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De « l’arc narratif »

Photo de Francesco Ungaro sur Pexels.com

Plusieurs philonautes emploient la notion « d’arc » dans leurs analyses de lectures, notion à laquelle je n’avais jamais pensé pendant mes études, puisqu’on ne l’avait pas encore nommée comme telle et que je n’ai pas eu à l’enseigner pendant ma vie active parce qu’on ne nous avait pas formés à l’écriture de roman ou de scénario mais seulement à leur analyse !
En littérature, il était donc question de « schéma narratif » pour rendre compte de la progression d’un récit ( situation initiale – Élément perturbateur – péripéties – élément de résolution puis situation finale) et aussi de « schéma actanciel » pour définir les relations entre les personnages ( protagonistes ou secondaires) par rapport à la quête principale ( avec ses adjuvants et opposants) ou des objectifs épisodiques venant remettre en question la quête ultime du ou des héros, réorganisant les faits à la lumière de révélations ou de situations inattendues.
On m’a menée, autrefois, à parler d’économie d’un récit pour évoquer la part des développements plus ou moins digressifs ajoutant du rythme à l’ensemble et à définir la fonction des éléments du récit dans sa progression. J’ai souvent eu à determiner si la narration était soit linéaire car dans l’ordre chronologique des faits, soit discursive, en comparant le temps du narrateur au temps de l’histoire, celui des faits narrés ( avec analepses, prolepses, pauses, scènes et ellipses ou encore sommaires de faits… On parlait aussi d’élasticité du récit en fonction des points sur lesquels le narrateur voulait mettre l’accent)…
Puis, quand la lubie est arrivée d’affirmer que « tout est discours », (même le récit conçu comme discours du locuteur… ! ), on a distingué les points de vue narratifs (interne, externe ou omniscient) suivant que le narrateur était personnage de son récit ou pas, demeurant un spectateur ou encore qu’il se montrait en train de commenter son récit et d’y intervenir pour parler au lecteur, (faisant donc la distinction entre des récits à la première personne/ à la troisième sans intervention/ à la troisième avec commentaires). Ces distinctions étant toutes remises en question dans le « nouveau roman » du vingtième siècle mais habituelles pour les autres « mouvements littéraires ».

En 2021 seulement, une inspectrice avait employé ce terme en ma présence, pour se plaindre des enseignants qui lui servaient des cours remplis de schémas narratif et de tableaux divers, oubliant la dynamique du récit et le plaisir de lire… Mais je ronronnais dans ma dernière année d’exercice et n’avais soudain plus « d’appétence » pour les recherches personnelles… J’ai même fini cette période de ma vie totalement dégoûtée de l’analyse et j’ai perdu le goût des longues lectures pendant deux ans !

J’aurais pourtant pu découvrir cette notion « d’arc narratif » plus tôt si je m’étais intéressée à l’écriture de roman et aux scénaristes mais je n’ai jamais eu la prétention ( me sachant inapte) à écrire un livre moi-même. Or mes dernières recherches sur ce sujet visant à déterminer qui était l’auteur de ce métalangage ( je n’ai pas trouvé la référence exacte ) m’ont permis de constater son emploi dès 2016, par exemple dans un article de Mathieu Nicod « Arc narratif et intrigues multiples » ( M.Nicod est détenteur d’un master « métier de la rédaction » et travaille dans le marketing à Lille) qui en permettait la connaissance…. Pour l’écriture de scénario, on trouve sur internet une image contenant ce terme qui est en définitive un synonyme de « schéma narratif » dans le cours de cinéma de Christopher Guyon . ( Cf auto présentation de C. Guyon ) Ce dernier introduit l’idée du point culminant de l’intrigue ou climax et différencie l’arc narratif en tant que « chemin de l’histoire global » des « arcs de personnages« …

Peu importe donc qui a employé en premier ces mots, que j’ai rencontrés plusieurs fois dans des compte-rendus de lecture récents et que mon esprit de « technicienne en littérature » (🤣) estimait être un doublon assez inutile…
Il n’en est rien puisqu’une fois qu’on a compris que cet arc n’est pas une arme mais un terme d’architecture ( !!! ) et qu’on s’est représenté mentalement la structure d’une cathédrale gothique on perçoit que ces arcs qui se rejoignent tout en haut dans une clé de voûte représentent mieux le type le plus apprécié de narration à l’heure actuelle : le récit choral. De nos jours les deux premiers protagonistes sont toujours accompagnés de personnages secondaires récurrents qui amusent, séduisent, inquiètent autant le lecteur que les héros de l’oeuvre. Il faut donc que leur histoire s’adosse au récit principal pour constituer un ensemble solide.
Si l’on prend comme exemple Jeannot et Colin de Voltaire, l’arc du personnage Jeannot, le protagoniste de l’histoire, est parallèle à celui de son ami d’enfance Colin et débute au même point, dans la situation initiale… Mais soudain, Colin quitte l’histoire et ne reparaît qu’à la fin en sauveur providentiel de Jeannot. L’auteur fait une mise au point en analepse pour nous expliquer comme le pauvre est devenu le plus riche et le plus heureux des deux! La chronologie des faits reprend ensuite sont déroulé logique traditionnel. Dans ma jeunesse je ne concevais que des structures narratives de ce genre plan plan…
Mais de nos jours, la plupart des romans et toutes les séries télévisées ont des groupes de protagonistes et les arcs de personnages viennent tantôt mettre en péril, tantôt expliquer, tantôt s’imbriquer dans l’arc principal de l’histoire. On est dans l’art gothique narratif où tout contribue à la beauté d’ensemble mais dont chaque élément est une oeuvre d’art en soi!
Point de Patrick Jane sans Teresa Lisbonne, Cho, Rigsby ou Van Pelt… Ou pas de Leroy Jethro Gibbs sans Anthony DiNozzo , Caitlin Todd, Abigail Sciuto, Timothy McGee, Ziva David et Donald Mallar ! Ou encore pas d’Adrian Monk sans Natalie Tigger ou Sharona Flemming ! Et ils ont tous leur destinée à réaliser, en des arcs autonomes, destinée qui intègre celle des personnages principaux, de chapitre en chapitre ou d’un feuilleton au suivant. Certains acteurs se sont ainsi rendus indispensables à la série parce que le public a voulu en savoir plus sur eux… Et leur arc s’est allongé sans tout exploser, rendant intéressants les « spins off » de série.
Maintenant, me voici réconciliée avec cette expression… cet « arc » qui ne tire pas de flèche mais construit sa part d’intrigue pour la complétude et la beauté de l’ensemble… Des arcs de triomphe, plutôt.
Néanmoins il faut bien dire que le récit choral n’est pas une invention moderne ! En son temps Hugo ( et ce n’est pas un exemple unique loin de là) nous a conté la vie d’Esmeralda, les agitations de la cour des Miracles et l’égocentrisme du beau Phoebus ou les noirceurs de Frollo exploitant Quasimodo en des chapitres aux actions décentrées. La structure n’est pas nouvelle mais l’imbrication des faits est désormais orchestrée de main de maître par des scénaristes qui manipulent le spectateur en lui cachant des étapes ou les démultipliant par des rêves éveillés où en nous proposant divers points de vue des mêmes faits… Tout pour nous tenir en haleine et nous ébahir par l’architecture complexe de leur oeuvre.


Lectures de Cours Élémentaire

Dans mon hypermarché très banal,
De nouveau, un objectif très commercial
Nous permet d’étoffer l’étagère
Des lectures enfantines qui doivent plaire,
Afin que des illustrations sûres
Et des idées aux intentions pures
Nourrissent des petits le vocabulaire
Et enchantent leur imaginaire.
Mininous lira de belles histoires
A LittleUs qui voudra bien les croire.
🐦Dans « Petit Kiwi, grand ami » et 🦩 »Le flamant rose qui ne voulait pas être rose » Christelle Saquet pousse ( avec Virginie Grosos puis Alice de Page) nos petits à l’acceptation de soi et des autres.
Avec « Le mystère des deux dragons » Nane & Jean-Luc Vézinet avec Virginie Grosos s’adressent aux petits dessinateurs qui seraient capables de réfléchir au geste de l’artiste qui stylise son dessin pour parvenir à l’épure comme les estampeurs asiatiques ( la réflexion est vraiment très ambitieuse).
En lisant « Edgar en route pour l’arbre à voeux » comme « Cherche et trouve Edgar autour du monde » c’est un joli 🦊 renard qui emmène les enfants d’un coutume originale à la visite de plusieurs pays… L’enfant est aidé par les illustrations tellement riches en détails nombreux de Marion Péret sur des idées d’Emmanuelle Gras.
« La moumoute du mammouth Helmouth » comme « La moustache de Chiquita » les petits vont être poussés à considérer la pilosité des uns et des autres comme une composante banale de la personnalité de chacun, afin que tout le monde puisse être fier de ses particularités personnelles et ne plus harceler personne.
En découvrant « Respire! La relaxation adaptée aux enfants » Claire Lucq va bien étonner les parents. Les dessins de Sophie Van Ophalvens permettent de bien comprendre cette méthode devenue nécessaire à notre époque où les enfants sont, pour la plupart, très agités et manquent de concentration sur une longue durée.
Si « Dessine-moi un ours blanc » vaut plus par les illustrations magnifiques de Virginie Grosos que par la simplette intrigue qui rappelle un peu trop « Le Petit Prince » et sa minuscule planète ou si j’ai regretté l’achat de « Jada sauve la forêt fabuleuse » parce que les textes qui imitent l’écriture cursive montrent des o écrits comme des a (comme c’est agaçant !) et un vocabulaire plus familier, ce n’est pas très grave car chaque livre ne vaut qu’un Euro, à peine de quoi justifier la disparition des arbres qui ont fourni la pâte à papier de ces livres édités chez « rue des écoles »! La collection comprend vingt titres et j’en ai acquis douze.
Mais je délivre une mention spéciale à « Le tour du monde des sports« , de Jean Durry et Thomas Tessier ! C’est « LE » livre à acheter en cette période de JO…
J’y ai appris beaucoup moi-même et notamment pages 10 et 11 dans la partie « L’Angleterre invente le « sport » » où l’étymologie du mot est développée par des faits historiques précis.
Avec ce livre-là, je suis certaine de faire plaisir aux papas de mes petites lectrices familiales!
Conclusion : il faut courir à Carrefour afin que ces arbres n’aient pas été transformés pour rien car le pilon n’est pas une fin morale pour ces bouquins-là. ( Et je n’ai absolument aucun intérêt financier à faire cette suggestion-ci !)


L’humain de Mémèf

M’étant enfin procuré l’excellent ouvrage de mon chroniqueur humoristique préféré, Patrick Fouillard ( cf le lien de son site, Jourdhumeur, dans ma page de liens, accessible par les trois barres situées en haut à gauche de cette page de mon blog), je me suis installée confortablement pour ouvrir le roman, Le détective et la Comtesse, dont la couverture s’orne d’une silhouette noire de chat.
Le héros a un chat. Comme je crois qu’un homme qui aime et accueille un chat partage avec moi un trait de caractère me paraissant fondamental (l’intérêt pour la nature animale), je découvre avec plaisir que Désiré, a, à 22 ans, cet amour de la gent féline au point de recueillir un chaton abandonné dans une poubelle et de s’y attacher. Et de lui donner un surnom affectueux marrant alors qu’il l’a baptisé Méphistophélès, comme nous le faisons tous!
Quel homme intéressant dès les premières pages.
L’humain de Mémèf est un jeune homme sympathique. Il a une mère qu’il visite hebdomadairement, s’imposant le repas familial en vue de l’héritage (trait d’humour de l’auteur car le jeune homme aime bien sa mater malgré ses comportements). Il débute dans la vie et peine à se libérer de l’aide économique de sa maman. Sa copine, une routière amatrice de piercings, m’a bien amusée. Ses réactions de mec jaugeant chaque femme rencontrée m’ont fait sourire. Que son oncle alcoolique soit son zorro m’a attendrie prouvant ainsi son sens de la famille.

Encore une fois, Patrick Fouillard, comme dans Dossiers froids, avec l’inspecteur Isidore Lune, nous brosse toute une galerie de portraits inattendus, originaux et très distrayants.

Désiré n’est pas un surhomme, lui. Il enquête à un rythme de sénateur, a des manies qui le rendent plus vrai que nature comme le fait de rouler ses cigarettes ( un fumeur… Ça, ce n’est pas bien moderne pour un jeune comme trait de caractère… Je l’aurais préféré adepte de boissons sans alcool. Il est rétro, ce gosse.) et il progresse dans ses recherches plus par hasard que par son mérite personnel. Il se laisse souvent porter par les événements. Bref, c’est un monsieur Toutlemonde donc il est très attachant.

Dans ce second roman, l’auteur est fidèle à son style plein d’humour (par exemple dans les appellations des personnages comme le nom d’un chat disparu, l’allusion au dentier d’une vieille dame souriant… ) et au genre original du polar sans violence excessive ( c’est juste Désiré qui fait les frais de ses mauvaises rencontres, lui qui n’a pas d’arme).

Ai-je apprécié ma lecture ? Dans l’ensemble oui, largement. A 96 %. Les détails qui ne m’ont pas plu tiennent 1) à mon ras le bol, très antérieur à cette lecture, au sujet des faits concernant les guerres mondiales, 2 ) à mon peu d’intérêt pour les personnages de buveurs comme le tonton Néness qui n’est pas Elliott (Maigret m’a lassée pour cette manie de boire dans tous les cafés rencontrés.) … 3) à mon virus orphelin personnel qui semble perdurer ( je n’ai plus vraiment envie de lire de roman et puisque j’ai lu celui-ci en moins d’une semaine, c’est qu’il a des qualités !) et 4) au fait que je n’ai pas eu, ou compris, certaines pièces du puzzle de l’affaire principale ( l’amant de la comtesse et leurs véritables opinions pendant la guerre). Mais tout ceci ne tient qu’à ma personnalité… L’auteur mérite de meilleurs lecteurs que moi.

Recommanderais-je cette lecture ? Bien sûr parce que c’est un récit qui fait la part belle aux études psychologiques et j’ai passé d’agréables moments à le suivre. J’ai prêté mon exemplaire à ma fille chérie dès hier, sans plus tarder, afin qu’elle l’emmène à la plage. Désiré va prendre le soleil et il en aura besoin car elle l’a fait prestement disparaître dans ses bagages.

Conclusion : Si le tonton de Désiré ne lui vole pas la première place, je suivrai volontiers la prochaine enquête de l’humain de Mémèf !

LA CRITIQUE de Patrick en autocongratulation, toprédaction !!!


Des contes à rectifier le conformisme

Pour contrer la formule « des contes à dormir debout » et en faire lire à ma petite-fille d’inédits et originaux… j’ai fait une trouvaille dans mon hypermarché préféré, Carrefour pour ne pas le nommer !

Après les cartons imprimés pour devenir fusée ou carrosse ou château 🏰 afin que les petits enfants, aimant le coloriage, puissent s’en donner à coeur joie…
Carrefour propose un produit qu’il faut vraiment acheter quand on a, comme moi, dans sa famille, un enfant en maternelle ou CP.
Pour fêter ses 60 ans, (âge auquel je suis devenue grand-mère pour la première fois), cet hypermarché commercialise à 1 Euro seulement ( comment les auteurs peuvent-ils être assez rétribués pour leur travail à ce prix si bas?) 6 ou 7 albums de contes dont j’ai eu la bêtise de n’acheter que ceux-ci…
Bien sûr, j’avais pris la peine de parcourir ces quatre contes en magasin, afin de privilégier le caractère agréable de la mise en page et l’esthétique du dessin, (selon mes goûts) mais je ne me suis rendue compte de leur valeur qu’une fois rentrée chez moi !
Chaque conte combat des à prioris stupides de la vie quotidienne, dénoue des situations possiblement conflictuelles dans les rapports humains et engage tout le monde à envisager autrui avec ses différences.
Le popotin de Potamie démontre comment l’hippopotame femelle ainsi nommée sort d’affaire plusieurs personnages grâce… à son arrière-train !
Le sac à dos rose rappelle que les garçons aussi peuvent porter la couleur rose et que tout enfant peut vivre dans un foyer où le papa effectue des tâches ménagères en aussi grand nombre que la maman. Il y a un phénomène de retournement de situation quand le petit garçon qui a perdu son sac à dos se voit prêter celui de sa soeur et que l’écrivain suggérait qu’il ne pouvait pas s’en contenter : le garçon interpelle le narrateur du conte qui doit recommencer son récit phallocrate pour l’amender.
Amis pour la vie rassure l’enfant sur les conséquences d’une séparation d’avec un ami. Ce texte est très poétique.
Le doudou du Capitaine montre des corsaires, (ces affreux personnages de contes de fées aussi présents dans les goûters d’anniversaire des tout-petits que les fées et les licornes), cachant un souvenir d’enfance.
Mais ce dernier récit n’est pas à lire sans explications préalables car dans le contexte actuel des informations, il ne convient guère d’inciter un enfant à considérer que les méchants ont de bons côtés ni les habituer à estimer les mauvais individus comme plus intéressants que les gentils… Il faudra réserver cette lecture au moment où un film aura fait peur à l’enfant en prenant toutes les précautions possibles.
Mininous va adorer ces points de vue modernes, elle qui ne fait jamais rien comme on s’y attendait! Nul doute que ses commentaires m’époustoufleront… J’ai hâte !


Tramway : plusieurs voies sans issue

Ami ( e) qui ne regardes pas les dramas et crois ne pas être concerné ( e), ne passe pas ton chemin!

Ton avis est requis!

D’abord sache que cette série, Tramway, parle de la responsabilité… On ne blague plus, là, hein?

Deux mots de l’intrigue : Un couple, composé d’un député et d’une restauratrice de livres, s’aime d’amour tendre. Ils ont un fils de 19 ans environ et une fille d’une quinzaine d’années… et il leur arrive des catas… beaucoup de catastrophes!

(Oui, ben, n’attends pas de moi une fiche de lecture, je déteste désormais cet exercice que j’imposais autrefois aux collégiens! Je suis âgée et j’en ai donc acquis le droit. Va sur SensCritique ou Nautiljon ou chez les autres amateurs de dramas pour lire le résumé détaillé, moi, je fais dans le ressenti et , normalement, tout le monde devrait pouvoir émettre un avis!)

1ere voie sans issue de ce Tramway : en révélant à la télé une affaire de viol, qui avait eu pour conséquence le suicide de la victime, le député fait naître une vague de commentaires haineux contre le violeur sur internet, ce qui pousse ce dernier à se suicider à son tour non sans avoir au préalable balancé une vidéo de son forfait sur internet… Et j’arrête là le divulgâchage puisque le résumé suffit pour poser la question de la responsabilité : le député se sent responsable et va demander pardon aux parents du garçon ! Mais ce n’est pourtant pas lui qui avait écrit sur Internet « Tu n’as plus qu’à te tuer » au violeur! Comme son propre fils est mort ( dans le premier épisode)… Il se sent en faute par rapport à ces parents qui vivent la même perte! N’est-ce pas pousser bien loin le sens du devoir?

Là, moi je dis stop! En quoi montrer du doigt le coupable ferait-il du dénonciateur du crime un coupable de la décision… du premier coupable? Cette idée me révolte autant que chaque fois qu’on nous montre la famille d’un individu malhonnête en train de réclamer justice parce qu’il est mort face à la police qui le poursuivait! Le premier coupable c’est tout de même le malhonnête qui a commencé par commettre un acte interdit par la loi! L’accident qui lui a coûté la vie n’a pas été souhaité et,bien qu’il soit vraiment regrettable, il ne renvoie pas, à mon humble avis, la responsabilité de sa disparition sur les gens honnêtes! On en oublie ce qu’on doit aux victimes, si on l’affirme.

2eme voie sans issue : un professeur demande à la collégienne et sa classe de rédiger une dissertation pour dire ce qu’il faudrait faire si l’on voyait un tramway dont les freins ont lâché arriver à une intersection sachant que, sur une voie, il pourrait écraser 5 personnes s’il continuait sa course folle et sur l’autre voie, si quelqu’un actionnait un aiguillage le détournant sur l’autre voie, une seule personne mourrait. Pour corser l’affaire l’enfant énonce l’idée que la personne seule pourrait être une personne aimée comme sa mère par exemple !

Si j’avais dû faire ce devoir j’aurais répondu que le cas de figure n’étant qu’exceptionnel puisque personne ne peut savoir tout ça à part l’aiguilleur fictif… Je ne choisirais aucune solution puisque toute décision serait justifiée du fait du caractère exceptionnel de cette situation d’urgence!

Voilà qu’au sixième épisode on découvre d’autres voies sans issue :

a) la petite amie du fils du couple, qui décède au début de la série, est recueillie parce qu’enceinte ( de quelques jours!) Et vit chez le couple ! On l’installe dans la chambre du fils! La fille du couple, la collégienne, lui manifeste aussitôt une hargne extrême puis de l’indifférence… Et je la comprends! On ne sait pas d’où sort cette fréquentation ignorée jusqu’alors… et ils la prennent chez eux!

b) déjà, chez le couple de héros, une femme vit au rez de chaussée et partage leur quotidien… Une amie (?) comme une soeur… Mais j’ai du mal à comprendre pourquoi le couple l’a recueillie quand elle a perdu sa famille ( si j’ai bien compris: son mari aurait tué son ou ses enfants avant de se tuer!!! ??? Quelle est la responsabilité d’une personne à qui il arrive un tel malheur? ) Elle est bizarre cette femme!

c) le chef de campagne du député est une sorte de double de son « chef » mais il est très mystérieux si bien qu’on commence à se demander s’il est positif ou nocif car il semble avoir beaucoup de … Responsabilités dans la carrière du député !…?

d) On apprend que l’épouse a été agressée sexuellement dans sa jeunesse. Elle ne voulait pas s’impliquer auparavant dans la vie sociale et politique du mari mais la question de sa responsabilité dans le suicide de son violeur ( encore un! Ça se suicide dans cesse dans ce feuilleton!) est posée… Or le député apprend tout ça en même temps que nous… Leur amour va-t-il résister à tous ces non-dits? Les cachotteries ne seront-elles pas la cause de déchirements futurs?…

Suite aux prochains épisodes !

Parce que j’ai beau estimer que ce Trolley ( véritable nom en anglais) se fourvoie sur de nombreuses voies de garage… Je continuerai à visionner la suite et à réfléchir à toutes ces questions en suspens…

Un politicien n’est-il pas saucissonné par le réseau de ses responsabilités ? Est-il responsable des actes de son entourage? C’est comme le vol du papillon responsable d’une catastrophe de l’autre côté de la terre, cette histoire!


Lui, c’est beaucoup moi

Installée devant un énième feuilleton télévisé… voilà que je rencontre soudain mon alter ego masculin car Gu PilSu… c’est pile moi!

KWAK DOWON incarne ce personnage dans NEVER GIVE UP et je suis sûre que cet acteur de 49 ans qui met tellement d’entrain dans son jeu est certainement largement comme on le découvre dans cette série !

Donc cet homme joyeux, aimant son enfant plus que tout, fidèle à son épouse, optimiste même après une déception… Ce bon vivant qui veut bien faire, même au risque de trop en faire et qui fait souvent bien… pétille la chaleur humaine et la gentillesse! Quel chouette type! Il danse du popotin et chantonne régulièrement…

C’est ainsi que je me perçois et que je m’aime !

Même ses défauts sont malheureusement les miens : je suis souvent ridicule, je fais trop de bruit, parlant haut et fort (beaucoup moins depuis la retraite car je me surveille… mais il est difficile de se refaire), donnant tant de conseils qu’on croit que je continue de donner des leçons, m’intéressant à tout ce qui m’entoure au point de me répandre et d’écraser des pieds… trop joviale, trop… tout quoi! Quand je filme je ne peux pas m’empêcher de parler. Mais je travaille beaucoup sur mon personnage et m’efforce de parler moins fort et… moins, d’observer sans intervenir… Bref je tente de ne plus être Pilsu!

De plus Pilsu (avec le présentatif coréen, j’entends « Pissouillat » quand les autres l’interpellent… et ce n’est guère engageant!!!) a des traits de caractère très différents des miens: car il vit dans et de sa cuisine, alors que je déteste cuisiner, il est d’une autre génération que moi ayant 15 ans de moins. Cet ancien sportif (je ne l’ai plus jamais été au-delà de mes 18 ans et ne le fus jamais en club!) bouge volontiers ses rondeurs; sans cesse en activité, je ne l’imagine pas en train de lire ni de rêvasser comme je le fais…

C’est son entrain, sa joie de vivre et ses bons sentiments qui nous rapprochent tant et qui font que je me suis vue en lui.

On peut lire les résumés de ce drama sur Nautiljon et sur SensCritique.

Deux mots de l’histoire racontée par la série, tout de même :

Un ancien champion d’art martial, PILSU, a dû ouvrir un restaurant de poulet frit pour subvenir aux besoins de sa famille (une épouse vendeuse et un fils unique de 14 ans, bon élève mais qui découvre le rap). Il se voit contraint d’accepter d’être hébergé chez une usurière et pour mériter d’habiter dans la splendide demeure, il doit rendre des services à sa logeuse et faire équipe avec Jeong Seok (ou SUK) un trentenaire informaticien trahi par ses deux premiers collaborateurs pour l’exploitation de la start-up conçue autour d’une application de rencontre, Voisin24. SUK, dont le père,débiteur de la vieille dame usurière, est en prison, rencontre une jolie graphiste et un autre développeur d’appli, avec qui il s’associe. Tous les quatre (Pilsu compris) contribuent à l’avenir de l’application, Voisin24, comme à celui du restaurant et ils forment un groupe d’amis soudés.

Le meilleur de ce drama c’est le duo des héros (un trentenaire et un quadragénaire) qui est le plus improbable qui soit, au début, puisqu’ils se disputent et s’insupportent… mais se retrouvant chez l’usurière chez qui ils doivent habiter… nécessité fait loi alors l’attachement arrive comme entre un père et un fils, une forte amitié.

L’épouse et le vrai fils de Pilsu partagent cette affection qui recrée une famille étendue enrichie, finalement élargie au quartier entier!

Pour compléter ce spectacle bon enfant, avec des personnages secondaires soit clownesques soit sournois et malfaisants parfois agaçants, l’épouse si belle dont la voix douce ( en VO) est un plaisir ainsi que leur enfant bien sympathique même en pleine crise d’obéissance nous confortent dans un petit monde de rêve, une vie de quartier idéale, des bons sentiments en veux-tu, en voilà et une fin de conte de fée malgré le décès de l’usurière (qu’on ne regrette pas puisqu’elle a exploité les gens et s’est rachetée à la fin!).

Bon la Bande-annonce n’est qu’en VO mais on y voit Kwak DoWon danser en Pilsu qui exprime sa joie…

Parvenue au clap de fin… ils me manquent tous !


Des Dramas (séries coréennes) :

                Voici une liste des séries Netflix coréennes que j’ai beaucoup appréciées, liste établie en 2021 … Je place les liens concernant Netflix sous les titres ou Sens critique . En cliquant, on découvre tout de suite, par le visuel qui s’affiche et les résumés proposés, la trame de l’intrigue, la beauté des images, le soin dans les décors… etc. Mes propos sont mes impressions personnelles et les liens avec les articles qui m’ont arrêtée pour des avis que j’ai diversement partagés. [cet article sera complété ultérieurement, petit à petit]. Les titres ne sont pas par ordre alphabétiques… je sais, c’est pénible… mais cet ordre conserve celui de mes découvertes… au fur et à mesure de mon intérêt grandissant pour ces feuilletons qui me rendent tous les autres insipides!

Je les regarde en VO avec sous-titres français et je commence vraiment à… penser coréen! Si si! Je comprends les moindres de leurs mimiques et lorsque la trado disparaît de temps en temps, je n’ai pas besoin d’elle pour continuer mon chemin! Mon plaisir demeure intact.

La beauté plastique de tous ces visages me stupéfie. Ils sont tous magnifiques… mais je persiste à trouver mes deux enfants et aimés aussi beaux dans un autre genre ! En revanche… je méprise vraiment tous les individus qui déclarent laides des personnes d’un autre continent… Leur stupidité m’atterre.

Voici le classement de DOMDOM sur SensCritique, ici. Il me semble indispensable de s’y référer pour avoir une véritable idée de la grande variété de ce genre cinématographique (je ne vois pas pourquoi je dirais « télévisuel »…?)

les fictions historiques :
Rookie Historian   2019 [n° 6 des « historiques »]

(Goo Hae Ryung de Kang Il-Soo et Han Hyun-Hee )
Le Site officiel de la série sur IMBC n’est pas sécurisé.
                Pendant la période  Joseon de la dynastie Yi Seyyonggye des rois Coréens, une jeune femme, une lectrice de romances à la mode, Gu Hae Ryeong,  ne veut pas se marier mais passe un concours pour devenir  historienne au palais royal.
                Elle est l’une des quatre lauréates et malgré les réticences de leurs collègues masculins, elle est donc chargée de prendre chaque jour des notes pour documenter les actes royaux. [A la mort d’un roi, ces notes officielles archivées servent avec d’autres documents à rédiger un compte rendu du règne de ce roi, qui, lors de leur écriture n’est pas autorisé à avoir accès à ces travaux, afin qu’il ne cherche pas à influencer le travail des historiens ni à tricher en falsifiant la justesse des témoignages. ]
                Outre le bizutage de ses collègues  sexistes mais assez sympathiques finalement , sa vie se complique parce qu’elle avait fait la connaissance de l’auteur à succès dont elle lisait et vivait les textes avant d’obtenir cette fonction au palais et il s’avère qu’il s’agit du prince Lee Rim, tenu à l’écart de la vie du palais par le roi. Celui-ci a interdit à Lee Rim de s’instruire pour que le fils aîné hérite seul du trône mais on apprendra la véritable raison au cours du feuilleton.
                Lee Rim est donc un autodidacte qui n’est guère sorti du palais, élevé par son eunuque et protégé par sa grand-mère mais il a soif de liberté et, sortant en cachette, il est charmé par Gu Hae Ryeong qui va l’aider à se révéler peu à peu…
                Les points positifs  de ce drama :
* Une intrigue  féministe  grâce à  une héroïne au caractère bien trempé;
* Un héros attendrissant et tellement beau dont l’enfance difficile nous attriste et nous intrigue
* Une histoire d’amour romantique entre Hae Ryong  et Lee Rim, qui nous ravit.
* Toute une série de personnages secondaires très divers  et attachants : l’eunuque paternel qui assure les passages  comiques, la collègue hautaine recrutée par  un noble avide de pouvoir. 
* L’amitié fraternelle du prince héritier pour son « petit frère » (chut!) Lee Rim.
* L’intérêt d’une collègue de Hae Ryong pour ce prince héritier mal marié et donc le thème du mariage arrangé malheureux.
           Ses points négatifs :
* Les beuveries  et la prétendue capacité à « tenir l’alcool » de Hae Ryong. et une question… * Comment la reine mère n’a-t-elle pas pu mieux protéger son véritable petit-fils? Réponse : Ben sinon il n’y aurait pas eu d’intrigue!

Alire, un article sur NAUTILJON (Rookie historian)
Empress Ki : [n°4 des historiques »]

(Ha Ji-won,Joo Jin-mo,Ji Chang-wook)
            Comment Ha Ji-Won, une Coréenne , depuis le meurtre de sa mère vendue comme esclave aux Chinois, survit et devient une mercenaire (Ki Nyang) amoureuse du roi de Goryeo/Wang Yu, puis une épouse de l’empereur Toghon Temür de la dynastie Yuan , élevée au rang d’impératrice malgré l’opposition active du régent El Temür, de sa fille l’impératrice Baek Jin-Hee et son frère Kim Jung-Hyum , lui aussi amoureux de H JW mais trop cruel.
Les plus:
La recherche de son père par Ha Ji-Won l’amenant à changer de statut et de nom ( Ki Nyang / Ki Seung Nyang) et expliquant ses capacités exceptionnelles au combat (elle est un archer expert).
Le triangle amoureux (roi coréen aimant et aimé – empereur chinois d’origine mongole aimant mais longtemps rival malheureux)
L’impératrice douairière Hwang changeant d’alliance au gré de sa quête d’influence
Le système des favorites et les empoisonnements, brimades… robes splendissimes.
la maternité par naissance ou adoption (le fils préféré et l’autre ignoré)
le respect de Tal Tal, un général en chef de l’empereur, pour l’héroïne
La haine de la famille El Temür concurrente de l’empereur
l’esprit nationaliste coréen contre le géant chinois
Le moins : le général des Temür trop ridicule et pourtant toujours préservé (presque mort et puis plus fort que jamais!)

Sur Nautiljon Empress Ki  
Sur  le site Senscritique Empress Ki   
My country, the new age (2019) : [n°7 des « historiques »]
Avec : Yang Se-Jong et  Jin Yi-Han/ Kim Seol-Hyun avec Woo Do-Hwan
Créateurs :Kim Jin-won

Sur Sens Critique My Country
Saimdang Memoir of Colors  en 2017 [n°5 des « historiques »]
(Song Seung-Heon et Lee Young-Ae  mais le jeune peintre est Yang Se-Jong et Park Hye-Soo , Yoon-Ah Oh)
Comment deux jeunes gens amoureux de l’ère médiévale, des artistes s’exprimant par la peinture, doivent se séparer afin de ne pas être exécutés par le roi jaloux de leur bonheur… elle se marie avec un homme décevant qui lui donne 4 enfants devenant une mère exemplaire et un peintre reconnu très philantrope. L’amant malheureux veille de loin sur son aimée… et l’histoire est doublée par les réincarnations de ces personnages au XXIème siècle : elle est alors une doctorante écrasée par son directeur de recherche, un arriviste assoiffé de pouvoir (le roi d’autrefois) et elle « voyage » parfois entre les deux époques, l’amour idéal et l’amour réaliste!
Hwarang 2016 [n°2 des « historiques »]

Avec :Park Seo-jun,Park Hyung-sik,Go A-ra
Créateurs :Park Eun-young
Une bromance : mon article dans ce blog
The tale of Nokdu 2019 [n°3 des « historiques »]
Avec :Jang Dong-yoon,Kim So-hyun,Kang Tae-oh
Créateurs :Lim Ye-jin,Kim Dong-hwi
Pour apprendre qui veut tuer sa famille, Nokdu poursuit la femme Ninja jusque dans un village de veuves où il est contraint de se déguiser en femme pour y demeurer et où il rencontre Dong Dong Ju qui suit une formation de Gisaeng dans la maison de courtisane qui jouxte le village et qui poursuit son projet de vengeance pour le massacre de sa famille dans son enfance.
Les plus:
Le personnage du prince épris de Dong Ju, rival malheureux de Nokdu et qui veut s’emparer du pouvoir
Le roi qui se révèle père biologique de Nokdu
Le père et le frère adoptifs de Nokdu qui ont beaucoup subi depuis l’adoption
Les femmes Ninja qui exécutent les ordres de leur chef au gré de ses alliances
L’ami du roi qui lui fut d’abord fidèle avant de vouloir l’écarter du trône…
Les splendissimes couleurs des décors et des vêtements
La magique histoire d’amour avec ce rôle de travesti parfaitement exécuté même si nous doutons de sa réalité car nous ne nous serions pas laissés tromper, estimant l’acteur parfaitement identifiable en tant qu’homme.
Les moins… Quelques longueurs dues au réticences de l’héroïne à reconnaître et accepter son amour.
Mais j’ai regardé la série d’une traite et je la recommande chaudement !
 100 days my prince 2018 [n°1 des « historiques »]

Avec :Doh Kyung-soo,Nam Ji-hyun,Cho Seong-ha
Créateurs :Lee Jong-jae,No Ji-sul
Mon article dans ce blog

The moon that embraces the sun 2012 [n° 8 des « historiques »]

autre présentation chez Netflix

Avec :Han Ga-in,Kim Soo-hyun,Jung Il-woo Créateurs : Kim Do-hoon,Lee Seong-jun,Jin Su-wan

Les comédies :
W two worlds apart 2016 [n°14]
Avec :Lee Jong-suk,Han Hyo-joo,Kim Eui-sung
Créateurs :Jung Dae-yoon,Park Seung-woo,Song Jae-jung

Oh Yeon-Joo / , la fille du mangaka Oh Sung-Moo,  qui crée le webtoon  à succès W, est en deuxième année de médecine et son chef de service lui demande d’aller voir le dessinateur  pour lui obtenir des  renseignements sur le prochain épisode qu’il n’a pas la patience d’attendre car il est fan du héros, Kang Chul.  Ce dernier est un riche PDG qui  n’a qu’un seul objectif : venger le meurtre de sa famille. Dans le chapitre suivant, Kang Chul  est poignardé par un mystérieux ennemi.  Gravement blessé, il demande de l’aide en attrapant le bras… de Yeon-Joo dans le monde réel ! Il la tire à lui… dans le webtoon, elle le sauve avant de revenir dans le monde réel. Le dessinateur a disparu et son collaborateur,  Park Soo Bong, le cherche avec  Yeon-Joo qui fait des séjours de plus en plus nombreux dans l’autre dimension…
Les points positifs  de ce drama :
Le couple de héros est original mais les seconds rôles sont très divertissants aussi. Le dessinateur est déchiré entre sa fille et ce mal qui le poursuit.
Les deux mondes magiquement mêlés (de l’excellent fantastique).

Ses points négatifs :   ??? Peut-être l’autre dessinateur qui assure le comique de caractère, un poil pénible.
Site officiel sur IMBC 
Une critique laudative sur CULTURASIA
Une critiques nuancée  : Sur Senscritique
My ID is Gangnam Beauty  2018 [n°12]
(Cha Eun Woo et Im Soo-Hyang et le gentil Kwak Dong-Yeon et l’amie Jo Woo-Ri )

de Choi Sung-Bum en 2018 https://www.nautiljon.com/dramas/my+id+is+gangnam+beauty.html
Kang Mi-Rae était si laide étant petite que ses années d’école furent une longue épreuve à tel point  que sa mère, contre l’avis du père, lui offre une chirurgie salvatrice mais lorsqu’elle entre à la faculté, en chimie, elle est de nouveau en butte à la malveillance à cause d’une belle fille méchante qui révèle son secret , étant sa rivale pour le beau  Do Kyung-Seok. Mais ce dernier réserve tout son intérêt à Mi-Rae et la défend contre tous. L’héroïne ne parvient pas à s’estimer assez pour comprendre l’amour que lui porte le jeune homme dont l’enfance n’a pas été heureuse non plus du fait de la séparation de ses parents et de ce qu’il croit être l’absence d’affection  de sa mère. Les rebondissements s’accélèrent lorsque le professeur de chimie s’éprend à son tour de Mi-Rae, attisant la jalousie de Kyung-Seok qui devient  le colocataire du prof… et son ami ! Les points positifs  de ce drama : L’héroïne est foncièrement gentille car elle témoigne intérêt et bienveillance à celle-là même qui œuvre  contre son bonheurLa meilleure amie et colocataire de Mi-Rae  est une amie que nous aimerions toutes avoir tant sa bonne humeur, sa générosité, sa bienveillance lui font rtenir le rôle d’une divinité tutélaire. L’amitié est le thème principal traité sous  de multiples formes. Les parents de Mi-Rae et de Kyung-Seok prennent une grande part dans cette intrigue. Le papa conducteur de taxi qui aimait son enfant même laide s’oppose à celui de K-S qui n’est qu’apparence et mensonge et  est à l’origine des excès de sa fille, qui perd son temps sur Internet. Les ères sont aimantes mais je préfère celle de la jeune fille parce que je ne comprends pas comment  son drame personnel Ses points négatifs :    
The K2  (2016) [n°7 ex-aequo]
(Ji Chang Wook et  Yoona  et l’oncle Lee Jeong-Jin , les K1 : Lee Jae-Woo et Lee Ye-Eun ) De Jang Hyuk-rin Mis en scène par Jang Hyuk-rin  
Healer 2014 [n°10]
(Ji Chang Wook et Park Min-Young ) https://www.nautiljon.com/dramas/healer.html  
Suspicious partner 2017 [n°2 ex-aequo]
 (Ji Chang Wook et Nam Ji-Hyeon)
dont j’ai déjà parlé dans un article précédent. 
Romance is a bonus book 2019 [n°3 ex-aequo]
(Lee jong-Suk et Lee Na-Young  et Jeong Yoo-Jin/Eugene)
Run on  2020 [n°9]
(Yim Si-Wan et Shin Se Gyeong , Kang Tae- Oh et Sooyoung et
My golden life [n°5 ex-aequo]
( Park Si-Hoo et Shin Hye-Sun l sœur Seo Eun-Soo et Lee Tae-Hwan et le jeune couple de frangins : Lee Tae-Sung & Lee Da-Hin)
Créateurs :Kim Hyung-suk
Still 17 (ou 30 but 17)  [n°6]
(Yang Se-Jong Shin Hye-Sun et le neveu  Ahn Hyo-Seop  et encore Jeong Yoo-Jin/Eugene)
Start Up  [n°2]
(Nam Joo-Hyuk et Bae Suzy  et Yoo Su-Bin + Kim Seon-Ho le mentor , la grand-mère Kim Hae-Sook, la sœur Kang Han-na  l’avocate Stephanie Lee)
mon article précédent sur Start Up
Un autre point de vue sur Justfocus.fr
Secret garden  2010 [n°6 ex-aequo]
(Hyun Bin et Ha Ji-Won et le chanteur Yoon Sang Hyun  et un petit peu Lee Jong Suk)
The hymn of death 2018 [en dernier à cause de la fin que je désapprouve mais qui ne pouvait pas être différente]
(Lee Jong-Suk et Shin Hye-Sun)
Crash landing on you 2019 [n°5]
(Hyun Bin et Son Ye-Jin, les 3 soldats dont Yoo Su-Bin
Something in the rain 2018 [n°7]
(Jung Hae-In et Son Ye-Jin, la copine grande sœur : Jang So Yeon)
One Spring night [n°8]
(Jung Hae-In et Han Ji-Min )
I’m not a robot 2017 [n°15]
(Yoo Seung-Ho et Chae Soo-Bin  et le savant informaticien : Uhm Ki-Joon
It’s Okay to Not Be Okay  2020 [n°13]
(Kim Soo-Hyun et Seo Ye-ji et l’éditeur Jung-Se Oh et sa secrétaire Park Jin-Joo )
Dans ce feuilleton nous découvrons l’amour fraternel le plus fidèle qui soit et d’un frère pour son aîné handicapé: un autiste magnifiquement interprété.
Comme le lecteur de ces lignes doit absolument lire le superbe article de Domdom, je ne veux pas que cette lecture disparaisse d’internet… alors je mets un lien ici: Article de CulturAsia au sujet de ce drama.
Love alarm 1 2019 [n°4]
et une critique négative de Love alarm 2 sur Stellarsisters (alors que moi… j’ai bien aimé!)
(Song Kang et Kim So-Hyun, le gentil Jung Ga-Ram)
Dream high 1 2011 [n°14]
Avec :Bae Suzy,Ok Taec-yeon,Kim Soo-hyun
Créateurs : Kim Seong-yun

Dream high 2 2012
Avec :Kang So-ra,Jeong Jin-woon,Park Ji-yeon
Créateurs :Lee Eung-bok,Mo Wan-il,Heo Sung-hye,Jang Eun-mi
Descendants of the sun 2016 [n°15]
Avec :Song Joong-ki,Song Hye-kyo,Jin Goo
et chez Sens critique l’article dédié.
 Itaewon Class 2020 [n°1]
Sur Netflix ici
Avec :Park Seo-jun,Kim Da-mi,Yoo Jae-myung
Créateurs :Kim Seong-yun,Gwang Jin
sur sens critique l’article dédié
Man X man 2017 [n°3]
Avec :Park Hae-Jin,Park Sung-woong,Kim Min-joung
Créateurs :Won-Suk Kim,Lee Chang-min
bande annonce de ManXman drama
Un James Bond coréen enthousiasmant! Humour, amitié et romance s’ajoutant à l’action. Comme toujours les seconds rôles sont extra!
Mais sur Sens critique, certains n’ont pas aimé. Il faut se faire une idée soi-même.
Extraordinary you 2019 [n°16]

Avec :Kim Hye-yoon,Rowoon,Lee Jae-wook
Créateurs :Kim Sang-hyeob,Song Ha-young,In Ji-hye
et sur Sens critique aussi où l’on constate qu’il fait débat! Et il est vrai que cette quête d’un personnage secondaire de BD pour devenir un personnage qui ait droit à une histoire comme les personnages principaux est… curieuse.

Mon TOP10 avec les numéros entre crochets… mais si je suis certaine des 5 premiers, les autres, je les ai tous aimés à divers titres! alors le classement est assez inutile en fait. Le drama coréen, c’est un état d’esprit : bons sentiments, manichéisme et quête d’identité.