Réfléchir sur trois fois rien, demeurer dans le léger pour ne pas s'abîmer dans le grave.

« philosophie du quotidien »

Fin d’une époque

Notre cerisier de bigarreaux a rendu l’âme.
Le voici orné de vigne vierge montée de la haie près de laquelle il a vécu…
et de nos deux hôtesses du weekend
L’écureuil Roméo est passé et nous avons eu très peur qu’il soit capturé par ces demoiselles.
Voilà qui nous servira de leçon ! Plus de mangeoires pour les oiseaux !
Et un jour… il va falloir couper le cerisier dont l’existence s’est écoulée, ce dont je suis tellement triste que j’en ai cauchemardé.
Il nous reste un cerisier de cerises blanches que nous ne mangions pas non plus car nous ne traitons pas les arbres. Ils provenaient du verger sur lequel notre petite maison, vieille de cinquante ans maintenant, prit place.
Deux pommiers ne sont déjà plus qu’un souvenir. L’abricotier aussi, remplacé par un rejet redevenu prunier, tout frêle.
Le poirier… s’est mué en cognassier, envahi lui aussi par une vigne vierge productive. Les insectes se régalent.
Si je n’étais pas une optimiste convaincue, je chanterais « Et tout passe et tout casse et tout lasse.. », cette chanson de Johnny Hallyday dans laquelle il prononce ces affreuses paroles « merci pour ton effort… Je n’y suis pour rien » !!!

De quoi rire un bon moment en écoutant ce titre qui parle du temps qui lasse dans la bouche d’un tombeur… D’un rire très critique évidemment !

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Cairn de vie !

Ainsi que sur un cairn, où le passant les pose,
Les pierres s’amoncellent, du Temps fondent pause

Voyageur de ma vie, j’ajoute une pensée à l’autre
Montant cette colonne qui me fait apôtre
Du penser juste, tout au long de l’existence.
Chaque instant, je me suppose une indépendance
Qu’un simple regard, d’un plus large point de vue,
S’exhaussant, parfois, pour observer sous les nues,
Suffirait à détruire car ma suffisance
Oublie trop que d’autres font pareille expérience…
Beaucoup de gens ont vécu semblable existence!

Non, mon petit cairn n’est pas meilleur que le tien!
Tu construis la sublime tour qui t’appartient
Sans aide de ma part. J’ai juste offert la base
D’une tour nouvelle structurée par toi-même,
Originale, haute et intégrant des gemmes,
Alors que la mienne semble tas de lithiases…


Certes j’ai ajouté parfois quelque trouvaille
Dont l’ornement paraît presque être une médaille,
Sur ma petite colonne toute en grisaille.
Trop d’humilité ferait au constat écaille.
Et seuls ces quelques beaux coraux qui émaillent
Son architecture font vitrail de coraille !

Balisons nos chemins, enfant, petit-enfant :
Tous les cairns sont traces d’humain pour les passants.

(Ce texte m’a été inspiré par une vidéo de Mininous posant une pierre sur un cairn, encouragée par ses parents. C’est quand même bizarre que je n’ai pu écrire « voyageuse de ma vie » sans que l’expression ne sonne bizarrement à mon oreille! « voyageur » faisait plus beau! )


Quand un manque d’humour…

(corne de brume de l’île d’Yeu… et Mininous)

Quand un manque d’humour

Au monde te rend sourd,
Ton bonheur a débours.
Déprime tu encours !

Quand des riens te bitument
Joue de corne de brume !

Prends les faits à rebours,
Perspective en retour.
Fais preuve de bravoure,
Révisant le parcours.
Pour que joie tu savoures
Vois d’autre sens, toujours !

Sur l’océan allume
Le phare, assume…

Au grand jour les secours
Font d’écueils le détour.
Tu perçois leur pourtour
Les renvoies aux faubourgs…

Constate que l’enclume
Se révèle être plume !

Tout vide n’a pour costume
Que l’air d’une coutume.
Retrouvons le velours
Des atours de la cour…

Jouez tambours ! De la vacuité j’ai fait le tour.


Ici l’ombre…

Où le frais m’ensommeille
Côté sombre
Mon esprit presque en veille

Songe au nombre
De rayons sans pareils
Faisant fondre
De la vie les merveilles…

Me morfondre
A la vue de l’arbre mourant
Ne peut rompre
La marche fatale du Temps.

Or donc l’ambre
Des rais du soleil m’émerveille
Foi de chantre…

Les géraniums font mon réveil.


Au jardin comme sur Internet

Dans la mini-jungle de mon jardin, les fleurs blanches à coeur jaune se tournent vers le soleil et font comme les webmestres sur Internet, qui proposent leurs textes aux lecteurs éventuels. Ces lectures mettront leur pensée en lumière quelques instants et elle vivra quelques temps dans leurs pensées. Plus ou moins longtemps… Mais rares sont les lecteurs qui souhaitent explorer le blog en ouvrant un menu ou cliquant sur des catégories! C’est le train train du passage unique des lecteurs butineurs! Ils ne s’arrêtent pas plus de quelques minutes en gare! Comme le ☀️ qui continue sa course.

Quand la tondeuse n’est pas passée, ( et sur Internet il s’agit de la tondeuse de la nouveauté qui fait oublier ce qu’on a pensé la veille !)
les corolles de pétales blancs autour d’un coeur jaune semblent toutes semblables…

Sur la toile, les blogs foisonnent et on peut les confondre dans un même désir de se partager le panorama internautique…. Pourtant, si on les lit avec attention, on peut distinguer des variétés diverses : les blogs photographiques, les centrales de lecture, des passionnés par un thème donné, des tribunes libres, les cuisiniers, les jardiniers, les voyageurs, des aventuriers partis vivre sous d’autres cieux que ceux qui les ont vu naître ou les passionnés de voyage… Beaucoup de vendeurs de tout et de rien pour s’enrichir au propre comme au figuré, pour agrémenter son quotidien…. Ou simplement pour faire vivre sa famille ou sa personne.

Et des blagueurs inclassables comme moi qui font de l’autobiographie pour collectionner leurs coups de coeur et qui fixent leurs bons moments. Nous venons aussi là pour communiquer un peu avec nos semblables afin de comprendre leurs différences et d’en nourrir notre pensée.

Mais de bon matin, toutes les fleurs blanches du jardin se distinguent déjà par un mode de vie différent…

Les plus grandes, qui sont les plus en vue, les plus classiques mais pas forcément les plus belles, et aussi les petites pâquerettes de 12 cm ouvrent leur couronne de pétales comme les doigts d’une main se mettant soudain à plat autour de leur capitule…

Tandis que les humbles camomilles d’une douzaine de centimètres ont un capitule bombé offert au ☀️ et laissent leur Corolle d’un simple étage toute retournée vers l’arrière, le long de leur tige, pour mieux faire bomber leur coeur à la chaleur…

On les estime toutes très similaires et en même temps chaque variété joue à sa manière avec les rayons salvateurs, s’exposant plus ou moins vite au passage de leurs visiteurs pollinisateurs. On dit d’ailleurs « marguerite » ou « pâquerette » ou camomille car il y a déjà trois groupes distincts…

Chaque inflorescence est une peuplade à elle seule, constituée de dizaines de petites fleurs jaunes…

Chaque blog est un univers personnel. Certains sont de style « jardin français », rectilignes et rangés d’autres sont un fouillis à l’anglaise… Il faut les explorer car ils sont semblables mais bien différents! Des paradoxes, quoi!

( les photos sont miennes, toutes des fleurs de mon jardin… Prises avec mon portable chinois chez moi!📸)


Épisode 1″-Je ne la trouve plus !

-Quoi? Qu’est-ce que tu ne trouves plus?
-Mon intelligence.
-T’es sûre d’en avoir eu, au moins?
-Ben un tout petit petit bout, tout de même…? Enfin, je crois.
-Déjà que t’as plus beaucoup de mémoire… Qu’est-ce qu’il va te rester?
– Sais pas, justement !
-Mais tu te souviens du moment où tu ne l’as plus trouvée?
-ça oui, je me le rappelle précisément : je me suis disputée.
-Avec qui ?
-Quelqu’un du très très petit nombre de ceux que je chéris plus que tout et que j’aimerai toute ma vie. (Je ne parle pas de PapyH, là! Je n’ai pas besoin de médiateur ni trice! )
-Comment peux-tu savoir que tu les aimeras toujours?
-Parce que sans eux ma vie n’aurait pas valu la peine d’être vécue. Ce passé et mon présent fondent cette certitude pour mon avenir.
-Alors idiote, pourquoi t’es-tu disputée ?
-Parce que je n’ai pas su me taire quand j’ai été contredite.
-Toi et ta grande gueule! Tu t’es excusée au moins ?
-Bien sûr; j’étais pas encore complètement stupide à ce moment-là et je me serais traînée par terre, prosternée, complètement maudite s’il l’avait fallu, afin que jamais une dispute n’aboutisse à nous séparer.
-Ah ouais… Donc, à ce moment-là, tu avais encore ton bout d’intelligence… Qu’est-ce qui te fait dire que tu l’as perdue?
-C’est quand je l’ai entendu dire, au téléphone, ce que je savais bien déjà… Je l’ai fatigué pour rien.
-Ben… En quoi est-ce la circonstance qui a fait disparaitre ton intelligence?
-J’avais oublié que c’est pas parce qu’on aime l’autre qu’on a le droit de lui être pénible. D’un seul coup, en l’entendant s’excuser à son tour en évoquant sa fatigue, toute la masse de mon idiotie m’est tombée dessus.
-Mais puisque tu es pardonnée…
-Faudra du temps, faudra beaucoup progresser, faudra beaucoup de chance pour que je retrouve la certitude d’avoir un brin d’intelligence !
-ça tombe bien, c’est le premier mai et t’as un brin de muguet.
-Le symbole n’est que l’idée de la chose… Pas sa possession!
-Puisque tu le sais… T’as plus qu’à travailler pour te refabriquer de l’intelligence. C’est quand on se sait malade qu’on peut se soigner!
-C’est vrai, ça… Y a que mon Doc perso pour remédier à ma situation… Tu vois bien que je ne peux que l’aimer à tout jamais! »


Résonances…

Certains airs, certains mots, certains sons résonnent longtemps, en échos profonds ou légers…
Longtemps les pires m’ont paru les plus persistants…
Enfin je parviens à ne retenir que les ricochets joyeux des gentillesses, les sonorités apaisantes des personnalités amicales, les accents vibrants de ceux qui ont pris le temps de me parler vraiment…
Les paroles lénifiantes de ceux qui m’ont lue et appréciée… Voire qui m’ont renvoyée vers de nouvelles pensées…
Leurs voix résonnent en vitaboucles de pensées, venues d’autres régions ou du monde… De mon temps, d’époques passées ou d’espaces-temps imaginés… en images de beauté, en senteurs rosées, en vibrations pures désintéressées…

Écouter en boucle ces sons colorés qui m’ont été envoyés…


Un regard, mille pensées…

Un point de vue comme un autre… Le mien.

Sur ces photos de fleurs, cognassier et marguerite, la forme en volute du bouton m’a plu, tout comme le velouté des jeunes feuilles les portant ou la corolle dévoilant les pistils… Mais tantôt mon cadrage semble désaxé, peu logique… inattendu car renvoyant au fond, tantôt ma photo est d’une grande banalité alors qu’elle me plaît tant dans la singularité de l’instant saisi.

Cadrage et mise au point sont les métaphores de mes pensées… Combien de fois nous dénie-t-on notre honnêteté, voire la candeur de nos intentions, faute d’envisager l’originalité de notre point de vue « en vis à vis« !

En petit-déjeunant, ce matin, au moment où je regardais les oiseaux qui se servaient dans les mangeoires du balcon… Une idée m’a soudain frappée ( non, je n’ai pas eu mal).
Ma vue ayant fait la mise au point nécessaire, je venais d’apercevoir mon voisin, passant devant sa fenêtre en vis à vis de notre porte-fenêtre, et j’ai immédiatement réalisé qu’il devait penser que je le « badais », comme on dit par ici, alors que je ne m’intéressais pas du tout à lui.
Puis m’est revenu en mémoire l’air inquisiteur d’un autre voisin, celui d’en bas, sur le flanc de la colline… mains sur les hanches, tourné vers moi quand je l’ai enfin remarqué, hier, déjeunant sur sa terrasse située à cent mètres de notre maison en contrebas… en direction de la Sainte Victoire que je contemplais, dans la même diagonale panoramique, mais droit au fond, bien loin, là-bas, à l’horizon !

Considérer d’autres points de vue que le mien me gâche souvent les bonheurs les plus simples… Impossible de ne pas, sans cesse, renverser mon regard, ma pensée, ma conception des choses…
De même, lorsque je commente un article de blog, en quelques mots, pour ne pas m’étaler puisque je me sais bavarde ( quoi qu’il m’arrive de développer mon intervention chez mes blogueurs préférés), si un autre commentateur (ou -tatrice) me renvoie une réplique mettant au jour un sens de mes propos auquel je n’avais pas songé… Je suis totalement honteuse… Et pourtant je sais ne pas être responsable des présupposés, des préjugés, des connotations qui naissent dans l’esprit de ceux qui me lisent.
On ne se refait guère ! Je me mettrai toujours « la rate au court-bouillon »… Ce ne serait pas moi sinon.

Ce qui m’inquiète le plus, c’est de blesser autrui, bien plus que de déchoir moi-même… mais l’essentiel est finalement que l’on reconnaisse l’intégrité de mon point de vue, une fois réexpliqué.


Conclusion : Ces fleurs sont les mêmes chez tout le monde… Mais elles sont ici mon regard… ma pensée ( oui, c’est quasiment du Magritte, « ceci n’est pas une marguerite » … j’aurais dû photographier une pensée… mais c’est mon côté artiste.)


Traditions

En famille.


Penser juste… Juste penser (M. à J. en fin d’article)

Il vient de m’arriver un truc qui devrait me mettre un peu plus de plomb dans la tête…
Pour exprimer ma joie en regardant les photos de sa belle chienne, dans le blog de Passiflore, j’ai repris un de ses mots et elle a pensé que je corrigeais son texte or il n’en était rien.
Quand je travaillais, mon esprit était marqué par cette nécessité de mon métier : rectifier l’orthographe de mes petits apprentis écrivains collégiens… J’étais « dressée pour ça »!!! Quelle belle mission au départ… qui devenait parfois un véritable pensum.

Alors il m’est arrivé de proposer une rectification orthographique à tel ou tel scripteur d’article parce que j’ai conservé ce désir de bien écrire ma langue et de rendre beau ce que j’ai estimé bien pensé…

Désormais il est impératif de « liker » des articles en me retenant d’émettre une réserve quelconque parce que toute personne reprise se sent blessée.
PAS MOI.
Si un lecteur de passage lit une coquille (qu’elle s’appelle vraiment coquille ou « faute » n’a aucune once d’intérêt) qu’il ( ou elle ou eux, m’en fiche) n’hésite pas à me l’indiquer !!! Il vaut mieux se corriger pour bien écrire et donc pour toujours mieux penser.
Car « ce qui se conçoit bien, s’énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément » a-t-il dit, avec justesse, il y a des siècles.
Donc faisant mes mots fléchés quotidiens, me voici écrivant des majuscules sans accent, comme je l’ai appris il y a plus d’un demi-siècle maintenant !
La définition « à surveiller » m’a suggéré le mot « arriérés » parce que PapyH est mon comptable perso et qu’il ne supporte pas les erreurs et oublis dans nos comptes… De ce fait je n’ai pu imaginer que ce sens-là, au premier abord.
Et voilà qu’en revenant cinq minutes plus tard… Je lis le sens auquel il fallait certainement penser : ses « arrières »… Oh voilà qui n’a l’air de rien mais… C’était tellement loin derrière ma propre pensée qu’en le réalisant, j’ai reçu une espèce de coup de pied au derrière de mon imaginaire!
Révélations !
Le « fête » est peut-être « célèbre » mais « fêté » l’est plus sûrement…
Trois mots sur une page… Et je pense pendant des heures… mieux, certainement !
C’est pourquoi je reviens à mes commentaires d’articles lus chez mes blogueurs préférés que j’aime considérer comme des « aminautes » mais qui ne sont sans doute qu’à peine « copinautes »… Voire… pire… Comme c’est triste à penser… Indifférents, voire moqueurs, critiques, ricanants… Ahhhhhhhhh j’ai mal à mon humanité !
Chez Natha je lus même un article contenant un dessin ou la petite 🐞 qui me semble la représenter voit deux canards et leur dit « Alors comment ils vont les connards, ce matin? » pan! Le lecteur-spectateur se prend une gifle… Suis-je un de ces canards-là? … Elle n’a pas répondu clairement… Ça me pose problème : dois-je me désabonner ? C’est dommage car j’adore ses textes, ses dessins et ses catalogues thématiques… Il me faut me décider seule… Bien penser. Je n’arrive pas à me décider.
Comme il est gratifiant d’échanger des gentillesses car elles aussi permettent de mieux penser… Tiens, j’y retourne… Penser un peu plus tant que je sais encore penser droit… Quoique… La pensée va-t-elle droit? Trop droite elle manque de profondeur… Un abîme de réflexion s’ouvre là… Je me perds là…

Ahhhhhhhhhhhh

Mise à Jour du soir même :

Eh bien on m’a repêchée tout au fond de mon abysse… Lisez les commentaires !

Merci à Natha : je ne me sens plus 🦆… Et je suis heureuse de pouvoir demeurer abonnée à son beau blog (cf ma page de liens où je vais le mentionner avec plaisir.)

Merci Passiflore : j’ai mis l’article en lien dans ma page de liens car je veux revoir Polka à la moindre envie. Tes photos sont trop belles!

Merci à mes aminautes qui sont venus me réconforter aussitôt et aux copinautes qui l’ont certainement fait en leur for intérieur. J’ai pu mesurer combien je suis chanceuse de vous avoir pour illuminer mon quotidien.

PS) dans le bout de grille que j’ai mis en en-tête, j’ai écrit « vue » pour « dévorée des yeux »… Le sens attendu était « lue » mais on peut s’inscrire en faux : tous les écrits ne sont pas à dévorer des yeux… Sauf ceux de mes « aminautes » !

Avec un N la solution n’est morale que dans le cadre d’un musée.


Cette rhino c’est rosse!

15 jours à me moucher, traîner ma vieille peau épaisse d’un fauteuil à l’autre… A remettre de la couleur dans ma tête baignée par la grisaille de l’affection contractée. J’suis comme le rhinocéros fonçant vers le rétablissement attendu.
Donc je m’en sors… peu à peu. C’est juste une rhinopharyngite, rien d’autre par chance, tests de confirmation effectués.

Plusieurs m’ont dit avoir subi ce truc pendant trois semaines au moins… 
Blog en stand bye en attendant.
Quelques « like » et commentaires, c’est tout ce que je sais faire en ce moment.
Bonne mi-mars à tous ( et pas « à toux »!)
A plus!


C’est le bozor!(mise à jour du jour même)

(mise à jour du jour même : le contenu de la photo ci-contre est en libre accès sur le site Eduscol)

Comme tout grand-parent qui se sent concerné, j’ai téléchargé le test de début de CP, puisque Mininous est en Grande Section de maternelle…. Et la reconnaissance des lettres m’a bien étonnée ! Voilà qu’on leur enseigne des o manuscrits avec « une couette » ( il semblerait même que la maîtresse parle de la « queue » du o) qui tombe! Moi j’aime beaucoup la maîtresse de Mininous qui ne lui a jamais mis que des smiley verts souriants et a écrit des synthèses élogieuses sur ses cahiers, depuis un an et un trimestre. ( Ben oui : on aime qui nous apprécie!) Je cherche juste à « suivre au mieux » les apprentissages de ma petite-fille. 
Sur le poster que j’avais acheté, il y a au moins 10 ans, et que j’avais placardé sur le mur de ma salle de classe de collège puis récupéré pour ma petitoune, le o manuscrit était parfait, « couette » en haut…

Et voilà que ce test de CP réécrit les lettres qu’on m’a apprises dans mon enfance! Le M majuscule a les bras en biais au lieu de les avoir bien droits! Le o a bien une queue au lieu d’une couette! Le s manuscrit est un curieux insecte ( dans mon enfance on me demandait de ne pas « le fermer » et on le montrait sans queue comme sur le poster) et le b manuscrit n’a pas son petit bras bien perpendiculaire à la ligne sur laquelle on le pose mais un bras qui tombe… Comme les miens! Me voici Vénus de Milo! 

Voici les o de Mininous qui ne suivent pas le modèle et les s du poster.

A la fin du premier trimestre de grande section elle n’a pas vu toutes les lettres manuscrites et ne voulait pas prononcer celles qu’elle n’a pas encore travaillées alors qu’elle me les nommait toutes jusqu’alors, quelle que soit leur écriture.

Pas étonnant donc que nombre de petits collégiens aient essuyé mes remarques avec une totale incompréhension ! 

J’ai pu lire parfois « alors on donse » alors que l’enfant avait écrit les bonnes lettres mais… à sa façon !

Bien sûr, c’est moi qui ai écrit sur ces photos car j’ai jeté tous les devoirs d’élèves que j’avais dans mes différents disques durs. Mais on en lit encore certains sur mon autre blog, que je ne vais pas tarder à remplacer par des textes réécrits à la machine.

De plus… j’avais bien remarqué qu’au collège les enfants « désapprenaient » entre la sixième, où je les avais eus, et la troisième, où je les retrouvais, (que je les aie eus comme élèves ou pas entre temps, car je ne mets en cause personne ni ne me crois supérieure à qui que ce soit) oublieux de leur savoir de base de 6ème et perdant leur curiosité première !

( mise à jour du jour même : puisqu’une maman que j’apprécie depuis que je l’ai rencontrée surveille mes propos – j’ai bien lu votre article concernant le droit à l’image – , je rappelle que ce manque d’intérêt était diffus et pas généralisé car les enfants qui m’épataient le plus – dont les vôtres – en étaient dépourvus! Plus d’une moitié d’enfants en faisait preuve, à notre plus grand désespoir d’enseignants!)

Donc… plus on en apprend (plus j’en apprends) et moins on en sait ( moins j’en sais)… plus le temps passe et plus ma langue maternelle change…

C’est le bozor !


Des cartes « à Toto » utiles

Voilà un achat réalisé chez Carrefour il y a plusieurs années, pour un cadeau de Noël soi-disant destiné à PapyH mais qui m’est bien plus utile qu’à lui puisqu’il connaît tout ceci par coeur, ce qui n’est pas mon cas! Il aurait pu passer le concours de Laposte… et pas moi.  Ce jeu pourrait faire envie à Justin ( cf la page de liens) afin de montrer son savoir mais  notre aminaute ne peut pas être un Toto comme moi puisque je ne connais bien que les départements où j’ai vécu !

Toto, dans les blagues à Toto, est un enfant qui dit de grosses plaisanteries dans la cour de l’école (on dit donc des « cartes DE Toto »)… mais je doute qu’un seul petit Français actuel puisse encore se servir de ce jeu faute d’en avoir envie et de vouloir se servir de ces connaissances… A part un présentateur de télévision et un prof de géo, qui en a besoin? Autrefois nous jouions à un jeu qui lui ressemblait pendant les longs parcours en auto vers le département des grands-parents, pour les vacances!

Les départements dans lesquels j’ai vécu plus d’un an, depuis ma naissance, sont sur la photo…
Les cartes indiquent des régions plus nombreuses que les officielles d’aujourd’hui, au nombre de 13 en métropole (Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Bretagne, Centre-Val de Loire, Corse, Grand Est, Hauts-de-France, Île-de-France, Normandie, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, Pays de la Loire, Provence-Alpes-Côte d’Azur ) et 5 d’Outre-mer (Guadeloupe, Martinique, Guyane, La Réunion et Mayotte). Des regroupements ont été faits.

Les départements dans lesquels j’ai travaillé sans y habiter sont 5 autres que ceux-ci mais ils auraient compliqué la photo…
Les spécialités indiquées vont changer un jour ou l’autre… ou ont déjà changé…
Les noms des villes évoluent eux aussi puisque Pantin va devenir Pantine, par exemple!


Ce que je retiens d’un département dépend des bons souvenirs vécus dans cet espace (celui où je suis née, celui où un enfant de la famille est né, celui où j’ai rencontré PapyH, celui où j’ai commencé à exercer mon métier…etc) Ma mémoire gomme obstinément les mauvais souvenirs. A quoi bon continuer de se faire du mal? Il faut aller de l’avant et ne conserver que les bons moments vécus…
Déménager me fit souvent de la peine mais tous les nouveaux cadres de vie offrirent de merveilleux décors (parfois côtoyant les plus vilains) à mes rêves..

J’en ai fait un très beau, cette nuit… mais je serais bien en peine de dire dans quel département j’étais car mon esprit repeint les décors et recrée des lieux en les mixant avec des décors vus sur les écrans!!!

J’étais petite et je jouais… aux cartes à Toto!


Le 2 février, c’était déjà ma fête !

Photo de Madisyn sur Pexels.com

Question de Laurence Boccolini dans le jeu Tout le monde veut prendre sa place :
« Quel surnom a-t-on donné à des baskets à grosses semelles jugées plutôt ringardes : des momshoes ou des dadshoes? »
Mémé devant sa télé : – Des momshoes!
Et Pépé corrige : – Mais non ! Des dadshoes! Tu as déjà entendu des garçons dire que leur mère est laide? Même quand elle est moche, un fils dit que sa mère est belle!
Là, Mémé sourit aux anges car elle visualise son propre fils, le premier de ses fans de par le monde!
Et pépé ajoute :
– Y a pas à chercher loin… Tu veux que je te cite un nom de fiston ?
Et paf, elle comprend soudain… c’est donc déjà la Saint Véro! Et on n’est que le 2 février… Normal de se prendre une 🥞 sur la figure le jour de la chandeleur! Quel dommage, je n’avais qu’une petite cuillère 🥄 à la main au lieu d’un louis d’or! 
(Avis à la population : ce n’est qu’une blague, hein! Inutile de dénoncer Pépé à la SPM – société protectrice des Mémés. Pépé n’est pas près de la quitter, sa moche Mémé qui rit encore de la blague, la raconte volontiers (suite…)


Bibli

Si j’avais disposé de la même bibliothèque que Mininous à 5 ans… il m’aurait été bien plus facile de devenir celle que je suis! Du plus loin que je me souvienne, je me vois avec un bouquin dans les mains…

Désormais, les milliers de pages lues (mais que me reste-t-il des 15 tomes du Trône de fer ou des 15 de L’assassin royal ou ceux… ? des impressions, quelques scènes qui m’ont frappée, quelques souvenirs plaisants et des dégoûts… Il me faudrait tout relire pour une synthèse précise… ),

tous ces articles de dictionnaire que j’ai parcourus (impossible de me passer de cette manie qui me fait lire un bout de dico chaque jour et plusieurs fois du matin au soir),

ces langues apprises et plus ou moins pratiquées (les deux années de cours d’allemand au collège par exemple!) …

tous ces mots forment un magma,

un substrat,

un maëlstrom,

un vortex dans lequel je me baigne

sans plus songer aux temps d’apprentissages, aux plus ou moins grandes souffrances ressenties (j’ai détesté certains bouquins au moins autant que les collégiens à qui j’imposais telle ou telle lecture et plus souvent qu’à mon tour, j’ai refusé de dépasser une page-limite de mon ressenti négatif)…

Or, de nos jours, ce sont mes PC et téléphone que je tiens à la main, lisant toute la journée.

Il est si facile désormais de trouver une définition (on tape le mot et CNRTL pour avoir la définition du dictionnaire de l’Académie française et on demande la traduction dans n’importe quelle langue du mot recherché que l’on entend prononcer!) , lire une langue étrangère (la traduction automatique de ces outils me fait découvrir des textes de tous les pays! C’est magique! ).

-Ah tu es là, je te cherchais, je ne t’entendais plus!

Combien de fois PapyH m’aura-t-il dit ces mots en me découvrant immobile et silencieuse, ici ou là!

ça ne me rend guère sportive, toute cette lecture ! Tant pis, il faut bien mourir de quelque chose!


Un coton du Moyen-Orient

En préparant le pyjama que je viens d’acheter chez Carrefour pour la prochaine lessive à 60 degrés, je remarque l’inscription de l’une des étiquettes, que je n’ai jamais lue jusqu’à présent : « Contient des parties non textiles d’origine animale ».
PapyH me rappelle que l’urine est un liquide utilisé dans la teinture des vêtements.
Ce doit être ce dont il s’agit là… mais c’est vraiment bizarre de devoir penser au contenu de ce tissu certifié 100% coton, apparemment tout à fait banal, aussi doux au toucher que souhaitable.
Je me souviens d’avoir acheté un jour un jean qui a mis plusieurs lessives à sentir bon… Et je ne m’étais pas rendue compte de l’odeur gênante en l’achetant.

Ce pyjama ne sent rien du tout, lui… Heureusement parce que le sommeil, c’est sacré !

conclusion de l’anecdote… Je ne suis même plus capable de lire une étiquette !


Soldes

Ben voilà! nous avons fait les soldes…

en prévision de carnaval.

Nous ne sommes pas en retard.

A moitié prix, l’affaire en est une bonne.

Mais la foule grossissant, nous avons vite étouffé,

eu envie de partir,

d’autant plus que les gens ne portent pas tous de masque…

Comme si tout allait parfaitement!

C’est bien connu :

« le virus c’est le voisin qui le propage, moi je n’ai rien et je ne risque rien »!

Voilà ce que de nombreux acheteurs devaient penser…

Mininous aura quand même de quoi se déguiser aux prochaines vacances.


NIHIL sed…

Un matin, n’avoir rien à dire

Que le banal, si loin de nous réjouir…

Je dis des trois fois rien pour fuir le pire!

Nous introvertir nous peut nuire.

Seule j’oublierais de sourire,

Prenant l’habitude de contredire

De critiquer, mépriser, tout prédire…

Converser grande joie m’attire.

Dans un miroir lors je me mire,

Vois mes bonnes joues et comme un vampire

Se nourrit de rondeur, je les aspire!

Leur rotondité me fait rire !

J’espère aussi vous divertir,

Mais sans vous faire déguerpir!


Voeu des voeux🧩

En résumé : « Eurêka, j’en ai placé une! »


Bonne année 2023!

Eh bien voilà, la nulle en cuisine que je suis vous présente ses meilleurs voeux pour la nouvelle année avec un gâteau (Justin, ne rigole pas trop! Par pitié !)… alors que je n’en fais jamais!
Juste un très très simple moelleux au chocolat fait avec amour pour PapyH et qu’il a eu l’heur de trouver « excellent »!!!!!!!!! Oui! Il l’a dit et s’est resservi!
Tous ceux qui savent combien cuisiner n’est pas ma tasse de thé apprécieront l’exploit.
Alors donc, que mon humble contribution à l’art culinaire vous persuade de la valeur de mes voeux… puisque tout est possible!
Que 2023 vous comble ! Santé, Temps libre et… Bonheur, quoi!

BONNE 2023 ANNÉE ! ( Moi, Yoda réincarnée être !)


Souhaits

Joyeux Noël et bonnes fêtes 2022! 


Ranger, trier…

Et surtout : jeter!
Comme il me fut difficile d’enfermer 40 années de métier dans un unique classeur! Mais la mission est accomplie. Il ne reste que très peu de noms au dos des objets préservés et quelques visages sur une dizaine de photos de classe; je ne saurai ni détruire ni me séparer d’un seul des objets que j’avais acceptés au nom du respect mutuel et parfois de l’amitié… tel ce chat rose figurant sur une précédente illustration d’article avec le porte-clé en bois naturel qui l’accompagnait, le magnifique tableau bleu, les cartes calligraphiées… Les souvenirs affleurant y demeurent attachés).
Plus difficile encore fut le reclassement des photos de famille qui ont orné un mur un jour ou furent empruntées en les extrayant des albums… Albums sur lesquels j’ai, bien entendu, oublié d’inscrire des dates précises ! Là… Il faudrait encore un nouveau tri… Mais plus rien ne traîne et c’est déjà un gros progrès.
Enfin les objets décoratifs encombrants et qui ne sont plus à mon goût en ces jours-ci m’ont aussi donné bien du fil à retordre… Et trois étagères conservent des expositions dont il faudra bien que je me sépare un de ces quatre matins… Au moins voici les « collections » rassemblées en un unique endroit de la maison.
Ranger signifie « enfermer »… Et déjà malgré les étiquettes… Tout est… englouti dans un réel anonymat… un abîme d’imagination…

Pour moi, le bazar est source de création, l’ordre est un engloutissement dans le néant! D’autant que j’oublie si vite la logique de ces classements… Même dans les boîtes transparentes ! 
Les deux vases que j’avais remplis de sables colorés à une époque où ces matériaux étaient à la mode… Sont désormais vides, propres et transparents… Dans un placard.

Les placards sont remplis. L’espace libéré…
Il fallait faire du vide… C’est f… Place à la suite… ?


Tout et… N’importe quoi…

Je récupère vraiment de tout. Je viens de m’aviser que les découpes de carton emballant les fruits bio peuvent devenir des pochoirs sympathiques !

Que pourrais-je bien faire des accroche-capsules de pots de yaourts, des paniers de fruits consommés, des emballages vides dont je rechigne à me débarrasser dans la poubelle jaune ? Pour l’instant, je n’en sais rien… 🤔 Mais mon unique neurone carbure à fond afin de trouver le prochain bricolage!

Tout ce fatras ferait certainement le bonheur d’un ( e) professeur ( e) des écoles et finalement, j’ai raté ma vocation en collège ! J’aurais adoré travailler le carton, faire de ces récup des palettes de peinture, des décos de fête… Mes collègues de langue ne s’en privent pas pour faire découvrir les coutumes étrangères mais en cours de français, il ne me restait que la correction des fautes rencontrées ici ou là et les poèmes de célébration. Rien de manuel, quoi!

En attendant la venue de Mininous et les activités nécessaires pour la distraire… Je vais ranger mon trésor, amassé pièce à pièce, dans un coin du garage où il ne prendra pas trop la poussière… Histoire de faire rouspéter Papy H. pour une nouvelle et bonne raison! 😉 Gnarf! gnarf! gnarf! 🙃


Et c’est de nouveau la saison…

Des tisanes! Voici les préférées d’une gourmande comme moi! Elles ont l’avantage d’obliger un 🐫 dans mon genre à boire assez chaque jour! A la bonne vôtre !