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« Philonautes »…

Illustration : Pexels.com

« Historique » du questionnement du jour : J’avais créé pour désigner une personne rencontrée sur Internet, un néologisme (bancal étymologiquement, puisque composé d’un terme d’origine latine mêlé à un autre d’origine grecque, et je me satisfaisais de sa famille ) « Aminaute », « Amienaute », « Amisnautes » et « Aminautié« … (J’écris « j’avais créé  » parce que ce nom n’existait pas dans les dictionnaires consultés au moment où j’ai cherché comment exprimer cette idée… Si la maternité ou la paternité en incombe à d’autres… Qu’ils récupèrent leurs droits car ils ne m’importent pas et je les leur laisse tout entiers).
Quand une recherche concernant « le syndrome de la page blanche »,
que Gilles a mieux réalisée que moi,
m’a démontré que j’avais accordé foi, sans guère réfléchir, à la première page d’internet que j’avais lue, ne poussant pas l’enquête plus loin… C’est pourquoi aujourd’hui je m’interroge sur la pertinence de cet autre nom composé « Aminaute ». Dans ce mot valise le terme « ami » est un peu inexact ( comme l’avait déjà souligné Justin dans un article de sa rubrique « Langue de Molière » ) puisque les internautes désignés sont à mi-chemin entre des inconnus parfaits et des relations particulières de la vie courante propres à chaque webmestre ( rappel : à mon humble avis, « ce qui est sur Internet doit rester sur Internet » et par conséquent il faudrait peut-être trouver un mot différent pour les « amitiés » internautiques).
Voilà qui m’amène à proposer une refonte du précédent néologisme pour en composer un nouveau entièrement d’origine grecque :
PHILONAUTE… et philonautié.
Par ce terme, plus logique étymologiquement (et toujours proche du terme habituel « internaute ») l’idée d’amitié est moins sensible et l’on peut se contenter de l’interpréter comme le goût partagé de rédiger des articles sur un blog… Cet affaiblissement du sens correspond bien à la spécificité d’un lien créé sur Internet par des lectures communes et des échanges de commentaires, un échange d’idées uniquement intellectuel sans incidence sur la vie réelle. Plus besoin alors de se référer au terme « copinaute » qui me rappelle beaucoup trop l’école primaire et diminue la portée du fait d’écrire des articles et de commenter ceux des autres « webmestres »…
Mis à part « internaute », ces mots sont, comme « leucosélidophobie », des néologismes et par conséquent n’appartiennent effectivement encore qu’à un dictionnaire de français commercial tel le Larousse et non au TLFI de l’Académie française … Mais une créativité raisonnable enrichit la langue.
L’intérêt du mot « philonaute » est qu’il est épicène, (on peut aussi bien dire : « un » philonaute « qu’une » philonaute ») et devient plus facilement un terme générique.
Avec « philonaute » et « philonautié » le sens « amical » s’estompe (puisque le préfixe ou suffixe « philo » évoque juste, dans l’esprit de tous, l’idée de « qui apprécie »), au profit d’une valorisation d’un passe-temps commun, (le fait d’écrire un blog)…
Bref… En ce jour où la Saint Fidèle est inscrite au calendrier français habituel… je ne cesserai pas d’évoquer les amisnautes mais je crée la communauté des « philonautes » !

Le choix d’un bateau en illustration de tête d’article correspond forcément au mot d’origine grecque « naute » qui signifie bateau /navigateur ( comme dans argonaute, cosmonaute/astronaute )… mais une marguerite illustrerait mieux encore cette réflexion par l’idée que le web est comme cette fleur : on le désigne par un « singulier collectif« . La marguerite est une communauté de fleurs, comme je l’ai déjà expliqué sur ce blog, partie « flore ». Cette image est plus symbolique, finalement, parce qu’elle correspond à une beauté d’ensemble alors que le ⛵ correspond à la navigation sur internet et la toile d’araignée évoque plutôt les dangers d’Internet.

PHILONAUTE et AMI(E)NAUTE, là est ma distinction du jour.


Lilian et Carla : un air de Kdrama ! (MAJ en fin d’article)

Lui, c’est un… « Homme jeune-vieux » de 18 printemps qui préfère les « Feuilles mortes » de Montand à tous les « sous le sein, la grenade » ou symphonie des éclairs de Zaho de sagazan ou country de Beyoncé….
Il collectionne les objets chinés en devisant au sujet de son grand-père…
Il aime chanter comme Piaf et fait rouler les R…
Et tout en ayant la douceur apparente d’un chérubin, ou la prestance de l’ange de l’Annonciation de Fra Angelico…
il tient son coach à distance en le vouvoyant…
Elle, c’est une femme-Enfant de seize ans
Une brune à la voix affirmée soudain vibrante,
Qui a revêtu un large jean de combat
Pour n’être que regards et envolées travaillées.

Quand ils ont commencé leur dialogue, ( dans « Donner pour donner » d’Elton John / France Gall) quand ils ont enchaîné leurs répliques, elle a paru prendre la tête de ce duo mais…
aussitôt il s’est avancé, happant le bras de la jeune-fille d’un geste charmeur… Pour prononcer des mots démentis par le geste, « Quand je te donne sans rien demander »
Elle a alors retenu les doigts du séducteur en affirmant « c’est pas la peine » mais la voilà captivée, attentive… Les coachs et nous, les spectateurs-auditeurs, avons souri par plaisir d’assister à ces quelques minutes de cinéma impromptu… Mika a largement étendu les bras pour nous renvoyer cette idylle qui se dit absente ( « la vie, c’est pas facile ») alors qu’on la voyait sous-jacente, là… Nous étions comblés par cette chanson comme en regardant une série sentimentale… Je voyais un Kdrama !
Quand Lilian a tenu la taille de Carla à peine un instant d’un élan possessif en chantant les mots d’un air canaille, il a fait rire Zazie qui commenta « C’est trop crédible ! » car nous l’avons, tous, estimé tellement touchant, cet homme séduisant… ce Roméo blond! 
Toute une histoire romanesque s’est dessinée en quelques secondes, juste le temps de quelques répliques… et un échange d’airs complices.
Toute une romance s’est installée en ce temps record ! 
Elle lui donnait  » ses sourires moqueurs, sa force, sa douceur » mais il la pressait de sa tendresse de fiction et elle ne ramenait plus guère la main qu’il voulait prendre… alors qu’elle devait exister face à cette magie du regard bleu foncé masculin et des dents blanches de ce jeune loup qui allait la croquer… Presque on se serait attendu à les voir s’enlacer, presque on l’espérait… Mais non, la chanson répétait que la vie était difficile !
Ben oui, on les aurait bien mariés, là, sans plus tarder!
Comme ce n’était que du cinoche, leur étreinte de bons copains nous a quand même rassérénés. Ils nous ont bien menés en bateau!
Il a eu un petit sourire en coin pour aider sa collègue à accepter la décision qu’on sentait arriver…
Carla était éliminée…
Puis paf! en sursis, finalement, car repêchée… Jusqu’à quand ? Il lui faut encore trembler, sur le banc des repêchages…
Lilian, lui, sort sa couronne de boucles blondes du bon côté de la scène, vainqueur de la rencontre et déjà… « divorcé » de sa compagne de chant d’un soir. Tu parles d’un dating! Bon sang que ces battles sont cruelles!

Ensuite j’ai vibré avec Anna et Odem… Or j’avais déjà un peu pleurniché en mon for intérieur quand Ambre-Ever (cette fée blond vénitien aux yeux bleu pervenche et à la voix intense) avait perdu devant Alphonse (qui lui répondait avec toute l’expérience de Brel en lui). Leur faux divorce, bien crédible, m’avait tellement émue, ( leur affrontement était d’un très haut niveau et j’en avais eu les larmes aux yeux) dans l’épisode précédent puis Ambre-Ever s’était retrouvée « en attente » à la consigne… Et la voilà éjectée, définitivement remplacée…

On s’attache, je m’attache, en quelques sons et quelques images, sur des bribes de vies réelles ou potentielles… Et je sais bien qu’on ne peut pas tous les faire gagner… Encore cet esprit de compétition qui écrème et sélectionne…

Il me reste à me souvenir que souvent ce ne sont pas les vainqueurs de « The Voice » qui gagnent par la suite en notoriété et font carrière… Mais que d’histoires cette émission m’a contées ! Je ne peux pas m’empêcher d’être une fan fidèle de ce programme ! C’est la plus longue série télévisée que j’aurai suivie dans ma vie de téléphile, une chronique annuelle ( et parfois bisannuelle avec l’émission des kids)!

PapyH et moi nous disions qu’un chanteur peut être un excellent acteur… alors que le contraire n’est pas du tout gagné d’avance.

Mise à Jour : pour ceux qui ne peuvent pas voir le contenu de cette chaîne Youtube, voici le lien par Internet sur TF1 plus


De la suite dans mes idées… (MAJ in fine)

C’est au CES 2024 de Las Vegas ( Consumer Electronics Show ) que se trouve le progrès auquel j’aspirais en écrivant mon article « Trop de ton, c’est pas bon« !
Grâce à la télé ( j’ai bien fait de l’allumer et d’écouter les infos today, histoire d’en savoir vraiment plus sur le monde dans lequel je vis et me débats) j’ai eu connaissance de cet outil qui me rendrait bien service.
SKYTED, le masque qui absorbe le son de la voix quand on parle ! L’anti-MamyVéro, quoi !
Les seuls problèmes sont qu’il est bien cher ( environ 250 Euro), distribué je ne sais où ( sur Internet sûrement alors que je déteste acheter sur Internet et ne le fais que très très rarement) mais surtout qu’il est bien encombrant et sans doute pénible à porter puisque déjà le port d’un simple masque chirurgical me fatigue!

J’attendrai donc qu’ils le perfectionnent et le souhaiterais… Plus discret, léger… de Science Fiction, en fait!
Quand on écoute la suite de la vidéo ci-dessous, on se demande si ce sont vraiment des innovations indispensables.
Pour BeamO, je comprends que certains aient besoin d’être surveillés à ce point… Mais entrer toute ma santé sur mon portable ne me presse pas. A la moindre alerte, je téléphonerais à toute ma famille pour dire Adieu après un affolement sûrement réellement responsable du problème !
Et puis surveiller ainsi « mes signes vitaux essentiels » me ferait croire que je suis une astronaute… J’aurais les chevilles qui enflent pour une autre raison que ma mauvaise circulation sanguine!
Quant à Bmind… (J’en ris encore ! Le monsieur qui se retrouve avec une étiquette sur la braguette sur la vidéo m’amuse beaucoup ! )
Blague à part, n’est-ce pas flippant que d’apprendre par son miroir qu’on se brosse mal les dents ?
En ce qui concerne l’état de ma peau… Ce pourrait être intéressant de remplacer le rendez-vous si difficile à obtenir chez un dermato… Mais le miroir n’aura aucune expérience comparable ni ne pratiquera de prélèvement à faire analyser…
Quant à ma santé mentale 🤣🤣🤣🤣🤣: « -MIROIR, mon beau miroir, dis-moi qui est la personne la moins perturbée, ici? -C’est pas toi, ma pauvre Véro, car il faut te faire soigner illico presto! »

Attendons donc de plus amples compte-rendus de cette convention qui se tiendra jusqu’au 12 janvier… Parce que je suis pourtant très attentive aux nouveautés pouvant nous assurer confort et santé. Le premier portable pesait son poids et jamais nous n’aurions imaginé son évolution.

Mise A Jour. : Voici un article intéressant sur les précédentes années de ce salon. Cet article contient un tableau qu’on peut télécharger pour se rappeler de l’emballement des progrès techniques au cours des dernières années. C’est époustouflant !


Your Name

Sur la 5, une soirée sur « culture box, la plus grande scène de France » s’est ouverte par l’anime japonais « Your Name » qui m’a fort intéressée, bien que la langue japonaise me heurte autant l’oreille que l’allemand, étant accro au coréen !

Résumé : Mitsuha, une jeune fille vivant dans une famille traditionnelle de la campagne, désirait aller vivre à Tokyo. Voici qu’elle se retrouve, dans ses rêves, dans la peau de Taki, un lycéen tokyoïte qui travaille dans un restau italien et a des amis envahissants. Lui rêve de la vie à la campagne et se retrouve, lui aussi, dans le corps de Mitsuha, vivant la journée suivante de sa binôme. Le jour venu chacun récupère sa personnalité et Taki découvre sur son portable le journal qu’elle a rempli pour l’informer de ce qu’elle avait fait en tant que Taki. Quelques mois plus tard, les échanges de personnalité ayant soudain cessé, il part à la recherche de Mitsuha et apprend qu’elle a vécu dans un village ayant disparu trois ans plus tôt, à la suite d’une chute de météorite. Heureusement les échanges reprennent et s’en suivent des retours dans le Passé pour, évidemment, éviter la mort de la jeune fille et permettre leurs retrouvailles dans la réalité.
Sur le site de France TV on peut créer une compte, s’inscrire à des newsletters et découvrir dans la page Japanimation des animes du même genre. C’est gratuit.

Je n’ai pas créé de compte parce que je peux regarder des animes sur Netflix et en grande quantité comme en qualité.
La soirée se poursuivait par un documentaire , « Mangas, une révolution française » concernant les amateurs de mangas… Toute une génération paraît-il ! Et je m’en étonne d’autant plus que mes enfants sont de cette génération et n’ont pas du tout plongé dans cette vogue-là, dans cette vague-là dont ils sont informés et appréciaient certains aspects ( avec ma fille nous regardions le club Dorothée, Candy, Sailor Moon … et avec mon fils j’aimais voir le dessin animé DragonBall z.)

J’ai appris dans ce documentaire que ces Français entre trente et quarante ans seraient tous fans de mangas ??? Cette généralisation me paraît très contestable. J’ai entendu que depuis la découverte d’Albator ou autres, ils étaient tous accros aux mangas, les shonens de préférence dont les valeurs seraient « combat, victoire, amitié »… Et rap !!! Euh… Il existe de nombreux autres genres de mangas et si je ne mets pas en doute la séduction de cette « littérature »… Je m’interroge… Tous ne fréquentent pas les festivals Cosplay et si tous ont joué a des jeux vidéos… Tous n’y consacrent pas tous leurs loisirs !
Ces termes censés être les valeurs de cette génération me paraissent bien réducteurs et juste correspondre aux amateurs des désordres violents qui ont agité souvent les grandes villes, ces dernières années.
Quoique je n’en achète guère ( ils sont vite lus et une série revient souvent à 80 euros au moins) je n’ai donc rien contre les mangas et j’ai vraiment apprécié « Quartier lointain » de Tanigushi Jiro ou les lectures effectuées au club du collège en 2019… Bon je date un peu sur le sujet !
Sans doute parce que, à mon humble avis, ni les jeux vidéos ni les mangas ne remplaceront la lecture de romans et d’un grand nombre d’autres livres pour structurer une pensées et nourrir un esprit d’un vocabulaire varié !
J’ai un peu peur pour l’avenir quand on me dit que les mangas ont déjà remplacé la lecture des autres livres. Et j’espère que ce n’est pas vrai car la société serait peuplée de gens ne rêvant que de combats… J’espère qu’ils sauront transposer cette combativité dans la vie quotidienne en accomplissant les travaux de métiers très banals… Et sans en arriver à considérer les gens comme des ennemis à combattre au point de ne plus reconnaître la gentillesse d’autrui ( seuls ceux qui auront vu la fin de l’anime ci-dessus comprendront ma plaisanterie).


C.C.A. : quand la réalité rejoint la fiction…

Dans l’émission du 17 octobre du programme de la 2ème chaîne , « ça commence aujourd’hui » dont le thème était « Ils côtoient la mort de près », les intervenants nous ont démontré que dans le quotidien, une personne peut vivre des situations tellement décalées par rapport à la banalité quotidienne de la plupart d’entre nous… que cette personne ( ici un séduisant policier scientifique trentenaire ou quadragénaire, un médecin légiste de 66 ans repoussant l’heure de la retraite car passionné par son métier, marqué par la perte de son fils, et une thanatopracteuse, qui a défini leurs métiers comme « des professions de l’ombre » ) vit des situations dignes des séries policières télévisées. ( Le policier a rappelé qu’en France les vols sont bien plus fréquents que les enquêtes avec décès.)
Comme toujours, Faustine Bollaert, dont je suis vraiment fan, a posé les meilleures questions dans les termes les mieux choisis et avec la délicatesse et l’humanisme qui la caractérisent.
Quelle grande dame que cette animatrice plus douée que bien des journalistes!
Les témoins ont narré des souvenirs touchants. Sébastien, le policier scientifique, a montré le fameux contenu de sa mallette d’investigations, allumant une lampe révélant les traces de sang sur le plateau…

Ces professionnels ont forcé mon admiration, tous les trois, comme je le ressens à chaque fois que j’écoute cette émission, quand le thème me convient. Leurs précautions oratoires, leurs émotions et la portée de leur témoignage m’ont passionnée et cultivée… J’ai encore grandi hier.

La psychologue présente, Natascha Espié a accompagné les témoignages de ses éclairages, pensés et formulés avec précautions infinies qui modifient toujours mon écoute par un nouveau point de vue, un renouveau de la réflexion, une étape nouvelle de la pensée. Ainsi elle a précisé  » Oui un médecin légiste ne soigne pas la personne observée mais il soigne la famille par ses constatations et aide au travail de deuil. » ( Avant-hier elle a rappelé que « faire son deuil » n’est pas oublier la personne décédée mais apprendre à y penser autrement.)
L’avocat juriste Marc Geiger nous a donné comme toujours des renseignements précis sur les aspects juridiques des procès, les démarches à engager et la poursuite des enquêtes policières.
Voici la page qui présente l’émission et les intervenants de cette émission.
Cette émission devrait être conseillée à tout citoyen! Même si certains sujets m’ont tout de même fait fuir parce que ce jour-là je n’avais pas envie d’écouter le thème prévu.. Tous les aspects de la vie ne me motivent pas de la même façon… Et il y a des jours où l’on est plus ouvert d’esprit que d’autres… Ainsi je n’ai pas regardé l’épisode concernant les psychopathes ni ceux consacrés aux « troisième genre humain » ni celui qui concerne l’excision parce que je n’avais pas envie de me pencher sur ces souffrances dont je suis informée. Dire que Faustine doit absolument tout entendre… !
Hier, j’ai apprécié que l’émission mêle la Réalité et l’Imaginaire des scénaristes parce que la vie a pris un éclairage romancé et tout en restant bien concrète… Un paradoxe.


Un service de doublage qui m’inquiète

Alors que j’avais beaucoup ri, il y a deux ou trois ans, en utilisant l’application de traitement de photo dont j’ai oublié le nom qui m’avait permis d’animer des photographies de personnes de ma famille en les faisant chanter avec des voix connues…
( voir des personnes âgées entonner du rap était vraiment tordant)
Je n’avais pas mesuré le danger de telles applications, demeurant enfermée dans le comique de la situation…
Mais plus j’entends parler de l’application HeyGen, qui permet de traduire une vidéo dans une autre langue, plus je m’en émeus.
Certes écouter Kevin Tran, ce Youtuber sino-français que j’aime bien, expliquer qu’on pouvait choisir la langue de ses vidéos et ne plus avoir à lire de sous-titres paraît un véritable progrès
Pouvoir s’exprimer dans n’importe quelle autre langue est un rêve dont la panglossie de la Pentecôte avait témoigné dans la Bible déjà…
Je pourrais parler coréen un jour sans me donner la peine de l’apprendre… mais comme je déteste voyager, je n’en vois pas l’intérêt !
Et surtout je me dis soudain que l’on va pouvoir faire dire n’importe quoi à n’importe qui et que nous ne serons plus capables de distinguer le vrai du faux…
Alors HeyGen me gêne et démolit ma foi dans le progrès.
C’est la porte ouverte aux escroqueries en tout genre sans compter la fin de nombreux métiers comme les doubleurs, les traducteurs et je dois en oublier…
Et en outre une traduction n’est qu’une version du texte originel ! Qui garantira qu’un faux-sens, sans parler des contresens possibles, ne trahira pas la pensée du locuteur?
En ce moment j’aime beaucoup laisser les sous-titres français tout en écoutant une vidéo traduite en VF et je constate que les différences sont légion et cependant je trouve du plaisir à démultiplier ainsi la réception de la scène regardée qui n’est qu’un passe-temps. Parfois les nuances sont très éloignées dans le ton exprimé (de l’amour à l’humour, il y a très loin soudain!). Cet écart pourrait générer de gros problèmes dans une situation importante pour le locuteur.
Et la jubilation produite par l’accès à la version originale d’un film, que deviendra-t-elle? On perdra la véritable perception du travail de l’acteur avec la disparition de sa personnalité authentique perçue à travers le personnage !
Bref… Dans la gêne, il n’y a pas de plaisir… et par HeyGen qu’y aura-t-il ?

Pour en savoir plus sur le sujet, voici une vidéo éloquente de Baptiste Carpentier :


Chez @IsaiahShinn, des shorts…

Pas toujours en short!
Et tout d’abord Vik et Miranda, mes danseurs préférés, font un « 1,2,3,soleil » de SiFi anthologique ! Une merveille doublement artistique… puisque les dessins sont autant travaillés que les mouvements des danseurs !

Toujours dans le style « comment faire du neuf avec du vieux » en reprenant les Bee Gees ou un air aussi connu du XXème siècle… Vik et Bdash font magistralement du Michael Jackson !

J’aime beaucoup aussi voir Vik avec Satsuki…pour… qu’on y aille ensemble ( où on veut mais en dansant et c’est l’âge qui me donnera une démarche de ce genre et non leur talent) !

Et, bien sûr, ce sont les danses de couple Vik- Miranda qui m’épatent le plus. Elle est en caoutchouc, cette fille !


La chaîne youtube « IsaiahShinn » m’amuse depuis longtemps maintenant et il fallait que je la place dans mon blog car je suis comme les ados, amatrice de ces vidéos-là !

Dans un autre style mais toujours en shorts .. les différents challenges de mes groupes coréens préférés me distraient de même régulièrement et je regarde volontiers ces quelques secondes de spectacle comme le « boom boom boom » des filles du SSerafim ou le « Hard » des SHINee…

Mais ce dernier short n’est pas chez Isaiah… Tant pis, il n’est pas en short non plus … Je fais ce que je veux, na !


Kévin Tran : YYSD (= « trop fort »)

Le seul Chinois que j’ai récemment rencontré… C’est ce youtuber bien sympathique.
C’est mon fils qui me l’a fait découvrir et, comme toujours quand je discute avec mes enfants, j’y ai gagné un peu plus de culture générale ( Ben oui, dans ma famille les enfants et leurs compagnons sont plus diplômés et, dans de nombreuses matières, plus savants que nous, les parents !)

Avec Kévin, qui vient de reprendre sa chaîne YT ( il l’avait délaissée un temps pour réaliser des courts métrages), on apprend le chinois et quelques faits culturels de ce vaste pays très mystérieux pour moi.
Cette vidéo-ci nous renseigne sur le langage SMS des Chinois mais pas seulement…
La chanson qu’interprète Kévin, à 4minutes 15, est particulièrement réussie et ce jeune homme m’amuse beaucoup quand il scande « Je veux garder ma tune »! Moi aussi! 🤣

Conclusion : l’humour et le brio sont au rendez-vous : 666 ! ( Pour comprendre, il faut regarder la vidéo jusqu’au bout!)

Un peu de flatterie ne fait pas de mal! 🤣


Hurray! Au Joseon anglais !

Mieux qu’un drama coréen ! Le 6 mai anglais m’a passionnée!
Une série de petites scènes médiévales, comme autant d’épisodes d’une série historique plus vraisemblable que « The Crown » m’ont fait m’exclamer souvent :
C’est vraiment beau!

Pour planter le décor, les toilettes des invités entrant à l’abbaye de Westminster ont ravi mon goût pour les fanfreluches. Néanmoins, je me suis bien énervée contre les commentateurs bavards qui nous empêchèrent d’apprécier la cantatrice, une jolie rose jaune à la voix d’or! Pas de bonne série sans bande sonore et nous fûmes gâtés en voix angéliques, choeurs divins et basses profondes… Quand les présentateurs voulaient bien se taire !

Vers 11h50, se passa un coup de théâtre car j’ai réellement cru entendre Charles III, qui montrait sa tête colérique parce qu’il était arrivé trop tôt devant l’abbaye, crier « Qu’on leur coupe la tête ! Je me suis hâté d’arriver à Westminster et maintenant, on me fait attendre! Qu’est-ce que c’est que cette organisation ! » Il avait vraiment l’air en pétard... Et j’avoue que nous espérions revoir une telle scène, après sa colère de la dernière fois pour le stylo qui fuyait! Un bon acteur ne déçoit pas son public et notre roi a fait du théâtre dans sa jeunesse. C’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas!

Ensuite on a bien cru qu’il allait vaciller sous le poids de sa couronne numéro 1, la plus chère qu’on a vite remise au musée ensuite… Mais il a tenu le coup, concentré comme pour un exploit sportif… Nous qui sommes déjà âgés, nous avons eu mal aux cervicales pour lui et ressenti une grand fatigue sur notre canapé car il a changé de vêtements trois fois!
Puis ce fut une étape sentimentale: un regard d’affection paternelle pure pour remercier William qui venait de lui prêter allégeance juste après l’archevêque de Canterbury. C’était bel et bon mais je n’ai pas eu le réflexe de capturer l’instant ! C’est dommage car le roi m’a touchée, là.

Mais quand le roi couronné a retraversé l’abbaye pour s’en aller, je crois bien l’avoir vu en train de vérifier si Harry chantait le « God save the King » comme tout le monde… Comme son fils baissait la tête, on ne sait pas ce qu’il en fut exactement. L’expatrié toléré en ce jour était même caché derrière le plumet rouge du bicorne de sa tante Anne… qui lui faisait comme un nez de clown. Le pauvret, il lui en a fallu du courage pour venir se montrer après ses écrits radicaux dont il regrettait peut-être les excès, en cet instant. Mais je ne pense pas qu’il devait paraître au balcon.

Un peu plus loin dans la sortie de Charles III drapé de sa fierté royale définitivement acquise, j’ai trouvé le cortège… Impérial! Le roi suivi de sa traîne de 6mètres50, de Georges, l’aîné de ses petits-fils, de sa Camilla couronnée qu’il a toujours aimée, de William le bien-aimé et sa famille… Le camp du King, précédé de cette dame hiératique, Penny, qui maintenait le fil d’une épée sans danger en la portant comme un cierge, vêtue d’une tenue ornée de palmes… Je me serais bien agenouillée, moi!

Le salut aux représentants de tous les cultes invités m’a convaincue du mysticisme royal.
Dans les beaux carrosses, les manteaux d’hermine réputée synthétique m’ont semblé une suite ininterrompue de symboles comme les magnifiques coiffes de Kate et Charlotte ( aussi belles qu’un diadème) et les tenues assorties des princesses les plus proches du pouvoir royal et les kilts …etc

Les couleurs de peau de la plus grande diversité dans le bataillon du Commonwealth comme dans les rues et les tenues les plus farfelues qui soient m’ont infiniment plu ainsi que les « Hurray » de son « personnel » au palais, une petite armée…

Comme cette foule de spectateurs remplissant le Mall d’une mouvance joyeuse, sous la pluie, fut respectueuse et bon enfant!!! Je voudrais être Anglaise de temps en temps, moi!

En France ces mouvements de foule auraient été salis, détournés par des malhonnêtes prétextant de nobles motifs pour casser et voler à nous faire honte d’être Français.


Sacre pluvieux… Sacre heureux! Sacrément réussi!
Ainsi l’apparition sur le balcon m’a prouvé que ce fut bien, ce 6 mai 2023, le couronnement de l’amour pour un couple qui a vaincu : une reine pétrie de conformisme dépassé, deux mariages à solder par le divorce et 70 années du règne précédent !
En conséquence « Vive Charles III » car je voudrais bien revoir une aussi jolie cérémonie, c’est pourquoi il faut que du temps passe entre deux couronnements. On finit donc sur sa tête fatiguée mais heureuse, le jour des quatre ans d’Archie ! Mieux qu’un drama, je vous dis ! 👑💖👑 !


Au jardin comme sur Internet

Dans la mini-jungle de mon jardin, les fleurs blanches à coeur jaune se tournent vers le soleil et font comme les webmestres sur Internet, qui proposent leurs textes aux lecteurs éventuels. Ces lectures mettront leur pensée en lumière quelques instants et elle vivra quelques temps dans leurs pensées. Plus ou moins longtemps… Mais rares sont les lecteurs qui souhaitent explorer le blog en ouvrant un menu ou cliquant sur des catégories! C’est le train train du passage unique des lecteurs butineurs! Ils ne s’arrêtent pas plus de quelques minutes en gare! Comme le ☀️ qui continue sa course.

Quand la tondeuse n’est pas passée, ( et sur Internet il s’agit de la tondeuse de la nouveauté qui fait oublier ce qu’on a pensé la veille !)
les corolles de pétales blancs autour d’un coeur jaune semblent toutes semblables…

Sur la toile, les blogs foisonnent et on peut les confondre dans un même désir de se partager le panorama internautique…. Pourtant, si on les lit avec attention, on peut distinguer des variétés diverses : les blogs photographiques, les centrales de lecture, des passionnés par un thème donné, des tribunes libres, les cuisiniers, les jardiniers, les voyageurs, des aventuriers partis vivre sous d’autres cieux que ceux qui les ont vu naître ou les passionnés de voyage… Beaucoup de vendeurs de tout et de rien pour s’enrichir au propre comme au figuré, pour agrémenter son quotidien…. Ou simplement pour faire vivre sa famille ou sa personne.

Et des blagueurs inclassables comme moi qui font de l’autobiographie pour collectionner leurs coups de coeur et qui fixent leurs bons moments. Nous venons aussi là pour communiquer un peu avec nos semblables afin de comprendre leurs différences et d’en nourrir notre pensée.

Mais de bon matin, toutes les fleurs blanches du jardin se distinguent déjà par un mode de vie différent…

Les plus grandes, qui sont les plus en vue, les plus classiques mais pas forcément les plus belles, et aussi les petites pâquerettes de 12 cm ouvrent leur couronne de pétales comme les doigts d’une main se mettant soudain à plat autour de leur capitule…

Tandis que les humbles camomilles d’une douzaine de centimètres ont un capitule bombé offert au ☀️ et laissent leur Corolle d’un simple étage toute retournée vers l’arrière, le long de leur tige, pour mieux faire bomber leur coeur à la chaleur…

On les estime toutes très similaires et en même temps chaque variété joue à sa manière avec les rayons salvateurs, s’exposant plus ou moins vite au passage de leurs visiteurs pollinisateurs. On dit d’ailleurs « marguerite » ou « pâquerette » ou camomille car il y a déjà trois groupes distincts…

Chaque inflorescence est une peuplade à elle seule, constituée de dizaines de petites fleurs jaunes…

Chaque blog est un univers personnel. Certains sont de style « jardin français », rectilignes et rangés d’autres sont un fouillis à l’anglaise… Il faut les explorer car ils sont semblables mais bien différents! Des paradoxes, quoi!

( les photos sont miennes, toutes des fleurs de mon jardin… Prises avec mon portable chinois chez moi!📸)


Les maths mâtinées de plaisir avec M. Launay

Pourquoi « mâtinées » ? Parce que les maths, c’est du sérieux d’abord! Mais avec ce professeur de mathématiques (lien du journal Sud-Ouest sous son nom et lien de sa chaîne Youtube « Micmaths » sous l’image ci-contre)

MICKAëL LAUNAY

les mathématiques deviennent vraiment agréables et même esthétiques, comme on le constate dans cette vidéo concernant les tables de multiplication !

Bon d’accord, dans cette vidéo qui date de juin 2015 le prof dit « une pétale » au lieu de « un pétale »… Voilà, c’est corrigé et ça n’enlève rien à sa science , (ceci étant dit pour tous ceux qu’une faute dérange, ce qui n’est pas mon cas).

Je ne vais peut-être pas télécharger son logiciel (il faut quand même beaucoup aimer les maths !) mais je vais regarder autant de vidéos que je saurai les comprendre chez lui!

Il a écrit un Dictionnaire amoureux des mathématiques, pour lequel il va être distingué par l’Académie de Saintonge… Reste à savoir qui est amoureux ! Me voici charmée, en tout cas!