Réfléchir sur (3xRien), demeurer dans le léger pour ne pas s'abîmer dans le grave.

« philosophie du quotidien »

Flocon de pensée

Blanc duvet fin, emprisonné,
Par le vent agité… coincé
Entre deux lances de verdure
A la face hérissée de poils durs…
Sur ce vert, d’un ton si sûr,
Sa pure légèreté jure…

Il devient mouvantes pensées,
Jaillies de faux noeuds réflexifs,
Vient tirer au clair des poncifs,
Délivrer l’esprit engoncé
En opinions de cauchemar…
Lors, soufflé, le flocon repart,
Ses a priori défoncés !

Par réflexion électrisé
De sens nouveaux irisé,
Court ou long parcours adviendra :
Il roulera vers d’autres bras
Ou Nature le confiera
Au nid d’oiseau pour son moelleux…
Pour des concepts plus ambitieux.


Le plein

Dans le salon transformé en salle de crèche
Ont résonné des chants qui donnent la pêche.
Les joujoux ont amusé nos petits choux
Qui ont repris le chemin de leur logis,
Laissant Papy et Mamy de souvenirs emplis
Et tout heureux d’avoir vécu à genoux
Pour se mettre à hauteur de bébé
Et gazouiller en choeur à satiété.
Quatre journées de pont, hors du temps,
Sans télé, ni infos, ni Netflix, coupés du monde
Loin des préoccupations qui y grondent.
Nous avons fait d’Amour le plein
Permettant de vivre toujours plus loin.
Laissons un peu traîner ce bazar
Pour que vibre l’air de cette part
De bien-être revigorant et de joie
Profonde, qui sont nés de toi et moi,
Éclatant en individualités multiples
Pour nous nourrir de ce Bonheur visible.


RElire, REvoir, REfaire…

Cette cabane dans les bois a permis à Mininous et ses parents de passer une nuit dépaysante, au cours d’une année passée.
Voilà que je repense à elle parce qu’elle me fournit une métaphore facile entre ma vie de retraitée et une vie vécue comme dans cette cabane ( à condition qu’elle ait liaison WiFi et écrans divers !)… celle de quelqu’un qui RELIT, REVOIT, RELIE des pensées passées aux réflexions nouvelles… Une « ermite » en apparence avec lucarne sur le monde.
Cette vie à l’abri des perturbations que m’offre mon âge avancé, je la préfère à celle d’une voyageuse que je n’ai jamais voulu être ( je ne vais même pas visiter nos parents géographiquement éloignés) comme à la « vie active » insérée dans la société et pressée par un emploi du temps impératif ainsi que par les rencontres d’humains obligatoires.

La lecture, de textes et d’images, a toujours été ma distraction d’élection. Désormais elle est mon occupation principale et j’ai décidé qu’au lieu d’acheter de nouveaux livres dont les blogs littéraires que je parcours quotidiennement me parlent si bien ( au point que je n’éprouve plus le besoin de les lire, leur faisant une confiance aveugle)… J’ai décidé de réouvrir mes placards qui sont remplis de bouquins, mis en pénitence pour faire de la place à mon quotidien. Il m’est pour l’heure inutile de me déplacer en bibliothèque.
Les joies de la RElecture m’occupent donc et me baignent dans ces genres littéraires que j’affectionne. Je ne vais pas du tout me prendre la tête avec les classiques que j’ai tant lus ( il me semble avoir trouvé depuis longtemps sur quelles règles je dois fonder mon existence) ni les romans qui me resserviraient les horreurs vues aux Infos…. Non, non, non ! Et je n’ai plus d’obligation de faire des compte-rendus de lectures ni de participer à des quizz ou challenges parce que j’aurais trop l’impression d’être revenue dans mon passé avec tous les devoirs rédigés ! Ras le bol. Je leur préfère un vagabondage intellectuel, au gré des articles, émissions, visionnages télévisuels ou internautiques… Me voici « en lecture sauvage »!
Les Eldunaris, ces coeurs de dragons de l’Alagaësia au pays de la série d’Eragon, m’ont d’abord promenée dans des hauts faits imaginaires en cinq tomes puis j’ai erré en compagnie d’autres personnages qui m’ont facilité l’endormissement sans me fatiguer l’esprit.. J’ai ainsi accompagné des individus les plus farfelus qui soient, imaginés avec pouvoirs fantastiques : des magiciens, des vampires, des aliens… J’ai vécu par intermittence dans des mondes concoctés par des écrivains souvent méprisés par des intellectuels qui reprochent au petit peuple des lecteurs ses penchants pour l’irréel et sa fuite des affrontements, disputes sanglantes et autres faits de guerre, ces menaces incessantes de la paix mondiale… Il y aura toujours des individus imbus d’eux-mêmes à déboulonner des piedestals où ils se sont installés… Mais cette activité ne m’intéresse pas, n’ayant aucun besoin de grimper sur le dos de quelqu’un pour paraître plus grande.

Désormais je suis passée à l’ère du ressenti et de l’image.
Pendant que PapyH regardait pour la nième fois Patrick Jane dans sa poursuite du « John le rouge » de « Mentalist » ou revenait encore et encore chez les Ingalls, j’ai préféré Redécouvrir de série en série télévisée les familles coréennes des dramas asiatiques… ces oeuvres de fiction qui n’ont rien d’ethnologique. Au moins dans la revisite de faits historiques ou la recomposition de faits quotidiens que me servent les dramas, j’ai pu rencontrer des personnages particulièrement impressionnants comme cette enfant de vingt ans faisant un véritable réquisitoire à l’adresse de son père volage avec une telle pertinence qu’elle en devient une divinité vengeresse de tous les enfants confrontés aux comportements de parents égocentriques. Les scénaristes ont mis dans son discours un condensé de tous les reproches imaginables, construit dans une démonstration sans appel. Même satisfaction ressentie quand j’admire l’Amour fidèle représenté par un mari, pourtant divorcé, qui sacrifie son bonheur personnel pour persuader son épouse de se faire opérer du cerveau alors qu’elle risque d’oublier tout son passé et donc de l’oublier lui aussi… Il souffle un vent épique dans les séries coréennes, si bien que les enquêtes de Patrick Jane ne font pas le poids en comparaison des épisodes de ces dramas, même si je dois lire des kilomètres de sous-titres pour que les conversations me soient accessibles ! ( Et revoici la lecture mise au rang d’honneur !)
Cependant, dans ma retraite comparable à cette maison perchée hors du temps, je me connecte tout de même, de temps en temps, aux infos de mon pays .. et là, c’est encore et toujours de la redite par la rediffusion des mêmes colères contre la vie chère, les mêmes visions d’horreur de combats et d’attentats, les mêmes procès pour harcèlement, les mêmes débats d’idées ressassées, les mêmes crimes… Les mêmes présidents réélus par des peuples entiers aux commandes d’un monde en folie constante, les mêmes conseils de santé qui relèvent d’un simple bon sens… REceci, REcela… Et toujours REviolence, REpeines, RErestrictions .. CLAC !…

« CLAP : on tourne ! »🎬🎥

REtour vers l’imaginaire ! Pour me REtirer en REtraite… Sur Netflix ou Youtube ou bien dans une page de texte qui ouvre la porte vers ces histoires qui imitent la réalité… MAIS qui n’en sont pas… Le temps que je retrouve du courage pour REtourner dans la réalité obligatoire.


Après les vacances…

Quand tu es une petite fille qui revient de vacances passées très loin de ta maison, en un pays exotique…
Quand tu as vu des palmiers de plusieurs sortes, des horizons de rêve sur une île entourée du miroitement de l’océan…
Quand tu as foulé des plages dorées, le long du turquoise de l’eau sous le bleu profond d’un ciel si grand, si présent… quand tu as dansé sur des musiques d’ailleurs, promené sur un haut cheval bai brun, visité une cathédrale à l’architecture alambiquée, dégusté mangues et papayes, entendu des langues de tous pays…
Quand tu as découvert sous un soleil ardent d’où provient ce chocolat que tu apprécies tant…

Et surtout quand tu as nagé, que tu as dansé avec Kaï le dauphin et qu’il t’a emmenée plus loin accrochée à son aileron,
Que son agilité et sa puissance joueuse t’ont, à la fois, impressionnée parce qu’il a sauté au-dessus de toi…
et tellement enthousiasmée que tu as imaginé l’idée farfelue de tourner un remake de Flipper et ses copains avec un 🐬 de compagnie…

Mais que te voici revenue dans ton pays où un astre solaire pourtant présent glace ta rue d’un froid d’avril…
Lorsque la nostalgie des baignades quotidiennes et l’insouciance d’un séjour touristique cèdent la place, dès ta descente de l’avion, à la perspective de retourner à l’école et au travail…
Il est bien normal alors de penser quelques instants que toutes les couleurs auraient perdu leur intensité ! Ton esprit veut s’attarder encore un peu là-bas, si loin, quand ton corps marche vers ta maison…

Stop ! Réfléchis un peu… Voyons… Réalise toute cette richesse, ces images, ces sensations et ce supplément de culture dont, maintenant, tu disposes.
Si tu devais y vivre, tu devrais aussi y travailler et ce ne serait plus amusant !
Les cocotiers, que tu as admirés, deviendraient un décor tellement banal. Tu assisterais aux travaux d’entretien, ceux des arbres, des massifs de fleurs, des jardins, comme au nettoyage des plages et des installations pour vacanciers… Tu verrais l’envers du décor… Et ce serait aussi lassant qu’ici !

Le chocolat, dont tu as découvert les cabosses, la culture et la fabrication, ne serait pas plus présent dans ton alimentation…
Il te serait impossible de danser toute la journée, à moins d’exercer le métier de danseuse et bien peu nombreux sont les métiers qui animent d’une vocation invariable… Alors ta vie quotidienne aurait son lot de soucis et de travaux pénibles… Les mêmes que ceux de ton train train français !

Alors considère le bon côté des choses : désormais tu as tant à raconter à tes copines !
Tu peux les faire rêver maintenant que tu sais
Combien Kaï était énorme, doux et puissant…
Tu pourras leur montrer les photos, expliquer tes connaissances nouvelles et tu ne te laisseras plus tromper par les contes ou les feuilletons parce que toi, tu as entendu le vrai cri du 🐬 qui n’imite pas du tout Woody Woody Pecker et casse un peu les oreilles.

Tu sais désormais qu’il faut se protéger du soleil qui aurait pu te brûler… Tu écouteras, de temps en temps, la musique des îles en amatrice éclairée… Sache que là-bas aussi il peut faire moche quand les tempêtes passent et les idées noires s’accrochent!
Bref… C’étaient des vacances et les voyages forment la jeunesse… mais ta vie est là où tu reprends le chemin de l’école…

Va rigoler avec tes amis, va apprendre pour nourrir ton esprit, va grandir…
Pour pouvoir un jour, à ton tour, protéger ces espaces de rêve, en ces pays exotiques où les paysages offriront encore des panoramas idylliques par leurs couleurs si variées… là où l’on pourra aller se ressourcer.


Choix d’un matin… Vivre le sien

Quand dans ton quotidien
Le choix le plus cornélien
Qui advient
Et t’occupe un instant l’esprit
Est de tremper dans ton café
Une biscotte plus ou moins dorée
Au goût toujours plus indéfini
Avec moins de sel, de sucre ou rôtie…
Si l’embarras du choix
N’éclaire en rien ce que, pour ta santé,
Préférer tu dois…
Même en lisant les tableaux sur les paquets
Sucrée, salée ou les deux au complet…
C’est que, déjà, tu as trop de temps à perdre…
Qu’ensuite tu peux les trois prendre,
Puisqu’au final il te faudra bien disparaître !
C’est pas une biscotte qui va décider
Si le parcours qui t’a fait être
Va, tout soudain, là s’achever.

En fait c’est quand on parle alors qu’on a si peu à dire, quand on se noie dans le rien, qu’on remplit Internet d’un inutile sujet ( ben oui on ne cesse de nous répéter qu’il faut moins de sel, moins de sucre, moins manger pour vivre mieux, pour vivre vieux… Pour garder bonne santé… Mais chacun fait ce qu’il lui plaît !) qu’on a le temps et la tranquillité de se pencher sur un tel instant… Que l’on doit comprendre soudain la chance qui nous berce, celle de pouvoir petit déjeuner, quoi que l’on boive ou mange, là dans un quotidien paisible.

Mes trois biscottes sont la métaphore de la vie simplement mais pleinement vécue. Elles n’ont absolument aucune importance mais par elles je hume l’existence… Je vis, là, et ça, c’est une idée à partager : tant qu’on peut choisir soi-même , sans rien déléguer, les éléments de son quotidien, que personne d’autre ne vous impose quoi que ce soit, si infime que soit le choix à faire, si anecdotique qu’il paraisse à celui qui nous regarde vivre, on a bien de la chance de pouvoir se déterminer soi-même et on doit la reconnaître car… Tant d’autres n’en ont pas. Ne la gaspillons pas.

Bonne journée à vous qui passez par là … 🍞🥖☕🥛🐜🐜🐜

Car choix du matin sert à aller plus loin :


Peu poétique mais utile : poésie de thérapie

Titre : Impossible impassibilité

Être impassible m’a trop souvent été impossible.
Lorsque du self control est exigible,
J’arrive à grand peine à tout retenir…
Bien qu’au cimetière je n’aie jamais dû rire*.

Parvenant à ne piper mot devant des étrangers
Ce sont mes familiers que je fais enrager
En exprimant le fond de ma pensée
Sans filtre et sans fard, franco de port
Laissant libre cours au flux qui sort…

Il me souvient que je ne sus pas cacher
N’avoir jamais mangé de concombre non pelé…
Aussitôt mon amie mit en salade
Le légume épluché… devenu bien plus fade!

Ma soeur avait fait l’effort de bien s’habiller…
Mon air pincé lui reprocha le blanc inapproprié
Pour prêter, à la cuisine, son concours
Et je la remerciai, marrie, prise de court.

Plus d’une fois mon expression, comme livre,
Est lue sans erreur par qui avec moi veut vivre.
Certes je n’oublie pas de m’excuser,
Sans savoir de compréhension ne plus abuser.

Tourner sept fois ma langue dans ma bouche,
Pour que bêtise ou flèche n’en accouche
Me vient parfois à l’idée…
Quand je n’agis pas en écervelée.

Mais si souvent politesse et retenue
Me paraissent hypocrisie nue…
Spontanéité et sincérité me caractérisent
Quand d’un mot sec, voire agressif, je brise
Un lien qui s’effiloche en crise…

Mille regrets, quelque honte par le souvenir réactivée me font alors progresser mais je craque de tous côtés quand je dois trop contenir… Seule saint Glin Glin y arriverait… si elle existait !

*Il s’agit d’une anecdote racontée dans une nouvelle de Gilles Legardinier, Mange le dessert d’abord dont je cite le passage dans mon journal de lecture de 3ème, celui de décembre 2020.

Conclusion du poème thérapeutique du jour : eh bien, je ne suis pas toujours quelqu’un de formidable selon le pied qu’en premier j’ai posé au lever ! Nul n’est parfait et moi bien moins que d’autres! Il fallait que je me le rappelle et donc que je m’en souvienne car je souffre souvent… de stupidité remarquée bien que j’aspire à la bonne santé intellectuelle remarquable ! ( Le cerveau, c’est comme le corps entier, il faut de nombreux exercices pour le maintenir en pleine forme !) MENS SANA, IN FEMINA SANA, Citius, Altius, Fortius ( un esprit sain dans une femme saine, plus vite, plus haut, plus fort! 😄).

Fin de l’examen de conscience, passé haut la main et… « bats, mon coeur! » , par Mézigue… « Sa Majesté du franc parler ».


Vendredi sans

Quand nous arrivâmes au jardin d’enfant
Ce seul banc libre appela mon pas hésitant.
Là, sous l’assise, des fleurs coupées,
Abandonnées par des mains oublieuses
Gisaient… Et la vie plus vite les quittait
Qu’en verre plein auquel on les destinait.
Ce vendredi saint sans rire, l’anxiété affreuse
Qui surgit à quinze heures trois,
Masque mes souvenirs
Pour faire périr
Toute joie.

Or là, Rose coeur… près du cerf-volant, troue ,
Mon ombre de son lumineux espoir fou, ,
Me recrée tes jeux dans les cris jaillissants…
Rend à notre Vie tout son attrait bienveillant.
Ces fleurs furent sacrifiées, c’est vrai,
Mais d’autres, partout, n’ont cessé de pousser.
Nature, tu pardonnes encore nos méfaits.
L’avenir est dessiné par tous les enfants-fées !
C’étaient pensées de vendredi sans ,
Elles, or le souvenir des miens vole, puissant.
Lors jamais seule ne me laisse longtemps.
Dans trois jours Gaieté carillonnera.
Assise sur ce banc, je le vivais déjà.


En somme

Je n’ai rien fait d’extraordinaire…
Ne me suis guère illustrée
Pour l’humanité.
En imitant les petites ouvrières,
De mon chemin je ne me suis pas écartée,
Demeurant en fidèle contrée…
Pas d’autres souhaits pour mes anniversaires
Que des marques d’amitié sincère.
Afin de mettre des étoiles dans mon regard,
D’une vie à deux j’ai pris ma part,
Et enfantai de ma moitié
Mes trésors, sources d’entièreté.
Mes pas réglés suivant ma voie
N’ont parcouru qu’un monde étroit…
Pourtant toujours ils m’ont montré
De préférence, chez Nature, les beautés,
Même en pleine aridité,
Afin que la désespérance ne mît jamais de frein à ma constance.

Tant pis si je disparais en toute discrétion. Mon passé se solde par un peu de bon.


Rêver tranquille… (M.A.J.)

Plus les infos sont effrayantes en nous montrant les sociétés perturbées par la violence sous toutes ses formes, les disputes mondiales aux conséquences terribles…
Plus j’ai besoin de m’échapper dans des rêveries naturelles ne nécessitant aucun psychotrope ( je me méfie même des médicaments que je ne prends qu’avec Parcimonie, ma grande copine!🙂), juste par le plaisir des visionnages, des écoutes de belles musiques, des recueillements dans ma bulle personnelle…
Mon imaginaire est un lieu merveilleux où toujours un homme et une femme ( pardon mais c’est MON imaginaire et par conséquent il se fonde sur un schéma classique hérité de ma culture… ) se rencontrent et partent pour des lendemains familiaux heureux.
Pour garantir le merveilleux, je m’envole dans l’univers fictionnel et le plus souvent en Asie et sous Joseon… histoire de bien dépayser avec de la petite et de la grande Histoire.

Ben oui, il est très très rare que, dans ma vie quotidienne, notre visiophone sonne pour me laisser découvrir sur son écran une dame en hanbock et un fonctionnaire royal m’invitant à une après-midi « poésie et thé au jasmin » !
Quand je ne rêve pas de ces dramas que je découvre sur Netflix, je voyage chez mes Aminautes, saluant les uns et les autres en pensées ou en commentaires…

Mais récemment, comme le fait remarquer mon Aminaute Juliette dans son dernier article où, elle qui nous propose toujours des « posts » revigorants contenant des morceaux de musique « péchus », elle exprimait sa panne d’inspiration momentanée et nous rappelle le nom savant de « la peur de la page blanche » (à découvrir chez elle, pour ne pas lui piquer ses idées)… ma toile se dépeuple, se troue ( partis les Jourd’hu, Maman lyonnaise, Salgrenn ou Vieuxsingesoliloquant…) se déchire… craque.
Pourtant il y a encore moins d’un an, j’aimais bien, chaque jour, les retrouver, ces Aminautes partis ailleurs… D’autant qu’il arrive à Maman lyonnaise ou à Jourd’hu de refaire quelques apparitions… Mais sait-on si elles seront définitives ? Quand ils nous ont laissés tomber, ça m’a fait des bosses… Et j’ai peur des futurs gnons…Non, non, je ne prendrai plus la vitalité d’un blog pour acquis… Tout peut s’arrêter sans prévenir… Sans qu’on sache jamais pourquoi… Car on n’a pas le droit de réclamer des explications si elles ne viennent pas !
Il me reste heureusement tous les compte-rendus de lectures ou de séances cinématographiques des uns, récits du quotidien d’autres, rapports de réussites culinaires, rédactions inventives… Mais quantitativement j’ai moins de matière pour nourrir mes pérégrinations mentales
Certes on peut affirmer que peu importe la quantité puisque j’ai encore de beaux articles de qualité à lire pour alimenter mes réflexions et mes rêveries… Certes…
Allons mon âme, débrouille-toi toute seule… Coupe les infos .. Pense fort… Entre dans l’ailleurs… Vas-y, mouline… Attrape le fil…. Prends ton envol et…
Rêvetranquille !


Doudous et mots doux

En pouponnant LittleUs, samedi,
j’ai entendu les mots doux que ses parents lui adressent…
Sa maman lui dit « Chaton » 🐱.
Mininous s’entend appeler « mon Coeur »💖 Ces tendresses m’ont remémoré combien les miennes ont toujours fait sourire mes enfants par l’originalité de certains de mes choix… ( C’est un euphémisme évidemment !)
Il faut dire que j’ai reçu dans mon enfance du « ma Galinette » 🐔 par ma grand-mère maternelle… De quoi glousser pour l’éternité !

« Mon Petitou », 💫 »mon Astre », « Ma bébé, que tu es belle! » « Mon beau calinou » reviennent en boucle sur mes lèvres. ( On remarquera mon obstination à placer un déterminant féminin devant un nom masculin ! Il n’y a pas que les insupportables qui ont le droit de se mélanger les genres et de dire »un espèce » au lieu de « unE espèce » je sais : je me répète mais ça m’éneeeeeerve!)
Le phonème « ou » s’illustre dans mes interpellations « mamyesques », me faisant boubouler comme le hibou ou hululer comme une gentille vieille chouette 🦉.
En ajoutant une pensée à l’autre, je constate qu’aucun mot doux n’avait plus de sens entre époux que « chéri », ( il y a vingt ans car on oublie de se le dire en plus de quarante ans de vie commune) et que je l’ai bien rarement entendu entre mes parents.
Le mot d’amour qui m’a fait éclater d’un rire inextinguible lorsqu’on me l’a servi, ce fut « ma puce » car si je ressemble à un animal… Je suis trop loin d’être une puce!
J’entends mon prénom dit sur tous les tons et j’ai modulé des diminutifs qui ont pu jaillir de la bouche en direction de l’aimé en plein supermarché… Mais le ridicule ne m’en apparaissant qu’une fois le mot prononcé… J’en fus bien marrie pour lui et honteuse pour moi.
Passant des petits mots d’amour aux doudous, j’ai constaté que LittleUs comme Mininous, comme mes propres enfants, ont eu tant de jouets qu’aucun n’est considéré comme un objet indispensable. Ils défilent pour passer à la machine et surtout pour figurer sur les photos de remerciement envoyées à ceux qui les ont offerts.
Point de doudou élu dont la perte marquerait à jamais leur jeunesse. Il m’est impossible de me souvenir d’un seul joujou unique quand je pense à l’enfance des miens, juste des attachements plus ou moins éphémères… une peluche achetée après la visite d’un zoo, un cadeau de camarade invité à un anniversaire… Une collection plutôt qu’un doudou choisi.
Quand, à 25 ans, j’ai quitté la maison familiale sur un coup de tête à la suite d’une dispute avec mes parents, je n’avais pris que trois vêtements et… un sac contenant « mes poupées » mais c’étaient un singe blanc en peluche et une poupée de chiffon que mes copines de fac m’avaient offerts… En ce qui me concerne, ce sont les seuls doudous dont je me souvienne !
Et pourtant j’ai toujours collecté des souvenirs reçus de personnes qui ont compté peu ou prou. Ils sont légion : une grenouille en porcelaine, un Romain à la tête dodelinante de huit centimètres de haut, un porte-clé, un dessin… et bien entendu tous les cadeaux reçus de mes enfants et de Mininous. La liste est pléthorique. Tous les recoins de la maison en contiennent.

J’ai donc conservé un très grand nombre d’objets symboliques depuis que je suis adulte alors que je ne me rappelle aucun « nin-nin » ni doudou !
Le terme « doudou » est associé à la douceur de l’enfance, peluche ou coussin, poupée préférée ou personnage attachant… Aucun n’a traversé ma jeunesse jusqu’à aujourd’hui.
En revanche ma maison croule sous les objets symboliques conservés depuis les débuts de ma vie d’adulte ! N’est-ce pas un comble?
Impossible de les jeter… Je crois m’y résoudre et arrivée à la poubelle, je sauve, encore et toujours, ce que je ne peux pas me résoudre à nommer des attrape-poussière comme si mon sort dépendait du leur !
Impossible de dire si je les trouve beaux ou laids, ils sont… là… jusqu’à ma mort… Et dire qu’ils n’auront aucun sens pour ceux qui devront faire place nette !
J’en ai même beaucoup dont je ne sais plus nommer le donateur et qui me retiennent toujours, liée à une bribe de souvenir… Une attache avec… Qui ? Quelqu’un qui a compté, c’est sûr.


Insignifiances

Un matin, tu t’éveilles…
Entends… ta singularité évidente.
Tu es un, ou une, sans autre… sur la pente
De ton être. Le sens de toi raye
L’autour… Bris de certitudes…
Je ne suis… Rien… i… D… rude sans peine aucune n’exsude.
Sur une tâche de mousse aux brins verdeux,
Ma coupe brune emplie de si peu
Bientôt le feu du ciel consume
Sauf si l’heur d’un seul exhume
Des ondes immatérielles… ce cri
Qu’urgemment je pousse… ici…
M’entends-tu, autrui ?
Sois là… souris… Mi 🎶

Dans un coin du jardin les champignons
Pseudoplectania Nigrella
Me sont apparus.
Ils mesurent de un demi à trois centimètres
En coupes noires sur ce fond vert tendre…
En lisant leur description savante dans wikipédia, j’ai appris, paragraphe « recherche » qu’il soignent une pneumonie… Mais ceux de mon jardin ne me serviront à rien et bien qu’ils soient de la famille des morilles leur valeur comestible est quasi nulle .. Et puis…ils sont peu nombreux et…
Bientôt ils auront disparu.

Ailleurs, ils ne sont même pas nés. C’était un bel essaimage saisonnier, digne de mon souvenir.

Dans mon poème, j’ai « donné le mi » et non « le la »… Pour sourire bien sûr ! Un spore de pensée du matin envolé !


Que quelques mots

Sur le retour d’une visite à LittleUs
Dont babil, pleurs, sursauts et sourires si neufs
Font déborder mon coeur de gros flots de tendresse
Autant que les photos reçues de Mininous
Pâtissant un gâteau en lançant des bisous
Chez son autre Mamy pas fan de BTS…

Trois articles de blogs m’ont plongée en tristesse…
Maladie, décès, dépressions… Les maux oppressent.

« Connaître » tant de gens multiplie les annonces de malheurs, passés ou présents… Dans les blogs d’Aminautes ou copinautes, je lis que quelqu’un est en déprime régulière ou a subi la perte d’un proche ou est en longue maladie ou souffre de solitude ou subit une thérapie complexe… La liste des malheurs est sans fin. J’ai de la peine pour eux tous, bien sûr… mais je suis bien impuissante face à leur situation… Un Aminaute n’écrit plus d’article : que lui arrive-t-il… ??? Je ne sais pas. Comment répéter sans cesse son empathie sans se laisser atteindre ?

Mon blog était censé ne contenir que des souvenirs de joies, des flashes de bonheur, des sourires afin de mieux résister aux soucis… Socialiser, c’est bien… mais à être trop à l’écoute des autres, on se perd quand on n’est pas un saint… Il faut croire que j’ai un trop petit coeur. Je dois tenir de mes parents, c’est bien triste.

Aux annonces de mal-être que je lis ici ou là, Cette vidéo est une réponse. Mes peines et mes besoins, mes raisons de stagner parfois dans le bas (dont je ne parlerai pas sans philtre du temps, sans maquillage des mots, sans désamorçage) sont tout ce que je peux résorber… En ce moment je vais bien. Si je n’offre que des mots, c’est parce que c’est tout ce que je veux offrir sur Internet… Je ne suis venue chercher sur le Web que du papotage, de l’humour et de belles images montrant une beauté idéale. Mes encours paraissent égocentriques? Apparences.

Les mots ont guidé ma vie, m’ont nourrie ainsi que ma famille... Ce blog n’est que ça, rien de plus, rien de moins. Dans ce blog il n’y a… que quelques mots.


Ni benêt ni Benoîte mais Bénédicte

🔬Prologue : l’adjectif benêt, issu au XIVème siècle du parler normand, qualifie un personnage comme le « ravi de la crèche », dont j’ai parlé antérieurement. Le benêt aussi est un simplet… et l’adjectif n’existe qu’au masculin. Cependant, provenant étymologiquement du latin « benedictus », il existait depuis le XIIème siècle en français l’adjectif « benoît » signifiant « béni » qui prit ensuite un sens second péjoratif:  » doucereux » pour qualifier une attitude de douceur affectée, ce qui correspond par conséquent à de l’hypocrisie. Je n’ai jamais connu de Benoîte mais l’adjectif me paraît de LA même espèce que « benêt  » (et j’en profite pour rappeler qu’on dit  » UNE espèce de… » car le masculin est pour le nom « genre »… « Genre, c’est clair, là, non? » ) par les sons et ce sens, que je voudrais ne pas mériter comme qualificatif. Au contraire, j’aurais bien aimé m’appeler Bénédicte… Pour être réputée avoir bien parlé et c’est ce que je tente sur mon blog !
🦉Mon proposdu jour : je souhaitais démontrer que l’emploi raisonné des médias et de la télévision, en ne regardant que des émissions choisies ou lisant des médias filtrés, comme certaines chaînes de Youtube où sont enregistrés tout ou partie des émissions, permet de se cultiver et de s’ouvrir l’esprit. Cette idée justifiait le titre que j’avais choisi… Mais j’ai bien déchanté ce matin.
Au déjeuner, souvent, nous regardons Télématin sur la 2. On retrouve ce programme sur la page internet de France télévision : FranceTv. Mais je n’y ai pas créé de compte car j’en ai assez de tous les mots de passe et applications qu’on nous pousse à fréquenter et qui produisent une réception forcée d’infos non sollicitées.

Plus d’une fois nous avons découvert, dans Télématin, des sujets de reportages, des interventions de chroniqueurs qui nous ont interpellés, cultivés, amusés ou charmés. 🦉C’est ainsi, par exemple ( parce qu’il convient d’illustrer mon propos) que nous nous sommes souvenus grâce à Télématin de l’émission de Bruno Solo. Toujours intéressés par les bons récits, les histoires, et l’étude de l’Histoire, nous avions écouté cet acteur, parfois humoriste, excellent conteur, devenu écrivain qui annonçait, il y a un peu plus d’un mois, la sortie de son dernier livre. Depuis sept ans il contribue au succès d’une émission de vulgarisation de l’Histoire passionnante : La guerre des trônes. 🦉Télématin m’a fait connaître Hector Obalk dont l’entreprise est bien culturelle et on peut en apprendre plus sur Youtube ( on peut découvrir cette personnalité ici ) .
🦉Donc parallèlement sur Youtube on peut apprendre beaucoup et surtout s’abonner et se désabonner sans souci, Ad libitum. 🦉Le fil d’actualités de Google est d’un intérêt réel comparable. Là, on peut balayer les notifications sans avoir à lire plus que le titre de cette annonce et le nom du media qui nous l’envoie ( quand son nom est farfelu ou inconnu, on comprend bien qu’il ne faut pas s’en occuper). Voilà plusieurs sources bien commodes pour se sentir informé sans trop en pâtir. 🦉Conclusion de la digression : Les médias sont diversement culturels mais leur intérêt n’est vraiment pas à remettre en question.


😤😤😤 Pourtant ce matin , sur la 2, j’ai vu un reportage débile (et même dangereux😠 )sur le lancer de hache 😱 auquel on peut s’entraîner en club! Il s’agirait là d’un sport et le reportage en faisait la publicité !
Quelle idiotie, quelle horreur que ce « sport » !
Et pour comble de stupidité la « journaliste » ( 🧐décidément ce métier devient n’importe quoi!😤) a expliqué qu’on lui a conseillé pour atteindre la cible de penser à quelqu’un qu’on veut atteindre! 😠😠😠🥴
Horrifiée ! Je suis atterrée ! 😡 Les bras m’en tombent!!!
Du coup je rédige cet article pour me souvenir de toujours progresser dans mes réflexions : j’ai souvent écrit que la télévision peut nous instruire et qu’il est trop réducteur de l’appeler « boîte à cons »…
En fait, ( comme dirait Mininous qui a pris ce tic de langage afin de se laisser du temps pour réfléchir à une réponse à donner)… L’outil est difficile à gérer quand au détour d’images et propos culturels on t’impose un reportage très idiot, dangereux même, ou une publicité ( au son rehaussé) inadmissible ( comme la vue d’un bijou de famille ou d’un postérieur en plein repas!). Néanmoins ( et argument en plus) un seul reportage dangereux, un seul sport dangereux ( comme le tir au fusil ou la chasse) ne justifie pas l’abandon de tous les sports ni le fait de jeter sa télé ! Non, je ne cesserai pas de regarder la télé … Il faut juste se méfier et préférer le Replay! Je ne vais pas me couper le bras parce que je pourrais taper avec ! J’en fais un usage réfléchi.
J’entends déjà 😅 le cri de joie de Norbert  » Tu vois bien que c’est une « boîte à cons » puisque tu te retrouves bien niaise, prise en otage de la malignité ou de l’idiotie humaine!« …
Pas faux ! Pas complétement juste non plus… Et j’en profite pour rappeler à tous les lecteurs ou spectateurs de thrillers et de feuilletons policiers ou de documentaires judiciaires que la somme des horreurs entendues, lues et forcément visualisées ou imaginées n’est pas non plus souhaitable pour notre bien-être profond… D’où ma préférence pour la Fantasy et le fantastique puisque personne, à ma connaissance, n’a vu pratiquer la magie ni surgir un dragon sur son chemin! 😆😆😆

Suis-je maintenant plus proche d’être Bénédicte que Benoîte ou benêt… Je le crois. Écrire ici l’état de mes pensées m’est bien utile. Après mes pérégrinations médiatiques ou livresques ( tiens, j’ai repris avec plaisir la lecture de romans ! Mon abstinence de deux ans a pris fin… Mais je commence par relire les bouquins de mes placards ! ) c’est mon meilleur moyen de poursuivre sur la voie de la raison. Ai-je été claire… Espérons !

Allons, progressons !


Small talk

1)  » – Allô ?
– C’est moi… »
Quel bonheur de papoter quelques minutes au téléphone avec une personne chère à mon coeur. Un coucou hebdomadaire pour nous envoyer de bonnes ondes, dire des trucs souvent très banals, donner une nouvelle ou deux, entretenir la chaleur de notre affection… Et ne plus rien avoir à nous dire de neuf ou épuiser l’analyse d’un souci quelconque n’est pas un frein à cette vague de positivité ressentie qui va nous emporter jusqu’au prochain coup de fil. Merci à mes deux petits devenus si grands que, petite vieille, je leur dois tant !
2) C’est du même bois que j’extrais la sève de mon existence quand sur WhatsApp je découvre la première tentative réussie de diversification de l’alimentation pour LittleUs. Comme ce « réseau social » est d’utilité publique quand il permet aux grands-parents d’assister à toutes les premières des petits derniers de la famille ! Jamais mes propres grands-parents, et encore moins mes parents tellement dénués d’affection vraie, n’ont pu voir autant d’images, ni recevoir autant de messages que j’en ai obtenu pour être au plus près de Mininous et LittleUs ! Une vidéo par-ci, un message audio par-là, toute une série d’émoticônes choisies par la plus âgée et deux rires du bébé… Que de petits ballons de bonheur se sont envolés dans mon ciel toujours bleu de Mamy!
3) Et voilà qu’un petit message, hier, m’a remplie de joie. J’ai échangé des voeux avec un parent avec qui je n’avais plus eu de contact depuis plus de 40 ans or il représente beaucoup pour moi ! J’ai soudain pensé à lui adresser trois petits mots et sa réponse immédiate m’a ravie. Elle m’a permis de me souvenir du lien fondamental qui nous relie, de nos gènes communs… Une fenêtre ouverte sur un pan de mon enfance que j’ai eu le plaisir de contempler quelques secondes. Je ne dirai plus jamais de mal de Facebook où je m’étais réinscrite récemment pour trouver des modèles de broderie et où j’ai retrouvé ma cousine préférée, la seule qui m’ait jamais intéressée, pour qui j’ai conservé de l’affection et avec qui je papote de temps en temps. Quand je vois passer sa famille sur ce réseau social, je ressens le bonheur d’être reliée à des êtres que j’estime. Juste le fait de les voir passer fait vraiment du bien.
4) La retraitée que je suis papote aussi avec des webmestres de blogs. Trois « like » par-ci, un commentaire ou deux par-là et mes Aminautes colorent mon panorama internautique de leurs réactions et articles… C’est aussi une façon de discourir brièvement avec une dizaine de personnalités plus ou moins définies, selon la quantité de textes lus sur leur blog et les passions que nous partageons. Et là, c’est l’humour qui me fait réagir et sourire.
Juste assez pour me distraire et me relier au monde. Je les remercie pour ces échanges qui me font aller par la pensée d’Amérique au Japon et du Nord de l’Europe à l’Afrique.
Tous ces petits bla-blas me relient à la société… alors je ne veux plus entendre ces reproches que les journalistes et chercheurs en neurosciences nous servent de façon quotidienne ! Non il n’est pas obligatoire de se déplacer sur ses jambes ou en avion pour faire un brin de causette revigorante !


« Cheese ! »

    Une interview récente m’a posé problème… Oh à peine, juste le temps de relier les faits aux grands thèmes que j’affectionne et placer cette réflexion au compost de ma vie (cf l’article précédent)…
L’interviewé était M. Mezrahi, l’humoriste, venu parler de la soirée qu’il organise depuis dix ans déjà et qui réunit des gens qui interprètent des titres comme  » Je suis malade » de S. Lama ou des morceaux exprimant un état négatif appelé « la déprime » dans le but de, justement, diminuer la déprime éventuelle des auditeurs ! Un soin homéopathique en quelque sorte. En l’écoutant, j’ai compris pourquoi M. Mizrahi ne m’a jamais fait rire avec son personnage de mi-ravi.. c’est parce que ce personnage est un anti-moi.
Le « Ravi de la crèche » est le santon naïf, béat et extasié ou même un simple d’esprit, le « fada » de service. Il représente toutes les personnes « à côté de la plaque », celles qui s’étonnent du spectacle du monde et dont la candeur ou l’incompréhension peut en révéler les travers si l’on applique leur conception de la vie à notre quotidien car cette conception est largement illogique pour le reste de la population. Raphaël Mizrahi avait réalisé lui-même des interviews de personnalités en se comportant de façon décalée et désarçonnante pour ses interlocuteurs… Moi, j’en étais désolée pour eux.
    Donc il est venu annoncer qu’aura lieu le 5 février, « La nuit de la déprime » aux « Folies Bergère » ( quel oxymore de pensée, en quelque sorte!) et une 10ème édition, étant donné le grand succès des précédentes. Voilà donc que je m’interroge sur cette manifestation puisque je pense que la déprime est le vestibule de la dépression qui est une maladie. Et je ne veux pas entrer dans cet espace, je crois devoir ne pas songer à la déprime, ne pas l’admettre afin d’éviter de rester « coincée dans sa maison ». D’après ce que j’en comprends, la déprime mène à la dépression par contagion pour qui sait partager les pensées de son semblable. Imiter la déprime pour rire me paraît pouvoir tuer le rire et ne rit-on pas de moins en moins dans ce monde ? L’actualité nous impose trop de raisons de nous désoler. Point n’est besoin de faire semblant d’être déprimé car regarder le monde déprime !
R. Mizrahi a dit hier matin dans Télématin sur la 2,  » Moi je préfère les gens malheureux » parce que, quand on leur demande comment ils vont, au moins on sait que leur réponse est vraie. ( Je n’ai mis les guillemets qu’au début de la phrase parce que j’en fus tellement étonnée – au sens étymologique ! – que je n’ai pas pensé à la noter immédiatement et que par conséquent la suite est restituée et non citée ).
Euh personnellement… Je préfère les gens heureux! Les voir et leur parler me semble nettement plus nécessaire surtout parce qu’il est bien plus difficile de les imiter. Le bonheur ne s’invente pas aussi vite que la déprime.
Pourquoi imaginer que quelqu’un ment ou se trompe quand il se dit heureux. Le caractère évanescent de cet état ne signifie pas qu’il n’existe pas même s’il est vrai que se dire heureux peut dans la seconde annihiler cet état…
Certes voir la peine des autres peut générer l’idée que, par contraste, on est particulièrement heureux… Mais l’idée de la peine d’autrui gâche plus vite et plus sûrement l’exception qu’on se croyait être, et que de ce fait on était vraiment, par la nécessité de ne pas être égoïste… Enfin, si l’on a été bien éduqué ! Le plus contagieux n’est donc pas l’état de bien-être mais la déprime qui peut conduire à la dépression parce que celui qui se dit heureux est poussé par son sens de la morale à en avoir honte ! « Comment oses-tu te dire heureux quand pas loin de toi… » Etc entend-on.
Comme mon premier réflexe est de me laisser atteindre par la pensée de la dépression d’autrui, je ne visite plus les blogs de gens en mal-être dès que je les ai identifiés.
Aider le déprimé ( et je ne parle même pas du dépressif) ne m’est pas vraiment possible puisque son état est souvent hors de ma compréhension. « Mais tu as tout pour être content! » n’est pas à lui dire dans la mesure où il ne peut pas voir, comme je le perçois, le verre à moitié plein. Cette impossibilité d’aider fait que la masse des pensées négatives découverte agit sur moi de façon toxique. Une telle incompétence me mine, me grignote le mental, m’atteint… alors vite, je fuis.
On peut parfois réussir à s’informer des raisons qui ont amené autrui à se sentir déprimé mais si l’on n’est pas un vrai thérapeute, si l’on n’est pas un soignant informé et surtout reconnu par l’obtention de diplômes d’état et l’exercice du métier… On peut blesser le déprimé en lui parlant et lui faire plus de mal que de bien. Voilà ce que j’ai bien assimilé.
En conséquence, je persiste à dire et à penser que je veux préserver mon état de bien-être mental en m’obstinant à voir le verre à moitié plein pour espérer ne pas le renverser. Pour moi, le contentement est à portée de main et pas pour lui / elle. Nous ne voyons pas la vie de la même façon. C’est structurel. Du coup… Je deviens « le ravi de la crèche » pour ce déprimé qui m’appelle « Bisounours ». « Oh mais toi, tu ne t’intéresses qu’à toi! » Ou « tu devrais te poser des questions parce que moi je me fais du souci »… Euh… Qu’est-ce que « se faire du souci » va vraiment résoudre ? Je suis bien capable de considérer les précautions à envisager pour éviter les difficultés du quotidien mais je refuse de me sentir au fond du trou à chaque problème rencontré. Pas de déprime pour moi !
Savoir envisager le positif ou se contenter des riens du quotidien n’est pas facile du tout. Il s’agit d’une véritable bataille engagée contre l’état désespérant du monde et évoquer la déprime n’est en rien un moyen efficace de combattre toute cette nocivité ambiante… Bien au contraire, puisqu’à mon avis, c’est ouvrir la porte à l’ennemi mental.
Se laisser fasciner par le mal-être, c’est se laisser couper les ailes, approcher le dragon sans plus chercher à le combattre. Je pense qu’il faut au contraire chanter le moindre bien-être pour se disposer à aller mieux, prendre la voie de la solution, devenir proactif. Il n’y a qu’à constater le succès immédiat de la chanson « Happy » dont la gaîté est si communicative.

Prenons une photo de l’instant en adoptant l’air content et en criant ce mot anglais, qui est déjà une incitation au sourire, si on l’entend… Dire « heureux » en français a moins d’intérêt que de le dire en anglais car le mot correspond à la voyelle « i » et crée le sourire… Idem pour le mot « fromage », dit en anglais que nous disons en France pour faire sourire les photographiés: il crée le sourire par ses sons et de plus par la plaisanterie que représente son sens…

Allez, M. Mezrahi, vous qui avez dit regarder des vidéos de chats🐱 🐈 pour améliorer votre moral… fromage! 

Pardon : cheese!


Ah ben non !

Tout appliquée à m’inquiéter d’écologie,
J’ai essayé d’éjecter proprement de mon logis
Les épluchures de légumes,
Les portant, ces jours-ci, tout au fond du jardin.

Fière de moi, voilà qu’un beau matin
Je lis qu’on n’y met pas les écorces d’agrumes
Comme je m’en étais bien douté
Et l’avais fortement regretté,
Puisque pomelos, oranges 🍊 et mandarines
Constituent mon dessert quand je dîne…

Découvrant que les boîtes d’œufs aussi
Peuvent augmenter du compost le farci
Je m’en étonne : elles sont colorées; je n’ai pas bien compris…
Soudain c’est le choc : les épluchures de patates… NENNI !
Car on les dit un poison fini😱!

Quoi, quoi, quoi? Mais depuis longtemps, plein plein j’en ai mis😤
Et voici que je dois les ôter
Si mon compost je veux sauver!
Cette histoire me fait tourner en bourrique.
Décidément c’est du pire comique!

C’est terrible : chez nous la patate,
C’est la star
, mille fois plus que les pâtes !
(Lundi c’est patates, mardi c’est patates…
Mes bonnes résolutions, là, se carapatent !)

Ah non alors !!! plus est longue la liste des interdits
Que celle des rejets non maudits!

Tout ça, c’est bien trop compliqué.
Et je doute qu’on soit bien nombreux à tout ça songer!
Être vertueux est un objectif impossible !
Je fais ce que je peux mais n’atteins pas ma cible!
Quelle planète vais-je laisser à mes enfants ?
Ce compost, c’est un souci-éléphant!

(Il est beau, hein, mon éplucheur de compèt offert par mon gendre? )


Le vide point le reste

Il y a des jours très plan-plan, sans relief,
Des vides du temps, comme une immobile nef
Submergée par le flot de mon étonnement…
N’ai-je donc pas vécu quand je n’ai rien à dire… Vraiment ?
Mais j’ai lu, j’ai appris, j’ai songé, j’ai écrit.
Or le tout reste sans intérêt pour autrui…
Ah si : un moment j’ai sué sur mon vélo elliptique
Ronchonné puis chanté, je suis cyclothymique…
J’ai souvent espéré qu’aillent bien nos enfants
Et bien moins mal le plus grand nombre d’habitants
Voulu moins d’eau par-ci, plus de chaleur par-là
Moins de personnes souffrant, plus de gens contents…
Saluant mes aminautes, j’ai sabré les imposteurs
Répondu aux gentils, déjoué les trompeurs…
Peu à peu j’ai descendu les degrés de ma pente solitaire,
Jusqu’à fouler la plaine  faite pour me plaire
L’espace de ma rue toute de plénitude
Où vivre en paix longtemps les miennes certitudes.


Trop de ton, c’est pas bon !

« -Chutttt!
-Pourquoi ?
-Tu parles trop fort. Tout le monde nous regarde! »
et voilà! Encore une fois nous avons donné un spectacle public parce que nous ne parvenons pas à nous défaire de cette force avec laquelle nous avons dû parler, pendant des années, pour atteindre les groupes d’individus auxquels nous étions obligés de nous adresser, du fait de notre métier! Et chacun de nous en prend conscience à son tour… mais jamais en même temps! Chacun dit « chut! » à l’autre à contretemps, le vexant.
Enseignante, je passais toute une heure de cours à jouer de ma voix. Je m’adressais aussi, et même surtout, aux gamins du fond de la salle, ceux qui espèrent jouer sans être dérangés, sur leur tablette ou dans leurs gribouillis, en hochant la tête de temps en temps pour paraître intéressés. Moi je les interrompais et souvent avec un ton d’autorité cinglant comme un ace au tennis… quelques mots-coups de fouet pour que le cours pénètre leur esprit récalcitrant ! Des mots qui bousculent l’esprit, de ceux qui exigent, de ceux qui réclament une exécution immédiate. Voilà ce qui justifie mon verbe haut, cette mauvaise habitude dont j’ai tant de mal à me défaire alors même que je n’ai plus personne à devoir déranger, que j’apprécie tant mon indépendance retrouvée et que je peux me laisser vivre au temps reposant de mes goûts personnels, au temps de mon propre rythme, à l’allure de mon propre pas sur mon chemin, de mes « élans figés par mes déplacements patauds », de mes activités de prédilection à réaliser plus souvent assise que debout.
Pour m’empêcher de revenir à un ton normal, discret comme il le faudrait, il y a aussi la nature même de ma voix dont j’ai tant usé et abusé : mes cordes vocales sont faites pour chanter et siffler ; je suis mezzo-soprano. Nombre de ceux qui m’ont entendue ont dit apprécier mon organe et m’ont félicitée pour cette voix qui balaie plus d’un octave… ce qui ne m’a pas rendue parcimonieuse de ses effets!
Au téléphone, je pourrais charmer un monstre, paraître n’être qu’une enfant, voire séduire…
Bon, d’accord, quand les gens découvrent à qui appartient la voix… la vieille dame les indiffère aussitôt. Mais tant qu’on ne me voit pas, les interlocuteurs adorent mes répliques surannées ( « je vous remercie infiniment », « comme c’est gentil de votre part », « oh, vous m’avez vraiment bien renseignée », « passez une excellente fin de journée »…) formulées sur une note vibrante de sentiment à des hauteurs variables, modulées de la basse profonde vers le tintement cristallin de mon rire. Tout ceci, c’est pour les inconnus car PapyH a droit aux cinglantes remises en place issues de mon passé dès qu’il me donne un ordre!

Ainsi, pendant que nous faisons nos courses, dès que nous discutons en public, souvent sous l’effet de l’agacement d’une longue vie de couple et, qui plus est, d’une existence de retraités qui n’ont rien de mieux à faire que se regarder vivre et se disputer pour des vétilles en commentant chacun de leurs actes, nos demandes exigent, nos intentions bousculent, nos commandements heurtent, nos éclats de voix éclaboussent les gens qui nous entourent, éberlués d’être inclus dans la conversation sans l’avoir souhaité.
L’étonnement de ce public improvisé est nettement visible… mais il nous faut le temps de le remarquer tant notre moi déborde, s’étale, jaillit de notre for intérieur en cascades de sons, feux d’artifices de mots et tempêtes d’exclamations !
PapyH donne des ordres comme quand il devait faire marcher au pas tout un régiment. « Et que ça saute! » pense-t-il pouvoir avoir le droit de s’exclamer, alors que nous ne sommes pas ses sous-fifres! Une épouse n’est pas une subordonnée, dois-je lui rappeler souvent. Et il y a longtemps que nos enfants n’ont plus à nous obéir, ayant atteint l’âge adulte où l’on se détermine par soi-même! Mais qu’à cela ne tienne, le ton et l’intention restent.
Donc, lui comme moi avons gardé cette volonté de nous mettre en situation pour attirer l’attention d’autrui, agir sur un groupe, diriger l’assemblée et nous n’avons pas encore changé de comportement alors qu’il n’est plus du tout nécessaire ! Et nous clamons, d’un côté de la maison à l’autre, nos exigences issues de notre caractère irascible comme de notre goût pour l’autorité, nous les crions, les propulsons sur l’autre. Heureusement qu’il y a des doubles-vitrages aux fenêtres sans quoi nous révolutionnerions le quartier!
Nous sommes des gens bruyants…Très… Et bien pénibles aussi !
Pour comble de notre quotidien, il y en a toujours un pour chantonner, afin d’imposer sa présence à l’autre, de l’éclabousser de sa joie de vivre intempestive, d’occuper l’espace. Moi je le fais dans ma cuisine car je déteste cuisiner et mon agacement se traduit en trilles et sifflotements que j’atténue bien peu en fermant la porte… « On t’entend très bien quand même! »… Je sais et surtout quand je massacre Carmen ou un brin d’opéra-bouffe d’Offenbach!
Ah bon, on m’entend ? Et je finis quand même par avoir pitié des autres…

Impossible de parler normalement, banalement, sur un ton mesuré, sans passion inutile, sans effets de manche, sans s’exclamer ni se scandaliser. Nous avons des caractères de monstres sacrés trop longtemps placés sous les feux des projecteurs de la vie publique, des stars qui font leur spectacle pour forcer le monde à tenir compte d’elles, pour remplir une place occupée, pour se dresser contre l’indifférence du quotidien. Sommes-nous retombés en adolescence ?

Et la politesse ? Direz-vous! Eh bien justement, il y a de gros, gros progrès à faire car avec l’âge on se croit autorisé à dire son mot quand bon nous semble. « C’est pas à mon âge, qu’on va me dicter ce que je dois faire ! »

C’est bien pour progresser sur ce plan que, personnellement, je prends des leçons dans les dramas coréens! J’y vois avec stupéfaction des gens qui ont une telle conception de la discrétion… qu’ils laissent pleurer autrui sans l’interrompre pour tenter de le consoler, sans lui proposer de consolations verbales, sans rappeler qu’ils sont présents à ses côtés, sans s’approcher pour autre chose que… lui tendre un mouchoir! Des gens qui vivent leur existence personnelle discrète sans interférer dans une conversation entendue qui pourtant les concernerait tant soit peu parce qu’ils sont dans le même pétrin ( une file d’attente, un rendez-vous commun…). Aucun signe de partage ne leur échappe. Ils sont derrière un mur de respect… Est-ce vraiment mieux, finalement ? Nous, nous ne saurions pas ne pas intervenir, ne pas déborder en prise de parole, oser vivre sans communiquer et sans participer… Et moi j’en fais un article de blog!

Savoir dominer notre personnalité extravertie… c’est pas notre truc, pas dans nos cordes, pas dans nos capacités puisque nous vivons notre quotidien en faisant notre cinéma, héros du jour sans caméra… Et même sans spectateurs, mais producteurs de notre Vie unique, « autospectateurs » de nous-mêmes…

Bien sûr, néanmoins nous savons nous taire. Si, si! Les océans de paroles criardes sont bien cernés de rives de pensées contenues… Cependant il me faut ressentir une très grande exaspération quand la tempête nous agite pour finir par m’exclamer « Tais-toi! » J’ai trop peur de ne plus jamais avoir de mot à clamer si le silence d’une disparition venait à me laisser seule, naufragée sur une île de vie, recouvrant mes journées du linceul de solitude éternelle !

Alors le ton n’est pas souvent bon… Mais je l’entends volontiers au risque d’en devenir sourde. Et un paradoxe de plus !


« Les scientifiques », une caution de journaliste (M.A.J in fine)

Photo de Ingo Joseph sur Pexels.com

Mais qui sont ces « scientifiques » que cite une journaliste dans un article du journal « Le Figaro étudiant » et dont elle n’indique pas les études précises qu’elle aurait lues. Il faut lui faire confiance puisque l’on ne peut pas accéder à l’étude elle-même. C’est du « prêt à digérer » ( quand j’étais gosse, j’ai pu lire des magazines qui me passionnaient : les sélections du Rider’s Digest » de ma grand-mère. J’avais 7 ans et commençais ma carrière de lectrice…et j’adorais ça !).
Ils sont bien commodes, ces garants inconnus, pour donner au texte de simple bon sens ( la nécessité d’écrire à la main pour développer son cerveau) une caution catégorique !
Mais la seule « scientifique » française nommée est une « graphopédagogue » !!! Kézako? Quelle autorité officielle décerne donc ce titre, d’où sort donc ce métier ? Tout prof de français n’en est-il pas un?
Nous sommes plusieurs à avoir connu un excellentissime pédagogue qui pouvait nous enseigner comment écrire efficacement et qui devenait un véritable thérapeute (si, si!) , un lectothérapeute… Mais il a fermé son officine !Quelle désolation ! Lire un article de Patrick Fouillard au saut du lit me revigorait l’esprit. C’était garanti et j’ai abusé de cette médecine pendant plus d’un an à raison de relectures fréquentes et d’échanges humoristiques réguliers !

Et j’en connais beaucoup d’autres qui peuvent produire du bien-être dans l’esprit de tout lecteur parcourant leurs textes car lire développe aussi l’intellect à vitesse grand V surtout si l’on ne lit que des auteurs doués !
Et tant qu’on y est je propose aussi un autre métier : je crois être moi-même « dramalogue », c’est-à-dire que je prescris le visionnage de certains dramas coréens pour soigner le manque de romantisme ambiant et entraîner ses zygomatiques en regardant les scènes granguignolesques dont les scénaristes parsèment l’intrigue de la série !
Mais j’y pense, pourquoi ne pas créer le métier de « papotologue »? Dire des bêtises comme je le fais en ce moment à destination de la quinzaine ( oh pas plus mais ceux-ci me suffisent amplement car ils sont mes véritables Aminautes) d’abonnés qui « likent » régulièrement mes pensées depuis des mois et vont jusqu’à me répondre pour un brin de causette est une véritable thérapie contre la morosité du quotidien !!! Je vais certainement les faire sourire ne serait-ce qu’une fois et mon bien-être généré par le but escompté se doublera du leur ! Cette amitié-là est une thérapie culturelle puisque nous pensons (activité cérébrale) ensemble ( interactivité sociale ) pour développer notre culture ( plaisir personnel). Nous découvrons chez l’autre des sujets nouveaux suscitant un papotage salvateur, de celui qui repousse l’horreur du monde dans lequel nous sommes obligés de vivre !
Alors finalement je remercie cette journaliste , Camille Pineau, qui se réfère à Audrey Van Der Meer, neuroscientifique de l’université norvégienne des Sciences et des technologies sans nous permettre de lire ses travaux par nous-mêmes, et cette thérapeute d’un genre nouveau, Laurence Pierson… Je viens de bien m’amuser pendant quelques minutes d’écriture informatique ! Ai-je progressé intellectuellement… ???
En tout cas je suis sûre d’offrir à mes Aminautes quelques secondes de réflexion…
Productrices d’un papotage futur qui soignera forcément quelque affection bénigne dont je n’ai même pas conscience actuellement !
Papotons, amis internautes, il en restera forcément un bien-être !

M.A.J. du jour n°1 : Bon d’accord, j’ai fait volontairement un glissement de sens de pédagogue à thérapeute… Faute vénielle qu’on me pardonnera… Puisque c’est pour blaguer et que la thérapie du rire est connue depuis longtemps ! 🤣

M.A.J. n°2 je viens de découvrir le « small talk » dans un article d’une revue de psychologie et là on a accès à l’article de référence correspondant. Donc être papotologue correspond vraiment au fait d’avoir recours à une thérapie ! Et voilà le travail! 


Que 2024 nous agrée au maximum !

Pour tous ceux qui se veulent de dignes Humains,
Qui perçoivent la beauté de la faune et de la flore,
Qui appliquent lois et valeurs qui mènent au Bien,
Qui préservent de leur mieux la famille qu’ils ont engendrée,
Qui font primer le devoir sur la jouissance en désirant paix et laïcité,
Que 2024 soit agréable et positive !

Que 2024 nous offre santé et contentement !


Cantemus !

La célébration de la fête de Noël fut instituée en l’an 440 par le pape Jules 1er. Les « Noëls » sont des chants composés pour l’occasion et apparaissent vers le XV ème siècle. En voici un de cinéma :

Dans les films de Noël américains, on parle sans cesse de « l’Esprit de Noël » qui correspond au partage d’instants de paix hors du temps habituel et souvent… avec un dieu païen syncrétisme de divinités multiples : le Père-Noël ! Dans la tradition protestante on va chanter des chants traditionnels de porte en porte, en une chorale plus ou moins impromptue nourrie par l’espoir de meilleurs lendemains, par la magie de la communion des âmes.
J’ai ressorti mes livres de chansons... Car si la musique m’est connue, les paroles me manquent toujours dans ma mémoire de gruyère. Dans les vidéos suivantes elles figurent dans ou sous les vidéos ( cliquer sur « plus »). Libre à chacun de donner foi à un Dieu de Bonté, doux rêve ou ancestrale illusion ou amère désillusion. Moi je fais comme les enfants qui ne cherchent pas plus loin que le plaisir de chanter car je veux vivre dans une société résolument laïque mais je ne m’interdis pas pour autant de formuler des voeux de paix par ce fameux « Esprit de Noël » ni de chanter candidement un dieu auquel je ne crois plus.

Entre le boeuf et l’âne gris :

La marche des rois mages ( en avance !😆), l’un des derniers morceaux de l’Arlésienne de Bizet adapté d’un air provençal de Joseph Domergue inspiré lui-même par une marche de Lully (si j’ai bien tout compris)

Noël nouvelet , du XV ème siècle :

Les anges dans nos campagnes :

Il est né le divin enfant :

Trois anges sont venus ce soir, d’Augusta Holmes épouse de Catulle Mendès :

Mais le tube adéquat pour ma famille est forcément celui de Tino Rossi (avec qui mon grand-père maternel se vantait d’avoir chanté et de qui il aurait reçu des compliments). En ce qui nous concerne, la chanson à le parfum d’un sacré souvenir que j’ai déjà narré antérieurement ( la roue arrière de notre auto s’est affaissée dans le caniveau du bord de la route départementale où nous roulions, en pleine campagne, par un soir de neige, pour aller réveillonner en famille… Juste au moment où ma fille, toute petite, et moi claironnions les dernières paroles de la chanson dans une envolée lyrique… et une glissade auxquelles succéda la consternation ! Tout se termina très bien, d’où la beauté du souvenir).


La critique est aisée mais l’art difficile ( M. à J. In fine )

    Pour avoir été obligée dans le cadre de mon métier de noter des copies pendant quarante ans en détestant totalement cet exercice générateur de déceptions dans les foyers des notés et si peu souvent de joie réelle pour l’auteur de la meilleure œuvre… J’ai conservé une aversion pour l’exercice d’analyse des travaux d’autrui ( du coup, j’ai jeté tous les restes de ma vie de « notrice » avec délectation… et libération) ! Désormais je peux me consacrer à parler principalement des qualités d’un article lu… cependant n’exprimer que du positif rend l’engouement suspect or l’adjonction d’une restriction pour le rendre plus valable suscite parfois… des rancœurs non justifiées! Je vais finir par ne plus commenter du tout les articles lus ici et là parce que le moindre jugement restrictif vous catégorise comme censeur et vous fait détester par l’auteur de l’article bien que vous ayez seulement souhaité lui être agréable. Un comble!
    Trois mots par-ci et trois mots par-là suffisent à créer des malentendus sur vos intentions et donc à vexer le webmestre à qui l’on parle. Lire votre avis nuancé en commentaire peut se limiter soudain, dans l’esprit du webmaster, à ce bout de jugement négatif. Et je suis sûre de ce que j’avance pour l’avoir ressenti moi-même en lisant les remarques de lecteurs occasionnels… j’ai même pu parfois répondre avec une mauvaise humeur perceptible et je me souviens de ce jour où, il y a longtemps, un Patrick photographe m’avait traitée « d’emmerdeuse » parce que j’avais tenté l’humour pour répondre à son commentaire qui ne me convenait pas!!! Et pourtant je croyais avoir choisi mes mots pour ne pas l’être !

Mais trois petits tours et quatre mots ne suffiront jamais pour bien s’expliquer et se faire connaître de quelqu’un dans le but de lui démontrer qu’on n’est pas méchant du tout et au contraire qu’on l’estime et… un long commentaire fatiguera les lecteurs ! Paradoxal mais vrai.
Je lis de nombreuses critiques, littéraires ou cinématographiques, de la part de plusieurs lecteurs et spectateurs qui écrivent eux-mêmes dans un bon français et avec une profondeur de vue qui retient mon attention. (Plusieurs auteurs de blogs de ce genre figurent dans mes liens et je suis heureuse de les avoir « trouvés » et fière qu’ils me jugent assez Aminaute pour me répondre et engager la conversation). Ces critiques-là sont des lecteurs très passionnés et des webmestres productifs que je lis régulièrement alors même que je n’achèterai pas les oeuvres dont ils parlent (la librairie se situe à 10km de chez moi et la bibli sur l’autre colline du village!) ni ne me déplacerai au ciné pour voir le même film (la foule me soûle). J’apprécie ce type de lecture d’information dans lequel mes aminautes ou copinautes excellent pour développer mon ouverture d’esprit et ma culture générale et je lis de tout, même quand le genre ne me convient guère.

    Et voici que je viens de lire une critique du film « Barbie » , ce film que j’ai encensé dans mon blog, chez un « cinéphage » chez qui je me suis abonnée parce que je lui trouve beaucoup de style en écriture… Là, il nous explique que le film en question n’est que du commerce, que son scénario est tellement simpliste, que les spectatrices féminines se leurrent en osant penser que l’oeuvre est féministe alors que lui a compris combien ce film nous manipule, nous berne, est de la crotte mercantile. Ainsi son avis n’est presque que négation et il ne concède que quelques qualités à un acteur mais rabaisse l’acteur vedette.
Évidemment c’est un homme qui parle et qui n’a jamais dû jouer aux Barbies ni rêver d’ascenseur social en plaçant sa poupée si parfaite physiquement au volant de son auto rose !
Au contraire j’estime que cet univers « Barbiesque » a réellement, quoique très partiellement, évidemment, contribué à pousser ma fille à envisager et réussir ses belles études scientifiques et à sortir du modèle dépassé de la bobonne de service à la maison imposé dans notre société patriarcale.
Avant la poupée Barbie, les poupées Corolle ou autre ne proposaient pas d’image des métiers au féminin ni de comportements modernes. Les Playmobils n’existaient pas encore. Et voir habitue à penser à ces éventualités ! Pour avoir enseigné, j’ai constaté l’importance de montrer des images pour initier une réflexion.
    Ce n’est pas parce que le critique a un avis totalement opposé au mien que je réagis en estimant qu’il est inutile de répondre à cet article que je juge partial mais parce que ce cinéphile, que j’apprécie beaucoup par ailleurs, s’acharne à noter négativement, à mépriser ce film alors que j’ai lu d’autres articles de lui qui m’ont paru très nuancés, particulièrement bien écrits ( avec du style et une infinité de références ) et partageables par des néophytes comme moi… Il donne même une leçon de pensée aux femmes à qui il s’adresse explicitement en discours direct. De ce fait je crois percevoir qu’il agit ainsi parce que le film est en vogue ( il n’en est peut-être rien… Mais ce fut mon ressenti sur le moment). Pour exercer son humour comme il y réussit si souvent, il en arrive même à citer Klaus Barbie et là c’est la goutte d’eau de trop. Je fus révoltée par cette mention… Mais à quoi bon le lui dire… il est cinéphile et moi… pas… et je me sens inapte à exprimer mes pensées sur la question dans la mesure où je n’ai pas développé les outils de spécialistes pour juger d’un scénario, d’une scène… Est-ce que l’amateur de pomme ou de poire peut dire comment les cultiver? En manger beaucoup peut seulement autoriser à exprimer ses préférences de goût pas leur culture.

    J’ai remarqué que les critiques littéraires ou cinéphiles masculins proposent trop souvent des articles qui descendent en flèche leur sujet en oubliant que « critiquer » signifie « juger, estimer » et donc aussi indiquer ce qui est réussi. Il semblerait que pour être lu, il faille casser, se moquer, écraser l’avis de la masse.
    A aucun moment le critique zélé n’accorde foi au goût du commun, perçu comme superficiel parce que répandu alors que, justement, une mode révèle pourtant un besoin partagé donc assez réel et à analyser sans à priori.
Le succès n’est certes pas garant de valeur, certainement pas non plus un diktat de bon goût ( reste à déterminer selon quel principe moral ) mais il montre une pensée partagée par un grand nombre et logiquement il est par nature à prendre en compte tant soit peu.
    Rejeter une oeuvre parce qu’elle a du succès et ne voir que ses défauts me paraît limité et à éviter.
    Certes j’ai tendance, moi, à adopter la posture inverse et à me contenter d’encenser… Mes restrictions ne sont énoncées qu’en fin d’article, sans constituer de fort contre-poids à mon engouement.
Si les lecteurs en diagonale persuadés de leur supériorité intellectuelle me réduisent à ce qu’ils considèrent comme le néant de la bêtise… tant pis pour eux.
    Sur mon blog je souhaite ne placer que du positif pour combattre tout le négativisme ambiant. C’est un besoin.
    Ainsi je n’ai pas parlé sur mon blog d’un drama qui m’a enfoncée dans les soucis parce qu’on y parlait de la dépression et que je tiens à m’éloigner au maximum des situations génératrices de maux mentaux.
Je ne parviens pas non plus à terminer un article qui catalogue des séries décevantes dans leur saison suivante. A quoi sert de se rappeler des ratées, des oeuvres trop proches de la réalité ou gâchant ma joie de vivre déjà bien mise à mal par les infos télévisées ? C’est pour cette raison que je déteste les séries françaises ( le capitaine Marlaud est trop grossière pour moi, Raphaëlle ne ressemble pas du tout aux enfants Asperger que j’ai côtoyés car elle parle comme un robot et je n’accroche pas à son interprétation exagérée…etc) qui ont certainement des qualités mais qui ne m’apportent pas souvent le même gain de positivité que les séries coréennes.
    Quel est le rapport avec les photos de cet article ? Il s’agit de notre blé de la Sainte Barbe… Il voit naître des sortes de coeurs devenant des sortes de trèfles à quatre feuilles au milieu des longues tiges vertes… Et ce sont ces bizarreries qui attirent mon regard et que je trouve jolies dans la foule des tiges dressées comme des hallebardes ! Je préfère voir ce qui est joli!
    Que veut dire le titre que j’ai choisi ? C’est que critiquer pour critiquer ne m’intéresse pas et quand je commente un article je voudrais parler aux webmestres, lancer une mini-conversation AMICALE et POSITIVE… Mais beaucoup de textes que je lis heurtent ma pensée : tel auteur d’articles est trop politique, tel autre est grossier à plaisir, tel autre n’est que négatif… tel article parle d’un livre malsain, d’un film grave ou violent que je n’irai pas voir, d’un lieu où je n’irai jamais par choix (NON je n’aime pas voyager!), d’un challenge auquel je ne participerai pas car j’ai passé ma vie à répondre à des concours ou des sujets à traiter, des devoirs à présenter… Ras le bol des échéances !
Je regrette la disparition des articles de Patrick Fouillard avec qui j’avais papoté pour rire de tout…. mais je me souviens que dans les derniers temps, il ne répondait plus guère aux commentaires, ne disait que peu de mots… Blaguait tout seul… Il me manque encore un peu…
Vieillir, est-ce perdre l’envie d’échanger faute de pouvoir le faire sans heurter, faute d’être certain de bien s’exprimer ?
    Si c’est pour blesser mieux vaut ne rien dire. Lisez les autres articles de Marcorèle car il parle un très bon français (et là je suis capable d’en juger!).
Tiens, comme dirait un personnage de Molière, moi… je vais parler à mon bonnet… Lui et moi sommes du même club et il ne se vexera pas !

    Ah ben non! Mininous a trouvé la solution en commandant au PN un jouet que je lui emprunterai un de ces quatre :

Mise à jour : comme je suis contente de lire, aujourd’hui 20 décembre, un article de Marcorèle qui correspond à ce que j’aime lire! Il adopte en parlant de Winter break un ton fluide que je ressens comme mesuré et offre une critique non exempte de traits d’humour et pourtant largement positive.

Ce n’est pas que je veuille lire uniquement des compliments ni qu’on encense tout et tout le monde, non! On peut tout à fait expliquer qu’on n’a pas apprécié une oeuvre mais je souhaite juste qu’en signalant ses défauts selon notre jugement… on n’oublie pas d’insister sur toutes les réussites remarquées.

Et s’il n’y a vraiment rien de réussi à notre avis… Quelle désolation pour tous ceux qui auront travaillé sur l’oeuvre !

Conclusion : Merci monsieur pour tous les articles où l’on peut glaner quelque satisfecit que ce soit.


Retrouver du mieux…

Quand un virus attaque
Tout perd la couleur…
On ne sait qu’être patraque
On fuit les papoteurs.
Fenêtre fermée au monde,
Au « moins » ne plus répondre.
En blogosphère ne plus chercher les absents
Préférer les gens les plus contents…
Lire des avis reconstituants
Ne penser qu’à l’Humain brillant
Chasser les dévalorisations,
Revenir à bonne constitution…
Ne croire qu’aux vrais remèdes, ça aide.

Comme je suis en convalescence, tout m’affecte. Je viens de retrouver une correction de devoir d’autrefois dans laquelle j’avais commis une faute moi-même. Pourquoi m’en sentir affectée ainsi ? Le monde n’a pas cessé de tourner. J’en ai vu des millions, de ces fautes d’orthographe qu’on m’obligeait à corriger pour prouver mon savoir… et laissé passer certaines que le plus petit nombre rendait plus aisé à repérer. Y a-t-il un nom pour cette loi-là : le plus petit négatif pique plus fort que l’immensité du positif… ?

Bien sûr j’ai jeté cette vieille copie et tenté de refermer la fenêtre… La faiblesse brouille ma perception. Beaucoup d’autres pensées négatives m’assaillent. Je me vois plusieurs autres fois faible, ridicule, faillible… Dans un monde dont je n’aperçois que les manques… C’est gris, c’est noir, c’est brumeux…

Vite, j’ai besoin de ces stages de bon moral que sont pour moi les vidéos de mes petites-filles. Je « fonce sur l’espace qui détient mes souvenirs vidéo » et je m’offre de longues séances de gazouillis, de papotages, de petits minois de chez moi, de photos de famille… Et ça fonctionne. Ouf ! Qu’importe si j’ai été moins bien que ce que j’aurais voulu. Qu’importe si j’ai déçu, si j’ai moins bien vécu… j’ai fait ce que j’ai pu et si j’ai pu peu… c’est toujours mieux que rienSe croire important est de l’absurdité, de l’orgueil mal placé. Je n’ai guère compté, guère pesé et pas forcément négativement, là doit se situer la fierté : peu de Bien mais du vraiment Bien. Restons focus sur le meilleur! Mes petites-filles vont bien et sont mon trésor, dont la lumière chasse les ombres. L’écrire, le revoir et le relire me rend ma sérénité.

Je vais mieux. Je rouvre la fenêtre… Informatique. Place à la suite.


Pensée …

« Est-ce que les gens naissent égaux en droits à l’endroit où ils naissent? » demandait Maxime Le Forestier il y a longtemps déjà…
Je viens d’écouter cette version d’Ayo, chanteuse allemande… dont le dernier album date de trois ans.
Il me semble que son interprétation, qui appuie sur d’autres mots que le chantait l’auteur, est une version qui donne de nouvelles pensées sur le thème de l’injustice d’être né ici ou là…
alors que tous les humains sont tous égaux par nature.
Et je pense…