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Lilian et Carla : un air de Kdrama ! (MAJ en fin d’article)

Lui, c’est un… « Homme jeune-vieux » de 18 printemps qui préfère les « Feuilles mortes » de Montand à tous les « sous le sein, la grenade » ou symphonie des éclairs de Zaho de sagazan ou country de Beyoncé….
Il collectionne les objets chinés en devisant au sujet de son grand-père…
Il aime chanter comme Piaf et fait rouler les R…
Et tout en ayant la douceur apparente d’un chérubin, ou la prestance de l’ange de l’Annonciation de Fra Angelico…
il tient son coach à distance en le vouvoyant…
Elle, c’est une femme-Enfant de seize ans
Une brune à la voix affirmée soudain vibrante,
Qui a revêtu un large jean de combat
Pour n’être que regards et envolées travaillées.

Quand ils ont commencé leur dialogue, ( dans « Donner pour donner » d’Elton John / France Gall) quand ils ont enchaîné leurs répliques, elle a paru prendre la tête de ce duo mais…
aussitôt il s’est avancé, happant le bras de la jeune-fille d’un geste charmeur… Pour prononcer des mots démentis par le geste, « Quand je te donne sans rien demander »
Elle a alors retenu les doigts du séducteur en affirmant « c’est pas la peine » mais la voilà captivée, attentive… Les coachs et nous, les spectateurs-auditeurs, avons souri par plaisir d’assister à ces quelques minutes de cinéma impromptu… Mika a largement étendu les bras pour nous renvoyer cette idylle qui se dit absente ( « la vie, c’est pas facile ») alors qu’on la voyait sous-jacente, là… Nous étions comblés par cette chanson comme en regardant une série sentimentale… Je voyais un Kdrama !
Quand Lilian a tenu la taille de Carla à peine un instant d’un élan possessif en chantant les mots d’un air canaille, il a fait rire Zazie qui commenta « C’est trop crédible ! » car nous l’avons, tous, estimé tellement touchant, cet homme séduisant… ce Roméo blond! 
Toute une histoire romanesque s’est dessinée en quelques secondes, juste le temps de quelques répliques… et un échange d’airs complices.
Toute une romance s’est installée en ce temps record ! 
Elle lui donnait  » ses sourires moqueurs, sa force, sa douceur » mais il la pressait de sa tendresse de fiction et elle ne ramenait plus guère la main qu’il voulait prendre… alors qu’elle devait exister face à cette magie du regard bleu foncé masculin et des dents blanches de ce jeune loup qui allait la croquer… Presque on se serait attendu à les voir s’enlacer, presque on l’espérait… Mais non, la chanson répétait que la vie était difficile !
Ben oui, on les aurait bien mariés, là, sans plus tarder!
Comme ce n’était que du cinoche, leur étreinte de bons copains nous a quand même rassérénés. Ils nous ont bien menés en bateau!
Il a eu un petit sourire en coin pour aider sa collègue à accepter la décision qu’on sentait arriver…
Carla était éliminée…
Puis paf! en sursis, finalement, car repêchée… Jusqu’à quand ? Il lui faut encore trembler, sur le banc des repêchages…
Lilian, lui, sort sa couronne de boucles blondes du bon côté de la scène, vainqueur de la rencontre et déjà… « divorcé » de sa compagne de chant d’un soir. Tu parles d’un dating! Bon sang que ces battles sont cruelles!

Ensuite j’ai vibré avec Anna et Odem… Or j’avais déjà un peu pleurniché en mon for intérieur quand Ambre-Ever (cette fée blond vénitien aux yeux bleu pervenche et à la voix intense) avait perdu devant Alphonse (qui lui répondait avec toute l’expérience de Brel en lui). Leur faux divorce, bien crédible, m’avait tellement émue, ( leur affrontement était d’un très haut niveau et j’en avais eu les larmes aux yeux) dans l’épisode précédent puis Ambre-Ever s’était retrouvée « en attente » à la consigne… Et la voilà éjectée, définitivement remplacée…

On s’attache, je m’attache, en quelques sons et quelques images, sur des bribes de vies réelles ou potentielles… Et je sais bien qu’on ne peut pas tous les faire gagner… Encore cet esprit de compétition qui écrème et sélectionne…

Il me reste à me souvenir que souvent ce ne sont pas les vainqueurs de « The Voice » qui gagnent par la suite en notoriété et font carrière… Mais que d’histoires cette émission m’a contées ! Je ne peux pas m’empêcher d’être une fan fidèle de ce programme ! C’est la plus longue série télévisée que j’aurai suivie dans ma vie de téléphile, une chronique annuelle ( et parfois bisannuelle avec l’émission des kids)!

PapyH et moi nous disions qu’un chanteur peut être un excellent acteur… alors que le contraire n’est pas du tout gagné d’avance.

Mise à Jour : pour ceux qui ne peuvent pas voir le contenu de cette chaîne Youtube, voici le lien par Internet sur TF1 plus


C.C.A. : quand la réalité rejoint la fiction…

Dans l’émission du 17 octobre du programme de la 2ème chaîne , « ça commence aujourd’hui » dont le thème était « Ils côtoient la mort de près », les intervenants nous ont démontré que dans le quotidien, une personne peut vivre des situations tellement décalées par rapport à la banalité quotidienne de la plupart d’entre nous… que cette personne ( ici un séduisant policier scientifique trentenaire ou quadragénaire, un médecin légiste de 66 ans repoussant l’heure de la retraite car passionné par son métier, marqué par la perte de son fils, et une thanatopracteuse, qui a défini leurs métiers comme « des professions de l’ombre » ) vit des situations dignes des séries policières télévisées. ( Le policier a rappelé qu’en France les vols sont bien plus fréquents que les enquêtes avec décès.)
Comme toujours, Faustine Bollaert, dont je suis vraiment fan, a posé les meilleures questions dans les termes les mieux choisis et avec la délicatesse et l’humanisme qui la caractérisent.
Quelle grande dame que cette animatrice plus douée que bien des journalistes!
Les témoins ont narré des souvenirs touchants. Sébastien, le policier scientifique, a montré le fameux contenu de sa mallette d’investigations, allumant une lampe révélant les traces de sang sur le plateau…

Ces professionnels ont forcé mon admiration, tous les trois, comme je le ressens à chaque fois que j’écoute cette émission, quand le thème me convient. Leurs précautions oratoires, leurs émotions et la portée de leur témoignage m’ont passionnée et cultivée… J’ai encore grandi hier.

La psychologue présente, Natascha Espié a accompagné les témoignages de ses éclairages, pensés et formulés avec précautions infinies qui modifient toujours mon écoute par un nouveau point de vue, un renouveau de la réflexion, une étape nouvelle de la pensée. Ainsi elle a précisé  » Oui un médecin légiste ne soigne pas la personne observée mais il soigne la famille par ses constatations et aide au travail de deuil. » ( Avant-hier elle a rappelé que « faire son deuil » n’est pas oublier la personne décédée mais apprendre à y penser autrement.)
L’avocat juriste Marc Geiger nous a donné comme toujours des renseignements précis sur les aspects juridiques des procès, les démarches à engager et la poursuite des enquêtes policières.
Voici la page qui présente l’émission et les intervenants de cette émission.
Cette émission devrait être conseillée à tout citoyen! Même si certains sujets m’ont tout de même fait fuir parce que ce jour-là je n’avais pas envie d’écouter le thème prévu.. Tous les aspects de la vie ne me motivent pas de la même façon… Et il y a des jours où l’on est plus ouvert d’esprit que d’autres… Ainsi je n’ai pas regardé l’épisode concernant les psychopathes ni ceux consacrés aux « troisième genre humain » ni celui qui concerne l’excision parce que je n’avais pas envie de me pencher sur ces souffrances dont je suis informée. Dire que Faustine doit absolument tout entendre… !
Hier, j’ai apprécié que l’émission mêle la Réalité et l’Imaginaire des scénaristes parce que la vie a pris un éclairage romancé et tout en restant bien concrète… Un paradoxe.


Nineteen to twenty : jeu passionné

Quand je vois « des amoureux qui s’bécottent sur les bancs publics », je ne pense pas être la seule à ne pas leur lancer « des regards obliques » de bien-pensants ( = de rétrogrades ou d’aigris ) mais je les regarde avec la nostalgie de cette étape merveilleuse qu’est le commencement d’un amour… étape tellement plus agréable que celle des débuts dans la vie active!
Ces prémices d’antan sont si chers à nos coeurs que la société coréenne fait un mythe du premier amour et des premières expériences vécues.
Moi qui sais désormais que mes premiers amoureux ne sont pas devenus de meilleures personnes que moi ni que ceux que j’ai choisis, je ne regrette absolument pas d’avoir suivi un autre chemin que le leur.

Cette autosatisfaction ne m’empêche pas d’avoir commencé une émission de télé-réalité coréenne « 20 ans ou jamais » ( titre français de la série) soi-disant destinée aux ados mais tout public en fait !
Les producteurs ont placé ensemble pour quinze jours 10 volontaires des deux sexes tous nés dans la même année ( du point de vue coréen, même s’ils sont nés à différents moments de l’année, tous sont réputés majeurs le 1er janvier qui suit leur dix-neuvième année) sous le regard d’une équipe de quatre trentenaires ( 2 gars 2 filles) qui commentent leurs réactions en voyant les mêmes images que nous… Les jeunes sont censés assister à des cours qui ne sont que des prétextes pour créer des binômes et mixer les relations.

Alors nous voici, posant le regard du curieux que je ne qualifierai pas du tout de voyeur en l’occurrence ( ou alors tous les romans, tous les films transforment les gens en voyeurs !) puisque les participants sont volontaires et surtout que la société coréenne est bien plus morale que la nôtre si bien que nous ne les suivons pas du tout dans la salle de bains ni n’attendons de scène libidineuse. C’est totalement impossible ici et donc l’expérience n’est pas immorale.
En outre ces jeunes gens ont des réactions qui seraient celles de nos collégiens plus que de nos lycéens… d’autant plus que, selon notre décompte du temps ( que la Corée vient d’adopter cette année, rajeunissant toute sa population d’un an !), les jeunes gens qui ont été filmés là ont, en fait, 18 puis 19 ans.
Tous, au début de la série, émettaient le voeu de boire de l’alcool dès leur majorité et j’ai craint un instant que la série ne ressemble à l’autre du même réalisateur, celle que je ne veux pas regarder ( « Sauve qui pécho »)… Mais, après avoir bu du champagne, certains ont qualifié cette boisson de « dégueulasse » en réclamant du jus de fruit. Quelques verres de soju d’un soir ont fait jurer à celui qui voulait se soûler, qu’il ne boirait plus tant il a détesté le lendemain de gueule de bois. Et une jeune fille a refusé un repas chic avec du vin, promis par un galant, d’une réplique sans appel. La spectatrice moralisatrice, que je suis et qui déteste tout alcool, est rassurée sur leur santé… Et sur le genre du spectacle proposé !
Le thème privilégié de la série est celui de leurs émois amoureux ( et non des ébats, là est toute la nuance et elle est d’importance!)
Tous comptent bien « sortir avec quelqu’un » et on leur a imposé une semaine d’observation en leur interdisant le flirt, avant de les autoriser à faire leurs demandes.
Les spectateurs se sentent dans la peau d’un scientifique observant des sujets d’étude dans un bocal!
Et l’on s’étonne ( une fois le constat effectué de la beauté plastique de toutes ces personnes) du fait que ce ne soient pas les plus jolies filles qui tirent leur épingle du jeu de séduction… mais la plus joviale d’entre les cinq ! Celle qui sourit très souvent, et met de la gaîté dans l’air, se voit offrir l’idylle espérée la première et de la plus nette et romantique façon… avec l’un des deux gars les plus timides!
Le jeune homme s’est surpassé pour lui faire sa demande et j’ai autant sauté de joie que les quatre commentateurs !

Il l’a fait!
Tout seul comme un grand! Alors que la demoiselle était à un cheveu de prendre les rennes !
Alors la joie palpable du couple, leur émotion vivifiante, est une source de bonheur pour la spectatrice qui préfère regarder ces images optimistes, idylliques plutôt que de lire des bouquins trop souvent décevants dont certains offrent des critiques remplies de points négatifs.
Ce programme ne me déçoit pas!
Et bien que je le sache certainement scénarisé, bien que je constate que les producteurs ont fait des images enregistrées un spectacle chronologique produisant du romantisme… Bien que je suspecte ces jeunes de vouloir faire carrière d’acteur ou un métier du spectacle ou même des profits en tous genre… Je marche à fond!

Extraits : Les deux amis se sont installés dans une balancelle avec une vue magnifique sur Séoul, au soleil ( on est début janvier).

Comment résister au pouvoir sentimental du dialogue suivant ?

La fille : Les autres sont sortis faire les courses. Tu n’y es pas allé ?

Le garçon : Non, je préfère un rencard.

( Un silence. Il ne la regarde pas. Le regard au loin…) On t’a déjà proposé de sortir ce soir ?
La fille : Moi, euh, non… ( Elle est tournée vers lui)
Le garçon ( sans la regarder, les yeux vers l’horizon mais tout l’être figé par l’espoir): Alors, sors avec moi!

La fille : (époustouflée puis riant de bonheur, puis main devant la bouche) Oh, je voudrais bien !
Le garçon : Alors, on dit 17 heures…etc

Et ce même dialogue repris et commenté, lorsqu’ils se retrouvent ensemble dans l’auto qui les emmène au restaurant :

Le garçon : Si tu avais refusé mon invitation, je n’en aurais pas dormi de la nuit.
La fille : Je voulais t’inviter en premier…

Le garçon ( flatté) : Ah bon

La fille : « Et là tu me dis « sors avec moi.

J’étais surprise… »

( puis elle précise)

J’étais trop contente. »

Le garçon : « J’ignorais que j’étais aussi timide. »

Le garçon :  » Ton regard pétille…

Je pourrais me noyer dedans« !

N’est-ce pas poétique ? Une merveille de sentiment pur aussi blanc que leurs manteaux !

Je ne crois pas que des jeunes gens puissent contrefaire aussi bien ces vrais sentiments. On remarque combien le jeune homme est pudique en se détournant souvent pour oser parler, et combien la fille rayonne tandis qu’il se dévoile tendrement.

C’est trô bô!

Ça me donne de la joie de vivre à plus de 60 balais ! C’est le moment magique où l’alchimie se crée que cette émission nous donne le privilège d’apprécier. Je sais bien qu’on va penser forcément que c’est du niveau de Loft Story mais j’insiste sur le fait que c’est de la téléréalité de la toute première époque quand on attendait autre chose de ces programmes que les débordements de piscine et des Marseillais à Pétaouchnock !

Ces jeunes gens-là s’expriment avec correction. Leur premier « devoir » est de se rendre à la bibliothèque pour choisir un livre à offrir à la personne qui les intéresse. C’est d’un bien meilleur niveau que tout Loft européen !

J’admets volontiers qu’il faut avoir pour l’observation du comportement d’autrui une véritable passion et c’est mon cas. J’affirme que nos corps ont un langage aussi nuancé que celui qui sort de notre bouche et qu’il est plus intéressant… Quoique forcément plus souvent source de quiproquo puisque nous ne donnons pas tous la même signification à un geste, suivant notre caractère, notre éducation et notre pays!

L’épisode 6 de la série se termine sur un coup de poker tenté par l’un des 3 garcons amoureux de la même fille ( laquelle semble être un peu allumeuse ) et se conclut par le pronom « toi » qui est une déclaration, juste après l’image ci-dessous… Ce sera une attente insoutenable jusqu’à mardi prochain!!! 🤣


A la saint Marcelle…

Fais des compliments à la pelle

Et s’il ne sont pas vraiment pensés

Il faut t’en dispenser!

Mariée depuis 10 ans à Maxime Chattam,

Faustine Bollaert

est une très belle personne à divers titres!

Cette animatrice de télévision qui m’a beaucoup impressionnée dans Prodiges 2022, saison 9 et qui reçoit des témoins sur des sujets très variés quotidiennement dans l’émission : « ça commence aujourd’hui » sur la 2,

(dont voici le site dédié: ici)

possède une beauté plastique évidente et elle s’est unie à une autre star. Voilà déjà deux raisons de la remarquer.

Mais en tant qu’animatrice de cette émission testimoniale elle m’accompagne souvent, les après-midi, pendant que je suis penchée sur mon tambour.

Certains épisodes de ça commence aujourd’hui m’enchantent surtout grâce à elle, parce qu’elle sait manifester de l’empathie, de la sympathie, beaucoup d’attention et d’humanité à l’égard de ses invités. Elle choisit avec simplicité les termes appropriés pour accompagner les personnes venues raconter une étape de leur vécu plus ou moins difficile ou étonnante. Elle n’hésite pas à se reprendre avec humilité quand elle se trompe de mot ou qu’elle veut effectuer une nuance nécessaire pour faire renaître la conversation. Elle aussi sait complimenter, saluer le courage ou réagir aux comportements plus contestables.

Dans ses propos, on entend la femme, l’épouse, la mère, la copine, la journaliste…

Hier j’ai écouté 3 invités nous parler du moment où ils ont approché la mort de très près : « maladie, accident, ils ont vu la mort de près » :

Didier Barbelivien a fait une septicémie foudroyante, Moundir (que je croyais un peu ridicule du fait des émissions dans lesquelles je l’avais entraperçu et qui se révèle dans cette émission comme un homme respectable, un père et un mari avec des valeurs morales que je comprends, quelqu’un de bien) a attrapé la Covid et Samuel Torres, ancien chanteur de boys band : Brian dans Alliage, a eu un accident et il aurait pu être amputé d’une jambe.

Je ne regarde pas toutes les émissions, parce que certains sujets ou certains témoins m’insupportent ou me gênent parfois, mais j’en ai vu beaucoup comme celle qui concernait la chirurgie esthétique qui m’a montré une star transgenre très courageuse et digne, Dysoralité sensorielle, anorexie du nourrisson : leur enfant ne veut pas manger dans laquelle j’ai appris que les enfants que nous prenons pour des capricieux peuvent être réellement malades, Leur histoire d’amour a fait scandale dans la famille qui m’a fait voir un couple dans lequel la dame est allée se trouver un mari à l’autre bout du monde! Leurs enfants présents sur le plateau ont complété le portrait de cette femme décidée et efficace… hors normes…. etc.

Conclusion : Merci Faustine !


Focus On The Good… avec Le son d’Alex… Jaffray!🎶

A l’instar de Mininous qui va réaliser de beaux graphes en spirales avec un jouet qui a déjà tant récréé la génération de sa Tata… Je vais me dessiner des jours emplis de bonne humeur malgré tout ce que le monde veut nous imposer comme sujets attristants et pénibles…

Pour débuter positivement le matin, souvent, nous regardons Télématin sur la 2

Et ce matin, la chronique musicale

d’ALEX JAFFRAY

(dont voici la chaîne Youtube, cliquez sur l’image)

au sujet des reprises d’oeuvres musicales qui ont eu bien plus de succès que l’originale, m’a fait sourire tant le chroniqueur, qui travaille dans cette émission depuis 2001 tout de même,

est facétieux et cultivé musicalement!

L’écouter, c’est s’instruire et se mettre en joie!

Je n’ai pas pu trouver cette chronique sur YT mais voici celle sur Quincy Jones :

Ou celle sur « l’hymne des stades » :

Ou cette annonce sur France-bleu Berry du très prochain « Son d’Alex », mis sur YouTube par KiM’aimeMeSuive:

L’actualité d’Alex ( et « Let it shine » de Zazie!)… « Escalope et ration… » ou « Escale et opération… » ? qu’est-ce qu’on entend vraiment chez Indochine ? (Justin doit le savoir!)

Et la toute première chronique de 2001 sur Télématin :

Il était jeune mais déjà stylé !

« Le sachiez-vous » : Alex Jaffray a composé, il y a trois ans, la musique de la série télévisée « Scènes de ménage », ai-je lu.

Voilà. Selon moi, cet homme gagne à être connu; j’estime qu’il amène du soleil dans mon salon par l’écran de télé… Merci Monsieur.


Du théâtre comique mondial

Si on m’avait dit dans ma jeunesse qu’au XXIÈME siècle la radio se… regarderait… j’aurais forcément répondu qu’il ne s’agirait plus de radio!
Mais pour regarder les matchs du Mondial à la télé, sans débourser un centime… Il faut assister à cette farce moderne à laquelle je ne parviens pas à m’habituer: la radio télévisuelle !
« N’est-ce pas formidable? » S’exclame le journaliste de L’Equipe de gauche, en commentant le match du soir ! Et le voilà qui quitte son casque et mime un but marqué de la tête ! Son crâne, rond comme un ballon 🎈 s’agite sous mon regard effaré ! J’ai peine à y croire! C’est du grand n’importe quoi : on écoute et regarde deux bavards volubiles, qui parlent aussi vite qu’une mitraillette tire, ( « Il faut le faire, quand même, parler à ce rythme. C’est fort! »  remarque Papy H.) et nous racontent le match comme s’il s’agissait d’un conte au coin du feu… C’est la télé du pauvre… C’est du grand Guignol ! Molière ne ferait pas mieux… Et ça me fait rire en plus… Vraiment, je m’esclaffe et me réjouis car c’est particulièrement drôle ! Tordant, même…  Mais quand même… ça me fend le ❤️ !

Tiens, voilà que je convoque Pagnol maintenant (« A moi il me fend le cœur, à toi il te fait rire » s’exclame César à Escartefigue pour berner ce pauvre Panisse au cours de la partie de cartes dans son café ! )

Eh oui, nous étions au grand théâtre du Mondial! 


Les devinettes qui ne sont plus « de Laurence » 📺

« Alors on met les devinettes? » nous avait demandé Mininous, notre petite-fille, en s’installant pour déjeuner. « – Quelles devinettes ?

-Ben LES DEVINETTES DE LAURENCE! » et nous avons finalement compris qu’il s’agissait de l’émission animée par Laurence Boccolini ( et désormais par Jarry) : Tout le monde veut prendre sa place !

Nous apprécions ce programme quotidien qui nous permet de nous cultiver agréablement entre deux étapes de notre conversation. Et Mininous adorait choisir l’une des deux ou quatre réponses proposées ou nous écouter proposer les nôtres puis d’entendre leur confirmation… ou pas.

Depuis que Laurence Boccolini a pris le relais dans cette émission, une atmosphère bon enfant agrémente nos repas, car l’animatrice est désormais à mille lieues du rôle strict qu’elle jouait dans Le maillon faible. Gai, compréhensive, claire, elle est l’atout de ce programme. Parfois les histoires des candidats sont barbantes ou ridicules mais souvent elles sont attendrissantes et divertissantes, surtout grâce aux commentaires de l’animatrice.

L’un des champions, Mathieu, (qui a tenu plus de 90 émissions) est un homme sympathique. Il n’est pas orgueilleux et il laisse apparaître ses doutes et ses failles d’un petit air penaud qui ménage notre susceptibilité. Rien de plus admirable qu’un fortiche qui ne s’impose pas comme tel. Mathieu est très fort en sport et géographie… mais il nous amuse avec ses choix de thèmes farfelus comme « les fromages », par exemple!

Bientôt la rentrée des classes, alors je me souviens de mes petits champions à moi, ces adorables jeunes gens rencontrés dans mon passé de prof. dont au premier rang se trouvent Anouk, Téa, Lucille, Amélie, Sophie, Eléa, Hanna-Anka, Lilian, Clément… Tant de prénoms résonnent dans mon souvenir… oui, nombreux ont été ceux qui m’ont honorée de leur écoute bienveillante et de leur prévenance.

Dire qu’ils ont bien grandi depuis la dernière fois que je les ai vus et que je leur posais… « des devinettes de Laurence » à peu de chose près !


Sénescence ☹️

Qu’il est triste de vieillir, quand même !

Intéressée par les propos des deux humoristes, Palmade et  Robin, ayant eu l’idée de réunir un « Fine équipe » composée d’anciennes vedettes, qui avaient participé aux émissions des Carpentier autrefois, associées à des stars actuelles en duo créatifs… J’ai regardé cette émission télévisée de la 2, hier soir samedi 25 juin 22, La fine équipe…

Certes quelques stars ont gagné à se rappeler à notre souvenir n’ayant pas pris une ride sur leur organe vocal ou dans leur jeu de scène (Adamo, Dave , Berléand ou Nathalie Baye, selon moi) mais comme j’ai regretté que la voix chevrotante  et défaillante de la plupart des autres… et même le regard de Palmade et la bouche en smiley triste de Robin… Tout m’ait tellement déçue que je suis partie avant la fin!

Jusqu’au sketch du scrabble qui avait perdu son mordant en se répartissant entre les, pourtant, très bons acteurs.

Le summum fut… Non je ne le dirai pas. J’aime mieux garder, rattraper, embaumer mes souvenirs.

Jusqu’à Sylvie Joly, qui pourtant m’agaçait tellement autrefois par son débit si caractéristique… eh bien sans ce jet de mots en mitraillette… son sketch n’avait plus le même brio malgré tout le talent de l’interprète.

Déjà encline à contredire un ami blogueur portant au pinacle un Maestro d’opéra certes absolument irremplaçable mais du passé… J’ai plus que jamais envie de dire : laissons le passé, fixé par les enregistrements  comme dans nos mémoires, et écoutons le ainsi puis écoutons d’autres voix, celles des interprètes plus jeunes de l’émission d’hier soir par exemple.

A mon sens, seul Julien Clerc doit chevroter à jamais… Non ?

Nota bene : Pardon pour la mauvaise gestion des couleurs dans cet article…. Ben moi aussi je vieillis ! ☹️


Our blues, le drama des bleus à l’âme 🤿🎣🇰🇷

            Me voici de retour sur l’île de Jeju, en Corée du Sud, dans une série distillée aux spectateurs de Netflix par groupes de deux feuilletons par semaine ( je ne pourrai donc pas dévorer ce drama, scotchée sur la télé! )

            C’est pour tous ces acteurs que je retrouve de série en série que je m’y suis « plongée » et, très vite, Lee JungEung, cette actrice dont on a bien parlé à Cannes dernièrement, qui est géniale, m’a fidélisée dans cette intrigue-ci! On la voit sur cette affiche au deuxième rang, à gauche. Elle ne correspond pas du tout aux critères de beauté des Coréens et joue souvent les bonnes vivantes qui ont vécu des instants difficiles.

            Ce feuilleton donne de l’importance à un couple de personnages qui ont déjà pas mal vécu… ils sont au début de la cinquantaine. Elle est commerçante et a fait fortune en vendant du poisson, lui est employé de banque (d’abord directeur d’agence puis subalterne ensuite)… mais il est complètement fauché puisque depuis 10 ans, il entretient sa fille et sa femme parties aux USA dans l’espoir que la demoiselle devienne une grande joueuse de golf or elle ne perce pas. Il en est réduit à quitter Séoul pour revenir à Jeju parce qu’il espère emprunter de l’argent à sa soeur mais cette agricultrice comme ses amis d’enfance sont avertis à temps du fait qu’il est insolvable et se sont passé le mot.

            Ah Jéju ! … une île paradisiaque d’après l’office de tourisme, avec ses traditions et ses beaux panoramas :

            On est dans une microsociété qui travaille très durement. Le ton est donné dès les premières images où l’on assiste à la criée puis à la vente au marché, les mains gantées manipulant le poisson, dont l’odeur nous monte aux narines ! Tchac ! Tchac ! Tchac ! Jeong Eun Hee, la poissonnière au verbe haut, coupe les têtes des prises achetées à 4 heures, plus vite que son ombre! Et l’on voit plonger les Haenyos, ces pêcheuses d’ormeaux en apnée, le plus souvent assez âgées mais qui ont accepté deux jeunettes en formation malgré leur défiance à l’égard des citadins de Séoul.

            Le feuilleton s’intéresse à deux autres couples : le capitaine du bateau (Kim WooBin dont le regard est toujours aussi séducteur que dans Incontrollably fond) qui conduit les Haenyos en mer s’éprend de l’une d’elles (Han JiMin). On s’étonne aussi du couple que voudrait former un quincailler ambulant (Lee ByungHun que j’avais tant apprécié dans Mister Sunshine et qui est assez grotesque là, établissant une véritable performance !) avec une paumée de la ville (Shin MinA), en pleine dépression alors qu’elle a un enfant et un mari à Séoul… on nous expliquera plus tard le pourquoi et le comment!

Lee Byung-heon, Shin Min-A, Kim WooBin, Han JiMin, Cha Seoung-won et Lee JungEun

On retrouve toujours les mêmes acteurs dans les seconds rôles mais j’y vois un gage de qualité parce qu’on sait à quel type de personnage on doit s’attendre! Ainsi j’aime beaucoup Kim GwangGyu , interprétant comme toujours le rôle d’un brave homme qui apporte volontiers son aide aux autres… même en trahissant le secret de confidences pour « sauver » la poissonnière, son amie d’enfance, d’une perte financière!

            Cette fois-ci, il est donc un « ami » qui en trahit un autre en révélant à notre héroïne les desseins malhonnêtes de son « amour de jeunesse » (ils n’ont échangé qu’un baiser au lycée). Ce dernier veut emprunter de l’argent à la riche commerçante en jouant du béguin qu’elle eut pour lui. Il ment sur l’état de son mariage. Là, j’ai failli quitter le drama car je ne supportais pas de voir l’héroïne manipulée et trahie… Mais… à vous de découvrir pourquoi je suis restée !

            Kim Gwang Gyu
Complot des « amis d’enfance »

            Et j’ai bien fait de rester car le feuilleton pose la question de l’amitié. Que valent ces relations qui semblent vous offrir une famille de votre choix, censée être plus solide que celle des parents… alors que chacun tire la couverture à soi et cherche en fait son intérêt personnel. Et puis la vie « entre villageois » est-elle facile? Tout se sait ou plutôt tout se suppose… Se cancanne… Alors certains souffrent d’une réputation imméritée.

Un vrai panier de crabes, cette communauté… Et jusqu’aux ados qui fricotent et ont des problèmes… Bref, au bout de 4 épisodes l’intérêt se renouvelle, les cartes sont rebattues… J’attends la suite.


Félix fecit… 🎾

Perdre sans démériter n’est pas donné à tout le monde! Félix Auger-Alassime l’a fait et je lui décerne un satisfecit bien mérité ! 

Même Nadal l’a applaudi, le torse nu musclé, lorsque ce jeune Canadien a quitté le court, après plus de 4 heures d’un jeu exceptionnel.

Le sport regardé à la télévision m’est trop souvent ennuyeux ( le pire est sans doute le sport automobile, n’en déplaise à Norbert et Patrick)… Et je laisse Papy H. S’époumonner pour soutenir un Benzema qui ne l’entend pas ou pousser une équipe de rugby à marquer un essai en haussant haut les bras… Sur son canapé !

Mais le dernier set de la rencontre de tennis ( ben oui… Je ne jetai que quelques coups d’oeil auparavant, bercée par les « Ouch… Han… » des frappes rythmées par les annonces des juges, de ligne ou de chaise) m’a scotchée… Et j’ai moi aussi encouragé une image!!! Que l’être humain, qui peut faire la fête tout seul, est… Culcul!

Dire que, dans ma jeunesse, j’ai joué au 🎾…désormais je ne parviens même plus à mettre mes chaussures en moins d’une minute top chrono! Quant à me relever si je m’assois par terre… Il faut au moins 5 minutes! La sportive cérébrale a besoin d’entraînement intensif!

La photo ci-dessus se situe à l’acmé de la conclusion du match… J’ai alors cru ferme à l’exploit de ce Félix, par cette égalité qui marquait son sursaut sur la pente que Nadal lui imposait… Mais il ne fut pas assez heureux en contradiction avec son beau prénom, et la machine musculaire du « roi de la terre battue » a donné, à ce grand prince, un revers fatal…

Réflexion en voyant repartir le flot de la foule qui emportait notre émotion : n’y a-t-il plus de COVID par chez nous alors qu’en Chine elle fait rage? Personne n’avait de masque ou si peu qu’on ne les remarquait pas…


Patients et thérapeutes de drama

            Pour ne plus souffrir d’entendre et de voir ce que mes contemporains subissent dans notre monde infernal, je me réfugie dans la fiction dont les violences sont désactivées, désincarnées puisque subies par des personnages et qu’à tout instant, d’une pression du doigt sur la télécommande, comme je le ferais sur le bouton d’un perfuseur d’antalgiques à l’hôpital, je peux faire cesser la scène abhorrée en la passant en accéléré ! 

            Et, curieusement, les derniers dramas (= feuilletons coréens) que j’ai vus en VOST (version qui me dépayse et fait voyager dans mon fauteuil) présentent tous un ou plusieurs personnages malades et des thérapeutes ! Comme je déteste le genre « Gore » je ne parlerai donc pas des Squid Game et autres All of us are dead que je fuis comme la peste parce que je n’ai pas pu dépasser les premiers épisodes… mais voici  des séries qui m’ont vraiment réconfortée alors même qu’elles mettaient en scène la maladie !           

            1. Hospital playlist :

dont voici le lien sur Netflix

Et voici le lien sur wikipedia

2 saisons de 12 épisodes en 2020

            Les personnages , unis comme les 5 doigts de la main (et l’étymologie de chirurgien vient du grec « cheir+urgo » = « la main qui soigne» ) sont  (dans l’ordre de l’affiche montrée avec le nom d’acteur puis le nom du personnage interprété):

  • Kim Dae-myung : Yang Seok-hyeong, professeur adjoint d’obstétrique et de gynécologie (et pianiste au synthé) C’est un gros nounours introverti échaudé par un divorce.
  • Yoo Yeon-seok : Ahn Jeong-won, professeur adjoint de chirurgie pédiatrique (et batteur) D’abord profondément chrétien comme sa famille, il veut se faire prêtre et consacre secrètement sa fortune aux miséreux quand l’amour sonne à la porte de son âme.
  • Jo Jeong-seok : Lee Ik-jun, professeur adjoint de chirurgie générale et papa célibataire. Il fait de nombreuses greffes de foie dans un pays où l’alcoolisme a l’air d’être le premier fléau. Ik-jun est le boute en train le plus génial qui soit, le Cupidon du groupe et mon personnage ( et mon acteur) préféré.
  • Jung Kyung-ho : Kim Jun-wan, professeur agrégé de chirurgie cardiothoracique joue le rôle du faux insensible. Il adore manger et il est maigre comme un échalas car c’est un bourreau de travail que sa bien-aimée va faire souffrir longtemps.
  • Jeon Mi-do :  Chae Song-hwa, professeur agrégé de neurochirurgie, une tête qui fouille dans les cerveaux, un peu coincée. Elle chante aussi faux que possible mais ses amis l’adorent au point de… lui laisser choisir la chanson à jouer… une fois tous les deux ans pour son anniversaire !

            L’intrigue :

            Ces 5 chirurgiens (dont une femme) sont devenus amis pendant leurs études. Désormais ils vivent comme une famille et se soutiennent pour supporter leur quotidien stressant dans l’hôpital où ils travaillent tous. Afin de se changer les idées, ils se réunissent hebdomadairement pour faire de la musique et ils sont tous à la recherche d’une relation sentimentale stable.  

            On passe autant de temps pendant les repas (ces pauses salutaires pour les soignants surmenés)  qu’autour de la table d’opération mais aussi dans le sous-sol où le groupe répète. Et leur famille vient compliquer leur quotidien pour pimenter l’histoire.

            Ce drama fut numéro 1 en Corée du Sud l’an passé (et ce ne fut pas du tout  Le jeu du calmar comme en Europe ou aux USA !). J’ai vu une bonne partie de Grey’s anatomy (et il y a eu 16 saisons !) mais j’ai quitté Mérédith, (pendant la 17ème) au seuil de son coma dans lequel j’ai sombré aussi… alors que j’ai suivi le groupe de musiciens chirurgiens jusqu’au bout avec le même plaisir et que j’aimerais bien les revoir.

             Pas un seul personnage secondaire à supprimer, tous sont attachants ou intéressants (même la mère de l’obstétricien qui est une vraie teigne)  et leurs interprètes talentueux mais je ne vais pas le répéter pour tous les dramas car c’est une réalité constante !

            Les reprises de chansons coréennes populaires sorties dans les années 1990 et 2000 par le groupe de musiciens sont toujours mises en relation avec l’intrigue du feuilleton qu’elles concluent. La neurologue qui doit faire exprès de chanter faux car son personnage est une musicienne qui n’a pas d’oreille (et pourtant elle joue juste ! Comment est-ce possible… mystère !) … a dû beaucoup travailler pour parvenir à nous les casser autant. J’ai vraiment ri  comme dans ma jeunesse (car je ne prends plus de fou-rire comme autrefois… c’est bien triste de vieillir !)

            Les maladies et affections physiques traitées dans ces récits sont aussi diverses que les affections psychologiques… Et j’ai bien cru que j’étais moi-même atteinte par certaines d’entre elles… mais ces docs de fiction m’ont aussitôt soignée ! On ne nous épargne pas les cas les plus complexes et tant de thèmes sont abordés tels que le don d’organe, la violence des alcooliques, la mortalité infantile, la vieillesse, les relations familiales, les belles-mères pénibles…etc  Les héros sont des êtres d’exception avec des faiblesses pour parfois paraître très proches de nous… Le fils d’Ikjun est un vrai clown, avec une petite bouille impayable et un caractère de surdoué déroutant…et l’acteur qui joue Ikjun est un artiste merveilleusement doué dont les joies sont communicatives, les émois adorables, les facéties impayables… [Quel type, ce mec !  Du coup je l’ai suivi dans le drama indiqué ci-dessous et n’ai pas été déçue ! ]

            Pour moi, le premier intérêt de ce drama… fut que ma belle-fille, [que j’aime et estime tant car j’ai la chance d’avoir deux « beaux-enfants », les compagnons de mes enfants, exceptionnels ; pas de « pièces rapportées » chez nous mais des êtres valorisants], l’ait regardé et apprécié avec moi car elle est la seule qui ait partagé un petit peu mon intérêt pour ce genre cinématographique ! (les autres se moquent de ma « passion netfliquesque » qui leur fait fuir mon profil Netflix parce qu’on n’y trouve « que du coréen » alors que je ne comprends pas du tout cette langue et n’ai jamais quitté l’Europe !)  

            2. You are my spring

dont voici le lien sur Netflix  

Et voici le lien sur Senscritique

1 saison de 16 épisodes en 2021

            Les personnages :

Seo Hyun-jin  : Kang Da-jeong  la concierge sur la défensive au caractère bien affirmé

Kim Dong-wook  : Joo Yeong-do, le psychiatre Sherlock Holmes

Choi Yoon-jae : Joo Yeong-do (jeune)

Yoon Park : Chae Joon / Dr. Ian Chase les « jumeaux » par qui tout arrive (et un acteur étonnant de dualité, d’expressivité, de complexité !Il peut se montrer vraiment très inquiétant puis se transfigure pour offrir un air angélique… Brrr !)

Nam Gyu-ri  : Ahn Ga-yeong  une star de cinéma hors norme, assez bouleversée mentalement pour avoir songé au suicide, comme beaucoup en Corée. Elle fut sauvée par le médecin. Pour communiquer avec autrui, elle lance ses  “Excuse me” comme les Coréens jettent leur « ya » / « hé » ( !) , cette interpellation glaçante, un coup de poing verbal.

            L’intrigue :

            Une concierge d’hôtel, dont l’enfance fut marquée par l’alcoolisme de son père,  et un psychiatre, cardiaque, et aussi profiler-consultant pour ses amis de la police,  sont mêlés à la même enquête policière car le suicidé faisait une cour harcelante à la jeune femme, qui habite au sommet de l’immeuble (numéro 99 « gugu ») où se situe le cabinet du médecin (luxueux mais avec une fuite d’eau tout de même !) , une clinique vétérinaire et un café abritant tout un groupe de copains du couple, dont un Gaston Lagaffe très pénible, horripilant, mais finalement utile !  

            Les premières secondes du drama sont particulièrement réussies et prenantes car elles nous imposent la chute du suicidé comme le détonateur de l’intrigue. C’est le premier feuilleton qui capture aussi bien mon intérêt dès le premier opus car généralement les deux ou trois premiers épisodes d’un drama sont longuets avec leur mise ne place de la situation initiale dont les détails nous paraissent manquer d’unité et qui ne prendront tout leur sens que bien plus tard. Parfois on ne voit pas où les réalisateurs veulent en venir et l’on désespère de le comprendre avant que l’ennui ne nous guette.

            Donc ce psychiatre me séduit totalement par son style, son calme, son air de détective des travers de l’âme. Il me rappelle certaines réactions de mon fils, il me captive. Dans ce feuilleton, le thérapeute est lui-même malade : il a bénéficié d’une greffe cardiaque et veut vivre le mieux et le plus longtemps possible par reconnaissance pour ce don de vie.

            La psychologie perturbée d’enfants maltraités est aussi abordée dans cette œuvre qui parle encore une fois « d’amours de jeunesse », un thème récurrent dans les dramas.

            3. Don’t dare to dream ou Jealousy Incarnate

Voici le lien sur Netflix

Voici le lien sur wikipedia

            Les personnages (ce sont les trois à droite sur l’image, celle de gauche n’a guère d’intérêt car c’est un faire-valoir, la copine intéressée et hypocrite)

  • Gong Hyo-jin : Pyo Na-ri, présentatrice météo plutôt optimiste..
  • Jo Jung-suk : Lee Hwa-shin, journaliste vedette cultivé et d’un milieu aisé.
  • Go Kyung-pyo : Go Jung-won, l’ami très riche,  poli du précédent, patron d’une maison de couture et l’héritier d’une grande entreprise ( chaebol) qui gère plusieurs marques de vêtements de luxe.

            L’intrigue :

            Diplômée d’une université de troisième ordre et n’ayant ni argent ni relations, Na-ri, Miss Météo consciencieuse, optimiste mais indécise, est prête à tous les compromis  pour garder sa place à la chaîne en tant que Miss Météo… mais elle rêve de devenir présentatrice d’infos voire journaliste. Elle a aimé Hwa-shin pendant 3 ans mais Môssieur était trop fier et macho pour l’aimer en retour, étant à peine flatté et la repoussant sans cesse.  Quand  Na-ri et Jung-won se rencontrent et tombent amoureux,  Jung-suk réalise que Na-ri a fini par le séduire et il revient dans la course… Il s’en suit une véritable bataille entre les deux meilleurs amis, amis d’enfance, devenus rivaux. Leur famille très étendue (des divorces et remariages, des faillites…), des « amies » jalouses et ceux qui dirigent la chaîne de TV viennent compliquer leur quotidien… comme de bien entendu.

            Dans les deux premiers épisodes, le comportement de Na-ri est assez insupportable et j’ai failli renoncer( mais j’ai bien fait de rester ! ) : elle s’accroche à Jung-suk sans honte. Un jour elle doit aider Jung-suk à s’habiller pour lui permettre de passer à l’antenne; parce que sa mère est morte d’un cancer du sein et qu’elle-même subit des contrôles réguliers pour en éviter un, elle se rend compte que Jung-suk… a un cancer du sein ! ( Là la scène est un peu tirée en longueur , pour un comique de répétition un poil trop appuyé, car elle le poursuit pour le tâter et le harceler vraiment… pour la bonne cause… mais nous aussi estimons qu’elle exagère, jusqu’au diagnostic lui donnant raison. ) Le comique de situation répété est si communicatif que j’ai ri à en pleurer plus d’une fois et même dans la scène des pets… eh oui, les Coréens vont jusqu’aux toilettes  et, ici, ça ne pue ni le nanar ni le navet.

            Les deux héros se retrouvent à la clinique et dans la même chambre pour y subir une opération, elle pour une mastose et lui pour combattre son cancer de stade un dans le plus grand secret puisqu’il ne pourrait pas continuer de travailler sur la chaîne de TV si quelqu’un le savait et il le cache même à son meilleur ami, ne supportant pas d’être concerné par une pathologie tellement marquée comme étant féminine. Bien sûr il est difficile à croire qu’un homme partage la chambre d’une femme  dans une clinique fréquentée par des femmes.  Le thème « les hommes aussi » est au cœur de ce drama.

            La scène où il fait une mammographie, au milieu de l’épisode 3, est d’anthologie ! Les images d’une orange pressée, d’une noix écrasée viennent nous faire percevoir la souffrance physique d’un si petit sein écrabouillé et la souffrance morale d’un homme qui se croit dénaturé par ce qui lui arrive est très perceptible.

            La chirurgienne et l’assistante sont elles aussi trop, trop comiques ! Le drama devient jouissif  quand des personnages dansent leur joie finale… Euh… pardon pour le bout de spoil :  ce n’est qu’une comédie mais je vous garantis qu’elle soigne tout moral en berne et elle attire l’attention sur ce cancer-là.

            4. Uncontrollably fond

Voici le lien sur Wikipedia 

Voici le lien sur Netflix

et comme le feuilleton va bientôt quitter le catalogue Netflix, voici le lien sur nautiljon.com

et celui sur SensCritique.com

            Les personnages :

  • Kim Woo-bin : Shin Jun-young, la star de Kpop adulée
  • Bae Suzy : Noh Eul la productrice de documentaires intéressée par l’argent car pauvre et soutien de famille de son frère car ils sont orphelins, leur père s’étant fait écraser
  • Lim Ju-hwan : Choi Ji-tae, le fils de famille riche amoureux de l’héroïne , qui se fait passer pour pauvre pour pouvoir la fréquenter.
  • Lim Ju-eun : Yoon Jeong-eun la fiancée du précédent

            L’intrigue :

            Dans leur jeunesse, les deux héros se sont rencontrés mais le jeune homme ayant découvert qui est son père, provoque l’accident de la jeune fille pour sauver la réputation de ce père qu’il admirait encore à l’époque avant de découvrir par la suite que ce procureur s’avère un pourri avide de pouvoir. La jeune fille allait révéler comment le procureur avait étouffé l’affaire qui avait  coûté la vie à son père à elle !

            Je sais : c’est vachement tordu comme scénario ! Devenu une star, le gars avait rompu tout contact avec la fille mais elle se retrouve sur son chemin et il ne parvient pas à l’oublier alors il accepte de la laisser le filmer pour un documentaire sur sa vie de star, sur sa gloire… alors qu’il vient d’apprendre qu’il est condamné et le cache au monde entier ;  il a une tumeur énorme au cerveau et plus que trois mois à vivre.

            Le malade  veut… soigner son aimée ! Il essaie de permettre à son amour d’enfance de dépasser tout ce que son passé leur fait traîner comme casseroles; pour elle, ce sont : sa peine d’orpheline, l’éducation de son frère, son combat pour dénoncer les hommes de pouvoir pourris. Il veut qu’elle  lui survive et connaisse le confort et la réussite. Au début il ne songe qu’à punir son père mais il découvre qu’il a un demi-frère, son aîné, un homme riche lui aussi… qui est tombé amoureux de la même femme, de l’héroïne !

            Evidemment le message qu’enregistre ce jeune homme, qui va quitter la vie, est touchant… même si son parcours de star compense les adieux à la vie dans l’esprit du spectateur… Il va quitter la vie au moment où il se permet de retrouver celle qu’il aime !

             Les autres thèmes de cette œuvre sont… les sentiments :  l’amour maternel (sa mère lui en veut d’avoir abandonné le droit pour le spectacle), l’amour fraternel (le frère de la star a plus de valeur humaine que son père et le frère de l’héroïne a plus d’importance pour elle que sa propre existence), l’amour paternel (le procureur adore sa fille qu’il préférait à ses fils), l’amour filial (l’héroïne idolâtre son père et la star persiste à quémander l’amour de sa mère), l’amitié (la bonne copine de Noh-eul est presque une mère pour elle) et bien sûr l’amour passionnel…

            J’aurais encore une douzaine d’autres dramas à recommander mais … ce sera pour une autre fois !


Vérifier ses sources

            Nous, nous sommes « informés » de ce qui se passe dans le monde à la télé ou sur notre portable… et en tant que retraités nous fréquentons toutes les émissions proposant des informations d’actualité, des reportages, des documentaires. Sans arrêt nous zappons d’une chaîne à l’autre, puis allons vérifier autant que faire se peut dans les encyclopédies et autres LEXILOGOS, WordReference, CNRTL… évidemment les wikis nous proposent une masse de savoirs de départ mais les moteurs de recherche ronflent sous nos doigts. Et nous écoutons en déjeunant les chroniqueurs de  Télématin.

            Nous regardons depuis des années « la télévision radiophonique »,   une curiosité dont la chaîne L’ÉQUIPE est spécialiste puisqu’elle fait de la télévision-radio quand ses journalistes nous commentent des matchs qu’eux seuls voient et nous imposent leurs cris de joie ou leurs émois… mais nous regardons désormais aussi la radio télévisée avec Francebleu Provence sur la 3 . Nous avons enfin découvert les animateurs qui ont bercé nos trajets pendant plus de 20 ans, depuis que nous nous sommes plantés au « pays de Pagnol », en venant de Bourgogne (mais nous ne sommes pas originaires de là-bas puisque nous avons vécu dans 6 régions différentes du fait des mutations).

            J’ai eu le plaisir d’entendre l’autre jour le médecin de Télématin nous rappeler que nous devons vérifier nos sources, répétant ce que ne cesse de me redire mon fils quand je lui raconte mes découvertes concernant le thème de la santé. «- Tu l’as encore lu dans Santé magazine ? » se moque-t-il, alors que je ne suis pas du tout une lectrice régulière de ce magazine mais par galéjade. Tiens, je connais enfin la tête, ( non : les yeux seulement ! ) de Médéric Gasquet-Cyrus, le linguiste qui expliquait autrefois le provençal avec humour à la radio de notre terroir. Voilà qu’il se mêle désormais de réécrire le français parce qu’il affirme que le provençal est une langue au même titre que le français ( forcément : il enseigne cette option ! Il prend donc ses désirs pour la réalité !) Il énonce des contrevérités (« ce n’est pas l’Académie française qui fixe notre langue, le masculin ne l’emporte pas sur le féminin »… ) C’est agaçant de constater qu’il utilise son micro pour véhiculer ses idées personnelles et je n’ai aucune envie de l’écouter réviser les règles générales sachant qu’il existe forcément des exceptions à ces mêmes règles dont il se sert pour fabriquer les siennes! Il a de la notoriété acquise grâce à son humour et ses chroniques précédentes et maintenant il repeint le monde à ses couleurs! Qu’il est devenu agaçant. Décidément : rien ne dure en ce bas monde!

            Déjà, en temps de paix pour nous, « nous ne savons pas tout » et nos pensées se construisent « sur le fondement d’informations qui sont parfois incomplètes et souvent contradictoires »  pour parodier deux premiers ministres et rappeler combien les journaux avaient moqué ces choix de termes (ceux de M. Philippe en septembre 2019 pour l’incendie de Rouen, qui éveillait « le spectre de Tchernobyl » selon Le Figaro le lendemain , formule reprise pendant la gestion de la crise de la Covid-19  le 20200401, (comme un faux poisson d’avril ou un truisme… ?) ,  ou encore la citation qu’en fit M. Castex devant l’Assemblée, fin mars  2021 en l’introduisant par la formule « ayons l’humilité de reconnaître que… » …)… Et pourtant ce leitmotiv, (je croyais ce mot russe mais il est d’origine allemande et d’un langage technique musical, employé pour la première fois au sujet d’un opéra de Wagner) qui résonnait comme une excuse, correspond à une triste et paradoxale réalité.

            Il est vrai que notre ignorance est réelle et il paraît impossible qu’elle soit comblée à notre époque où les média nous matraquent avec des infos, qui sont donc toutes à prendre avec des pincettes. Papy H. ne décolère pas dès qu’il repère des journalistes qui manquent de précision, d’impartialité, de connaissances des faits exposés, des emplois corrects de leur propre langue tout en nous parlant franglais (ce que nous faisons, et en ce qui me concerne avec délectation, pour prouver que nous sommes « in »!)… « C’est un scandale » braille-t-il à la Georges Marchais, nous propulsant dans notre passé à l’époque où nous étions obligés d’écouter ce politicien parce qu’il n’y  avait pas grand-chose d’autre à la télé… Voilà, je me suis gardée à gauche et gardée à droite » comme le conseillait un autre Philippe,  le Hardi, en 1356, 0919, en s’adressant à son père, Jean II le bon, le Philippe qui devint duc de Bourgogne! A 14 ans, Philippe était sans arme et devint « le hardi » en soutenant son père en plein combat, par ces mots… juste avant la défaite !… ?

            Dire que le puissant fada  moderne vient de menacer une centrale nucléaire… Est-on à l’abri d’une bourde monumentale de ses troupes ? Je ne sais pas (je n’écris pas « No se » , n’ayant pas appris l’espagnol). Et je signe ce billet : NESCIA , « l’ignorante » en latin.


Une belle fête (4 février 2022)

Aujourd’hui, c’est la sainte Véronique et des voeux m’ont été adressés, me faisant commencer la journée dans la joie. Merci France, merci Graziella !

Et aujourd’hui aussi j’entends l’hymne à la joie à Pyongyang au cours d’une magnifique cérémonie.

La Chine doit sans doute progresser en démocratie mais je trouve les Chinois formidables et j’aime leurs sourires.

Ils sont absolument… « émerveillants » ( totalement dignes de ce néologisme !)