Réfléchir sur (3xRien), demeurer dans le léger pour ne pas s'abîmer dans le grave.

Sport

Epilées et pis pas laides

Une paire de jambes de cette photo est masculine et elle est aussi jolie que les deux autres !

Hier en allumant la télé, je suis tombée sur le gala de clôture de la compétition européenne de natation artistique qui s’est tenue à Rome et la présence d’un homme dans plusieurs équipes m’a vraiment épatée !

Cette présence masculine dans une discipline qui était autrefois considérée comme exclusivement féminine me plaît vraiment beaucoup. Les hommes en question étaient fort élégants et très masculins, alors même qu’ils accomplissaient des exploits particulièrement esthétiques. Ces jambes épilées me rappellent que Papy H. en a de plus belles que moi… quoique très poilues!

Déjà ce sport m’emballait autant que la gymnastique rythmique au sol… même si je regrette le décolleté des maillots féminins, laissant l’entrejambe de ses dames me gêner dans mon admiration du mouvement réalisé. Moi, je n’aime pas cette nudité extrême. Un justeaucorps laisserait mon admiration pure, sans trace de voyeurisme ! C’est tout de même un monde de devoir ressentir cette impression… mais j’ai été construite ainsi et ne parviens pas à me refaire!

Dans ce sport, on donne vraiment l’impression que les sportifs peuvent marcher sur l’eau ou jaillir d’un tremplin!

Féérique, tel est le qualificatif qui me vient à l’esprit! Je regrette d’avoir raté la compét. et de n’en avoir vu que le gala!


Félix fecit… 🎾

Perdre sans démériter n’est pas donné à tout le monde! Félix Auger-Alassime l’a fait et je lui décerne un satisfecit bien mérité ! 

Même Nadal l’a applaudi, le torse nu musclé, lorsque ce jeune Canadien a quitté le court, après plus de 4 heures d’un jeu exceptionnel.

Le sport regardé à la télévision m’est trop souvent ennuyeux ( le pire est sans doute le sport automobile, n’en déplaise à Norbert et Patrick)… Et je laisse Papy H. S’époumonner pour soutenir un Benzema qui ne l’entend pas ou pousser une équipe de rugby à marquer un essai en haussant haut les bras… Sur son canapé !

Mais le dernier set de la rencontre de tennis ( ben oui… Je ne jetai que quelques coups d’oeil auparavant, bercée par les « Ouch… Han… » des frappes rythmées par les annonces des juges, de ligne ou de chaise) m’a scotchée… Et j’ai moi aussi encouragé une image!!! Que l’être humain, qui peut faire la fête tout seul, est… Culcul!

Dire que, dans ma jeunesse, j’ai joué au 🎾…désormais je ne parviens même plus à mettre mes chaussures en moins d’une minute top chrono! Quant à me relever si je m’assois par terre… Il faut au moins 5 minutes! La sportive cérébrale a besoin d’entraînement intensif!

La photo ci-dessus se situe à l’acmé de la conclusion du match… J’ai alors cru ferme à l’exploit de ce Félix, par cette égalité qui marquait son sursaut sur la pente que Nadal lui imposait… Mais il ne fut pas assez heureux en contradiction avec son beau prénom, et la machine musculaire du « roi de la terre battue » a donné, à ce grand prince, un revers fatal…

Réflexion en voyant repartir le flot de la foule qui emportait notre émotion : n’y a-t-il plus de COVID par chez nous alors qu’en Chine elle fait rage? Personne n’avait de masque ou si peu qu’on ne les remarquait pas…


« Méga-super-gigantesques! »

            Pendant ces vacances, Mininous, ma petite-fille adorée de 4 ans, est allée apprendre le chasse-neige à l’école des Pioupious.

            Elle a fait des allers et retours autonomes avec Papa comme escorte, tandis que Maman filmait ses « méga-super-gigantesques » descentes, comme elle nous les avait annoncées en vidéo. (Merci WhatsApp!).

            Ses parents, eux, ont respiré du bon air et pris un repos agréable :

            Mininous est devenue une Sifflote et quitte aujourd’hui la station avec son grade de deuxième année. La médaille n’était pas en chocolat et bien jolie :

            Je suis une Mamy trop fière d’avoir vu son spectacle de fin de séjour où elle suivait avec grâce les indications de l’animatrice. Mon petit bout de chou était aussi belle qu’une princesse!


Une belle fête (4 février 2022)

Aujourd’hui, c’est la sainte Véronique et des voeux m’ont été adressés, me faisant commencer la journée dans la joie. Merci France, merci Graziella !

Et aujourd’hui aussi j’entends l’hymne à la joie à Pyongyang au cours d’une magnifique cérémonie.

La Chine doit sans doute progresser en démocratie mais je trouve les Chinois formidables et j’aime leurs sourires.

Ils sont absolument… « émerveillants » ( totalement dignes de ce néologisme !)


Courir sur la lune…

imaginaire ou réalité? Eh bien c’est possible :

Les scientifiques étudient tous les mouvements des sportifs pour mieux comprendre le vivant et on peut effectivement faire du vélo comme sur la lune. On peut le lire dans (cliquez sur le titre)

Le JOURNAL du CNRS

dans la neuvième diapo de l’article (cliquez sur le titre)

Sport : la recherche sur tous les terrains

du 22.09.2021, par Joséphine Lavirotte et Cyril Frésillon

Personnellement, je continue mes séances de vélo elliptique quotidiennes… et je suis toujours autant dans la lune.

Je sais : il n’y a pas de quoi en faire la Une d’un journal !

Juste un lien vers un site où se cultiver.


Mars sur ma planète :

Les jours se suivent… bla bla bla! Le 1er mars baignait dans la douceur et le soleil printanier…

Nous marchions allègrement près de la sainte Victoire…

Marcher prend du temps mais nous rend des racines, pour nous accrocher à toute paroi, comme le font les pins :

et nous avons de la chance de n’être soumis qu’au couvre-feu à 18 heures pour l’instant…

Marcher prend du temps… et quand on rentre… on s’écrase sur le divan dans une bonne quiétude…

Alors, quand dès le 2 mars… tout redevient gris souris dans le coin…

ce n’est pas grave car nous avons pu respirer librement dans nos collines (Malgré les détritus vus ici ou là… la France reste belle) et parce que nous allons pouvoir reprendre le chemin de l’école avec de beaux paysages en tête…


PERPAUCULIS PASSIBUS…

« En quelques pas »…

Nous avons fait 16 km à pied, un beau matin.

Il y eut un « petit pont » qui n’était pas tout en bois ni à Venise,

un pavillon de chasse attribué au « Roy René » (?) comme souvent en Provence,

une cascade sonore,

des arbres majestueux,

des ruches et des vignes,

un cours d’eau sombre,

des petits chemins traversés par des  perdrix pas perdues…

des efforts…

Et la trempette dans la piscine pour relaxer muscles et articulations.

Et le lendemain nous  fîmes d’autres km mais…

ce fut une autre balade!

 


La forêt de cèdres:

Au sud de Bonnieux, et au Nord de Lourmarin, nous avons marché 15km dans la forêt de cèdres. Ce n’était qu’une petite promenade pour nous remettre en jambes.

table

Nous y sommes entrés vers 9 heures trente et en sommes repartis quand les promeneurs  se firent plus nombreux,  vers 16 heures.

J’avais l’air d’une grosse fraise sur ce fond, vert  amande et vert émeraude, persistant.

Il s’agit d’une forêt artificiellement créée à partir de cèdres rapportés de l’Atlas au XIXème siècle; elle est donc bien entretenue.

La circulation y est réglementée et nous n’avons vu que des cyclistes et des promeneurs à pieds, des familles, des couples d’amoureux.

La brume, qui avait été annoncée  comme éphémère, a  bien mis plusieurs  heures à s’estomper.

Mais par la suite le soleil a peu à peu poussé les nuages et nous avons eu moins… frais!

La nature m’a encore réservé des surprises comme la pierre en forme de tête d’aigle…

J’ai vu des lutins et des fées, je le jure… Mais je n’avais pas toujours le temps de les photographier car mon coach est homme pressé quand il marche… si bien que les images en sont restées floues et donc pas présentables.

A l’horizon, le ciel prenait une teinte d’azur vibrant.

Nous avons suivi de toutes petites routes et des sentiers bucoliques et vu toutes les tailles de fourmis.

La falaise qui surplombait le panorama de la plaine de la Durance  est très impressionnante.

(IL FAUT CLIQUER SUR UNE PHOTO POUR COMMENCER LE DIAPORAMA.)

Le point de vue époustouflant nous enivrait d’espace et de sentiment de liberté.

La mousse indiquait le nord sur les arbres au fût si droit et à la ramure élégantissime.

Au détour du chemin, en suivant une déclivité…

Le regard au loin fila jusqu’au mont Ventoux.

Ce mont  avait un manteau de neige aux confins du panorama,  en direction du Nord.

Je n’ai pas cessé de sourire tout le long de la marche tant cette impression d’être au bout du monde,  bien plus solitaires que d’ordinaire, nous  a été permise longtemps. (Les gens se sont levés très tard car la météo n’était pas évidente, de bon matin.

Ne voyez-vous pas la porte vers un autre monde au centre de cet arbre… la porte à laquelle j’ai réussi à faire toquer mon légionnaire qui a bien voulu entrer dans mon imaginaire… Mon Edward à moi, la Mama  peu Bella. Il a brillé pour moi au centre des clairières mais les photos sont  » Top secret »!

J’ai raté la mise au point pour un superbe gros papillon vert amande que mon œil avait réussi à détecter…

Un champignon mystérieux, gansé de noir, m’a permis de conserver ses tons de beige et marron.

Comme d’habitude je suivais mon légionnaire préféré où qu’il aille… mais  les yeux  grands ouverts sur  la beauté des cèdres, ces vénérables.

Les jonquilles tapissaient le sol. Les boules roses des aulx sauvages ponctuaient nos pas.

Les coquelicots ne se montraient guère et je n’en ai vu qu’un… fermé comme un paquet cadeau!

Les nuages dessinèrent une cathédrale de chantilly.

Le village de Bonnieux, sous les assauts du vent, en ce premier jour des Saints de glace, prenait le soleil.

Je n’ai pas vu de chevreuil ni d’aigle, ni de daim… Il n’y avait que moi comme curieux animal…

Une dinde  dodue dorée de bonheur.


EAM VICIMUS

          « Nous l’avons vaincue! »

 4 heures 40 minutes de marche, hier, et nous sommes montés… oh, juste au prieuré et à la croix de la Sainte Victoire. Depuis le temps que je voulais y aller… c’est fait!

          Et nous n’étions pas seuls! Une véritable autoroute, ce sentier de bouquetins! Nous avons même croisé  un petit garçon d’environ 6 ans bien tenu par ses parents et un bébé porté par son papa!  Les gens parlaient toutes les langues. Bien sûr cela n’enlève rien à la performance… car nous avons fait le chemin Imoucha pour monter et sommes repartis par le pas de l’Escalette pour rejoindre le barrage de Bimont, d’où nous étions partis vers 8 heures (oui, c’était bien tard pour nous et le soleil nous l’a fait payer en rentrant! J’ai sincèrement plaint les personnes âgées que j’ai vues partir au moment où nous revenions!)… Un morceau de sentier de randonnée vert puis du rouge, tout de même…  de quoi être satisfaits de nous!

      Sur la photo, je suis assise au pied de la croix… celle  que l’on voit minuscule, tout là-haut dans le premier tiers du sommet de la montagne à gauche sur la  photo suivante prise de mon bureau, 20 jours plus tôt:

      Voici… une photo-gag, comme je les aime, pour montrer que la nature avait prévu des encoches pour guider nos pas!!!!

 

 

 

 

 

 

          Les fleurs étaient magnifiques! Des parterres de bleus, de jaunes… Là  ce sont les oeillets de Montpellier ou Aphyllanthes qui m’ont émue par leur apparente fragilité sur leurs tiges de joncs disposées en véritables tapis.

       Grâce à Thierry qui me booste, j’ai pu prendre un réel plaisir à cette activité. Mais quand il fait un pas… je dois en faire trois!


« X km à pied, ça use les souliers »!

      Nous faisons de la « marche sportive »: entre 8 et 9 km par jour, 5 à 6 jours sur 7, sur un ryhtme soutenu.
      Je suis mon centurion romain, qui avance à un rythme soutenu: quand il fait un pas, je dois en faire 2 (puisque je mesure 20 cm de moins que lui et que je pèse 6 à 7 kg de plus… je suis plus… tassée!)
      J’ai toujours envie de pratiquer cette « marche sportive », très tôt le matin, dans la pinède d’une aussi belle région. Profiter de la nature est certainement un privilège dont nous aurons sans doute trop tôt à déplorer la perte.

 

      Nous nous levons vers 6h30 et partons pour 1h20mn ou plus et Néo nous attend sagement à la maison.
     J’entends déjà mes collègues, à la rentrée, eux qui auront voyagé loin alors que je n’aurai pas quitté mon village! J’ai toujours beaucoup de mal à faire comprendre que je n’aime pas voyager ni fréquenter les lieux où se presse la foule ( comme à Marseille où je ne suis restée qu’à l’occasion d’un RV médical et que j’ai quittée aussitôt avec un immense plaisir!)

       Faire figure d’originale, de misanthrope, voire d’idiote ne me vexe pas. Ma vieillesse est… « toute déformée » et les voyages ne changeraient rien à mes idées préconçues!
      Chaque jour je respire dans le calme du matin frais, sur les sentiers, suivant notre bon vouloir. Nous ne rencontrons que les lapins, les riverains, les autres marcheurs. Ce sont les plus jeunes qui ne savent pas nous saluer mais le monde de la marche est fort poli.
      Le terrain n’est plat qu’en deux endroits et nous ne cessons de monter et descendre des raidillons, sauter sur des rochers, trotter sur le bord de la sente.
      Le bonheur total!
      Nous avons même fait 15 km, samedi dernier! Certes il nous a fallu récupérer de cet effort soutenu en une sieste écrasante, l’après-midi… mais sans aucun remords!
      Vive les vacances qui nous permettent cet emploi du temps de rêve!


10 km à pied ça use mais c’est parfait!

Comme chaque week-end nous avons marché, mon époux et moi, pour tenter de vivre en meilleure santé.

Thierry trace la route et donne le pas, qu’il a toujours très militaire, carte et boussole en main, en vrai légionnaire romain. Et moi, je trotte derrière lui en prenant des photos.

Aujourd’hui, c’était un mini Koh Lanta parce que  la pluie s’est invitée. Je n’avais jamais marché quelques km sous la pluie! J’ai eu l’impression de réaliser un exploit  et je me suis régalée! Nous avons croisé des petites bêtes sympathiques, un lapin, un écureuil, un autre lapin, une poule faisanne…  Je n’ai réussi à prendre que ce petit lapin  visiblement échappé de chez lui:

Mais j’ai tant de verts différents dans les yeux…  que je peux aborder l’été avec de magnifiques souvenirs!

J’aurais bien aimé voir Edouard et Bella.. mais il n’y avait que nous et… nous n’étions pas à Forks! Mais la Provence est sacrément belle.