Réfléchir sur trois fois rien, demeurer dans le léger pour ne pas s'abîmer dans le grave.

lu/vu/écouté/regardé

Quel show chaud !

Une soirée d’Eurovision particulièrement agréable, qui m’a enchantée jusqu’au début du vote où je suis allée me coucher, découvrant au réveil que le concours a été gagné par la Suède dont j’avais immédiatement perçu la gloire comme tout le monde. Et c’est mérité puisqu’elle chante l’amour en général et non un pays en particulier.

Alors peu m’importe ce vilain geste de la concurrente chantant pour la France dont je ne veux absolument pas partager la responsabilité; c’est sa déception qui l’a rendue grossière comme elle l’a reconnu et non la mienne. Il était évident que sa magnifique voix n’était pas assez mise en valeur par sa chanson qui manquait d’envolées ni par sa prestation qui manquait d’engagement corporel. Elle l’a joué « élégance à la petite robe noire » mais il fallait un parfum plus intense pour rivaliser avec les corps à corps présentés. Pourtant son texte a, partiellement, adopté la thématique principale de la soirée : le défense des femmes. Le rose a souvent teinté cette soirée totalement barge, encore une fois, une gloire pour les Anglais, à Liverpool! La salle était sans cesse en feu pour un concert de folie.

Nous avons, en effet, assisté aux prestations les plus déjantées qui soient! J’ai remarqué :

Le Leitmotiv, « Cha Cha Cha », du rappeur finlandais habillé de ses seules manches entourant son torse nu et agitant la langue comme un 🐍 !
Le flamenco revu et corrigé par l’Espagnole totalement en transe. Car plusieurs ont chanté selon les traditions de leur pays et même dans leur langue; la Lituanienne est même venue avec sa famille.

Le Suisse a une carrure de héros Marvel mais Laurence Bocolini lui a préféré l’Italien que j’ai estimé, moi, moyen (et j’ai été totalement contredite par le score réalisé). Donc les beaux gosses étaient aussi présents que les féministes, telles les 6 Tchèques roses revendiquant leur sororité.

Le rock fut très représenté, avec force couleurs brûlantes, fumées ou phares éclatants et géométries inspirantes… Ce fut d’abord le rock métal australien, avec cette auto sur scène et un chanteur très chevelu… D’un côté ! Puis le rock gothique allemand, qui a fini dernier mais qui a obtenu des points sans doute parce qu’il était réjouissant d’entendre des guitares 🎸 et de la batterie. Ah ! on a entendu aussi les gentils Slovènes et leur « Carpe Diem » du genre pop-rock, je ne sais comment dire. Les Allemands ont même eu droit à des visuels qui évoquaient fort nettement les feux de ma gazinière ! Quelle fougue ! Ça déménageait comme j’aime!

Les femmes ont souvent chanté en si petite tenue qu’elles en étaient presque nues comme la Suédoise gagnante qui naissait de la glaise et poussait le ciel ou la jolie polonaise qui ressemble à la Belge Adèle ou l’Israélienne que j’ai beaucoup aimée si bien que le terme de « bombasse » employé par Stéphane Bern m’a choquée et j’aurais bien vu une polémique naître là ! C’est ma préférée qui a fini en maillot justaucorps en quittant son pantalon… Mais elle a la voix et la chanson, « 🦄 », qui lui permettent de ne pas être qu’un corps!!!

Que dire du druide moldave chantant le soleil et la lune en présence de deux druidesses coiffées en crochets et d’un faune nain avec des ailes celtes sur le casque? Une incantation envoûtante ! Autant que la Queen of Kings norvégienne dont j’ai raté la photo tant je ne parvenais plus à la quitter des yeux, totalement captivée ! Il faut le faire… Je l’ai fait !!!

Pourquoi les cinq Croates complètement loufoques qui ont fini en slip kangourou n’ont-ils pas été plus moqués ? Parce qu’ils dénoncent la dictature en général.

L’Ukraine nous a proposé un duo fabuleux, en voix comme en visuel!

A un moment donné, je ne savais plus du tout qui préférer car tout le spectacle m’a époustouflée, ravie, étonnée au sens étymologique ( comme frappée par le tonnerre) foudroyée par la perfection de cette soirée folle. J’ai écouté la jolie Lituanienne en robe rouge au milieu de ses quatre choristes habillés de noir avec ravissement.

J’avais déjà succombé auparavant à cette mélodie entraînante d’une pianiste en bleu ciel, l’Estonienne, angélique, dont la chanson allait Crescendo vers les hauteurs et la puissance… C’était aussi beau… Tant pour la voix que pour l’allure.

Et je trouve que l’Anglaise, passant en dernier, a été mal payée dans la notation finale !

Les prestations qui ont conclu la compétition avec Sam Ryder accompagné par le batteur Roger Taylor, des Queen, ou d’anciens gagnants qui ont fait des passages remarquables… C’était grandiose, majestueux, enthousiasmant, psychadélique, zinzin! Je m’en souviendrai avec plaisir et rien ne pourra gâcher ce souvenir.


On en a pris plein les oreilles et plein les mirettes. Quand j’ai décidé d’aller me coucher, j’ai finalement choisi pour mon palmarès personnel, en mon for intérieur, Israël, l’Ukraine, la Finlande, et la Lituanie, tous derrière la Suède.

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Hurray! Au Joseon anglais !

Mieux qu’un drama coréen ! Le 6 mai anglais m’a passionnée!
Une série de petites scènes médiévales, comme autant d’épisodes d’une série historique plus vraisemblable que « The Crown » m’ont fait m’exclamer souvent :
C’est vraiment beau!

Pour planter le décor, les toilettes des invités entrant à l’abbaye de Westminster ont ravi mon goût pour les fanfreluches. Néanmoins, je me suis bien énervée contre les commentateurs bavards qui nous empêchèrent d’apprécier la cantatrice, une jolie rose jaune à la voix d’or! Pas de bonne série sans bande sonore et nous fûmes gâtés en voix angéliques, choeurs divins et basses profondes… Quand les présentateurs voulaient bien se taire !

Vers 11h50, se passa un coup de théâtre car j’ai réellement cru entendre Charles III, qui montrait sa tête colérique parce qu’il était arrivé trop tôt devant l’abbaye, crier « Qu’on leur coupe la tête ! Je me suis hâté d’arriver à Westminster et maintenant, on me fait attendre! Qu’est-ce que c’est que cette organisation ! » Il avait vraiment l’air en pétard... Et j’avoue que nous espérions revoir une telle scène, après sa colère de la dernière fois pour le stylo qui fuyait! Un bon acteur ne déçoit pas son public et notre roi a fait du théâtre dans sa jeunesse. C’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas!

Ensuite on a bien cru qu’il allait vaciller sous le poids de sa couronne numéro 1, la plus chère qu’on a vite remise au musée ensuite… Mais il a tenu le coup, concentré comme pour un exploit sportif… Nous qui sommes déjà âgés, nous avons eu mal aux cervicales pour lui et ressenti une grand fatigue sur notre canapé car il a changé de vêtements trois fois!
Puis ce fut une étape sentimentale: un regard d’affection paternelle pure pour remercier William qui venait de lui prêter allégeance juste après l’archevêque de Canterbury. C’était bel et bon mais je n’ai pas eu le réflexe de capturer l’instant ! C’est dommage car le roi m’a touchée, là.

Mais quand le roi couronné a retraversé l’abbaye pour s’en aller, je crois bien l’avoir vu en train de vérifier si Harry chantait le « God save the King » comme tout le monde… Comme son fils baissait la tête, on ne sait pas ce qu’il en fut exactement. L’expatrié toléré en ce jour était même caché derrière le plumet rouge du bicorne de sa tante Anne… qui lui faisait comme un nez de clown. Le pauvret, il lui en a fallu du courage pour venir se montrer après ses écrits radicaux dont il regrettait peut-être les excès, en cet instant. Mais je ne pense pas qu’il devait paraître au balcon.

Un peu plus loin dans la sortie de Charles III drapé de sa fierté royale définitivement acquise, j’ai trouvé le cortège… Impérial! Le roi suivi de sa traîne de 6mètres50, de Georges, l’aîné de ses petits-fils, de sa Camilla couronnée qu’il a toujours aimée, de William le bien-aimé et sa famille… Le camp du King, précédé de cette dame hiératique, Penny, qui maintenait le fil d’une épée sans danger en la portant comme un cierge, vêtue d’une tenue ornée de palmes… Je me serais bien agenouillée, moi!

Le salut aux représentants de tous les cultes invités m’a convaincue du mysticisme royal.
Dans les beaux carrosses, les manteaux d’hermine réputée synthétique m’ont semblé une suite ininterrompue de symboles comme les magnifiques coiffes de Kate et Charlotte ( aussi belles qu’un diadème) et les tenues assorties des princesses les plus proches du pouvoir royal et les kilts …etc

Les couleurs de peau de la plus grande diversité dans le bataillon du Commonwealth comme dans les rues et les tenues les plus farfelues qui soient m’ont infiniment plu ainsi que les « Hurray » de son « personnel » au palais, une petite armée…

Comme cette foule de spectateurs remplissant le Mall d’une mouvance joyeuse, sous la pluie, fut respectueuse et bon enfant!!! Je voudrais être Anglaise de temps en temps, moi!

En France ces mouvements de foule auraient été salis, détournés par des malhonnêtes prétextant de nobles motifs pour casser et voler à nous faire honte d’être Français.


Sacre pluvieux… Sacre heureux! Sacrément réussi!
Ainsi l’apparition sur le balcon m’a prouvé que ce fut bien, ce 6 mai 2023, le couronnement de l’amour pour un couple qui a vaincu : une reine pétrie de conformisme dépassé, deux mariages à solder par le divorce et 70 années du règne précédent !
En conséquence « Vive Charles III » car je voudrais bien revoir une aussi jolie cérémonie, c’est pourquoi il faut que du temps passe entre deux couronnements. On finit donc sur sa tête fatiguée mais heureuse, le jour des quatre ans d’Archie ! Mieux qu’un drama, je vous dis ! 👑💖👑 !


Des contes à rectifier le conformisme

Pour contrer la formule « des contes à dormir debout » et en faire lire à ma petite-fille d’inédits et originaux… j’ai fait une trouvaille dans mon hypermarché préféré, Carrefour pour ne pas le nommer !

Après les cartons imprimés pour devenir fusée ou carrosse ou château 🏰 afin que les petits enfants, aimant le coloriage, puissent s’en donner à coeur joie…
Carrefour propose un produit qu’il faut vraiment acheter quand on a, comme moi, dans sa famille, un enfant en maternelle ou CP.
Pour fêter ses 60 ans, (âge auquel je suis devenue grand-mère pour la première fois), cet hypermarché commercialise à 1 Euro seulement ( comment les auteurs peuvent-ils être assez rétribués pour leur travail à ce prix si bas?) 6 ou 7 albums de contes dont j’ai eu la bêtise de n’acheter que ceux-ci…
Bien sûr, j’avais pris la peine de parcourir ces quatre contes en magasin, afin de privilégier le caractère agréable de la mise en page et l’esthétique du dessin, (selon mes goûts) mais je ne me suis rendue compte de leur valeur qu’une fois rentrée chez moi !
Chaque conte combat des à prioris stupides de la vie quotidienne, dénoue des situations possiblement conflictuelles dans les rapports humains et engage tout le monde à envisager autrui avec ses différences.
Le popotin de Potamie démontre comment l’hippopotame femelle ainsi nommée sort d’affaire plusieurs personnages grâce… à son arrière-train !
Le sac à dos rose rappelle que les garçons aussi peuvent porter la couleur rose et que tout enfant peut vivre dans un foyer où le papa effectue des tâches ménagères en aussi grand nombre que la maman. Il y a un phénomène de retournement de situation quand le petit garçon qui a perdu son sac à dos se voit prêter celui de sa soeur et que l’écrivain suggérait qu’il ne pouvait pas s’en contenter : le garçon interpelle le narrateur du conte qui doit recommencer son récit phallocrate pour l’amender.
Amis pour la vie rassure l’enfant sur les conséquences d’une séparation d’avec un ami. Ce texte est très poétique.
Le doudou du Capitaine montre des corsaires, (ces affreux personnages de contes de fées aussi présents dans les goûters d’anniversaire des tout-petits que les fées et les licornes), cachant un souvenir d’enfance.
Mais ce dernier récit n’est pas à lire sans explications préalables car dans le contexte actuel des informations, il ne convient guère d’inciter un enfant à considérer que les méchants ont de bons côtés ni les habituer à estimer les mauvais individus comme plus intéressants que les gentils… Il faudra réserver cette lecture au moment où un film aura fait peur à l’enfant en prenant toutes les précautions possibles.
Mininous va adorer ces points de vue modernes, elle qui ne fait jamais rien comme on s’y attendait! Nul doute que ses commentaires m’époustoufleront… J’ai hâte !


L’héros au féminin n’est pas zéro

Bien sûr on ne dit pas « l’héros » mais « le héros » avec h aspiré… Mais écrire « la héroïne » ( attention, on dit bien « l’héroïne ») aurait attiré les drogués et le thème du suicide ne m’intéresse pas du tout ni celui du monde interlope dont j’ai pu, par chance et volonté, me tenir éloignée tout au long de ma vie.
Donc cet article commence par un rappel linguistique : les deux genres du nom commun héros/héroïne n’ont pas la même prononciation et donc pas les mêmes déterminants. On pourrait croire, bêtement emportés par le « mouvement Metoo », que le genre masculin a bénéficié d’une aspiration honorable tandis que le féminin se signalait par un h muet le rendant commun, dévalorisé mais le mot a été introduit dans la langue française en 1372-74 puis dans son sens d’homme « de grande valeur, digne d’estime » au XVIème siècle (1555)… il fallait donc éviter la liaison ridicule du masculin pluriel « les Zéros » (cf la définition de HEROS dans le CNRTL) qui n’existait pas de fait au pluriel féminin: les héroïnes. Il ne s’agit donc pas d’une distinction « étymologique » mais logique, d’après le sens.

Parlons ensuite de ce livre :
Depuis que je l’avais vu au CDI de mon établissement et que j’en avais entendu dire du bien, je me promettais le plaisir de le lire :

PRODIGIEUSES, histoires de filles pas comme les autres (ISBN : 9 782749 948539)

J’ai donc eu envie d’en orner ma bibliothèque personnelle… malgré le « virus orphelin inédit » qui m’a ôté le désir de lire des bouquins et donc d’en acheter…
Si bien que, dans mon hypermarché habituel, lorsque j’ai pris en main l’ouvrage, réveillant des gestes inscrits dans mon passé, j’ai ouvert le groupe de 190 pages… et découvert

Britney Spears! C’est donc un éclat de rire qui m’a poussé à acheter ce livre car j’ai lu la fiche de cette star et je suis tombée d’accord sur sa place dans cette anthologie. Elle a bien réussi un exploit : se libérer de l’exploitation que son père lui imposait.

Il s’agit d’une collection de « portraits de jeunes filles hors du commun qui ont réalisé des choses remarquables avant leurs 18 ans », explique la 4eme de couverture. Chaque fiche contient donc un texte qui évoque son action « hors du commun », son portrait dessiné par Diglee (Maureen Wingrave) et sa biographie.

Par la formule « choses remarquables » les auteures, une écrivaine et une illustratrice, entendent divers comportements qui ont contribué à faire évoluer la condition féminine et de ce fait certains textes sont destinés, à mon avis, à des jeunes femmes majeures car ils sont assez licencieux, d’un point de vue moral. A mon humble avis, se pose là la question de la maturité sexuelle et la fiche concernant Natalie Clifford Barney me paraît « orientée » par une volonté de répandre une pensée libertaire excessive que certains parents pourraient réprouver. Il y a quelques semaines maintenant, le suicide d’un jeune collégien harcelé (pour son orientation sexuelle affirmée) a posé la question de cette maturité sexuelle et je n’ai pas du tout envie de me positionner dans ce débat, mon blog ayant un objectif assumé de mémothèque de bons moments.

Ces pages de revendication « à la Colette, Dietrich ou autres amatrices de Lesbos » ainsi que tous les passages évoquant les rapports physiques ne sont pas du tout ce que je préfère dans ce livre et bien la raison pour laquelle j’hésite à le recommander. Trop, c’est trop.

Néanmoins la collection complète de ces portraits a un réel intérêt puisque les auteures, qui ont forcé le trait féministe assez loin ( par exemple l’illustratrice a changé la coiffure du portrait de Natalie Clifford Barney en l’assortissant de cheveux lâchés et bouclés alors que la photographie correspondante qu’on voit dans wikipédia se limite à un chignon mais le dessin est ainsi devenu plus jeune et moderne… Une image « inspirée de » comme le sont les textes trop souvent rédigés en langage très familier pour suggérer la jeunesse des personnages.) , nous proposent aussi des personnages dont je n’avais pas toujours réalisé l’intérêt pour la cause de la femme dont l’évolution fut nécessaire à notre civilisation occidentale.

Et j’ai donc rencontré là des personnalités de tous ordres dont j’ignorais l’existence. Il est toujours intéressant et indispensable de compléter ses connaissances.

Le livre présente Charlotte Gainsbourg comme « hors du commun » maintenant que nous lisons enfin des critiques exprimées sur le comportement incestueux de son père, ( j’évoque là le texte et le succès de la chanson correspondante ainsi que les images dans les vidéos qui allaient avec car j’ignore ce qu’il en fut exactement et ne veux pas le savoir) . Cet homme a eu une production en grande partie géniale mais il n’est pas un génie absolu. Personne n’est irréprochable et il faut que les mises au point soient faites.

J’ai beaucoup apprécié de retrouver, telles que je les avais perçues, cette pauvre Marie-Antoinette, fashion victim avant l’heure au destin tragique, enfant de sa condition et de son époque obligée, par les moeurs de son temps et la nécessité politique en l’absence de test de paternité possible, à être déflorée en public… et sa grand amie Elisabeth Vigée Le Brun qui put échapper à la Révolution française et mourut à 86 ans. J’en avais fait un cours d’Histoire de l’Art que j’avais bien travaillé en classe de troisième. (Bon, le texte proposé pour illustrer le voyeurisme violent des témoins du mariage de Louis XVI est un peu long, un peu excessif… Sans doute parce que certains lecteurs ont besoin de beaucoup d’explications et manquent d’imagination!)

Conclusion : Certains personnages choisis, certaines phrases, certains postulats sont forcément contestables puisque nous avons tous tant à dire sur la question… mais j’estime finalement que ce livre a permis à ses auteures de réaliser une « chose remarquable »: contribuer à faire évoluer les mentalités si promptes à se scléroser dans la coutume et le conformisme.


Positive attitude

Quel bel élan manifestent les

SEVENTEEN

(13 membres entre 24 et 27 ans, répartis en 3 unités, formant un groupe uni ) chez HYBE LABELS avec ce choeur matérialisant un coeur et des géométries variables pour une oeuvre qui exprime l’optimisme et le désir d’avancer ensemble. Et la vidéo est traduite en français ! Quelle gentille attention… Donc je ne rectifierai pas deux petites formules embarrassées qui m’ont titillée.
Alors la mélodie est péchue, ronflante avec ces voix d’hommes en troupe et cette « mâlitude » affirmée ( à mon avis). J’aime le passage d’art martial et l’ensemble me convient bien car la mise en scène est travaillée. Tant pis pour le petit geste allusif aux mensonges… de la drogue peut être ( à moment donné le chanteur a un geste qui évoque le recours à un paradis artificiel … Tant pis pour les idiots qui le prendront comme excuse ou invite ; on ne peut pas forcer les gens à être intelligents et je suis pour des lois répressives sur le sujet).
Conclusion : c’est un texte optimiste, et une interprétation que je trouve agréable... En avant !


L’hubris : du théâtre pour la combattre

Alors que je passe toutes mes soirées à regarder des séries télévisées coréennes, j’ai été happée par la

34e édition de la Cérémonie des Molières

(photo ci-contre de Tom L. / 10/05/2019 sur Ticketmaster)

diffusée en direct sur France 2 ce lundi 24 avril 2023 à partir de 21h depuis le Théâtre de Paris.

Alexis Michalik (détenteurs de 5 Molières !)

et sa troupe d’animateurs m’ont choppé l’esprit dès les premiers mots prononcés et j’ai vécu toute la soirée en leur compagnie sans avoir envie d’aller voir ailleurs. Magie du spectacle. Michalik a presque gagné son pari.. car ce fut un peu plus long que ce qu’il espérait!

Qu’ai-je retenu de cette émission?

Les comédiens de la Comédie-Française (dont voici le lien du MAGAZINE sur le site de la C.F.) ont reçu 4 récompenses, dont 3 pour le spectacle mis en scène par Christian Hecq et Valérie Lesort le Bourgeois Gentilhomme. Voir ci-contre l’annonce sur le compte Twitter de la C.F..

Ce sont les propos de CHRISTIAN HECQ recevant le Molière pour le meilleur spectacle qui m’ont fait longtemps réfléchir car

« il a remercié la bêtise »… après avoir remercié Molière.

D’après ce qu’il avait dit au sujet de son premier contact avec Molière, on peut comprendre qu’il crée désormais des mises en scène qui réjouissent tant le public…

Mais je ne suis pas tout à fait d’accord avec cette lecture du Bourgeois Gentilhomme réduisant le B.G. à un idiot car les personnes trop bêtes sont moins effrayantes que celles dont la bêtise reposait sur une pensée constructive qui a dévié vers l’HUBRIS… et c’est l’excès d’amour pour l’argent qui est condamnable dans cette histoire. C’est la critique des riches de cette époque-là ( les bourgeois) comme de ceux qui ne voient dans cette richesse que le seul vecteur de leur bonheur ( les nobles déshonorant la noblesse en recherche de pouvoir par un mariage sans amour).

Dans un premier temps Molière a bien ridiculisé son Jourdain dont il démontre :

les limites de SA pensée face au philosophe à qui il réclame de l’orthographe au lieu de discourir des axiomes de la vie,

l’incapacité à ne pas révéler son désir de parvenu auprès du Comte qui le vole,

les velléités de séduction auprès de la marquise au mépris de la morale et de son épouse,

la perte de bon-sens quand il dépense sans compter mettant en péril le quotidien de sa famille

et SURTOUT la folie grandissante quand il refuse de marier sa fille à l’homme qui se révèle une personne de valeur morale bien supérieure à celle des gens que Jourdain fréquente. Il ne reste plus alors que la possibilité d’utiliser le déséquilibre mental suscité par cette richesse pour contrer sa puissance paternelle.

Donc oui, la bêtise est une de ses caractéristiques fondamentales…

Néanmoins j’ai toujours attiré l’attention de ceux qui voulaient bien comprendre mon point de vue sur un aspect positif de M. Jourdain qui veut aussi : s’améliorer, apprendre, s’élever l’esprit et sortir de sa condition de bourgeois parce qu’à son époque, ce sont les nobles qui ont accès à la culture et qu’il perçoit un peu ce que la vie menée par les « gens de condition » a de valable (la capacité à s’exprimer physiquement et intellectuellement) mais il déraille car il n’a pas eu l’éducation qui lui aurait permis d’accéder à ce niveau intellectuel. Il n’en est qu’à la phonétique et aux gesticulations…. Qu’à l’imitation… comme les serviteurs de la pièce qui imitent leurs maîtres en leur servant de doubles concrets et limités, des sosies ridicules pour mettre en valeur la beauté de l’amour.

S’il n’y avait pas la dimension financière, si l’argent n’entrait pas en ligne de compte dès lors que Jourdain est devenu LE bourgeois, s’il était resté un commerçant vivant honnêtement avec sa famille et attaché au bonheur de cette famille en la connaissant mieux, il n’y aurait pas eu d’excès, pas de place pour la tromperie, le mensonge et la folie.

C’est donc « l’HUBRIS » (page du Bailly dans LEXILOGOS du grec ancien)

la démesure opérée par l’argent qui est source de tout, comme le symbolisaient les Grecs, l’excès qui gâche tout et fait perdre la mesure, rendant l’homme bête…

Trop d’amour pour l’argent pourrit tout. Tiens, me voici contente de ne pas être riche! (savoir se contenter, là est le secret du Bonheur!)

Donc plus que la bêtise… c’est l’excès qui tue! Oui ben… Il faut que je me répète ce truisme-là pour contrer ma propre bêtise... Mais qu’il est difficile de me limiter à un seul gâteau quand j’ouvre un paquet et à un seul carré quand je dispose d’une tablette de chocolat !


« Pour expliquer une émotion » (M.A.J.)

Juste quelques vidéos pour mieux entendre, et écouter une fois encore, les voix des
STRAY KIDS,
qui viennent de donner un participer au festival Music Bank ( merci à Domdom qui m’a lue avec attention) à Paris en avril 2023, au cours duquel il y avait une belle ambiance,
si l’on en juge d’après YT.

1 Voici d’abord la vidéo qui permet le mieux d’entendre leurs voix dans les meilleures conditions :

2 Puis deux vidéos du même extrait de ce fameux festival d’avril parisien… Juste pour entendre les follettes et les foufous… Sans être bousculés.

Avec une sorte « d’envers du décor »dans ce second point de vue, exactement comme si on y était !

Finalement Youtube me récrée autant qu’un bouquin!


Pas de deux européen🩰

Voici une répétition du ballet Le corsaire effectuée par ces deux danseurs européens que j’estime parfaitement sublimes, avec des images du spectacle final intercalées pour nous faire percevoir tout le travail en amont et l’aboutissement. On a l’impression d’être au plus près d’eux…
Que dire? Sinon qu’ils symbolisent à mes yeux la Danse, l’Effort, la Beauté, le Sentiment ( affectueux c’est évident, du fait des attentions et intentions… que ce sentiment soit l’expression d’une interprétation ou vraiment ressenti, peu importe)… Un instant vécu à deux.


TAEMIN en répétition… 🎤

Les gens qui me connaissent par mon blog savent que j’aime bien cette idole qui est enfin libérée de ses obligations militaires…

Que va-t-il nous offrir pour son Come back ?
Quelle coiffure ? ( Celle-ci est… Bof)
Quel petit geste identifiable pour mettre en valeur ce coeur tatoué sur son bras gauche et formé d’un paysage ?
Surtout quel rythme bien à lui ( celui-ci est chaloupé) et sur quelle chorégraphie ?
I wait And… j’attends sagement !


Navillera, like a butterfly… à ne jamais oublier!

Pourquoi ? Parce que cette série concerne deux sujets essentiels : trouver son bonheur personnel et… la maladie d’Alzheimer !
Un duo d’acteurs incomparables que celui de NAVILLERA, composé tout d’abord de

Lee Chae Rok, 23 ans, incarné par SONG KANG, un danseur classique qui a dû se débrouiller seul pour suivre sa voie, après l’incarcération de son père et la mort de sa mère, danseuse,

et de Shim Deok Chul, âgé de 70 ans, incarné par PARK IN HWAN, qui, avec son épouse, a élevé tant bien que mal trois fils avec son salaire de postier, et qui se rend soudain compte qu’il veut accomplir le rêve contrarié de son enfance: faire de la danse classique pour interpréter le Lac des cygnes, son ballet préféré.
Le jeune danseur devient le professeur du vieil homme et se crée un lien très fort fait de respect filial et d’amour paternel, une véritable adoption tardive rendue possible par la danse classique… que la maladie met en péril mais qui repousse un peu l’apparition de cette maladie en reconstruisant la notion de famille.
Douze épisodes passionnants avec un crescendo d’émotions multiples qui m’ont tiré de nombreuses larmes d’empathie et qui font que cette série est au même rang d’estime que My Mister en mon esprit. C’est une leçon de vie!
Pas une miette de romance ou d’embrassade pour une intrigue orchestrée au rythme de tant d’affection profonde, dans le but de nous donner du courage !
Et un à priori stupide de ma part parti en éclats : c’est vraiment beau un vieux danseur en action. Le visage de ce monsieur qui perd la tête est tantôt déchirant et tantôt, le plus souvent, éclairé d’un éclat merveilleux de positivité.

Et tous les autres personnages sont attachants car ils cherchent eux aussi leur voie, se trompent et se redressent… Les trois fils, les beaux-enfants et la petite-fille du vieux monsieur, le professeur de ChaeRok avec sa compagne, les ami et ennemi de ChaeRok… tout le monde joue à la perfection!
Et puis SONG KANG est absolument magistral! Pour l’avoir déjà admiré dans 4 séries ( en beau ténébreux dans Love Alarm 1 et 2, puis tellement séduisant dans la série au charme assez érotique Nevertheless et si responsable dans Forecasting Love And Weather où il tombe amoureux d’une femme plus âgée et veut fonder une relation sentimentale durable ) je n’ai pu que le trouver de nouveau fondamentalement touchant, honnête, droit et responsable.

Savoir que SONG KANG ne se serait entraîné que 5 à 6 mois pour ce rôle d’athlète m’époustoufle absolument… Je suis fan à jamais!
C’est pourquoi pour lui rendre hommage, je veux enchaîner avec

trois autres danseurs, deux hommes et une femme qui font réellement ce métier :
1) GUILLAUME DIOP ( que l’on voit ci-dessus »s’envolant » comme le disent les personnages de la fiction, tout de blanc vêtu, ce qui fait ressortir sa beauté métisse car il a un papa Sénégalais)

Qui vient d’être nommé danseur étoile à l’opéra de Paris


2) ANTONIO CASALINHO et MARGARITA FERNANDES Qui ont obtenu tous deux le prix de Lausanne et m’ont enchantée parce qu’ils forment un couple d’une perfection incontestable… Ils sont BOOOOOOOOOOOOOOOOOO, trop BOOOOOO…


Caïman aussi belles

Certains estimeront qu’il n’y a pas de comparaison entre ces genres de larmes musicales…

Mais moi je ressens autant de bonheur à entendre la voix d’un chanteur d’opéra avec ce somptueux accompagnement des LAYERS…
Que celle de NANA Mouskouri en toge…

Ou que la larme un peu ringarde mais obsédante de BOBBY SOLO :

Sans parler de celles de cette pauvre Doëtte, qui a perdu son « ami ». Elle l’attendait en lisant et voit revenir « tout au bout de la salle, l’écuyer qui déboucle sa malle » pour lui faire l’annonce officielle. C’est une « chanson de toile » médiévale et elle préférait lire… Alors là, en réécoutant ce passé composé « que j’ai tant aimé » à force de regarder des dramas au sujet d’un Joseon moyen-âgeux, je pense que cet ami parti chercher la gloire en « tournoyant » laisse place à son écuyer… Et j’imagine une suite pleine de de consolation qui séchera des larmes de circonstance car les voyages étaient bien longs alors et la résignation obligatoire. Voilà, scénario réécrit !

Impossible de me les ôter de la tête et je les chante et siffle ( car je siffle comme un 🐦) avec une insistance maladive depuis trois jours ! Et puis je repense à Aranjuez… avec Nana ou plutôt les paroles de Richard Anthony…

et ma famille reconnaîtra là le meilleur de mon répertoire de prédilection, chanté dans ma cuisine !


Elles « love like this & danse like that »

Les NMIXX dansent sur un titre des STRAY KIDS.
Elles sont vraiment épatantes, ces demoiselles qui chantent si bien
( les écouter en live chez Domdom dans leur tube actuel , dans la première vidéo de l’article au moment où elles viennent d’être récompensées. On voit qu’elles vivent leur art totalement. Merci Domdom de me les avoir fait découvrir.)
et qui fêtent leurs aînés masculins en interprétant leur chorégraphie.

C’est vraiment le genre de spectacle qui m’enthousiasme. Voir ces jeunes est un régal ( et je réponds tout de suite à qui soulignerait leur jeunesse que j’imagine mal trouver le même bonheur en regardant des vieux de plus de cinquante ans se démener ainsi !)


Guitarissimes🎸

Décidément les guitaristes que m’envoient les algorithmes m’époustouflent ! Ce sont des virtuoses au look moderne.
Participons à une cérémonie du thé hispanisante dans un décor japonisant comme je les apprécie, avec ce duo de
« jeunes, il est vrai, mais aux âmes bien nées le génie n’attend point le nombre des années »,
l’un d’eux, MARCIN, fait de sa guitare « classique » (pas vraiment, n’est-ce pas ? Acoustique, plutôt… J’y connais rien mais j’aime trop ! ) tambourin, cymbales et castagnettes…
tandis qu’en harmonie ICHIKA, l’ami, anime sa compagne électrique au diapason de son alter ego !


Mazette, jeunes gens, vous n’êtes plus pour moi ni « Machin » ni « Truc » malgré vos envolées de coiffures… mais, selon mes goûts, de grands artistes inspirés, que j’ai écoutés sur le site Youtube de Marcin (cliquer sur l’image) :


Et tant qu’on y est, revisitons avec Marcin « Sweet Dreams » mis en vidéo dans un clip qui le transforme en un vampire de « Twilight » arrivant sur le parking du lycée… Moi j’adooooore !

et encore :

Je ne m’en lasse pas ! Il est plusieurs!


Le cor de Manon… mais si!

On ne l’entend pas au fond des bois, celui-là…
mais dans l’Orchestre National de Lyon. (Auditorium-orchestre…)
Manon Souchard est corniste.
Elle nous explique ce qu’est son cor, sur la chaîne Youtube de l’ONL.
Comment j’y suis arrivée ( surtout en partant des chaînes asiatiques que je fréquente d’ordinaire!) … Heu… Sais plus.
Mais je m’en félicite car le beau corps de Manon met le cor en valeur !
Je me coucherai moins ignare en écoutant les cors au fond de mon portable !

Moi aussi je joue mais avec les mots et je remarque que dans l’annonce vidéo suivante pour « Cuivres en pays basque » l’expression « cor stage » écrite en légende évoque inévitablement le mot « corsage » avec une si belle corniste… Qui peut dire qu’il pense plutôt au mot « cordage » ?

Du coup je me rachète en finissant avec une vidéo de l’AONL ( A pour Auditorium), où je pense l’avoir reconnue, en hommage à tous les instrumentistes, ses collègues :


Ça pourrait mieux le faire…

Pour que la musique ( au demeurant fort agréable mais peu rock à mon humble avis) touche le public français,
Certaines vidéos du groupe THE ROSE sont traduites en français… Dont celle-ci : SOUR (« aigre » ou « acide » plutôt)
La traduction laisse quand même vraiment à désirer car ce bonbon acidulé que la belle a recraché ( ! ) m’évoque plus, au début de la chanson, une carie, avec l’image de la couronne, que l’amour!

Ils auraient dû traduire  » j’ai mal au coeur » au lieu de « j’ai le coeur aigre », il n’y aurait plus de renvoi à son écoute!
N’empêche… J’en ris encore!

( c’est trop drôle : je ris tellement que je viens juste de remarquer « regarde dans tes yeux »! J’en louche. Quel bon fou-rire !)


Et dans le deuxième titre, les problèmes de conjugaison des verbes venir et tenir au futur, m’amusent « infinitment » ! De même que l’expression peu élégante « c’est la fin de TON histoire » ou « santé » ! Les idées ne doivent pas coïncider exactement dans les deux langues !
Il n’en reste pas moins que c’était bien gentil de nous proposer une traduction et surtout que leur voix et leur musique sont sympas… Comme des 🍬🍬🍬🍬. Petits rockeurs deviendront-ils grands ?

Allez, je le leur souhaite!


Une annonciation

Un peu de calme et de paix avec YoonKyung Cho, puisqu’aujourd’hui, c’est « l’annonciation » sur le calendrier.


Hwang Min Hyun talentueux

Ce jeune homme est un artiste complet.
Et ce n’est pas ma « copinaute » Carfax (cf ma page de liens) qui me dira le contraire !
Nous venons de l’admirer en acteur très expressif, pratiquant les arts martiaux et romantique à l’extrême, dans « Souls of Alchemy » et le voici en chanteur solo.
Son pantalon blanc à taille haute me ravit par son élégance extrême. Quel bel homme, quel bon acteur, quel bon chanteur, quel beau danseur… Je n’en jette plus : sa cour est pleine de fans !


Layers : Twilight dans mon rétro

Ce trio musical,
les LAYERS
vient de me remémorer que j’ai vécu 1/6 de ma vie bercée par le monde de S. Meyer, en lisant ses livres (les Twilight, Les âmes vagabondes et autres) et en regardant les films d’adaptation, parfois très nuls ( les lycanthropes ratés ou cette idiotie de théorie de l’imprégnation) parfois très réussis ( la course dans les bois, « l’entrée des artistes ») … Une décennie environ! Le trio me rappelle comment un thème musical fait tout remonter à l’esprit.


카이(KAI) Ne rien comprendre…

et pourtant aimer !

(je n’ai compris que « nè » = « oui »!)

J’ai cru comprendre qu’il s’appelle : Jeong Ki-yul, dit 카이(KAI) mais… ?

Est-ce que tous les hommes de Corée prénommés « Kai » sont de beaux artistes… C’est le deuxième et dans deux styles fort différents que j’adoooooooooore écouter et regarder!

Quand il pousse la note aigüe… je me perds !

Voici son site Youtube: amore .

C’est un des trois chanteurs-vedettes de la comédie musicale BEETHOVEN SECRET qui passe en Corée en ce moment… mais pour moi, c’est celui qui a la voix de velours la plus agréable à mon oreille, même si les autres sont très intéressants aussi :


EunSung Ko, voix exquise

Quel charmant homme à la voix exquise et au français charmeur!

Quand j’écoute EunSung KO

dont j’ai déjà parlé dans l’article L’envie d’aimer,

mes maux de têtes se muent en mots venus du coeur et s’adoucissent!

Son si bel accent rend le français sublime!

Décidément, en Corée, ils n’ont pas que des boys bands qui dansent merveilleusement bien, ils ont , outre des acteurs formidables, des chanteurs d’opéra qui sont enthousiasmants comme des chanteurs du showbiz!

Le spectacle Musica auquel participait fin 2022 EunSung Ko et surtout ses derniers titres en français le démontrent encore, s’il en était besoin… D’ailleurs comment se fait-il qu’EunSung Ko n’ait pas encore été mis en valeur par un drama ? Je me le demande!

Je voulais parler de la reprise, en comédie musicale, de West Side Story mais il n’a pas l’air tellement heureux que ça, sur scène et la vidéo que je souhaitais a été retirée… ? J’espère que tout va bien pour lui.


Shen Yun m’a enchantée

Quel beau spectacle! Quels souvenirs précieux vécus en compagnie de ma fille et ma belle-fille, pendant que les hommes de la famille se récréaient au bowling 🎳 avec Mininous.

Nous étions au parterre sur la gauche, vers le haut et nous voyions très bien la scène. La position décentrée augmentait même un peu l’intérêt des volumes dans les tableaux dansés.
Tout d’abord j’ai trouvé les danseurs plus petits que dans mon imagination nourrie par les vidéos de YouTube. ( Il paraît que Tom Cruise est tout petit alors que, sur l’image, il a la carrure d’un héros!)
Ensuite les scènes contées étaient simplistes (victimes sauvées, fins héroïques…) Et on a même eu droit à l’évocation de pets, du comique de gestes comme dans la farce.
Mais il y eut tant de qualités pour faire oublier ces travers d’un spectacle tout public !

L’orchestre nous a baignées dans une musique originale charmante et nuancée.
Une soprano ( « Gu Yun ténor » dit le programme que j’ai conservé ???) m’a bouleversée en ébranlant tout mon être par son phrasé lyrique alors même que je n’adhérais guère au sens du poème chanté ( « combien seront sauvés » disait le texte qui faisait référence à un « appel des temps anciens » très contestable! Tout comme les deux tableaux avec les méchants Chinois communistes torturant en cadence de pauvres adeptes de la pensée Shen Yun). Ayant fait abstraction du sens du message, je reconnus comme évidentes ses qualités musicales.
Plus tard la musicienne Qin Lu a joué de cet instrument traditionnel à deux cordes : l’erhu… Et ce fut divin! Absolument représentatif de la Chine ancestrale. Mon coeur était suspendu à ses vibrations uniques.
De plus, et surtout, ce sont les athlètes parfaits, ces danseurs si gracieux, ces vrais esthètes qui m’ont ravie totalement.

Leur élégance combinée à leur force et leur corps tellement expressif font de ce spectacle un moment d’exception.


Les costumes ont ce goût oriental pour l’association des teintes qui dépayse et leur caractère clinquant se faisait oublier par le parfait tomber des matières soyeuses. Les effets de manche ingénieusement exploités nous ont captivées.


Un effet technique unique permettait aux danseurs de tomber au fond de la scène pour réapparaître aussitôt sur l’écran afin de les mettre en capacité de s’envoler aux cieux! Vraiment magique! Bluffant.


Le tableau de la « danse ethnique mandchoue » nous a tous enthousiasmés tant les 13 hommes ont marqué un rythme de plus en plus endiablé, dans une démonstration de leur art sans défaut. Ce sont des applaudissements nourris qui me l’ont prouvé avec des vivats. Alors là, je ne les ai plus estimés de taille humaine : c’étaient des dieux!


La scène des « baguettes mongoles » nous a de nouveau démontré la maîtrise totale de l’espace et des rythmes par la troupe masculine.

Les 13 filles, elles, ont marché à tout petits pas par-ci, se sont pliées dans tous les sens par-là, ont porté des poteries sur la tête comme des cariatides animées et chaque spectateur admirait leur équilibre parfait, leur douceur et leur résistance… Des divinités égalant les divinités masculines.

Ma -gni- fi-que!


Première soirée hors de chez moi, depuis très longtemps, qui m’a noyée dans une foule sans que je m’en émeuve! J’ai même ressenti le plaisir tout simple de marcher dans Aix très tard le soir parmi tous ces inconnus qui se hâtaient vers le parking souterrain, comme nous.

Merci à mes enfants qui m’ont fait ce cadeau tellement apprécié… Inoubliable.


Des totaux de qualité éternellement rigolos

Avec Akimismo, chez JourdHu, nous avons échangé des avis concernant les humoristes que nous préférions… J’avais cité Raymond Devos mais, ce matin

Chez Agatheb2k , qui participait à un challenge de photos, j’ai redécouvert…

Fernand Reynaud

et constaté que je connaissais son sketch du canon quasiment par coeur à visionner dans l’article d’Agathe2bk!

Quel bonheur! Quelle belle langue française on entend dans ses écrits, autant que dans ceux de Devos!

Dans la vidéo suivante on l’écoute citer Le soulier de satin de Claudel , on entend les sketchs du plombier, du tailleur et du 22 à Asnières et celui des croissants.

Dans le sketch du 22 à Asnières, la préposée des Postes fait ses totaux! Et on ne téléphonait alors… que dans les cabines de La Poste (en deux mots!)


« Où que nous allions », arrive le temps de… « maman de »

Découverte dans une chronique d’Alex Jaffray dans Télématin de la deuxième chaîne, (cf mon article au sujet d’Alex J. ),

Lola Lennox, la fille d’Annie Lennox

me paraît aussi douée, voire bien plus (bien que beaucoup moins célèbre), que sa maman.

Je l’écoute dans cette vidéo qui a déjà un an, certes, mais dont la conception chorale me ravit trop car j’apprécie de voir tous les instruments mis à l’honneur. C’était un très utile apport de la période de Covid, que ce genre de clip vidéo.

Il me semble que « maman Lennox » fait un ou deux canards, non? Les années passant modifient la voix… On peut regretter que la jolie Lola ne soit pas plus productive sur sa chaîne Youtube et j’avoue ne pas être fan de toute sa production mais cette vidéo-ci m’enchante totalement.

C’était juste un article pour rappeler que parfois, voire souvent, la fille est tellement mieux que la mère… et qu’un orchestre, cest beau!

(ceci est un hommage à mes fille et belle-fille!)


Trémolos rigolos :

Découvert sur TikCover : un musicien plein d’humour!

Sa chaîne Youtube contient tout un ensemble de courtes vidéos très plaisantes et c’est un musicien fort expert, à mon oreille!

Les titres sont vraiment bien choisis pour retenir notre attention comme « Quand tu as oublié de rendre le téléphone à ta copine » ou « Ce que j’entends VS ce que mon professeur entend » ou

tous ceux que l’on peut lire ici sur les captures d’écran que j’ai faites.

De fil en aiguille, j’ai apprécié plusieurs vidéos de ce guitariste très compétent et de sa dulcinée trop jolie!

Si bien que j’ai exploré sa chaîne et que je suis passée sur celle qui lui est associée :

ArtePino

pour y découvrir… un pianiste du même genre! Est-ce la même personne? Je n’ai pas réussi à le déterminer mais le tout est très agréable! J’y retourne avec plaisir… et je suis très loin d’être la seule!

(j’ai changé le titre, pardon!)