Dali & Cocky Prince : traverser le pont culturel🌉

Quand un jeune homme self-made man, Jin MooHak qui n’a pas fait d’études, et une jeune femme riche qui a étudié l’Art car elle est la fille d’un directeur de musée appartenant à la haute société d’affaires, se rencontrent à la faveur d’un quiproquo… leur différence d’éducation pourrait les éloigner définitivement…
L’amour peut-il naître et perdurer entre des personnes éduquées de façon diamétralement différente ?
Je n’avais pas envie d’entrer dans ce drama du fait des acteurs dont la tête sur l’affiche me les faisait identifier comme « jeunets ». Ce « délit de faciès » qui me les représentait comme des personnages sans épaisseur, à un moment où je souhaitais une fiction plus sérieuse, était stupide : c’était moi qui manquais de profondeur intellectuelle !

En outre, les deux premiers épisodes ont installé la situation initiale avec tant de lenteur, et de manière si caricaturale (Jin MooHak abîme un tableau de maître, un Modigliani, et analyse un tableau avec son vocabulaire technique d’éleveur de cochons, de Dondon industry) , que j’ai failli m’arrêter là… Trop, c’était trop de rencontrer un jeune homme à ce point imbu de lui-même alors que son manque de culture et sa vénalité crevaient le plafond du possible…
Mais tout de même, on est curieux de suivre le paradoxe qu’il représente : Jin MooHak est un homme fluet à la voix grave, qui adopte des comportements protecteurs touchants face à cette femme fluette, DaLi, élégante, de façon un peu désuète quoique très originale, qui se montre inadaptée à la vie quotidienne alors qu’elle s’exprime avec aisance et culture… La voir interloquée par l’abîme d’ignorance de son interlocuteur, qui lui dame le pion dans les soucis de la vie pratique, m’a suffisamment intriguée pour vouloir voir évoluer leur relation.
Ils suivaient deux voies séparées par un fleuve, dont le coup de foudre réciproque, en fait, a permis la traversée!
N’appartenant pas au même monde, ils auraient dû se quitter… la suite n’existe que par l’entêtement du garçon, qui a le coup de foudre sans se l’avouer depuis le début et qui la force à le considérer et se laisser séduire. Il achète très cher son droit à coexister avec elle et joue son avenir pour ça mais il le fait d’instinct, sans s’analyser. Leur action commune pour sauver le musée dont la demoiselle devient la directrice à la mort de son père et lui le financier, suite au prêt consenti par son demi-frère, est très mouvementée et… me convainc.
Le triangle amoureux s’installe quand l’ancien fiancé de la demoiselle, Jang TaeJin, revient en scène… Il est un super-riche, un chaebol, dont le prénom rappelle les sonorités du mot « cochon » en coréen ( dwaeji) ce que l’on comprend mieux à la fin de l’histoire.
Donc ce drama est une comédie attachante qui intéresse son public en lui présentant l’aspect financier du monde de l’art ( on suit la réalisation de deux expositions avec la recherche des artistes, leurs caprices, les travaux des employés du musée, les visiteurs…) comme les manoeuvres politiques corrompues des investisseurs immobiliers ( Que de toilettes et de beaux repas!) avec la différence de classes sociales entre les nouveaux riches et la « noblesse » de caste des gens proches du pouvoir, dont certains se comportent avec plus de grossièreté que les gens simples qui ont de la noblesse d’âme.
Ajoutons le thème de l’adoption avec la chance de ceux qui rencontrent un vrai foyer et la malchance des enfants tombant dans de mauvaises familles. Le thème de l’amour fraternel ressenti par le héros pour le fils de la maîtresse de son père ( qui veut mériter sa place dans cette « belle-famille ») et l’affection fraternelle de l’héroïne pour un ancien orphelin ( il n’est plus orphelin puisqu’il a gagné l’amour fraternel de DaLi mais il n’a pas été adopté officiellement comme elle) dont son père s’est occupé car il finançait l’orphelinat d’où vient sa fille. Ce dernier a la vocation de policier et se révèle un fin limier; c’est donc chez ce « frère » que DaLi reçoit hébergement et protection quand elle est obligée de tout vendre pour rembourser les créanciers et non chez son « cousin » toxicomane ou son oncle sans coeur ni honneur… On voit aussi dans cette série que MooHak est un homme bon cuisinier, face à DaLi, l’héroïne, une femme qui ne sait pas faire cuire une omelette… Et aussi le dévouement de la secrétaire de MooHak, une vraie perle, en bas à droite sur la splendissime affiche collective… Les thèmes abordés sont nombreux et l’on retrouve donc la famille génératrice de traumatismes psychologiques comme le vit la fille du député Ahn, l’amoureuse malheureuse de MooHak ( la fille au chien sur l’affiche chorale) frappée par son père ou l’infidélité du père de MooHak avec sa première épouse.
Notons surtout deux ou trois scènes savoureuses comme le repas chez le « frère » de Dali qui met le héros à rude épreuve car les deux garçons rivalisent d’amabilité à l’égard de la jeune femme, au point de se rendre malades en absorbant ses créations culinaires immangeables. Du grand comique coréen!
Conclusion : l’intrigue a démarré de façon un peu farcesque, quelques personnages sont plus ou moins exagérés ( la belle-mère et le père du héros m’ont bien ennuyée) mais dans l’ensemble, on assiste à un spectacle plutôt sympathique puisque MooHak parvient à traverser ce pont qui séparait sa vie d’entrepreneur parvenu pour rejoindre Dali sur le chemin de la vie culturelle.
Le musée est magnifique et on voudrait bien y vivre! J’ai fait un rêve ou deux dans ce décor sublime.
Passé dans l’autre sens, le pont ne m’aurait pas du tout intéressée. Se cultiver est source de grandeur. La descente aux enfers ne suscite que du dégoût. Je ne comprends pas du tout l’intérêt des films et séries qui en montrent.
Du rock, ça déménage les méninges🎸

Et peu importe le message sulfureux du texte de ce morceau, qui dit, en gros, qu’ils sont finalement des mauvais garçons assumés.
Dans ma jeunesse les rockeurs (ou rockers) se disaient mauvais garçons, qu’ils fussent de Liverpool ou d’ailleurs… habillés de noir jusqu’aux chaussettes ou ne mettant le feu que dans le coeur de leurs fans… tous les rockers sont des diables dans leur musique et des anges à l’écran !
Même papyH appréciaient des groupes de rock que je n’écoutais pas du tout autrefois car j’étais très nunuche quand j’étais petite, moi, très Claude François, Balavoine, Michel Berger, Véronique Sanson ou France Gall ! Alors, question rock, notre fils a pu dire à son père, (tout contents l’un de l’autre), « Mais tu écoutais ça, toi? » en retrouvant deux ou trois vinyles dans un coin.
Alors, qu’on ne me reproche pas les goûts musicaux de ma vieillesse et regalons-nous de ces sons pêchus d’Xdinary Heroes .
Along with the gods…

Cet article de Domdom me permettra de me souvenir de ces deux excellents films coréens aux sujet des parangons.
신과함께-죄와 벌
&
신과함께: 인과 연
Along with the gods : »Les deux mondes » et « Les 49 derniers jours »
Série de quatre films (Deux sortis et deux en tournage actuellement) réalisés par Kim Yong-Hwa (également scénariste).
Les deux premiers films sont sortis en 2017 et 2018, et ce sont les films de tous les records.
Énorme réussite au box office coréen ainsi que dans toute l’Asie. Ils sont distribués dans plus de 90 pays.
Les deux premiers ont coûté plus de 36 millions de dollars et ont été filmés à la suite.
En France, vous pouvez les voir sur Netflix.
(Petite précision: je ne fais pas de la pub ou du partenariat avec Netflix ou Viki (dont je parle souvent), mais il se trouve que ce sont les deux principaux diffuseurs de films et dramas coréens, donc…)
Ces deux films sont une adaptation d’un webtoon coréen (manga en ligne).
Deux films…
Voir l’article original 840 mots de plus
Réveil… En rythme

Que ce soit avec les STRAY KIDS
ou les danseurs classiques de Lausanne,
disons pour parodier une citation célèbre et en faisant parler Terpsichore elle-même :
« où ils seront réunis en mon nom, nous danserons! »
Un bilan de 2022



Année de naissance et d’arrivée dans la famille d’Isis et de la Reine de Saba. Leur robe noire m’a porté chance puisque ma famille a vécu une année heureuse, par une contradiction magnifique et sans appel de la superstition des ignares!
Voici le dernier jour de ma première année complète de retraitée.
Prendre le temps sans me préoccuper d’un quelconque emploi du temps imposé, tel fut le premier avantage et le plus agréable de cette époque de ma vie. Cette possession de mon temps m’a permis de profiter pleinement de ma famille, puisque j’ai eu l’avantage énorme d’avoir une bonne santé, même avec les quelques contretemps occasionnels inévitables quand on prend de l’âge.
Demeurer 24 heures sur 24 auprès de PapyH, c’est du sport pour qui souhaite rester de bonne humeur toute la journée !… Mais je travaille beaucoup pour conserver ma zénitude et ne pas être à mon tour sujet d’exaspération pour autrui. « Patience et longueur de temps font plus que force et que rage », comme dit LF.

On ne peut pas affirmer que ma présence sur Terre ait rendu de grands services au Monde… Mais quoique je ne fonctionne plus pour la Nation, je ne lui crée aucun problème non plus, essayant de vivre avec raison et sagesse.

Pendant ces 365 jours, j’ai parcouru Internet pour y rencontrer des blogueurs dont les plus blagueurs sont devenus des copinautes avec qui échanger des avis, des renseignements ou des réactions diverses. Je « rends visite » quotidiennement à un dizaine d’entre eux. Comme j’ai perdu momentanément le goût de remplir mes étagères de bouquins, je lis ainsi des kilomètres d’articles de blog auxquels j’ajoute mes propres productions… bref, nous contribuons à nourrir cette bibliothèque virtuelle dont le verbiage cache des trésors, des autobiographies, des poèmes et des chroniques d’actualité…etc et pas mal d’idioties aussi (les miennes comme les autres). Je me tiens le plus éloignée possible des versatilités de caractère de certains comme des opinions politiques d’autres. La vanité de la politique m’effare autant que la violence des infos.

A la télévision, je ne regarde que les belles émissions comme « Prodiges », pour me remplir les yeux et les oreilles de moments culturels dignes d’intérêt… mais plus trop les Informations qui n’ont guère mérité ce nom!
Sur le Net, aucun « challenge » ni rallye ne m’intéresse dans la mesure où l’esprit de compèt m’a définitivement quittée. Les contraintes que je m’impose priment et je me veux seule juge de mes réussites. Les « une image, pas de mot » ne sont pas pour moi. Je n’entre dans la danse des groupes qui s’expriment que pour un commentaire ou deux que j’essaie de rendre humoristiques et bienveillants, les plus amicaux possibles.

En tant qu’abonnée Netflix très très très assidue… J’ai visionné une infinité de séries télévisées coréennes. Mes préférées concernent le Moyen-âge asiatique ( Joseon). En ce moment « Under the Queen’s umbrella » est un chef-d’œuvre incontournable. Peu de gens sont au fait de ce genre que je regarde en solitaire.

La solitude est une amie qui ne vous contredit jamais et elle n’est pas synonyme d’ennui pour qui sait lire, écrire, rêver, dessiner, broder, observer, manipuler des images et des mots…
Et pour l’actualité ? Et en ce qui concerne les rapports humains? Et la Santé et l’avenir du Monde? Euh… Eh bien… Comme l’écrivait Louis XVI dans son journal : « Rien »… Je continue de réparer les horloges de mon domicile.
Transmission…


Mininous m’a envoyé un chat décoré par ses soins que je trouve particulièrement mignon, réussi et inventif. (Merci les parents!) Il s’ajoute, et en bonne place, à ma collection de chats dont plusieurs exemplaires sont déjà des oeuvres de ma petitoune, puisque le motif 🐱 avec le motif 🐸 sont mes préférés !
Celui-ci est le chat de ses 5 ans… L’ont précédé le tricolore de ses 4 ans et le tacheté de ses trois ans! J’espère en avoir un par an pendant longtemps !
Ma relève, en tant que bricoleuse du quotidien, est assurée ! Ma fille et ma petite-fille feront de jolis bidules qui nous plairont et je sais que mon fils a lui aussi les mêmes goûts et prédisposition s. Je suis très fière de cette transmission-là qui consiste à fabriquer des trucs avec trois fois rien dont la durée de vie est peut-être très courte mais le profit pour le bien-être moral tellement immense.

Les collages en carton sont mes préférés et je suis encore restée hier plus de 8 minutes devant mon portable, fascinée par une vidéo de DIY qui proposait une étoile en carton à partir de rouleaux de papier WC! Plus marteau que moi, on meurt!
Cette journée commence sur les chapeaux de roue pour moi ! Merci ma famille!

PS à remarquer : les emballages vides de chocolats faisant office de présentoirs !
DIY: Ouf! Juste à temps.

Qu’est-ce qu’on a mangé comme camemberts… en un peu plus de deux ans ( donc moins d’un par mois quand même ) ! J’ai eu un peu de mal à réunir 24 boîtes et il m’a fallu me contenter de 6 plus petites. Une cagette de mandarines sert de support pour un transport plus aisé.
Les industriels auraient pu penser aux personnes qui réutilisent leurs boîtes et coller moins fort leurs étiquettes, tout de même !
Heureusement que j’avais un peu de peinture acrylique (elle sèche très vite sur « le bois ») mais je n’ai pas verni le tout puisque, comme un grand nombre de mes réalisations… Tout ceci finira au garage, ou jeté, mais avec la satisfaction d’avoir trouvé un deuxième usage, un recyclage !
La garniture est bêtement constituée de sucreries diverses (papillotes, KitKat, M&M’as, biscuits…) pas plus grandes que 10 ou 11 cm de longueur/largeur et 3 ou 4 cm de haut, distribuées en multiples de deux par boîte puisque je vais offrir ce calendrier made in chez moi aux compagnons humains de la Reine de Saba et d’Isis (seuls ceux qui suivent mon blog comprendront) car Mininous habite de l’autre côté de la France, trop loin de nous, et ses parents lui ont déjà confectionné le sien avec des petits sacs de toile au pied du sapin déjà installé.

A cause des petites boîtes, les premiers nombres se répartissent au sommet des trois piles, maintenues par les rubans et un système de passants en fil de fer décoratif dont les extrémités sont scotchées à l’intérieur des couvercles… Bref cette réalisation n’a rien d’éternel !
Quatre contenus-surprises dont je donnerai la nature dans un MAJ ultérieure en janvier ont pour fonction de faire sourire ceux qui recevront ce cadeau fait avec amour pendant mes heures de travaux manuels.
Ah oui! Justin me rappelle par son commentaire que je n’ai pas expliqué l’incohérence des nombres : j’avais d’abord placé les 6 petites dans la même colonne… et comme il en fallait deux grosses pour l’équilibre de l’ensemble… j’ai trouvé plus esthétique de les ranger ainsi… Papy H. m’a suggéré de recommencer car c’est l’affaire d’un peu de peinture… mais la caractéristique de TOUS mes travaux… c’est leur imperfection! Le bidule fragile qui se détache, le machin qui gondole ou… l’ensemble qui s’effondre! Je suis la « professeure Tournesol » du bricolage! 🙃
Constat

Deux années complètes à ne voir d’autre soignant que le dentiste et les infirmiers me vaccinant… Deux ans à ne plus souffrir d’aucune douleur articulaire… Et un simple vaccin contre la grippe m’aurait cassé le moral… Non, non, non! Me voici requinquée et prête pour de nouvelles élucubrations et réflexions diverses dans cet espace où je m’étale pour ne pas me perdre.
Je tombe alors sur cette illustration du chiffre 5 destinée à ma petite-fille… Germe en mon esprit un constat explicite : la chance de pouvoir jouir de ses cinq sens chaque jour est à apprécier et à préserver.
Cessons les plaintes et jérémiades ! Point de sonotone. Deux yeux en état de fonctionnement satisfaisant… Avec lunettes évidemment ! Une peau pas trop ridée capable de percevoir les Zéphirs les plus doux…
C’est dit : je vais faire usage de ma dentition préservée à 90 % pour croquer mes pommes… avant de devoir les jeter !
Sus au Gaspi !
Ladybug va à l’école ! 🐞

Mininous, ma petite-fille adorée, est une nouvelle Marinette, de 4 ans et demi (pas celle des Contes du chat perché mais Marinette Dupain-Chen, celle de Miraculous) et elle va à l’école d’un pas guilleret!
D’abord soucieuse dans sa jolie tenue de rentrée, elle a vite retrouvé le sourire en s’investissant dans la première activité de la journée.
Je lui souhaite de transformer tous les « akumas » envoyés par de méchants « Papillons », quelle que soit leur origine, en de superbes insectes blancs comme la candeur et la lumière intense du Bien et du Savoir.
Comme j’aimerais retrouver les meilleurs moments de mon métier passé… Uniquement les meilleurs, évidemment ! Revoir tous ces petits visages heureux d’être complimentés avec éclats (et je ne lésinais pas en louanges) surtout après l’énoncé d’une réserve quelconque.
Que la magie des rêves de Mininous illumine le quotidien de tous !
BONNE RENTRÉE à tous les héros des efforts quotidiens, des études, des Recherches et de la Culture, petits ou grands, quel que soit leur âge !
… à tous les sportifs de l’intellect!
Qu’une goutte 🌊
Qu’une goutte en berceau de nature

Moins qu’un dé de vie pure
Servie sur pétale de verdure
Afin que présence croisse et dure…
Plus qu’une seconde
Sur terre féconde
L’homme et l’onde
Toute ronde
Fonde
Une ombre profonde
Tout un monde…

SALVE, REGINA ! 👸
La famille royale anglaise m’a toujours fascinée. Alors, « Portez-vous bien, votre Altesse ! »

Ne me cherchez pas, je passe la journée à Londres… à la TV, bien sûr !
Déjà j’ai assisté à Trooping of the colour… Et j’ai des choses à dire : les chevaux étaient magnifiques mais j’ai bien vu que certains bavaient de chaleur; l’un d’eux s’est débarrassé de son cavalier tandis qu’un autre refusait d’avancer… Pauvres animaux, non ? Ils sont superbes, c’est vrai… Mais…
Les rangs de soldats n’étaient pas aussi bien alignés que je l’aurais souhaité. Papy H faisait mieux défiler ses appelés du temps où le service militaire était obligatoire par chez nous et au bout de deux mois sous les drapeaux seulement. Le voilà qui ronchonne en faisant cette remarque (justifiée, j’en témoigne).
Et ces bonnets en poils d’ours; de femelles ( si, si, pour les officiers) ou de mâles, c’est tout autant attristant … Même en sachant qu’on ne les a évidemment pas exécutés pour les fabriquer.
Et les dames-soldates (c’est bizarre, ce féminin) habillées en costume du XIXeme siècle qui tirent les 120 coups de canon… C’est traditionnel mais… Un peu ridicule quand même. Et les fumées des avions… Même si l’exhibition est vraiment superbe.
Ce qui m’a plu évidemment, ce sont les chapeaux de ces dames, les consorts et les autres, les lunettes de soleil de la reine, son sourire joyeux, ses perles, sa broche, le bleu ciel de son tailleur… le trio des petits princes au centre d’une famille royale mythique… Je ne boude pas mon plaisir en suivant ce spectacle qui m’émeut pourtant, quoi que j’en dise. ..
Allez… Je vais continuer d’écouter les récits de leur vie, de rêver à ces contes modernes.
Petit bien-être à moindre frais…🥬🥒🥕🥓
Quand on dispose d’un petit jardin, qu’il fait beau, qu’on a trois légumes et un peu de viande au frigo… Un petit barbecue peut s’envisager… Et pourtant je n’aime pas sentir le feu dont la fumée trouve toujours le moyen de s’insinuer dans la maison…

Pendant que Papy H. s’active auprès du point d’eau et malgré le petit souffle de vent qui s’est invité, je reste dans les parages, histoire de ne pas laisser le cuistot tout seul.
Le brasero est son oeuvre et n’a pas coûté le moindre sou puisque fait de matériaux de récupération. Les fers de brochette sont montés sur un manche de sa création et, aujourd’hui, il remplace le sèche-cheveux par un éventail en carton!
Après la cuisson des poivrons, celle d’un peu de poitrine de porc me donnera l’impression d’être actrice dans l’un de mes dramas coréens… Mais sans les épices ni kimchi, dont j’ignore le goût et ne souhaite pas le découvrir. Je n’apprécie pas les assaisonnements compliqués ! Pas de soju non plus pour mon époux, très conformiste au point de détester entendre les dialogues coréens et de fuir ma télé pour vite aller regarder sur la sienne un vieux Monk ou une autre diffusion en version française !
Allez… je vais peler les poivrons! Bon appétit à ceux qui passeront par là.
Partition céleste et géométrie 🎼🎵🎶
Ce matin, en ouvrant les volets, j’ai vu le fil du téléphone traversé par les trajectoires des avions de lignes …

et j’ai eu envie de monter une gamme!

ou de vérifier les comptes de la Nature, car les avions continuaient de tracer des droites encore et encore, tandis que leur plan orthonormé s’effilochait sous les bulles de vapeur. Les facétieuses s’évadaient en suites de Fibonacci… Je cherchai le nombre d’or…



Mais je trouvai des multiples de 5 pétales de pourpre et rose… 5… Normal au mois de mai !
