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Sherlock, tube de K-pop décennal

Il y a douze ans maintenant
SHINee chantait la gloire de son groupe…
À 5 dans une chorégraphie enthousiasmante.
Après la disparition de Jonghyun,
« Intégré de par sa volonté », fin 2017, au groupe… des suicidés de 27 ans alors qu’il était en pleine gloire…
Et à cause de la carrière solo d’Onew ( dont la voix manque ici)
Les voici à trois ( Minho, Key, toujours dans le même label et Taemin qu’on voit ici au milieu d’eux, qui a quitté leur label ainsi que l’a fait aussi Onew)
pour revisiter leur tube de juin 2013 appartenant à l’album « Boys meet U« , en une version uniquement chantée que j’ai estimée très agréable :

La chorégraphie initiale ( pour ce que j’en sais car ma science en matière de K-pop ne provient que des multiples vidéos que je visionne sur YT. Que Domdom ou autres spécialiste me corrige dans tous mes propos si nécessaire !) a des faux airs militaires, (dans un étonnant « saut de groupe » à l’italienne, comme un nouveau pas de l’oie… plutôt très inspiré par le héros de manga Songoku souvent dessiné dans ce geste par Akira Toriyama, mêlant deux histoires fabuleuses, celle de l’enquêteur noble Sherlock Holmes et celle de l’aventurier japonais couleur carotte à l’univers fait de combats imaginaires), et ce tube, « Sherlock » ( cf les paroles sur Nautiljon), permettait aux chanteurs de dérouler…
Un cri de ralliement ( « SHINee est de retour »)
Pour rassembler leurs fans, les Shawols.

Ce tube a fait l’objet d’une cover (une reprise) magistrale par les Stray Kids, qui rendent hommage à leurs aînés (de peu d’années de vie mais de plusieurs années d’exercice de leur art) avec brio. Le fait que ce groupe-ci soit constitué de 8 danseurs donne encore plus de caractère enthousiasmant à ce déplacement original et le bras dénudé de Félix de même que son vêtement long rappellent encore plus le héros de manga, dont je lisais volontiers des aventures avec mon fils, quand il était petit :

Et puis les VANNER (groupe de 2019, dont les 5 membres ont entre 28 et 30 ans et qui ont un jour fait un album titré « Veni, Vidi, Vici », détail qui m’amuse personnellement) ont aussi donné leur cover très appréciée par leurs fans mais qui m’emballe beaucoup moins alors je ne la place ici que pour… mettre en valeur les deux vidéos précédentes :

répétition ( practice) d’il y a douze ans.

RIIZE, un titre dansant

Que c’est beau d’être aussi légers.
Aussi contents en sautillant…
Mis en valeur dans toutes les couleurs
Sur cet air chanté comme en concert..
Ne pas chercher plus loin et refaire
Des figures croisées, des envols rythmés…
Un tube d’été
En pas chassés
Et bras en oblique étirés…
En voilà une charmante chorégraphie
Pour une cohésion sans répit
Et de tout souci faire fi
A l’infini…

Oh, non, zut alors! la vidéo est finie!
Je reclique… Et c’est reparti !

Il ne faut pas chercher d’interprétation profonde à ces sautillements. Une simple ambiance de fête sur des paroles simplettes ( « ça ne peut pas rater » « j’ai besoin de toi » « allons-y »). Y voir autre chose que le jaillissement de la « dance » est absurde. C’est une troupe de sportifs qui a les capacités physiques de bouger en rythme de façon agréable à regarder. C’est tout… Et ça met de bonne humeur.


Ils ont des chapeaux ronds… et sont très bons

Il existe des « Mondiaux officiels de la danse » ou plutôt de la « dance », style musical très rythmé dont on me dit qu’il est inspiré du disco… En tout cas pas celui des années 80 car il est beaucoup plus… mélodramatique !
Et je viens de découvrir ces prestations, qui peuvent donner un peu le tournis car il semble que la règle du genre soit.. la multiplicité des mouvements saccadés exécutés en groupes connectés…
J’ai un peu l’impression de regarder…
Une colonie de coraux ou de passereaux agitée par des courants, d’eau ou d’air, que je ne ressens pas… C’est de l’ordre de la fascination magique.

Me voici entrée dans ma période « amatrice de danse », ces jours-ci… Alors je découvre aussi les filles de Latvia, en Lettonie, Catégorie Junior…

J’ai aussi trouvé les Philippines très fortes et en plus elles rythment leurs figures à la voix, c’est entraînant.

Mais je n’ai pas du tout apprécié les déhanchés trop sexualisés du groupe d’hommes arrivés premiers aux USA. ( Qui veut les découvrir peut se rendre sur la chaîne YT.).
Ce qui est agaçant aussi ce sont tous les cris de la foule qui soulignent les mouvements les plus spectaculaires… Ils pourraient se limiter à des applaudissements qui gêneraient moins.
Finalement je suis bien épatée par ces groupes qui gagneraient à être filmés d’un mètre plus haut, à mon humble avis… mais c’est certainement fait exprès pour qu’on les voie et les juge depuis la salle de spectacle. Demain je reviendrai à la K-pop, que j’apprécie au plus haut point.


Mise en espace

Tombée par hasard sur cette prestation singulière,
je la pense adaptée en ce jour premier d’avril
Car elle est une série de poses-gags…
Et pourtant c’est de l’art…
Moi, j’aime beaucoup :
Ils nagent dans leur concept comme des poissons ! 🐟🦈🐬🐋🐳🐟🐠🐡🦀🦑🐙🦞🦐🐧🎣


Brent Street : Australiens épatants

Un site de performances artistiques
Au visuel étonnant : Hope by PARIS CAV.

Mais aussi de la fougue
De la danse, de l’inventivité, de la mixité,
De l’Art pur dans Hit the road, Jack :

Chaque vidéo pulse
Epoustoufle
Ravit
Me laisse sonnée par leur puissance expressive…
🏃🏼‍♀️🤸🏽‍♀️🏃🏽‍♂️🧎🏼‍♂️🤸🏼‍♂️🕺🏼💃🏼🩰💫✨✨✨


TEN : charme puissance 10 (MAJ)

Me voici envoûtée
Par cet elfe stylé
Par ce chant au fond de Fantasy
Cette vague hallyu, ce « allez-y,
En Corée! » Ces chorés…
Sur ces sons rythmés..
En groupes de danseurs animés
D’un spasme polyptère
S’envolant par l’impulsion entêtante
D’une mélopée, source qui désaltère
Ma soif d’Asie rarement absente.

Ce chanteur et danseur, TEN, concurrence
mon intérêt de fan pour Lee Taemin, dont il me paraît être l’avatar, plus moderne, aussi doué et donc parti pour être plus grand… Et pas que physiquement !
Les paroles de cette chanson évoquent
un super-héros combattant des puissances
occultes qui rôdent dans une nuit du genre fantastique…
Thanatos et Eros, en balade nocturne…
L’homme est, en l’occurrence, puissance « Marvélique », un tantinet machiavélique.

Dans l’émission « Live » on entend mieux sa voix, qui est très belle à mon oreille. On peut mieux comprendre mon intérêt et le fait que ce titre soit en anglais plutôt qu’en coréen ( en traduction automatique le logiciel lui fait dire « j’ai dix ans » au lieu de traduire « Je m’appelle TEN » ! 😄)

Un symbole moderne, ce charmeur acteur tout en longueur…
Qui ondule et bascule merveilleusement au centre de coraux humains d’un esthétisme travaillé…

Et puis j’ai découvert cette autre vidéo :

Alors ce jeune homme, Ten, qui m’époustoufle par le don de la danse et capte mon attention par son chant me séduit totalement dans cette entrevue ( attention: seulement comme une mamy au musée devant une oeuvre magnifique. Mettons les choses au point tout de suite !) Il avait un air androgyne dans ses prestations chantées et dansées et voici que cette autre vidéo me le fait découvrir sous un autre jour, me le rend plus proche.
Face à Chung Ha, une « idol » féminine, il redevient très masculin et prend la parole pour penser par lui-même, échanger des idées qui m’intéressent.
D’abord un peu maniéré, le voici qui s’anime, peu à peu, devient d’un naturel amical. J’observe, moi qui aime décrypter le langage du corps, qu’il s’étale dans le moelleux du divan, comme chez lui… Comme chez nous.
De son côté la jeune femme, d’abord posée au bord du canapé et vêtue pour ensacher sa superféminité ( comme pour s’en excuser)… se livre et se retourne vers un garçon si séduisant, lui offrant une conversation dénuée d’apprêt tout en s’installant elle aussi sur un plan d’égalité réfléchie par l’échange des expériences.
Comme ils ont l’air vrais, enfin, au point que je finisse par oublier leur parfaite beauté… Et que je croie à la simple sympathie de deux personnes de 28 ans comparant leur quotidien… « d’idols » surbookés! Les pauvres, ils sont minutés et le portail ouvert sur leur véritable personnalité… se referme!
Dans cette conversation, ils ont eu l’air de deux étudiants en Master d’arts, papotant dans l’appart d’un pote… entre deux rendez-vous qu’ils auraient bien voulu manquer ! Qu’ils aient des animaux me touche beaucoup et je comprends que lui ne fasse pas de sport supplémentaire tandis que je suis admirative du quotidien de marcheuse de Chung Ha!
Je leur souhaite un grand et long succès qui ne les abîme pas... Parce qu’ils sont trop touchants là, dans la jeunesse de leur carrière..

Une autre émission démontre aussi le grand talent de ce Thaïlandais d’origine précocement repéré et déjà admiré au lycée. Il appartient depuis 2016 au groupe NCT, mais dans l’unité WayV depuis 2019. Il est polyglotte et donc tellement doué ! L’un des commentaires sous la vidéo l’associe à Taemin… Je ne suis donc pas la seule à avoir eu cette idée.


THE BOYZ, groupe

Un Relay dance est un plaisir que je renouvelle volontiers même quand je ne comprends rien aux paroles chantées !( Mais danse et musique sont déjà assez spectaculaires). Ces jeunes gens ont travaillé leurs enchaînements et se succèdent en figures attrayantes, selon mon goût. Ils m’évoquent le bon temps des boys et girls bands de 1994 à 2001… De nos jours, il faut aller en Corée pour retrouver ce peps, cette harmonie du groupe. De quoi THE BOYZ peuvent-ils bien s’excuser ? De trop aimer sans doute… ? Peu importe.

Sur ce blog on balaie l’éventail musical !

Voir autant d’enthousiasme est loin d’être banal…

Fol esthétique entrain, composition chorale,

Nous ravissent l’oeil. L’harmonie sonore emballe

L’ouïe de qui aime cette espèce de bal…

À spectacle complet le « Relay » est égal.


Bonne année du Dragon !

Li Shuhan danse pour nous et virevolte comme les dragons et le fenghuang ( phénix chinois) dans le ciel, comme la tortue et le serpent sur terre en se montrant royale comme le tigre ( les cinq animaux symboliques) .


Riff de RIIZE, pas glissés, rythmés…

Pour bien démarrer l’année
Une nouvelle guitare effrénée 🎸
Des pas chassés en costards bleu nuit
De velours en chœur de marine bleuï
Ces filiformes rock idols effilées,
Souples jeunes en couleurs et harmonie
Dialoguent par corps et acrobaties
Échangent leur coeur aux élans ailés…


Chez @IsaiahShinn, des shorts…

Pas toujours en short!
Et tout d’abord Vik et Miranda, mes danseurs préférés, font un « 1,2,3,soleil » de SiFi anthologique ! Une merveille doublement artistique… puisque les dessins sont autant travaillés que les mouvements des danseurs !

Toujours dans le style « comment faire du neuf avec du vieux » en reprenant les Bee Gees ou un air aussi connu du XXème siècle… Vik et Bdash font magistralement du Michael Jackson !

J’aime beaucoup aussi voir Vik avec Satsuki…pour… qu’on y aille ensemble ( où on veut mais en dansant et c’est l’âge qui me donnera une démarche de ce genre et non leur talent) !

Et, bien sûr, ce sont les danses de couple Vik- Miranda qui m’épatent le plus. Elle est en caoutchouc, cette fille !


La chaîne youtube « IsaiahShinn » m’amuse depuis longtemps maintenant et il fallait que je la place dans mon blog car je suis comme les ados, amatrice de ces vidéos-là !

Dans un autre style mais toujours en shorts .. les différents challenges de mes groupes coréens préférés me distraient de même régulièrement et je regarde volontiers ces quelques secondes de spectacle comme le « boom boom boom » des filles du SSerafim ou le « Hard » des SHINee…

Mais ce dernier short n’est pas chez Isaiah… Tant pis, il n’est pas en short non plus … Je fais ce que je veux, na !


Positive attitude

Quel bel élan manifestent les

SEVENTEEN

(13 membres entre 24 et 27 ans, répartis en 3 unités, formant un groupe uni ) chez HYBE LABELS avec ce choeur matérialisant un coeur et des géométries variables pour une oeuvre qui exprime l’optimisme et le désir d’avancer ensemble. Et la vidéo est traduite en français ! Quelle gentille attention… Donc je ne rectifierai pas deux petites formules embarrassées qui m’ont titillée.
Alors la mélodie est péchue, ronflante avec ces voix d’hommes en troupe et cette « mâlitude » affirmée ( à mon avis). J’aime le passage d’art martial et l’ensemble me convient bien car la mise en scène est travaillée. Tant pis pour le petit geste allusif aux mensonges… de la drogue peut être ( à moment donné le chanteur a un geste qui évoque le recours à un paradis artificiel … Tant pis pour les idiots qui le prendront comme excuse ou invite ; on ne peut pas forcer les gens à être intelligents et je suis pour des lois répressives sur le sujet).
Conclusion : c’est un texte optimiste, et une interprétation que je trouve agréable... En avant !


Pas de deux européen🩰

Voici une répétition du ballet Le corsaire effectuée par ces deux danseurs européens que j’estime parfaitement sublimes, avec des images du spectacle final intercalées pour nous faire percevoir tout le travail en amont et l’aboutissement. On a l’impression d’être au plus près d’eux…
Que dire? Sinon qu’ils symbolisent à mes yeux la Danse, l’Effort, la Beauté, le Sentiment ( affectueux c’est évident, du fait des attentions et intentions… que ce sentiment soit l’expression d’une interprétation ou vraiment ressenti, peu importe)… Un instant vécu à deux.


Navillera, like a butterfly… à ne jamais oublier!

Pourquoi ? Parce que cette série concerne deux sujets essentiels : trouver son bonheur personnel et… la maladie d’Alzheimer !
Un duo d’acteurs incomparables que celui de NAVILLERA, composé tout d’abord de

Lee Chae Rok, 23 ans, incarné par SONG KANG, un danseur classique qui a dû se débrouiller seul pour suivre sa voie, après l’incarcération de son père et la mort de sa mère, danseuse,

et de Shim Deok Chul, âgé de 70 ans, incarné par PARK IN HWAN, qui, avec son épouse, a élevé tant bien que mal trois fils avec son salaire de postier, et qui se rend soudain compte qu’il veut accomplir le rêve contrarié de son enfance: faire de la danse classique pour interpréter le Lac des cygnes, son ballet préféré.
Le jeune danseur devient le professeur du vieil homme et se crée un lien très fort fait de respect filial et d’amour paternel, une véritable adoption tardive rendue possible par la danse classique… que la maladie met en péril mais qui repousse un peu l’apparition de cette maladie en reconstruisant la notion de famille.
Douze épisodes passionnants avec un crescendo d’émotions multiples qui m’ont tiré de nombreuses larmes d’empathie et qui font que cette série est au même rang d’estime que My Mister en mon esprit. C’est une leçon de vie!
Pas une miette de romance ou d’embrassade pour une intrigue orchestrée au rythme de tant d’affection profonde, dans le but de nous donner du courage !
Et un à priori stupide de ma part parti en éclats : c’est vraiment beau un vieux danseur en action. Le visage de ce monsieur qui perd la tête est tantôt déchirant et tantôt, le plus souvent, éclairé d’un éclat merveilleux de positivité.

Et tous les autres personnages sont attachants car ils cherchent eux aussi leur voie, se trompent et se redressent… Les trois fils, les beaux-enfants et la petite-fille du vieux monsieur, le professeur de ChaeRok avec sa compagne, les ami et ennemi de ChaeRok… tout le monde joue à la perfection!
Et puis SONG KANG est absolument magistral! Pour l’avoir déjà admiré dans 4 séries ( en beau ténébreux dans Love Alarm 1 et 2, puis tellement séduisant dans la série au charme assez érotique Nevertheless et si responsable dans Forecasting Love And Weather où il tombe amoureux d’une femme plus âgée et veut fonder une relation sentimentale durable ) je n’ai pu que le trouver de nouveau fondamentalement touchant, honnête, droit et responsable.

Il faut lire l’excellent article de Carfax sur ce drama.

Savoir que SONG KANG ne se serait entraîné que 5 à 6 mois pour ce rôle d’athlète m’époustoufle absolument… Je suis fan à jamais!
C’est pourquoi pour lui rendre hommage, je veux enchaîner avec

trois autres danseurs, deux hommes et une femme qui font réellement ce métier :
1) GUILLAUME DIOP ( que l’on voit ci-dessus »s’envolant » comme le disent les personnages de la fiction, tout de blanc vêtu, ce qui fait ressortir sa beauté métisse car il a un papa Sénégalais)

Qui vient d’être nommé danseur étoile à l’opéra de Paris


2) ANTONIO CASALINHO et MARGARITA FERNANDES Qui ont obtenu tous deux le prix de Lausanne et m’ont enchantée parce qu’ils forment un couple d’une perfection incontestable… Ils sont BOOOOOOOOOOOOOOOOOO, trop BOOOOOO…


Elles « love like this & danse like that »

Les NMIXX dansent sur un titre des STRAY KIDS.
Elles sont vraiment épatantes, ces demoiselles qui chantent si bien
( les écouter en live chez Domdom dans leur tube actuel , dans la première vidéo de l’article au moment où elles viennent d’être récompensées. On voit qu’elles vivent leur art totalement. Merci Domdom de me les avoir fait découvrir.)
et qui fêtent leurs aînés masculins en interprétant leur chorégraphie.

C’est vraiment le genre de spectacle qui m’enthousiasme. Voir ces jeunes est un régal ( et je réponds tout de suite à qui soulignerait leur jeunesse que j’imagine mal trouver le même bonheur en regardant des vieux de plus de cinquante ans se démener ainsi !)


Réveil… En rythme

Que ce soit avec les STRAY KIDS

ou les danseurs classiques de Lausanne,

disons pour parodier une citation célèbre et en faisant parler Terpsichore elle-même :

« où ils seront réunis en mon nom, nous danserons! »


Shen Yun m’a enchantée

Quel beau spectacle! Quels souvenirs précieux vécus en compagnie de ma fille et ma belle-fille, pendant que les hommes de la famille se récréaient au bowling 🎳 avec Mininous.

Nous étions au parterre sur la gauche, vers le haut et nous voyions très bien la scène. La position décentrée augmentait même un peu l’intérêt des volumes dans les tableaux dansés.
Tout d’abord j’ai trouvé les danseurs plus petits que dans mon imagination nourrie par les vidéos de YouTube. ( Il paraît que Tom Cruise est tout petit alors que, sur l’image, il a la carrure d’un héros!)
Ensuite les scènes contées étaient simplistes (victimes sauvées, fins héroïques…) Et on a même eu droit à l’évocation de pets, du comique de gestes comme dans la farce.
Mais il y eut tant de qualités pour faire oublier ces travers d’un spectacle tout public !

L’orchestre nous a baignées dans une musique originale charmante et nuancée.
Une soprano ( « Gu Yun ténor » dit le programme que j’ai conservé ???) m’a bouleversée en ébranlant tout mon être par son phrasé lyrique alors même que je n’adhérais guère au sens du poème chanté ( « combien seront sauvés » disait le texte qui faisait référence à un « appel des temps anciens » très contestable! Tout comme les deux tableaux avec les méchants Chinois communistes torturant en cadence de pauvres adeptes de la pensée Shen Yun). Ayant fait abstraction du sens du message, je reconnus comme évidentes ses qualités musicales.
Plus tard la musicienne Qin Lu a joué de cet instrument traditionnel à deux cordes : l’erhu… Et ce fut divin! Absolument représentatif de la Chine ancestrale. Mon coeur était suspendu à ses vibrations uniques.
De plus, et surtout, ce sont les athlètes parfaits, ces danseurs si gracieux, ces vrais esthètes qui m’ont ravie totalement.

Leur élégance combinée à leur force et leur corps tellement expressif font de ce spectacle un moment d’exception.


Les costumes ont ce goût oriental pour l’association des teintes qui dépayse et leur caractère clinquant se faisait oublier par le parfait tomber des matières soyeuses. Les effets de manche ingénieusement exploités nous ont captivées.


Un effet technique unique permettait aux danseurs de tomber au fond de la scène pour réapparaître aussitôt sur l’écran afin de les mettre en capacité de s’envoler aux cieux! Vraiment magique! Bluffant.


Le tableau de la « danse ethnique mandchoue » nous a tous enthousiasmés tant les 13 hommes ont marqué un rythme de plus en plus endiablé, dans une démonstration de leur art sans défaut. Ce sont des applaudissements nourris qui me l’ont prouvé avec des vivats. Alors là, je ne les ai plus estimés de taille humaine : c’étaient des dieux!


La scène des « baguettes mongoles » nous a de nouveau démontré la maîtrise totale de l’espace et des rythmes par la troupe masculine.

Les 13 filles, elles, ont marché à tout petits pas par-ci, se sont pliées dans tous les sens par-là, ont porté des poteries sur la tête comme des cariatides animées et chaque spectateur admirait leur équilibre parfait, leur douceur et leur résistance… Des divinités égalant les divinités masculines.

Ma -gni- fi-que!


Première soirée hors de chez moi, depuis très longtemps, qui m’a noyée dans une foule sans que je m’en émeuve! J’ai même ressenti le plaisir tout simple de marcher dans Aix très tard le soir parmi tous ces inconnus qui se hâtaient vers le parking souterrain, comme nous.

Merci à mes enfants qui m’ont fait ce cadeau tellement apprécié… Inoubliable.


En noir et soie… graphique Asie

Il y a peu le journal Le Monde déplorait que la jeunesse puisse s’abrutir à cause des algorithmes…mais il me paraît que parfois ces fameux recoupements de mes goûts aboutissent à me proposer des vidéos sur mon portable me permettant au contraire d’enrichir ma culture de toute celle du monde et surtout de celle de l’Asie où je n’irai jamais mais qui me fascine tant.

Voir ci-dessous la prestation de la National Dance Company Of Korea…

Elle m’a enchantée par ses vagues soyeuses encrées comme une estampe sur la ligne mélodieuse d’une mélopée en suspens nuancée d’accents délicats.

SCENT OF INK

Et dans la même veine, KARTS Dance Company (dans le cadre d’une semaine coréenne de Chicago sur une chaîne YT américaine) :


Fei Chang Xiè Xiè Ni

« Merci beaucoup »en chinois mandarin (lien à cliquer)

非常谢谢你 « fēi cháng xiè xiè nǐ »

Je le dis à mes enfants qui m’ont offert de pouvoir assister à ce splendide spectacle en février prochain. Je m’en fais déjà une fête et suis très, très, très…etc reconnaissante de ce cadeau parce que je ressens une totale passion pour les danseurs chinois dont l’adresse, la souplesse, la beauté et l’art me ravissent totalement.

Voici le site de Shen Yun sur le Web

Cliquez sur l’image ci-dessus pour aller sur leur chaîne Youtube.


Parodie fortiche

            Il m’est impossible de dire le nom de ce groupe qui fait une cover (imitiation d’une danse) car ils sont japonais… alors J’espère que ce n’est pas un mot grossier!

            Ils sont loin d’avoir la plastique irréprochable de leurs modèles (LOL) mais ils ont réussi à les imiter avec une joie perceptible et une rigueur admirable ! Les voici :

            Et voici leur modèle, les SSERAFIM en entraînement, mouvements de popotins garantis !

            J’espère que Domdom ne me reprochera pas de montrer ces demoiselles dont son blog ne parle pas, sans doute parce que c’est un groupe trop commercial, de la Kpop commerciale, alimentaire pourraît-on dire.

            Pour en revenir à ces messieurs, je les trouve très beaux dans leur pratique imitative. Il n’est pas nécessaire de correspondre aux canons de son époque pour produire de la beauté. L’humour aussi crée de l’esthétique ! Et de bons danseurs forcent l’admiration.

            Comme je n’ai pas accès aux explications dans leur chaîne Youtube par ignorance de la langue, je ne peux pas savoir s’ils agissent par esprit satirique ou pour monter un « groupe alternatif ». Il me semble comprendre que c’est une entreprise comique du fait que le titre est barré, par une correction que je perçois comme critique. En tous cas cette vidéo-ci est assez amusante; les voir bouger « de façon efféminée » et demeurer pourtant un groupe de mecs est une prestation remarquable. Mais a-t-on toujours le droit de penser ces mots à notre époque de questionnement sur les genres… je ne sais plus. Moi, ça me fait rire et je ne me remets pas en question sur ce point : ils fabriquent volontairement du ridicule. Ils font les clowns mais de façon sacrément fortiche! Et leurs autres vidéos sont amusantes aussi quoique pas satiriques à mon humble avis. Finalement c’est peut-être un groupe de danseurs de covers sérieux… ???