Réfléchir sur (3xRien), demeurer dans le léger pour ne pas s'abîmer dans le grave.

Créé

Toujours selon ma vision des choses…

Le propre d’une véritable broderie au point de croix est la régularité des points, qui est essentielle pour juger de la qualité de la brodeuse. Comme on le constate dans les sites dédiés, régularité même dans l’infiniment petit. Ou encore ici dans ce plaid aux 200 chouettes très chouette avec la chouette Napoléon ! En quelque sorte il s’agit de peinture au pixel et la pixellisation réclame de la discipline ! Discipline que je n’ai pas ancrée en moi dès lors qu’il s’agit de faire mon propre ouvrage ! Je suis donc une brodeuse de bas étage !

Je ne saurai jamais respecter les usages de la méthode que j’ai choisi d’appliquer : chez moi, l’aquarelle n’en est plus une, la couture dévie toujours du patron et… La grille des points de croix comme leur alignement est totalement bouleversée, comme on le constate dans cette évocation d’un arc-en-ciel… la raison en est d’abord le fait que ma vue a bien baissé et ensuite que je suis trop fantaisiste.

J’entends d’ici les « professeurs es. Travaux manuels de dame » se moquer… Et ça n’a pas d’importance. Qu’ils s’occupent de leur propre perfection.
Au début de mon travail, je voulais faire de tout petits points pour mes personnages…
Mais, malgré l’emploi d’une loupe grand format venant de chez Lidl, j’ai compris que mes vieux yeux ne me permettraient pas de continuer dans ces dimensions liliputiennes… or il n’était pas question de réaliser une nappe ou un drap, juste un tableautin de naissance.
Je pleurnichais quand la lumière du jour manquait et je devais défaire ce que j’avais réalisé à la lumière artificielle… C’était intenable.
Le tout risquait de me prendre des mois… Déjà que je défais assez souvent pour que l’espace réalisé corresponde à ma pensée. J’ai trouvé des modèles sur le Net que j’ai adaptés à ma réalité (je veux représenter les deux Mamies de LittleUs et je me fais ronde par rapport à l’autre Mamy. C’est un clin d »oeil au monde de la petite enfance qui accepte les différences, les remarque sans les juger, et je me représente avec des rondeurs. Je ressemble depuis longtemps maintenant à la plus ronde des fées de La belle au bois dormant, ( Flora, Pimprenelle et Pâquerette); je fus souvent la plus autoritaire durant ma jeunesse et ma période de vie active… Mais, comme ce personnage, j’ai depuis longtemps révélé ma douceur aux autres. J’adore ces trois fées dans leur incapacité à réaliser leur fête d’anniversaire sans magie ! C’est la vraie vie qu’elles expriment là. Nos incapacités nous définissent autant que nos réussites.
Encore une fois j’ai donc adapté la méthode… j’ai totalement lâché le principe de base d’un alignement au cordeau. J’ai fait comme toujours… de la couleur à mon goût. Et en n’obéissant plus qu’à mon ressenti, j’ai gagné en bonheur d’action. Cet article est aussi une ode à la Liberté !
Bien sûr, je viens de rectifier certaines parties du dessin d’après les remarques du papa de LittleUs qui a toujours eu un oeil et une pensée d’une extrême logique. Et je commence à être assez contente de moi. Je ne participerai jamais à un site de brodeuses, c’est sûr!
L’essentiel est le plaisir que je ressens en accomplissant mes bricolages… et j’espère bien faire plaisir quand même, même si la personne à qui je destine cet objet ne l’estime pas à la hauteur de mes espoirs… eh bien, j’accepterai son jugement final et ne lui en voudrai pas de classer, voire jeter, mon cadeau imparfait. Il y a ma vue des choses et celle d’autrui, parfois elles coïncident, parfois pas, parfois presque… Mes bricolages correspondent à des élans de mon coeur. Certains ont pu décevoir et d’autres se sont détruits tout seuls comme le manège que j’avais fait pour Mininous mais il en reste des souvenirs! Des parties du manège ont encore pu être réutilisées pour son anniversaire et il a donc perduré… en pièces détachées jugées assez jolies pour être présentées, ce qui me fait vraiment plaisir.
Désormais l’idée que je me fais du mouvement et des rapports entre les éléments du dessin de cette broderie, sans oublier les variations de couleurs justifient seuls que je défasse telle ou telle ligne quand je dévie trop de ce que j’imagine.

Malgré ma vue qui baisse au point de ne pouvoir travailler qu’à la lumière du soleil, ( quand il veut bien se montrer et sans qu’il m’éblouisse) je finirai bien par exprimer ce que j’ai en tête.

J’ai déjà réussi à interpréter le modèle pris sur internet selon mes objectifs et je suis très contente de la jolie dame qui représente l’autre Mamy de LittleUs, que je viens de reprendre pour qu’elle ait un sourire plus expressif qu’avec une croix et un genou mieux placé (j’avais fait dévier les lignes et j’ai dû refaire un bon cm carré! Défaire est difficile car il ne faut rien abîmer et refaire est jouissif car on a l’impression de progresser). La photo ci-contre représente le gros-plan d’un rectangle de 3 cm de haut sur 5 cm de large. Les « grosses » croix marron font 2mm2 et certaines plus petites vertes moins d’1mm2… C’était trop petit pour moi… mais le résultat produit un mouvement de tissu qui correspond tout à fait à celui de la jupe. Comme quoi : « à toute chose malheur est bon »! La ligne du genou a été corrigée car elle montait tout droit et la jupe complétée ! On voit une croix marron qui sort de sa ligne… parce qu’on est en super-gros plan. « A vue habituelle » elle ne sort plus et au contraire enveloppe la ligne pour mieux paraître une corde !

L’intégralité de la broderie ne figurera pas ici, même si je la réussis totalement de mon point de vue, car sans le prénom, elle ne rendrait pas correctement (je n’ai pas écrit le pseudonyme, LittleUs, mais le vrai prénom). Par conséquent, cet article a juste vocation d’être, pour moi, le souvenir de mes après-midi de « bricolage » pour notre petite enfant nouvelle (mon activité de broderie) et une réflexion sur la différence existant entre « vouloir » et « pouvoir » !


Imagination fertile…

Mal réveillée, je ressassais mes raisons de l’être
Était-ce l’avion de 7h qui avait volé trop fort au-dessus de la colline ?
A moins que ce ne fut la machine à laver d’un voisin, puisque les miennes n’avaient pas étaient programmées cette nuit-là… ?
Ou peut-être une fête quelconque dans le coin, du type « rave party » avec son « bong bong bong » abrutissant… Ils seraient assez zinzins pour s’agiter en pleine semaine, ces raveurs !
Non, je ne trouvais pas vraiment qui accuser de m’avoir placé l’esprit dans les chaussettes…

Quand son regard bleu me saisit …
Qui était cet alien, posé près de ma broderie sur la table basse, là , en face de moi, dans la lumière artificielle du déjeuner ?
Un robot sorti tout droit de la télé et de mes séries de SF?
Un charmant lutin… ? Un animal à identifier venu me saluer ?

En tout cas, j’ai eu le temps de créer trois ou quatre hypothèses…
Son regard était magnifique et insistant… Magnifique et captivant… Magnifique et… Bien trop fixe !

Récupération immédiate d’une bribe de pensée logique… Disparition du rêve… Évidence de la raison…
Voilà , c’était le reflet de la lumière dans mes lunettes de vue de près!
Tant pis… à regret, j’ai dit au revoir à E.T. pour commencer la journée les pieds sur terre.


Le parfum d’anniversaire

Comme nous faisions autrefois pour nos enfants, les parents de ma petite-fille se sont donné du mal pour lui offrir une fête d’anniversaire mémorable. 6 ans, ça reste gravé dans la mémoire.
Dans leur enfance, les thèmes de la journée destinée aux filles étaient déjà inspirés des films de Disney et autres productions pour les fillettes avec les Princesses et, pour les garçons, les chevaliers, qui étaient une source inépuisable de récits d’exploits fabuleux et de combats avec des épées en carton.

Mais le parfum des anniversaires a toujours été celui du chocolat ! Nous aimons tous le chocolat et une fête sans son odeur n’en est pas une !

Bien sûr j’achetais le gâteau n’ayant jamais su pâtisser correctement… Alors que mon gendre réalise des exploits culinaires dont les photos resteront longtemps dans nos archives!
L’an passé Mininous a voulu le thème des sirènes…

Et cette année, ce fut celui des LICORNES !

En conséquence son Papa a décoré deux fois un énorme splendide gâteau !

Un travail digne du blog de Justin, mon Aminaute, dont les réalisations sont tellement alléchantes et réjouissent toujours les papilles gustatives de sa fille et ses connaissances.

Un seul regret, selon le Papa pâtissier… celui d’avoir choisi des licornes blanches comme le cheval d’Henri IV au lieu de licornes à la robe baie, car les enfants mangent autant avec les yeux qu’avec la bouche et le parfum du chocolat ne leur a pas assez titillé le nez pour les persuader de leur nature chocolatée pourtant nettement visible à l’intérieur !

Sa Maman a concocté une liste d’activités dont certaines ont été essayées à l’avance (comme le plastic fou, abandonné car pas toujours fiable au profit de la Patafix plus gérable).

Mininous a participé à la décoration pendant la semaine précédente en coloriant, collant, découpant…
Et les deux après-midi de réception (il fallait bien cela pour ne pas recevoir trop d’enfants en même temps et faire venir le groupe de l’école puis celui des activités extra-scolaires) se sont déroulées dans la joie.

Les invités sont repartis avec des souvenirs, des créations personnalisées (magnets, cadres de la photo du jour immédiatement imprimée, porte-clés…).
Notre star a mis une robe qui tourne, forcément, aux couleurs d’arc-en-ciel, en enfourchant la licorne en carton préparée pour les relais de course dans la cour.
Les jeux ont alterné les occupations d’intérieur (placer une corne de licorne les yeux bandés ou malaxer la Patafix) et les relais d’extérieur, dans la cour.
Elle en a de la chance notre Mininous, qui fut gâtée par tout le monde.
Et aucun doute : dans six ans LittleUs obtiendra la même joie avec ses parents, dans une journée au thème qui sera à la mode à cette époque-là !


Un véritable porte-tambour

Mes bricolages avaient bien fait rire un Aminaute, Anatole M, qui en commentaire de mon article « Porte-tambour (bricolage) » m’avait suggéré de réclamer un véritable outil de travail à mon mari


Après avoir cru que PapyH se désintéressait de mes activités de broderie…

j’ai osé refaire une demande, en montrant les sites dont mon Aminaute m’avait envoyé les liens et… Bingo!
Mon époux s’est mis à l’ouvrage et a rapidement transformé des morceaux de vieux volets en un magnifique porte-tambour adapté à mon tambour rectangulaire !
C’est du grand art et j’ai passé l’ouvrage terminé à la lasure pour lui garantir une longévité sans problème.


Plus de mal de dos car je peux appuyer mes coudes sur la table (en le plaçant à l’envers de ce que montrent les sites commerciaux ! ). L’environnement de travail est désormais ergonomique!
A moi la broderie panoramique avec la possibilité de retourner mon travail pour toute intervention sur l’envers!
Alors, Anatole M, je te remercie, Aminaute dont les bricolages sont particulièrement complexes… D’ailleurs… Peut-on encore parler de bricolage, à ce niveau-là? Quand on voit ce que tu es capable de réaliser (cf ma page de lien où j’ai signalé deux exemples démonstratifs… et mieux encore: allez sur son blog!) on peut parler d’art : tu es un maître du DIY ( = Do It Yourself)!

Eh bien… Il me semble que le porte-tambour de PapyH est une oeuvre d’artisan doué et qu’il a bien relevé le défi que tu lui avais lancé ! C’est « de la belle ouvrage » que je suis fière de présenter ici.


Manuelle

Quand ma dose d’humour et d’amusement sur Internet je ne trouve pas ( mon chroniqueur préféré a fermé boutique donc me voici de son blog sevrée ) ,
Quand deux ou trois polémistes comprennent « n’importe nawak » dans mes propos, faute d’avoir su les lire, ( puisque lire, c’est interpréter et qu’il est plus facile de prendre la mouche que de me savoir gré de mes compliments… les colériques sont des professionnels… hélas.)

Quand les blogs que j’appréciais s’empêtrent dans des textes trop crus ou sombrent dans l’incohérence ou politisent à donf ou s’expriment en un français incertain au point de me faire penser que nous ne parlons pas la même langue… Quand le charabia m’atteint, que j’en suis lasse…

Bref, quand le Net devient confus, pénible, agressif et surtout ennuyeux, trop fat

alors j’éteins mon PC et place mon portable en pénitence loin de moi...
Au jardin je ratisse ou coupe du bois…puis je rejoins mon fauteuil… qui ploie…

Sur mon tambour, je dépose des mots, crée mes propres icônes, concentrée sur mon ouvrage, mis à plat … baignée de sons Kpop, loin du monde et des vains blablas

je réduis les tracas du web et ceux des infos « a quia ». Peu me chaut enfin le flot des cris et des écrits qui grignotaient ma joie… Que m’importe les importuns et méchants à qui je ne parlerai pas.

Il y aura toujours des toxiques et des malheureux, c’est comme ça. Avant d’être utile aux autres, il faut se construire, soi. N’est pas soignant qui veut. L’altruisme ne s’improvise pas et la vocation… Sans doute… Je n’ai pas.

Je ne veux me souvenir que des personnes sympas, des braves gens, de ceux de bonne foi...

Trait par trait, je dépose mes croix, un iota d’affection et les motifs vivent sous mes doigts… Je m’applique lentement et la toile, vibrant sous tous mes fils ordonnés, le dessin reçoit…

Enfin des méchancetés lues mes travaux d’aiguille dissolvent la poix.

Sérénité, créativité et paix sont en moi.


Porte-tambour (bricolage)

Avant qu’un insecte ne m’ait rendue HS en me piquant sournoisement, j’ai eu le temps de tresser quelques branches tendres… que j’ai néanmoins fait tenir avec du fil de fer vert !
J’avais besoin d’un meilleurs système que celui que j’utilisais pour les précédentes broderies. Deux dictionnaires en équilibre, ce n’était pas top. Là, la boîte à ouvrages suffit à maintenir le dispositif.

Que le bois soit tendre et doive être recouvert de tissu pour ne pas salir la broderie est un petit souci dont je trouverai la solution bientôt…
J’en ai tressé trois parce qu’il n’était pas facile d’obtenir la bonne dimension du carré « d’assise » ( je ne sais comment appeler ce machin que j’ai créé pour ne pas acheter de métier à tisser puisque je « n’oeuvre » que quelques fois dans l’année !)
Et puis je pourrai continuer d’affirmer « c’est moi qui l’ai fait! » ( DIY) d’autant que j’en ai réussi un plus adapté pour le tambour rond. Le troisième… Heu… deviendra une raquette ou une passoire 😆!

Trouver la bonne hauteur pour voir clairement son ouvrage sans se pencher, afin de ménager sa colonne vertébrale, va devenir une nécessité pour moi. L’ergonomie est le secret du bon boulot! Pour un bon dodo, point de mal au dos!

Si tu passes par ici, Angèle… ne regarde pas trop l’irrégularité des croix… j’ai du mal à compter mes fils et je ne cesse de défaire mes colonnes ! Et puis le fil argenté, comme le doré, n’est pas facile à employer. Une aiguillée trop longue, un noeud ( obligatoire, dans ce cas-là ) et hop, faut tout changer… et ce souci arrive surtout quand j’ai réussi à enfiler le tout sur l’aiguille du premier coup, évidemment ! ( « tu verras quand tu auras mon âge » me disait-on lorsque je n’imaginais même pas ce dont on me parlait!) 🥴

🧵🧶🧷✂️


Périodes

Chez de grands artistes on définit des périodes dont certaines nous touchent plus que d’autres, ainsi la bleue est ma préférée pour Picasso…

Dans ma vie de personne lambda, je fonctionne aussi par périodes. Impossible de rester attachée à une passion pour toujours car mon intérêt pour la méthode en question croît et décroît, passe et revient… rien ne dure sans muter…

Venant de retrouver au fond d’une armoire un sachet contenant certains de mes travaux de la période « Peinture sur tissu » qui date de plus de 30 ans… je m’empresse de prendre des photos avant de jeter ces souvenirs que je ne peux pas offrir à qui que ce soit, parce que la vie et le temps les ont tachés. Le vintage a ses limites !!!

Dans ce blog, ma mémothèque, ils seront figés pour un certain temps…
Et je ne vois que le panier à chiffons du garage pour terminer leur existence concrète.
Dire que j’y avais consacré une très longue période de ma vie… et retiré une vraie satisfaction à les voir portés… ils me rappellent ceux que j’ai offerts dont je n’ai gardé qu’une vague impression finale faute de les avoir photographiés… et qui ont dû disparaître depuis longtemps !
Une photo préserve les souvenirs. Et le mot « oeuvre » me paraît bien vantard… ce sont des travaux de bricoleuse!

Je me demande si les enfants se souviendront de les avoir portés… ?

Et je trouve que cette peinture sur coton, que j’ai préféré réaliser plutôt que de la peinture sur soie ( faire des petits cadres à ne pas dépasser avec la tempera ne me tentait pas; je n’avais plus cette sensation de coups de pinceau… ) a vraiment bien tenu !

Comme j’ai été bête d’écrire cette phrase sur le premier tee-shirt… puisqu’elle est fausse : jamais les chevaux n’ont occupé de place dans ma famille… peut-être avais-je pensé à l’offrir puis j’aurais changé de destinataire en étant déçue par le résultat ( ce qui m’est souvent arrivé)… me souviens plus !


Préoccupations de grand-mère

Alors que LittleUs a récemment vécu son premier Moisniversaire (= néologisme familial) bientôt Mininous fêtera ses 6 ans…
Nous, ses grands-parents, avons à cœur de lui envoyer une super carte d’anniversaire…
L’an passé nous avions trouvé toute une série de trucs qui allaient par groupes de cinq… et nous avions joint des jeux de lettres sur ce thème du nombre atteint.
Cette année, les idées n’ont pas été légion pour illustrer ce nombre nouveau.
C’est vrai, quoi, qu’est-ce qui va par six, à part les oeufs dans leur boîte ( et je me demande encore pourquoi on les vend par 4, 6 ou 12… ? Pourquoi pas par 5 et 10?)
Outre l’idée de cartes de mots de deux syllabes à découper et assembler pour faire culturel… nous avons cherché longtemps une façon de lui exprimer notre affection…
Et puis je me suis souvenue que sa maman, pendant toute la période de l’école primaire, adorait faire des découpages pour réaliser ce qui, l’ai-je appris sur le tard, s’appelle des KIRIGAMIs.
Sur la photo, celui de droite n’a nécessité que des ciseaux… mais l’autre a réclamé l’emploi de cutter et ce n’est pas pour une demoiselle de six ans… il fallait trouver mieux encore…
Alors l’idée des ORIGAMIS s’est imposée et avant d’envoyer quelques schémas trouvés sur internet, j’ai testé la chose, évidemment !
Alors je mets trois étoiles pour le pliage poisson ( même si j’ai raté la queue deux fois avant de comprendre comment la découper!) ou l’🐦 ( même si je l’ai plié deux fois dans le mauvais sens avant de me corriger!).
J’ai réussi le paon un peu sans réfléchir mais l’enveloppe de la carte d’anniversaire était déjà fermée quand je l’ai trouvé sur internet… alors je devrai envoyer le lien de cet article aux parents de Mininous…

Pour la chouette… elle n’est pas sur la photo car je l’ai lamentablement ratée plusieurs fois ! Pas chouette, donc, mais ses parents la réussiront forcément, eux!
Bref je veux me souvenir plus tard de cette semaine passée à penser à mes petites-filles ( parce que lorsque je pense à l’une, je pense à l’autre. Mininous a 6 ans d’affection de ma part d’avance mais LittleUs, tu es désormais autant aimée dans le présent et l’avenir.)


« May the force be with you »

Venant d’apprendre que le 4 mai est la journée Star Wars…
Je ressors mon Yoda!

Je l’ai dessiné en 2012… Me semble-t-il ! Il est… à mon image, en fait !

Je n’ai plus l’original que j’ai offert un jour à quelqu’un qui le voulait… mais j’en avais pris une photo que j’ai signée Beroniki, mon surnom d’avant.


Termes… successifs

Un an que j’ai commencé mes coquelicots et plusieurs fois j’ai voulu penser qu’ils étaient terminés…
Le sont-ils ?


« C’est fini, là. » m’exclamè-je sans cesse avant de rajouter un point par-ci, un point par-là.

Que ce ne soit pas droit ni vraiment rectiligne sur les bords n’est pas un critère. Pour moi, le beau n’est pas parallèle…

C’est le traitement de la lumière…
Impossible d’être satisfaite de moi.


Pourtant je ne m’appelle pas Pénélope et n’ai aucun intérêt à faire durer l’ouvrage.
Comme j’admire ces personnes qui enchaînent travaux sur travaux et les quittent sans se retourner!


Là j’avais mis trois points de lumière en bas du texte… qui me dérangent et que je vais défaire…
Sais plus, en fait…
Fini ou pas fini?
J’ai des envies de fleurs d’albizia ou de paulownia…
Bulles d’envie… Crayonnées et gommées…
Sais plus du tout. Voilà des semaines que je les enferme pendant des jours avant de les ressortir pour quelques minutes de remords…

Dois réfléchir encore.


A la Saint Martine…

Mininous, pour nous, dessine!

Ah ce qui est sûr, c’est que ce n’est pas avec mon blog, ces jours-ci, que vous attraperez mal à la tête en lisant un article profond: voici du travail manuel familial.

C’est une carte d’anniversaire POP-UP (une partie de la carte s’avance quand on l’ouvre, étant construite pour qu’un élément accroché à un découpage soit actionné par l’ouverture).

Mininous nous a envoyé un vol de mésanges bleues, puisqu’elle sait que nous aimons observer les oiseaux que nous nourrissons en hiver.

Découpage, écriture, coloriage, collage…

activités pour une élève de maternelle garanties… avec l’aide de l’adulte évidemment!

(coucou Oth67, un professeur des écoles doit trouver cette idée bien réalisée, non?) L’enveloppe aussi est son oeuvre avec du scotch original.

C’est bien fait, rien ne dépasse! Notre petite-fille de cinq ans a assisté à l’ouverture de sa création sur whatsapp, en direct, avant de partir à l’école, ce matin… Ce que c’est chouette le progrès!

Merci à sa maman et à son papa, qui font bon emploi des modèles que j’avais réalisés dans le passé.

Voici mes propres cartes de 2020 : article

Plus j’avance en âge .

J’étais très fière d’avoir trouvé un système pour faire avancer le cheval et le bateau le long de leur décor !

Mais ces cartes m’ont pris tant de temps pour les réaliser… que ma production s’est arrêtée… au bout de 4 produits finis!


Évolution de mon Azuré bleu céleste

Il s’appelle aussi l’Argus bleu, le LYSANDRA bellargus ( sur Wikipedia : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Azur%C3%A9_bleu_c%C3%A9leste).

Je ne crois pas pouvoir le rendre plus ressemblant à la photo qui m’a guidée.
Ma version est en 3D!
Il me faut encore nuancer certaines corolles des coquelicots de ma broderie et faire vivre le fond.
Sans parler du cadre …
Je travaille une vertu : la patience…


Papillonner 🦋

Le temps passe au gré de mes points.
Produire beaucoup je ne sais point.
Les nuances me mènent loin
Et me hâter point ne me convient.
Rêver, aimer… « pédale ouin ouin »
Pour braire mieux, un peu de foin…
Pour réfléchir un petit coin
De Nature, de brin en brin,
Voire placer la touche de brun…

Fréquenter assidûment l’ours brun,

Le grand cénacle carolin.

Dire un bon mot à notre Justin

Tout en parlant d’un autre Austin

Sur l’autre toile où mes plaisanteries

Créent ma vraie joie en broderie…


Stats perso (MAJ du 29 déc)

Comme mon blog a pour utilité de fixer mes souvenirs, il me faut raconter le plaisir que je prends en ce mois de décembre 2022, à jouer à

Cémantix et Pédantix

Je les ai découverts grâce à Caroline  (Maman Lyonnaise) et Patrick (Jourdhumeur)

qui se sont mis à se défier sur le blog de « Pat’leBreton « . Il a déjà rédigé un article sur son blog pour parler des ces jeux littéraires addictifs:

Interlude

On constate qu’à ma première participation, je fus très très nulle et que j’ai cru devoir proposer des mots que je déteste! Il fallait trouver « héroïne »!!! J’aurais pu m’éviter ces mots détestés, si j’avais mieux pensé!

Pour fixer ce souvenir, je voulais faire un tableau de statistiques pour 7 parties , (les miennes comme celles de ceux qui auraient bien voulu participer à la conservation de ce souvenir). Je songeais à mettre cet article à jour à chaque partie de Cémantix considérée comme mémorable… Je souhaitais réaliser ici « un tableau de réussites», à la gloire des participants (et pas du tout une compétition!) les meilleurs résultats devaient y figurer juste… pour participer. Même si j’étais seule concernée… Je voulais que ce soit l’un de mes BEAUX souvenirs. Réaliser des exploits, chanter la gloire de mes copinautes me paraissait important… Mais j’ai changé d’avis car il est difficile de mettre ce tableau à jour. Cela prenait déjà trop de temps et chacun sait qu’une retraitée… En manque! 🤓

Evidemment les dictionnaires de synonymes et les diagrammes de proxémie du CNRTL sont une superaide ! Je dis ça, je dis rien !

Papy H. a rouspété « c’est de la devinette, c’est nul ! » et a arrêté de m’informer de ses résultats.

Et Pédantix ?  

Jourdhumeur y est très fort, a-t-il écrit et je ne vois pas pourquoi j’en douterais.

Chez nous, PapyH me laisse dégrossir l’exercice avant de placer les excellentes mots de la fin qui conduisent à la solution ! A deux, on est plus forts !

Techniques :

J’ai compris qu’à Pédantix, il faut d’abord ajouter les verbes être et avoir, les articles définis et indéfinis, les pronoms indéfinis, les conjonctions de coordination et les pronoms relatifs… avant de se lancer dans des mini-cémantix et de tirer parti des groupes de mots obtenus.


Transmission…

Mininous m’a envoyé un chat décoré par ses soins que je trouve particulièrement mignon, réussi et inventif. (Merci les parents!) Il s’ajoute, et en bonne place, à ma collection de chats dont plusieurs exemplaires sont déjà des oeuvres de ma petitoune, puisque le motif 🐱 avec le motif 🐸 sont mes préférés !

Celui-ci est le chat de ses 5 ans… L’ont précédé le tricolore de ses 4 ans et le tacheté de ses trois ans! J’espère en avoir un par an pendant longtemps ! 

Ma relève, en tant que bricoleuse du quotidien, est assurée ! Ma fille et ma petite-fille feront de jolis bidules qui nous plairont et je sais que mon fils a lui aussi les mêmes goûts et prédisposition s. Je suis très fière de cette transmission-là qui consiste à fabriquer des trucs avec trois fois rien dont la durée de vie est peut-être très courte mais le profit pour le bien-être moral tellement immense.

Les collages en carton sont mes préférés et je suis encore restée hier plus de 8 minutes devant mon portable,  fascinée par une vidéo de DIY qui proposait une étoile en carton à partir de rouleaux de papier WC! Plus marteau que moi, on meurt! 

Cette journée commence sur les chapeaux de roue pour moi !  Merci ma famille! 

PS à remarquer : les emballages vides de chocolats faisant office de présentoirs !


DIY: Ouf! Juste à temps.

Qu’est-ce qu’on a mangé comme camemberts… en un peu plus de deux ans ( donc moins d’un par mois quand même ) !  J’ai eu un peu de mal à réunir 24 boîtes et il m’a fallu me contenter de 6 plus petites. Une cagette de mandarines sert de support pour un transport plus aisé.
Les industriels auraient pu penser aux personnes qui réutilisent leurs boîtes et coller moins fort leurs étiquettes, tout de même !

Heureusement que j’avais un peu de peinture acrylique (elle sèche très vite sur « le bois ») mais je n’ai pas verni le tout puisque, comme un grand nombre de mes réalisations… Tout ceci finira au garage, ou jeté, mais avec la satisfaction d’avoir trouvé un deuxième usage, un recyclage ! 

La garniture est bêtement constituée de sucreries diverses (papillotes, KitKat, M&M’as, biscuits…)  pas plus grandes que 10 ou 11 cm de longueur/largeur et 3 ou 4 cm de haut, distribuées en multiples de deux par boîte puisque je vais offrir ce calendrier made in chez moi aux compagnons humains de la Reine de Saba et d’Isis (seuls ceux qui suivent mon blog comprendront) car Mininous habite de l’autre côté de la France, trop loin de nous, et ses parents lui ont déjà confectionné le sien avec des petits sacs de toile au pied du sapin déjà installé. 

A cause des petites boîtes, les premiers nombres se répartissent au sommet des trois piles, maintenues par les rubans et un système de passants en fil de fer décoratif dont les extrémités sont scotchées à l’intérieur des couvercles… Bref cette réalisation n’a rien d’éternel ! 

Quatre contenus-surprises dont je donnerai la nature dans un MAJ ultérieure en janvier ont pour fonction de faire sourire ceux qui recevront ce cadeau fait avec amour pendant mes heures de travaux manuels.

Ah oui! Justin me rappelle par son commentaire que je n’ai pas expliqué l’incohérence des nombres : j’avais d’abord placé les 6 petites dans la même colonne… et comme il en fallait deux grosses pour l’équilibre de l’ensemble… j’ai trouvé plus esthétique de les ranger ainsi… Papy H. m’a suggéré de recommencer car c’est l’affaire d’un peu de peinture… mais la caractéristique de TOUS mes travaux… c’est leur imperfection! Le bidule fragile qui se détache, le machin qui gondole ou… l’ensemble qui s’effondre! Je suis la « professeure Tournesol » du bricolage! 🙃


Flikkiverbiste➡️🔠☑️

 Ne cherchez pas… Ce mot n’existe pas. On appelle les amateurs de mots fléchés des cruciverbistes comme ceux qui font des mots croisés… Pourtant l’exercice est différent, plus tranquille, moins prise de tête. Ce néologisme ne serait pas correct puisqu’il commence par un élément, étymologique, certes, mais francique ou Germain associé a un morphème latin… Il faudrait peut-être proposer plutôt « saetiverbiste » pour rester en latin… Enfin bref, tout ceci pour dire que j’ai fini par m’y mettre, et sans fausse honte, avec ma « force 2 » ridicule en comparaison de la « puissance 4 » de papy H. qui pratique depuis un temps… immémorial pour moi. Je l’ai toujours vu, comme son père, des mots fléchés à la main… En outre, il est aussi amateur de sudoku et de cartes, enchaînant les défis sur son PC en fin stratège…

Bon, moi, je vais piano piano… Goûtant les bons jeux de mots ( comme « copie double » = « sosie » ou X « intime » pour désigner un prénom de personnage célèbre). Je trouve l’exercice reposant.

Très logiquement, je me suis transformée dernièrement en verbicruciste ( = qui compose des mots fléchés) pour préparer des grilles adaptées à Mininous, parce qu’elle va sur ses cinq ans. Je m’inspire des mots fléchés qu’elle a remplis dans ces derniers cahiers de vacances pour préparer Mat. Sup. ( Maternelle supérieure… Ah bon, on dit « grande section de maternelle »? Je dis comme je veux!) 

Bref… Ces nouvelles occupations me prennent un temps que je consacrais aux dramas… Jai vu tant de séries coréennes qu’il me devient difficile d’en trouver une  aussi plaisante que les trois dernières visionnées, dont je vais faire des articles ici ( ce blog est avant tout ma mémorithèque) … Ce ne sont pas des « fiches de lecture » que je rédige pour conserver le souvenir de mes séances télévisées mais le résultat des recherches effectuées au sujet de leurs thèmes principaux pour me cultiver…

En attendant de trouver la meilleure synthèse et le bon angle de présentation de mes compte-rendus,  j’aligne des lettres et, moi qui déteste être enfermée dans des cases par des jugements hâtifs, j’emprisonne des mots à leur place définie avec délectation ! 


Et c’est reparti…🕸️💡✂️🧶🧵

En carré cette fois… j’avais des envies de fleurs… de coquillages évidemment (cf mon article « Le bon mot, la bonne lettre ») !

Et les photos dont je m’inspire :


Titres en jeu… linguistique 🧩💡📚📜🗝️💬

            Retrouvés sur mon PC… les titres qu’en avril 2020, (au début de la pandémie et pendant les différents confinements qui bouleversaient notre quotidien…) mes collègues et moi, sur le groupe whatsapp créé pour nous sentir solidaires et informées, nous avions réunis dans le but de produire un message ayant un sens en accord avec nos préoccupations d’alors… ont retenu mon attention de nouveau… deux ans plus tard… Avions-nous composé des « cadavres-exquis » ou des « haïkus »… j’hésite… A chacun d’en décider…

Voici certains de mes choix d’alors (il ne faut considérer que les titres, indépendamment des noms d’auteurs) ; un trio plus optimiste, le second plus alarmiste et le dernier qui exprime ma foi dans la science :

Et les choix de mes collègues… dont je n’ai toujours pas compris certains! ( Il faut me mettre les points sur les i… j’ai toujours eu du mal avec la polysémie!) D’autant plus que le sens de lecture change tout parfois… Et qu’il n’est pas question que de la pandémie mais aussi de nos foyers!


Savoir s’arrêter

Ai-je exagéré ? Sans doute. Avec l’entrée des tourterelles… j’ai trop créé… Alors je ne vois plus les défauts. Si quelqu’un voit un truc à améliorer, qu’il ou elle me le dise avant que j’ouvre le cerceau et transforme le tout en pochette.

Le cerisier du Japon

Inutile de me demander quelles sont ces fleurs… elles sortent de mon imaginaire car les coquelicots sont trop rouges, les primevères trop fournies… tout est trop… ou pas assez. C’est tout moi, quoi!

Je rappelle que le cercle est oblong et pas rond volontairement, comme une graine… Encore une idée contestable sans doute. Tant pis. Le tout me plaît quand même assez… Enfin, je ne sais plus.


Recyclage ♻️

Tous ces livres🔰📓📗📘📙📚 que je n’ouvre plus et que j’ai mis au purgatoire dans des placards, sous le toit de ma chaumière 💒🏠🏡, et dans les étagères en coin… Je ne les jette pas … sous peine d’être maudite par mes enfants. Je viens d’en recycler… 2 !😏😊🤓

Et pas des moindres! Merci Robert!

Il me fallait trouver un système pour tenir mon tambour de broderie pour passer une main dessus et l’autre dessous, en mode ambidextre. La figure avance plus vite ainsi…

La structure est modulable! Parfois je prends des livres plus minces, selon la table à laquelle je m’installe 🪑… Et le tout ne m’a coûté que les quelques sous des deux pinces de bricolage car j’ai accroché l’ensemble à un petit chevalet que je possédais déjà.

Du coup… Mon arbre 🌳avance… J’en suis au fond d’herbe…🌱🍃 J’ignore encore s’il s’agira d’un cerisier, français ou du Japon, d’un magnolia ou d’un pawlaunia💐.. Je ne sais jamais à l’avance où me conduiront mes aiguilles… 🧵🧶

Il faudra aussi un peu de vie animale…🐈🦆🦊🐌🐜🐞🦋🐛🐀🐇🐸🐓🦔🦢🐝 Un oiseau 🐦 ou deux🦩… Ils ne font pas de fiente, là ! Et les nuances de coloris vont bien m’occuper, un peu de☀️🌄 des pastels🌈. Ce qu’on fera de son ouvrage est aussi une bonne question… je sais que le final 🖼️sera une pochette 👝dont j’ai déjà prévu la doublure car mes aiguillées commencent par un noeud mais, désormais, je les arrête ✂️à fleur de tissu; il importe donc que l’envers ne soit pas perturbé par des frottements…

Les vidéos de broderie figurent toujours dans mes préférées et j’y apprends encore des trucs de spécialistes. 🧚 Bref… J’en ai encore pour un mois ou deux… Je suis les rails🛤️.


Purgatoire

            Depuis que je suis à la retraite, j’ai mis mes livres, tous mes livres au purgatoire pour les punir de m’avoir tellement éloignée de la vie du commun des mortels… Ils m’ont parfois fait vivre un enfer quand je devais sélectionner telle ou telle étude, accompagner de références mes cours… prouver que j’avais des lettres! Ils ont rempli mes jours pendant plus de 64 ans… Alors je les ai emprisonnés, entassés dans des placards, des bibliothèques au grenier et au sous-sol… délaissés, ostracisés de mon quotidien… et je leur en veux autant sans doute parce que depuis que je sais lire, je n’ai jamais su bien faire autre chose que lire des bouquins et que j’enrage d’avoir été si peu concernée par le quotidien. Incapable de faire fonctionner une chaudière, de repérer les fusibles, de réparer la porte du garage… Sans Papy H. je suis inadaptée au quotidien!

Une petite partie du tout possédé gardée par Nono le robot!

            Et voici pourquoi, depuis six mois, plus aucun roman ne me passionne, plus aucun livre ne m’aide à m’endormir… J’ai remplacé mes études de textes par des activités pratiques et même mes distractions ont changé puisque je fais de la broderie. Moi qui n’ai jamais aimé cuisiner, j’ai hanté la cuisine de bon matin et tard le soir… Je n’étais donc pas du tout une véritable intellectuelle, telle est la conclusion à en tirer…

            Désormais… je lis pourtant beaucoup, je lis toujours chaque jour…. Je visite des blogs, en sélectionnant des articles, des découvertes de rédacteurs à fréquenter avec assiduité parce qu’ils me donnent beaucoup à réfléchir… Ces écrits m’arrêtent par leur thème, leur humour, des extraits de l’existence d’inconnus qui m’étonnent ou m’amusent, leur caractère artistique ou leur point de vue original sur des événements très banals… de telles lectures me prennent ainsi une partie de mon temps.

            La lecture d’images dévore d’autres moments souvent vespéraux car la télé conclut nombre de mes journées avec ces dramas qui me ravissent, sur Netflix, ou les émissions enregistrées pour en supprimer pubs et blablas insupportables, comme :

The Voice

            Si bien que j’écoute aussi des chanteurs qui m’émeuvent comme les juges de cette saison qui s’expriment assez bien pour parvenir à justifier la peine infligée aux refusés ou à encourager les concurrents plein d’espoir. Leur français est varié et riche; ils ne savent pas faire uniquement des phrases mélodiques mais motivent, démontrent, séduisent, échangent… Il me semblent bien plus humains et attentionnés que ne l’affirment les commentaires d’internautes déçus. Pour une émission évidemment commerciale, les instants que rien ne peut trafiquer sont légion (comme la joie des parents, l’espoir des postulants) et valent la peine que j’y consacre de l’intérêt. J’avoue même que je suis bien souvent émue aux larmes!

            Ecouter des morceaux de musique, sur Youtube, que je place en favoris sur mon portable, m’extasier devant des vidéos de danse ou des spectacles vécus par ces foules que je crains tant mais dont l’enthousiasme est bien communicatif… tous ces regards rivés sur le smartphone grignotent encore une autre part de mes instants quotidiens…

            Ajoutons que depuis plusieurs années maintenant la consultation des dictionnaires est informatisée. Plus besoin d’ouvrir son Robert ni Larousse avec le CNRTL! Je consultais Gaffiot et Bailly sur le Net depuis belle lurette! Les profs de lettres classiques sont parmi les plus modernes, eux qui enseignent des « lettres mortes »!

            Passons sur les nécessaires occupations du ménage, des courses et des soins d’hygiène et n’oublions pas les conversations avec ma famille… 24 heures se sont écoulées sans ouvrir un roman!!! Et j’ai vécu six mois sans ces piles de livres qui occupaient table de nuit et bureau, sans ces piles de feuilles où je devais noter ceci ou cela… et même sans trop parler… ou au moins sans être obligée de parler à qui me dérange! On peut comprendre maintenant pourquoi j’ai « retrouvé le chemin de mes blogs »!

            Les livres dorment dans mes placards… chut!!! je ne les réveillerai pas demain!


Acquérir de l’expérience… Concrète.

Tandis que Papy H. acquiert de plus en plus d’expérience en culture de bébés mangues, bébés litchis et bébés avocats…

mon nouveau projet brodé me permet de parfaire mes capacités en point lancé ou point passé plat… et autres. La « fenêtre » n’est pas ronde mais… Oblongue comme une graine. Je suis bien partie pour y passer encore deux mois!


Broder : fin d’ouvrage

            Mon tableau est terminé.

Au pays de Mininous

Il m’a donc pris 2 mois :

            Maintenant il va falloir l’encadrer… quand j’aurai trouvé le cadre adéquat!

            Je vais laisser fils et aiguilles en boîte pour quelques temps, histoire de faire autre chose… pour mieux recommencer! Les journées n’ont que 24 heures et elles passent trop vite!