consacré bien plus de 10 années de recherche et considère que le livre qu’il écrira pour en parler sera son chef d’oeuvre! Comme Hector a déjà bien révolutionné le monde artistique en 1990 en décrétant « qu’Andy Warhol n’est pas un grand artiste » et fut mis à l’index à cause de ce coup d’éclat puis a reconquis toute sa popularité en participant à des émissions de télévision et des magazines célèbres… Je suis forcée de penser qu’Hector n’a pas tort (j’étais obligée de la faire, celle-là!) et de lui conserver ma confiance…
Et voilà que je l’entends dire, au moment où il rappelle qu’il a établi une sorte de tableau d’honneur des peintres fondamentaux, que d’une part Dali n’est pas si novateur que ça (oh la la, moi qui trouve ce peintre-plasticien génial et onirique!) et d’autre part que « Turner c’est même pas de la peinture, c’est que du flou« … Alors là… je suis catastrophée! Moi qui aime tant les lumières diffuses de ce peintre… j’apprends qu’il ne fait que « du frog », si j’ose dire ! J’en suis… en marmelade!
Eh bien je vais devoir réviser mes connaissances parce que : « C’est le prof qui l’a dit »!


Bonne année du Dragon !

Li Shuhan danse pour nous et virevolte comme les dragons et le fenghuang ( phénix chinois) dans le ciel, comme la tortue et le serpent sur terre en se montrant royale comme le tigre ( les cinq animaux symboliques) .


L’hubris : du théâtre pour la combattre

Alors que je passe toutes mes soirées à regarder des séries télévisées coréennes, j’ai été happée par la

34e édition de la Cérémonie des Molières

(photo ci-contre de Tom L. / 10/05/2019 sur Ticketmaster)

diffusée en direct sur France 2 ce lundi 24 avril 2023 à partir de 21h depuis le Théâtre de Paris.

Alexis Michalik (détenteurs de 5 Molières !)

et sa troupe d’animateurs m’ont choppé l’esprit dès les premiers mots prononcés et j’ai vécu toute la soirée en leur compagnie sans avoir envie d’aller voir ailleurs. Magie du spectacle. Michalik a presque gagné son pari.. car ce fut un peu plus long que ce qu’il espérait!

Qu’ai-je retenu de cette émission?

Les comédiens de la Comédie-Française (dont voici le lien du MAGAZINE sur le site de la C.F.) ont reçu 4 récompenses, dont 3 pour le spectacle mis en scène par Christian Hecq et Valérie Lesort le Bourgeois Gentilhomme. Voir ci-contre l’annonce sur le compte Twitter de la C.F..

Ce sont les propos de CHRISTIAN HECQ recevant le Molière pour le meilleur spectacle qui m’ont fait longtemps réfléchir car

« il a remercié la bêtise »… après avoir remercié Molière.

D’après ce qu’il avait dit au sujet de son premier contact avec Molière, on peut comprendre qu’il crée désormais des mises en scène qui réjouissent tant le public…

Mais je ne suis pas tout à fait d’accord avec cette lecture du Bourgeois Gentilhomme réduisant le B.G. à un idiot car les personnes trop bêtes sont moins effrayantes que celles dont la bêtise reposait sur une pensée constructive qui a dévié vers l’HUBRIS… et c’est l’excès d’amour pour l’argent qui est condamnable dans cette histoire. C’est la critique des riches de cette époque-là ( les bourgeois) comme de ceux qui ne voient dans cette richesse que le seul vecteur de leur bonheur ( les nobles déshonorant la noblesse en recherche de pouvoir par un mariage sans amour).

Dans un premier temps Molière a bien ridiculisé son Jourdain dont il démontre :

les limites de SA pensée face au philosophe à qui il réclame de l’orthographe au lieu de discourir des axiomes de la vie,

l’incapacité à ne pas révéler son désir de parvenu auprès du Comte qui le vole,

les velléités de séduction auprès de la marquise au mépris de la morale et de son épouse,

la perte de bon-sens quand il dépense sans compter mettant en péril le quotidien de sa famille

et SURTOUT la folie grandissante quand il refuse de marier sa fille à l’homme qui se révèle une personne de valeur morale bien supérieure à celle des gens que Jourdain fréquente. Il ne reste plus alors que la possibilité d’utiliser le déséquilibre mental suscité par cette richesse pour contrer sa puissance paternelle.

Donc oui, la bêtise est une de ses caractéristiques fondamentales…

Néanmoins j’ai toujours attiré l’attention de ceux qui voulaient bien comprendre mon point de vue sur un aspect positif de M. Jourdain qui veut aussi : s’améliorer, apprendre, s’élever l’esprit et sortir de sa condition de bourgeois parce qu’à son époque, ce sont les nobles qui ont accès à la culture et qu’il perçoit un peu ce que la vie menée par les « gens de condition » a de valable (la capacité à s’exprimer physiquement et intellectuellement) mais il déraille car il n’a pas eu l’éducation qui lui aurait permis d’accéder à ce niveau intellectuel. Il n’en est qu’à la phonétique et aux gesticulations…. Qu’à l’imitation… comme les serviteurs de la pièce qui imitent leurs maîtres en leur servant de doubles concrets et limités, des sosies ridicules pour mettre en valeur la beauté de l’amour.

S’il n’y avait pas la dimension financière, si l’argent n’entrait pas en ligne de compte dès lors que Jourdain est devenu LE bourgeois, s’il était resté un commerçant vivant honnêtement avec sa famille et attaché au bonheur de cette famille en la connaissant mieux, il n’y aurait pas eu d’excès, pas de place pour la tromperie, le mensonge et la folie.

C’est donc « l’HUBRIS » (page du Bailly dans LEXILOGOS du grec ancien)

la démesure opérée par l’argent qui est source de tout, comme le symbolisaient les Grecs, l’excès qui gâche tout et fait perdre la mesure, rendant l’homme bête…

Trop d’amour pour l’argent pourrit tout. Tiens, me voici contente de ne pas être riche! (savoir se contenter, là est le secret du Bonheur!)

Donc plus que la bêtise… c’est l’excès qui tue! Oui ben… Il faut que je me répète ce truisme-là pour contrer ma propre bêtise... Mais qu’il est difficile de me limiter à un seul gâteau quand j’ouvre un paquet et à un seul carré quand je dispose d’une tablette de chocolat !


Pas de deux européen🩰

Voici une répétition du ballet Le corsaire effectuée par ces deux danseurs européens que j’estime parfaitement sublimes, avec des images du spectacle final intercalées pour nous faire percevoir tout le travail en amont et l’aboutissement. On a l’impression d’être au plus près d’eux…
Que dire? Sinon qu’ils symbolisent à mes yeux la Danse, l’Effort, la Beauté, le Sentiment ( affectueux c’est évident, du fait des attentions et intentions… que ce sentiment soit l’expression d’une interprétation ou vraiment ressenti, peu importe)… Un instant vécu à deux.


Navillera, like a butterfly… à ne jamais oublier!

Pourquoi ? Parce que cette série concerne deux sujets essentiels : trouver son bonheur personnel et… la maladie d’Alzheimer !
Un duo d’acteurs incomparables que celui de NAVILLERA, composé tout d’abord de

Lee Chae Rok, 23 ans, incarné par SONG KANG, un danseur classique qui a dû se débrouiller seul pour suivre sa voie, après l’incarcération de son père et la mort de sa mère, danseuse,

et de Shim Deok Chul, âgé de 70 ans, incarné par PARK IN HWAN, qui, avec son épouse, a élevé tant bien que mal trois fils avec son salaire de postier, et qui se rend soudain compte qu’il veut accomplir le rêve contrarié de son enfance: faire de la danse classique pour interpréter le Lac des cygnes, son ballet préféré.
Le jeune danseur devient le professeur du vieil homme et se crée un lien très fort fait de respect filial et d’amour paternel, une véritable adoption tardive rendue possible par la danse classique… que la maladie met en péril mais qui repousse un peu l’apparition de cette maladie en reconstruisant la notion de famille.
Douze épisodes passionnants avec un crescendo d’émotions multiples qui m’ont tiré de nombreuses larmes d’empathie et qui font que cette série est au même rang d’estime que My Mister en mon esprit. C’est une leçon de vie!
Pas une miette de romance ou d’embrassade pour une intrigue orchestrée au rythme de tant d’affection profonde, dans le but de nous donner du courage !
Et un à priori stupide de ma part parti en éclats : c’est vraiment beau un vieux danseur en action. Le visage de ce monsieur qui perd la tête est tantôt déchirant et tantôt, le plus souvent, éclairé d’un éclat merveilleux de positivité.

Et tous les autres personnages sont attachants car ils cherchent eux aussi leur voie, se trompent et se redressent… Les trois fils, les beaux-enfants et la petite-fille du vieux monsieur, le professeur de ChaeRok avec sa compagne, les ami et ennemi de ChaeRok… tout le monde joue à la perfection!
Et puis SONG KANG est absolument magistral! Pour l’avoir déjà admiré dans 4 séries ( en beau ténébreux dans Love Alarm 1 et 2, puis tellement séduisant dans la série au charme assez érotique Nevertheless et si responsable dans Forecasting Love And Weather où il tombe amoureux d’une femme plus âgée et veut fonder une relation sentimentale durable ) je n’ai pu que le trouver de nouveau fondamentalement touchant, honnête, droit et responsable.

Il faut lire l’excellent article de Carfax sur ce drama.

Savoir que SONG KANG ne se serait entraîné que 5 à 6 mois pour ce rôle d’athlète m’époustoufle absolument… Je suis fan à jamais!
C’est pourquoi pour lui rendre hommage, je veux enchaîner avec

trois autres danseurs, deux hommes et une femme qui font réellement ce métier :
1) GUILLAUME DIOP ( que l’on voit ci-dessus »s’envolant » comme le disent les personnages de la fiction, tout de blanc vêtu, ce qui fait ressortir sa beauté métisse car il a un papa Sénégalais)

Qui vient d’être nommé danseur étoile à l’opéra de Paris


2) ANTONIO CASALINHO et MARGARITA FERNANDES Qui ont obtenu tous deux le prix de Lausanne et m’ont enchantée parce qu’ils forment un couple d’une perfection incontestable… Ils sont BOOOOOOOOOOOOOOOOOO, trop BOOOOOO…


Jérémie Villet photographe animalier

Que de patience, que de passion! Quel beau métier !

Sur la 2 Jérémie nous raconte sa vocation. C’est beau! 


En noir et soie… graphique Asie

Il y a peu le journal Le Monde déplorait que la jeunesse puisse s’abrutir à cause des algorithmes…mais il me paraît que parfois ces fameux recoupements de mes goûts aboutissent à me proposer des vidéos sur mon portable me permettant au contraire d’enrichir ma culture de toute celle du monde et surtout de celle de l’Asie où je n’irai jamais mais qui me fascine tant.

Voir ci-dessous la prestation de la National Dance Company Of Korea…

Elle m’a enchantée par ses vagues soyeuses encrées comme une estampe sur la ligne mélodieuse d’une mélopée en suspens nuancée d’accents délicats.

SCENT OF INK

Et dans la même veine, KARTS Dance Company (dans le cadre d’une semaine coréenne de Chicago sur une chaîne YT américaine) :


Fei Chang Xiè Xiè Ni

« Merci beaucoup »en chinois mandarin (lien à cliquer)

非常谢谢你 « fēi cháng xiè xiè nǐ »

Je le dis à mes enfants qui m’ont offert de pouvoir assister à ce splendide spectacle en février prochain. Je m’en fais déjà une fête et suis très, très, très…etc reconnaissante de ce cadeau parce que je ressens une totale passion pour les danseurs chinois dont l’adresse, la souplesse, la beauté et l’art me ravissent totalement.

Voici le site de Shen Yun sur le Web

Cliquez sur l’image ci-dessus pour aller sur leur chaîne Youtube.


Virgola :

            Mon ex-collègue d’italien, Gwen, a toujours apprécié cette jeune artiste dont elle nous envoie les oeuvres délicates pour accompagner ses messages et je la remercie de m’avoir fait découvrir cette artiste sicilienne. VIRGINIA DI GIORGIO, qui signe ses oeuvres du surnom de son enfance, VIRGOLA (cf le blog emiliogarciavarona), est une jeune femme qui dessine une petite bonne femme (Coma) à la figure éligmatique parce qu’elle n’a que deux points en guise d’yeux. On peut donc leur prêter toutes les expressions !  Virginia agrémente ses croquis d’un élément collé issu de notre quotidien, un capuchon, un masque plié, une pelure de banane, des plumes et des petites choses improbables transformées en éléments de décor. La vidéo suivante est en italien seulement mais il est inutile de comprendre la présentatrice pour admirer Virginia à l’oeuvre et estimer la qualité de son travail!

Dans l’article The oldnowmagazine concerné on peut voir d’autres dessins amusants.

Et une présentation de Virginia en anglais, sur cette page-ci.

(POST SCRIPTUM : chez emiliogarciavarona, on découvre une très curieuse machine « la dernière Harley Davidson » ! LOL. Emilio est … un homme (un Italien ou un Espagnol… Point ne sais car il n’y a pas de véritable présentation ! Qu’est-ce que je déteste ça !) fan de Thierry Mugler, de belles pépés et de deux roues… A vous d’en découvrir plus! Ce serait bête de ne pas le signaler même si ces découvertes n’ont aucun rapport avec Virginia ! )