Legal High : duo d’avocats réjouissant

Qu’est-ce qu’un bon avocat?
Celui qui choisit ses clients pour s’enrichir, comme le fait le « monstre diabolique », Ko TaeRim qui n’a jamais perdu un seul procès depuis qu’il a ouvert son cabinet personnel ?
Ou bien Seo JaeIn celle qui a foi dans la justice et se retrouve obligée d’obéir au précédent contre son gré et en pestant toujours plus?
Bien évidemment le premier, qui se moque de la jeune femme en disant qu’elle piaille comme un poussin ( et j’ai appris qu’en Corée les oiseaux font « Pia Pia » au lieu de faire « cui cui »!) et qu’elle doit apprendre correctement son métier en appliquant ses règles apparemment vénales et peu conventionnelles… se révèle avoir du coeur et prendre des chemins détournés pour que s’applique finalement la vraie justice. Il fait deux ou trois plaidoiries très lyriques, de belles envolées profondes comme lorsqu’il obtient qu’une condamnée à mort soit reconnue non-coupable… Alors que finalement on je sait même plus si elle était coupable ou non, tant le héros a brouillé les cartes à son avantage!

Mais Ko TaeRim n’a pas toujours agi ainsi et ses débuts sont entachés par le cabinet d’avocats dont il a dû démissionner pour cesser d’être utilisé par les financiers obtenant justice quand ils ne la méritent pas.
Deux autres avocats, dont un qui assure la partie burlesque de cette série, font partie des personnages principaux ainsi qu’un jeune homme qui espère vaincre le héros invaincu au prix d’un changement de statut : d’abord avocat élève de Ko TaeRim, qui démissionne par refus d’être aussi intéressé par l’argent, il se fera procureur pour tenter de damer le pion à Ko TaeRim en jouant avec d’autres règles, celles de la partie civile.

La série présente donc un duo d’avocats mixte haut en couleur : les deux compères ne cessent de se disputer. Ko TaeRim est un vrai phénomène qui parle plus vite que Lucky Luke ne dégaine et Seo JaeIn est toute candide et élégante, touchante dans la foi de sa jeunesse.
La musique de ce drama est particulièrement présente comme un élément fondamental de l’intrigue : tantôt ample pour souligner les réussites des héros, tantôt dramatique pour renforcer l’argumentation juridique. Elle rythme la narration avec une technique consommée! On l’entend comme un personnage supplémentaire, on l’attend même!
Deux autres personnages sont irremplaçables : le majordome de nos héros qui raconte avoir exercé 20 métiers différents dans une vie antérieure à chacune de ses réussites comme tailler un bonsaï ou charmer une femme… Et le collaborateur « couteau suisse » qui a des connaissances en informatique, sait accomplir une filature parfaite et se grimper pour soutirer des documents indispensables ou obtenir des témoignages cruciaux!
Tout en levant un doigt vengeur et réclamant d’être payé cher, le « monstre diabolique » retourne toutes les situations a son avantage et n’a qu’un talon d’Achille, une affaire dans laquelle il y eut une enfant victime du conglomérat chimique dont l’héritier l’a un jour passé à tabac, le traumatisant.
Je regrette juste les toutes dernières images qui ont un peu gâché l’apothéose finale… Juste un peu.
The Good Bad Mother : suite

[Second des deux articles que j’ai dû supprimer par cette superstition primaire qui est la mienne et me fait craindre de « porter malheur à ceux que j’aime » et déplacer dans le temps de mon blog.]
N’ayant pas expliqué le titre dans mon précédent article, je reviens sur ce drama.
Ainsi je conserverai la mémoire des réflexions que cette série a générées au cours de mon visionnage… Alors là, je pense à ceux qui se croiront trop intelligents pour ce « genre cinématographique », les mêmes qui se targuent de savoir ce qu’est une lecture de valeur ou une musique culturelle! Que ces « esprits supérieurs » 🧐passent leur chemin et ne reviennent pas.
Donc ce drama, qui ne montre pas ces longues beuveries au soju qui m’indisposent autant que les articles sur l’alcool ou la politique, pose la question de savoir ce qu’est un bon parent. Parce que, si dans ce drama, il s’agit d’une mère, le cas de figure est celui des parents.
Les premiers épisodes montrent une mère qui « harcèle » ( là le terme est approprié parce qu’elle va jusqu’à l’affamer et lui ôter toute joie du quotidien) son enfant afin qu’il se dévoue totalement à ses études puisqu’elle désire qu’il devienne procureur. Son ambition personnelle est qu’il dispose du pouvoir qui a manqué à son mari, dont elle est veuve. Le détail qui symbolise cette éducation, c’est le fait de réclamer que son enfant ne mange pas trop afin de ne pas s’endormir sur ses cahiers en ayant l’estomac repus! Évidemment, elle exige les meilleures notes et dans les histoires coréennes les coups de baguettes pleuvent sur les mollets des gosses. Elle maltraite donc physiquement son petit pour accomplir la destinée qu’elle lui impose.
En conséquence, il finit par s’éloigner d’elle, coupant les ponts lorsqu’il part étudier à la capitale en échappant à son regard.
Quand elle le retrouve après la tentative de meurtre avortée qui a rendu le héros devenu procureur totalement dépendant d’elle, elle applique la même méthode qui l’a caractérise : elle lui impose une rééducation, refait son éducation avec rigueur puisqu’il a de nouveau un âge mental de 6 ans. Mais il a le corps d’un homme et elle, elle a changé en apprenant ce qu’elle croit être la corruption de son fils, d’après les témoignages qu’elle recueille… Finalement elle revoit ses priorités : elle souhaite juste alors qu’il retrouve la santé et devienne autosuffisant.
Soudain le temps lui manque et elle doit redevenir une mère acharnée à le faire évoluer parce qu’elle va mourir et qu’il devra se débrouiller sans elle. Leurs rapports évoluent alors vers une véritable affection . Chaque fois qu’un souvenir des propos qu’elle lui avait tenus sort de la bouche de cet homme-enfant, il lui faut corriger son discours et comprendre qu’elle s’y était mal prise. ( Quel dommage d’avoir dû vivre ces faits catastrophiques pour decouvrir une véritable relation entre parent et enfant! C’est une fiction !!!) L’éducatrice s’humanise.
La maladie progressant et le fils refusant d’être mis en institution… Elle doit le bousculer physiquement pour qu’il réapprenne à marcher le plus vite possible… Elle le jette à l’eau aussi souvent que nécessaire et il doit bouger ses jambes pour ne pas mourir noyé ! La séquence est presque crédible grâce aux acteurs et au réalisateur ! C’est un passage très fort!
Par deux fois donc elle a joué le rôle d’une mauvaise mère pour forcer son fils à suivre la voie qu’elle lui a tracée… Pour son bonheur à lui! C’est de la tragédie fabriquée mais la spectatrice que je suis a marché. J’ai toujours été bon public!
Bien entendu, la sévérité, et même la cruauté, du personnage ne peut s’admettre que dans le cadre de cette fiction.
Tout un tas de mauvais souvenirs de l’époque où j’étais éducatrice de mes enfants comme de les élèves me reviennent en mémoire ! Qui n’a pas regretté de devoir imposer un programme précis à son gosse ? « Non tu n’iras pas chez Trucmuche tant que tu n’auras pas fini tes devoirs » ! « Mange tes épinards ! Tant pis si tu ne les aimes pas, c’est bon pour la santé ! »
Le titre du drama commence par l’adjectif « good » puisqu’en parvenant aux deux-tiers de la série, le voile est levé sur les dessous de l’affaire. On nous donne les moyens de comprendre le passé du procureur.
Se demander si on a été un bon parent ou un bon enseignant est une fausse question, finalement.
Pour en avoir toujours voulu à mes propres parents dont les défauts m’ont bien blessée, j’ai tenté de faire mieux… Et on fait tous comme on peut… Développant d’autres défauts !!! La perfection, je doute qu’elle existe.
Cette mauvaise mère se définit paradoxalement par ses objectifs positifs ! Elle voulait mettre son gosse à l’abri du besoin d’abord puis le pousser dans sa rééducation pour le rendre autonome. C’est le fameux « Je voulais bien faire »!
Le feuilleton nous pousse donc à remettre en cause les bonnes intentions qui sont artificiellement imposées.
Cependant quand je pense aux enfants qui s’imposent à eux-mêmes une discipline quelconque afin de réaliser leur rêve ou leur passion ( les enfants sportifs, les musiciens, les chanteurs, les acteurs…) je constate que le mal n’est pas moindre parce qu’il est auto-imposé…
L’oxymore « bonne mauvaise » tend à démontrer que tout est dans l’excès, suivant la mesure par laquelle on jauge le comportement, suivant les circonstances…
Le travail des enfants est interdit… Sauf pour un temps donné établi par la loi ( les enfants acteurs peuvent tourner dans un film trois heures par jour… Ne travaillent-ils pas quand même ?) Sauf dans un pays donné ( inutile de démontrer cette évidence)…
En Corée, il paraît que les enfants ont une vie très difficile pour faire leurs études et les mères se disputent les meilleurs précepteurs…
Le drama se résout de façon idéale par la prise en compte du paramètre le plus gratifiant : l’amour avec le rôle donné à la bien-aimée du procureur, celle qui n’était pas faite pour les études mais qui a travaillé pour améliorer celles du héros, celle que sa mère ne veut pas voir épouser l’handicapé qu’il est devenu après l’accident… Partiellement, car on subodore une fin plus heureuse qui ne satisfera pas tout le monde, forcément.
De nombreux dramas font avancer la cause des personnes handicapées. Et je les regarde parce qu’ils donnent à voir plus que les feuilletons européens, pour ce que j’en ai vu.
Ils le font souvent avec un caractère très cru, des situations extrêmes, et en intercalant des scènes de farce qui pourraient les dévaloriser si l’on ne comprenait pas que la tendresse pour les « amis du quotidien », les relations sociales inévitables, construisent une intrigue plus réaliste.
The Good Bad Mother : performances d’acteurs

[Premier des deux articles que j’ai dû supprimer par cette superstition primaire qui est la mienne et me fait craindre de « porter malheur à ceux que j’aime » et déplacer dans le temps de mon blog.]
Ils sont excellents! Les trois acteurs principaux de ce drama ( titre français : Une mauvaise mère ?) sont parfaits! Que de bons acteurs en Corée !
J’attends mes deux épisodes par semaine avec impatience!
Lee DoHyun joue un procureur impitoyable qui devient un légume puis retrouve peu a peu ses capacités et il interprète ce handicapé moteur dont le traumatisme crânien l’a renvoyé à l’âge de 6 ans d’aussi magistrale façon que Park EunBin interprétait l’Extraordinary Attorney Woo ! Il est totalement crédible ! Un très grand acteur… Encore un!
Ra MiRan joue la mère qui cumule les malheurs et se relève avec la même rage de sauver son gosse de la misère, physique et morale.
Oui, je sais que devenir orpheline puis veuve dès la naissance de son enfant, puis rejetée par ce fils unique, puis le faire renaître à la suite de l’accident qui « le légumise » puis perdre son exploitation porcine à cause d’un virus puis apprendre qu’elle est malade incurable ( 🤣🤣🤣) c’est un cumul des plus improbables mais on est dans une fiction, là ! Chaque situation est comme une pièce de théâtre différente de la précédente et non, l’excès ne m’a pas rebutée !
N’oublions pas l’excellente Ahn EunJin qui joue la camarade de classe-voisine-bien-aimée du héros rejetée, quoiqu’enceinte, par celui qu’elle retrouve gravement handicapé et pourtant toujours fidèle à son souvenir.
J’ai bien conscience que, sur le papier, cette série paraît ridicule à force d’être exagérée et encore n’ai-je pas encore parlé des seconds rôles, les voisins villageois, tous plus clownesques les uns que les autres, ou les deux méchants principaux, les machiavéliques usurier et procureur candidat corrompu à la Présidence ! La totale!
Or j’affirme que cette série est un excellent spectacle ! C’est l’art des trois acteurs principaux qui me fidélise totalement.
Cette mauvaise mère, Ra MiRan, est d’un courage sans limite et l’actrice fait qu’on y croit tout à fait! C’est magique. Et surtout ce héros, Lee DoHyun, si beau, parfaitement crédible lui aussi, ce fils qui se révèlera forcément être en réalité un très bon fils m’a déjà fait pleurer plusieurs fois d’empathie! Il sait tout exprimer, le charme comme la haine. Quel jeu d’acteur! Il est doué, cet homme!
Quand j’aurai dit un mot des petits enfants jumeaux particulièrement attachants et naturels. .. j’aurai dit assez pour exprimer mon engouement.
Encore 4 épisodes à voir pour parvenir au dénouement mais déjà j’ai de magnifiques souvenirs à fixer par cet article!
Main dans la main…

Ce qui me plaît d’abord dans les séries télévisées coréennes, celles que j’apprécie tant de regarder sur Netflix, ce sont les histoires qui montrent combien il importe d’avancer dans sa vie de façon positive et sentimentale.
Avec PapyH, nous avançons dans « notre histoire quadragénaire » de sexagénaires sur le chemin ( encore loin cependant) du demi-siècle en couple. ( C’est bien alambiqué comme formule mais elle signifie bien que ça fait beaucoup déjà !)
Vieillir, c’est souvent se complaire dans le passé, se plaindre et ces jérémiades-là m’ennuient trop… Mais une touche de nostalgie n’est pas interdite et le souvenir des prémices et des temps forts rend les jours de tempête supportables.
Dans les histoires inventées que je suis, d’épisode en épisode, dans ces fictions-là, j’aime rencontrer des situations qui me rappellent des étapes de ma vie et me font voyager dans mes ressentis vécus comme mes rêves.
C’est ce que les mains jointes des héros, entre les deux sièges de l’automobile, gênant sans doute la conduite de l’engin par le conducteur relié ainsi à sa passagère, me remémorent : les premières années de notre histoire commune, quand nous nous tenions la main ainsi. Et PapyH avait du mérite car nous n’avions pas de voiture avec boîte automatique ; il fallait bien conduire vraiment… et vraiment bien.
Je me souviens aussi de la réflexion du photographe, le jour de notre mariage, au moment où il prenait une photo de nos mains unies et nouvellement ornées de l’alliance symbolique « Vous avez de belles mains ! » Nous en avions longtemps plaisanté entre nous!
Notre futur se percevait dans nos mains jointes.
C’est l’union de ces mains qui m’a émue dans le drama :
Beauty Inside
Un président de compagnie aérienne (qu’il est agréable de voir de si beaux décors dans lesquels je n’ai nul besoin de vivre !) doit rencontrer l’actrice qui tourne la campagne publicitaire et représente sa société. Il souffre de prosopagnosie (incapacité à reconnaître les visages des interlocuteurs et le sien)et elle… Se transforme mensuellement, pendant une semaine, en une autre personne ( une vieille personne, un homme, un enfant. ..) Il faut voir son dressing bien fourni pour pallier toute éventualité et sa galerie de portraits impensable.
C’est du fantastique et en même temps la série pose la question de savoir si nous serions capable d’aimer l’autre sans le paramètre de son corps, rien que par sa personnalité. Le héros s’est habitué à identifier les comportements d’autrui révélateurs de son caractère comme de sa personnalité et l’héroïne a un coeur assez grand pour aimer quelqu’un qui ne la reconnaît pas tout de suite, ce qui lui permet de s’accepter.
En outre, dans l’autre couple de la série, un personnage hésite entre devenir prêtre et s’engager dans une relation temporelle…
Avancer main dans la main ou coeur à coeur, en somme !
Voici l’autre couple :
La Passion… Bad And Crazy ! ( M. à J. Mai 23 )

Le jour de la « Passion du Christ », dit « vendredi saint », où beaucoup rejouent ou vivent le chemin de croix d’un dieu devenu homme et souffrant pour racheter les fautes de l’humanité… Il convenait pour moi de parler de
BAD AND CRAZY avec Lee Dong-wook, Wi Ha-jun, Han Ji-eun et N (= Cha Hak-yeon)
par le visionnage duquel j’ai vécu une véritable « Passion », un mini « chemin de croix » (!!!) dont j’ai ressuscité plusieurs fois en cours de visionnage, arrivant satisfaite à la fin.
Je dois m’exclamer d’abord « GNON, GNON et GNON! » car je ne peux décemment pas, en tant que « vieille dame fleur bleue » recommander ce drama sans avoir bien prévenu tout le monde de ses aspects particuliers… Parce que finalement je l’ai entièrement visionné et même… apprécié!
Attention : ne pas lire la suite si on craint les Spoils... (mes enfants m’en affirment spécialiste!)
[Rappel : Sur mon blog je rédige mes ressentis au visionnage des dramas et non des fiches de lecture! Se rendre chez Domdom, sur SensCritique ou surNautiljon ou chez Carfax (cf les liens dans la page de liens ou la page « Des Dramas ») pour des fiches de visionnage distinctes des ressentis et sans divulgâchage.]
Donc moi j’ai tout d’abord trouvé Bad And Crazy very very BAD

car si cette série dénonce tant de maux de notre société (les thèmes récurrents des séries policières: des policiers dévoyés de mèche avec les politiciens véreux, les trafiquants de drogue, les drogues, mais aussi : le « chamanisme » qui est pratiqué par des escrocs et donc pas authentique et le malheur des enfants-martyrs), ce qui est tout à son honneur… elle le fait dans un déferlement de coups, de haine et de violences inouïs! Et ce sont les images de ces chocs qui m’ont heurtée à travers l’écran.
Même la bien-aimée, l’héroïne féminine est une boxeuse ! Elle frappe avant d’écouter ! Cette série n’est donc pas à montrer aux gens fragiles ou ceux qui, comme moi (!!!) n’aiment pas du tout la boxe et guère les sports dits « de contact » ( les sportifs y perdent un paquet de neurones; c’est prouvé) … Ne finirait-on pas par en faire autant en regardant ces images-là?
Ils m’ont fait mal à l’imagination, tous ces coups! Le spectateur est totalement torturé par ce déferlement de gnons! Mais pourquoi tant de haine? C’est un spectacle qui s’adresse à un public particulier dont je ne suis pas.
Du coup j’ai parfois manié la zapette pour avancer et revenir alors qu’à certains moments les attaques chorégraphiées avaient atteint une réelle esthétique comme le coup de pied dans la tronche du méchant politicien!
Mais surtout Bad And Crazy est complètement CRAZY : au départ K, le personnage qui surgit soudain et en a après ce policier véreux uniquement préoccupé par l’argent et son avancement, au point de le frapper sans retenue, apparaissant et disparaissant pour lui faire réaliser des actions héroïques dont il n’a plus souvenir que par leur résultat… est rapidement défini comme sa conscience.

Mais lorsque la première série d’enquêtes pour identifier les vendeurs de drogue se solde par l’emprisonnement du responsable le plus haut placé dans la société, survient un troisième méchant bien pire que les deux premiers car la beauté et l’autorité des études effectuées sont bien plus effrayantes que la pègre identifiée comme telle !
Et là K change de statut ! Il n’est plus seulement question d’une incarnation du subconscient… qui me rendait tous les combats acceptables moralement… advient le dédoublement de personnalité du policier! On en arrive donc au déséquilibre mental du héros (on passe même quelques temps par la case de l’hôpital psy)… Brrrrr ! ça fait bien plus peur que les coups! Tout devient machiavélique.
Renseignement pris auprès d’une source autorisée j’ai appris que les véritables dédoublements de personnalité pathologiques sont bien rares et que le cinéma véhicule un thème qui a du succès mais peu de réalité concrète avérée et en tout cas bien peu fréquente… Ouf ! Je suis contente de l’avoir appris car au moment où j’écrivais mon article, Faustine Bollaert nous proposait une émission de témoignages concernant des personnes souffrant de dédoublement de personnalité et l’une d’elles m’avait paru assez peu crédible au point de me faire changer de chaîne.
Le premier atout de ce drama ce sont les deux acteurs Lee DongWook, Wi HaJun
J’ai déjà vu et apprécié l’un dans Touch Your Heart et dans Search WWW (je n’ai jamais vu Goblin, The Lonely and Great God et ça me manque car je sais que ce drama me plairait) et l’autre dans Little Women et Romance is a Bonus Book . Ils sont absolument fantastiques tous les deux (que d’acteurs coréens j’aime!!!) et… le dernier méchant qui fait vraiment froid dans le dos avec son petit sourire suffisant !
L’amour fraternel (avec le thème de l’adoption par une mère aimante), l’amitié avec les trois collègues très proches, la petite-amie tellement « girl-boss » sont aussi les aspects attirants de ce drama de genre policier… psychologique.
De quelle maëstria font preuve les scénaristes coréens!!! Ils sont tellement compétents pour nous rendre accros à une série… ils nous baladent à leur gré!
Et parlons de la réalisation : ces effets stroboscopiques du générique, les scènes de courses à motos avec éclairages fluorescents, les « ballets de dédoublement » où se mêlent les deux héros en gestes-miroirs déroutants et attendus… Tout est crazy!
Donc pour conclure : à ne recommander qu’aux personnes qui ne s’arrêteront pas à un degré de violence des images parfois pénible et qui sont assez équilibrés psychologiquement pour supporter qu’on leur parle de dédoublement de personnalité en le considérant comme un thème de fiction.
Mise à jour du 16 mai 2023 : lisez l’article chez CARFAX.
MR Queen : elle a la patate!🥔🍅🍜

Si je continue sur ce rythme, je vais me spécialiser en Histoire coréenne à force de me promener dans la période Joseon, que je connaîtrai mieux que la Royauté française!
Donc avec MR QUEEN nous voici au royaume coréen… au XIXème siècle!
Enfin pas tout de suite car l’histoire débute à notre époque avec Jang Bong-hwan (Choi Jin-hyuk), un grand cuisinier, un Chef doué qui travaille pour des pontes de la Maison Bleue (résidence du Président de la Corée… jusqu’en mai 2022 où le Président s’est installé au Ministère de la Défense).
Le Chef est particulièrement beau, macho et collectionne les femmes. Il se trouve soudain empêtré contre son gré dans une magouille politique, fuit et tombe à l’eau… pour devenir… la future reine de l’époque Joseon Kim So-Yong, ( Shin HyeSun ) la veille de son couronnement! Elle va épouser Cheoljong (Kim Jung-Hyun) qui se fait passer pour un idiot acceptant d’être manipulé par la reine-mère (elle n’a pas de lien de parenté avec lui mais a tué le précédent prétendant au trône pour mettre Cheoldjong en place et tirer les ficelles du pouvoir avec son frère, ministre dévoué).
Donc le réveil du chef Jang BongHwang est un vrai traumatisme parce qu’il perd sa virilité et découvre les particularités d’un corps féminin.
Du coup il veut absolument replonger dans de l’eau pour tenter de revenir à notre époque… En vain alors il repousse le roi qui veut consommer le mariage et, plus celui-ci est repoussé, plus il s’éprend d’elle/lui!
Alors là… Chapeau la performance d’actrice de ShinHyeSun !!! Elle a la patate! Le peps tout du long! Elle se tient vraiment comme un macho, jambes écartées, gestes d’épaules, réactions phallocrates et vocabulaire grossier… et la transformation nous apparaît bien alors qu’elle porte un hanbok!!!
Malgré la version française les différences de langage dues aux anachronismes d’un homme du XXème siècle retourné dans le passé sont tout à fait perceptibles même si nous ne les comprenons pas toutes, faute de parler coréen.

Mais le meilleur de cette intrigue réside dans la cuisine que la reine se met à concocter d’abord pour la reine mère puis pour toute la cour afin de sauver sa tête puisque le roi est sous le joug des deux méchants au pouvoir ainsi que de la reine consort, la mère du précédent roi assassiné. Celle-ci veut elle aussi se débarrasser de lui après lui avoir mis dans les pattes une concubine qu’elle pensait pouvoir diriger…
Une scène mémorable a lieu quand le roi a fini par faire confiance à l’héroïne-héros qui le sauve du déshonneur en préparation un banquet avec trois fois rien mais surtout… Des patates frites qui ravissent le palais des convives !
Plusieurs fois ses plats sont l’occasion de nous amuser et sa cuisine « de campagne » nous donne envie de « revenir aux fondamentaux » car elle fait construire un four, réalise une mayonnaise ou fait de la friture en révolutionnant les cuisines royales de ce passé de fiction. C’est un drama pour mon « aminaute » Justin!!!
Du coup je me suis demandé quelle était l’origine de la tomate et ensuite quand avaient été introduits pommes de terre et tomates en Chine et j’ai appris que si la Chine ne consomme presque pas de tomates ce pays nous sert
« le kaki rouge de l’Ouest » (site SINOGASTRONOMIE)
en approvisionnant massivement le marché européen comme l’expliquait en 2017 déjà JB Malet dans L’Empire de l’or rouge, que je n’ai pas lu mais dont nous avons une idée ici dans le Nouvel Obs de 2017! .

Donc, dans ce drama, on découvre encore un panier de crabes politiques! Et on suit encore une fois tout un pannel de personnages secondaires très très attachants. Certes le grand guignol est assuré par la nourrice de la reine amoureuse du cuisinier en titre à Joseon… leurs comportements « populaires » sont un peu casse-pied mais, parmi les seconds rôles, la servante devient une amie de l’héroïne-héros, la concubine préférée du roi lui donne du fil à retordre et les méchants sont diaboliques à souhait…

J’avais déjà vu Shin HyeSun dans My golden Life et dans Angel’s last mission (en danseuse classique admirable mais trop geignarde) Thirty but seventeen (en victime de coma à très longue durée), et Hymne à la mort (qui m’avait glacée)… mais là,

elle est extraordinaire! Au début on entend toujours la voix de l’homme qui est censé l’habiter mais ensuite on entend sa voix quand le personnage commence à s’habituer à cette vie et la croit définitive. Alors le simple échange de personnalité donne lieu à un jeu de séduction avec son conjoint qui gagne son affection…

Ce drama permet un peu de réflexion sur la question LGBTQ, assurément totalement anachronique, mais fort intéressante dans ce contexte fictionnel. On y croit tellement qu’on ne sait plus que penser quand l’homme est finalement délivré de cette vie-là car il n’a qu’une idée fixe: savoir ce qu’il est arrivé au couple du passé!
Mais Kim JungHyun n’est pas en reste, lui que j’ai déjà vu dans les dramas Crash Landing On You (où le personnage évoluait avec élégance… contredisant le scandale qui a éclaboussé l’acteur dans son comportement avec ses collègues actrices) et Welcome to Waikiki (dont je ne regarderai pas la deuxième saison car le groupe de personnages ne m’a pas convaincue). Dans cette série, cet acteur joue avec nuances et justesse le faux idiot devenant efficace et séduisant lorsqu’il peut être lui-même.
Conclusion : je recommande ce drama qui m’a vraiment beaucoup divertie et offert quelques points de vue intéressants.
Crash Course In Romance (drama de saint Valentin)

Quel début trop trop drôle! Je n’ai visionné que deux épisodes de
L’amour au rattrapage (cliquez sur le titre pour aller voir les deux « vidéo trailer » sur le site de Netflix)

ou encore ici pour voir une partie du casting sur CineSéries.com
Cette série coréenne m’a déjà complètement conquise par le duo de personnages particulièrement originaux et je ne vais pas pouvoir la « bingewatcher » (la regarder toute entière en deux ou trois jours attachée à mon écran) parce que Netflix la fournit par tranches de deux, le week-end! De quoi m’assagir… et me fidéliser!
Un prof de maths est une star des cours de rattrapage (merveilleux processus qui fait qu’une centrale de cours privés engage non seulement des profs mais tout un staff qui lui est dévoué! Du coup le prof est richissime car il dispose de sa chaîne de TV personnelle, d’un appartement immense, d’un secrétaire particulier…etc).
En Corée l’enseignement public est doublé (plus que « concurrencé » car les élèves font les deux parcours, ce qui coûte un bras aux parents et génère de vraies guéguerres entre les parents!) par ce que nous connaissons en médecine sous le nom « d’écuries ». En Europe, les riches ou autres mettent leurs enfants dans des écoles privées, c’est moins compliqué, plus ou moins cher et pas toujours plus efficace pour le retour de l’élève dans le cursus public.

C’est Jung Kyung-ho qui interprète ce prof, Choi Chi-yeo … magistral, c’est le cas de le dire! Il a un visage d’ange et un nez magnifique! (😉) Choi Chi-yeo est ce personnage vraiment charismatique dont la beauté plastique et le savoir lui garantissent des cours pleins à craquer! Il m’a rappelé le prof de maths que j’ai eu en première dont toutes les filles de la classe s’étaient entichées, moi y compris! Jeune, beau, efficace… Une star… que l’E.N. a éjectée à force de tracasseries (inspection sur inspection parce qu’il voulait enseigner autrement) Le héros cabotine à plaisir au tableau et dans les allées de sa classe. Tous l’adorent et certains beaucoup trop.

De ce fait cet homme a un boulet psychologique que le spectateur découvre peu à peu dans les allusions à son passé et à ses cauchemars… Le pauvre en a perdu le boire et le manger et sombre dans une réelle anorexie… quand sa route croise celle de

Nam Haeng-seon, une restauratrice ancienne sportive qui a recueilli sa nièce à la suite de la disparition de sa soeur et, pour couronner le tout, s’occupe de son frère handicapé mental. Ses secret en cuisine, hérités de sa mère vont jouer un rôle magique… Cette femme dévouée, une « sainte », interprétée par Jeon Do-yeon, retient aussi mon attention. Et sa fille adoptive est l’actrice déjà vue et appréciée dans « Our blues ».
Donc il s’agit d’une romance dans une série estampillée « comique » dans laquelle on va parfois être émus et touchés… forcément, puisque tout un tas de bons sentiments sont évoqués dans ce personnage de « mère adoptive-soeur courage ».

Parfait pour l’époque de la Saint Valentin!
De plus la scène de la rencontre est particulièrement réussie! L’héroïne fut une sportive de haut niveau et elle court comme Bip bip pour rattraper le prof qu’elle ne connaît pas encore parce qu’il a emporté le téléphone du frère de Haeng-Seon pour y supprimer ce qu’il croit être des photos volées de lui… et qui n’en sont pas! Un petit bijou, cette course-poursuite!
Les acteurs coréens ont une superforme physique et la série nous permet d’entendre du vocabulaire mathématique pointu (je ne me souviens même pas d’avoir entendu tous ces mots en classe et j’ai pourtant fait « option maths » même en section de Lettres classiques!)
Dans les séries asiatiques les scénaristes font toujours allusion aux études et aux arts et le réalisateur nous promène dans des décors de bibliothèques et d’établissements scolaires ou instituts à nous faire envie de retourner sur les bancs… de leurs écoles et facultés (parce qu’en France, c’est souvent invivable). Même les séries coréennes qui parlent de cuisine! Évidemment, les dramas sont une vitrine culturelle et commerciale… Mais tout de même… A l’écran, dans les dramas, la campagne elle-même est vivable et dormir par terre paraît agréable. Magie de la fiction sans doute.
Enfin, dans cette série, on est à Séoul et souvent dans le luxe.
Conclusion… c’est un régal déjà, cette série! Vivement le weekend que je découvre la suite!
Tramway : plusieurs voies sans issue

Ami ( e) qui ne regardes pas les dramas et crois ne pas être concerné ( e), ne passe pas ton chemin!
Ton avis est requis!
D’abord sache que cette série, Tramway, parle de la responsabilité… On ne blague plus, là, hein?
Deux mots de l’intrigue : Un couple, composé d’un député et d’une restauratrice de livres, s’aime d’amour tendre. Ils ont un fils de 19 ans environ et une fille d’une quinzaine d’années… et il leur arrive des catas… beaucoup de catastrophes!
(Oui, ben, n’attends pas de moi une fiche de lecture, je déteste désormais cet exercice que j’imposais autrefois aux collégiens! Je suis âgée et j’en ai donc acquis le droit. Va sur SensCritique ou Nautiljon ou chez les autres amateurs de dramas pour lire le résumé détaillé, moi, je fais dans le ressenti et , normalement, tout le monde devrait pouvoir émettre un avis!)
1ere voie sans issue de ce Tramway : en révélant à la télé une affaire de viol, qui avait eu pour conséquence le suicide de la victime, le député fait naître une vague de commentaires haineux contre le violeur sur internet, ce qui pousse ce dernier à se suicider à son tour non sans avoir au préalable balancé une vidéo de son forfait sur internet… Et j’arrête là le divulgâchage puisque le résumé suffit pour poser la question de la responsabilité : le député se sent responsable et va demander pardon aux parents du garçon ! Mais ce n’est pourtant pas lui qui avait écrit sur Internet « Tu n’as plus qu’à te tuer » au violeur! Comme son propre fils est mort ( dans le premier épisode)… Il se sent en faute par rapport à ces parents qui vivent la même perte! N’est-ce pas pousser bien loin le sens du devoir?

Là, moi je dis stop! En quoi montrer du doigt le coupable ferait-il du dénonciateur du crime un coupable de la décision… du premier coupable? Cette idée me révolte autant que chaque fois qu’on nous montre la famille d’un individu malhonnête en train de réclamer justice parce qu’il est mort face à la police qui le poursuivait! Le premier coupable c’est tout de même le malhonnête qui a commencé par commettre un acte interdit par la loi! L’accident qui lui a coûté la vie n’a pas été souhaité et,bien qu’il soit vraiment regrettable, il ne renvoie pas, à mon humble avis, la responsabilité de sa disparition sur les gens honnêtes! On en oublie ce qu’on doit aux victimes, si on l’affirme.
2eme voie sans issue : un professeur demande à la collégienne et sa classe de rédiger une dissertation pour dire ce qu’il faudrait faire si l’on voyait un tramway dont les freins ont lâché arriver à une intersection sachant que, sur une voie, il pourrait écraser 5 personnes s’il continuait sa course folle et sur l’autre voie, si quelqu’un actionnait un aiguillage le détournant sur l’autre voie, une seule personne mourrait. Pour corser l’affaire l’enfant énonce l’idée que la personne seule pourrait être une personne aimée comme sa mère par exemple !

Si j’avais dû faire ce devoir j’aurais répondu que le cas de figure n’étant qu’exceptionnel puisque personne ne peut savoir tout ça à part l’aiguilleur fictif… Je ne choisirais aucune solution puisque toute décision serait justifiée du fait du caractère exceptionnel de cette situation d’urgence!
Voilà qu’au sixième épisode on découvre d’autres voies sans issue :
a) la petite amie du fils du couple, qui décède au début de la série, est recueillie parce qu’enceinte ( de quelques jours!) Et vit chez le couple ! On l’installe dans la chambre du fils! La fille du couple, la collégienne, lui manifeste aussitôt une hargne extrême puis de l’indifférence… Et je la comprends! On ne sait pas d’où sort cette fréquentation ignorée jusqu’alors… et ils la prennent chez eux!
b) déjà, chez le couple de héros, une femme vit au rez de chaussée et partage leur quotidien… Une amie (?) comme une soeur… Mais j’ai du mal à comprendre pourquoi le couple l’a recueillie quand elle a perdu sa famille ( si j’ai bien compris: son mari aurait tué son ou ses enfants avant de se tuer!!! ??? Quelle est la responsabilité d’une personne à qui il arrive un tel malheur? ) Elle est bizarre cette femme!
c) le chef de campagne du député est une sorte de double de son « chef » mais il est très mystérieux si bien qu’on commence à se demander s’il est positif ou nocif car il semble avoir beaucoup de … Responsabilités dans la carrière du député !…?
d) On apprend que l’épouse a été agressée sexuellement dans sa jeunesse. Elle ne voulait pas s’impliquer auparavant dans la vie sociale et politique du mari mais la question de sa responsabilité dans le suicide de son violeur ( encore un! Ça se suicide dans cesse dans ce feuilleton!) est posée… Or le député apprend tout ça en même temps que nous… Leur amour va-t-il résister à tous ces non-dits? Les cachotteries ne seront-elles pas la cause de déchirements futurs?…
Suite aux prochains épisodes !
Parce que j’ai beau estimer que ce Trolley ( véritable nom en anglais) se fourvoie sur de nombreuses voies de garage… Je continuerai à visionner la suite et à réfléchir à toutes ces questions en suspens…
Un politicien n’est-il pas saucissonné par le réseau de ses responsabilités ? Est-il responsable des actes de son entourage? C’est comme le vol du papillon responsable d’une catastrophe de l’autre côté de la terre, cette histoire!
LOOKISM, on voit double

Bon d’accord, c’est encore une série et un anime, de 8 épisodes de 20 à 30 minutes… J’ai failli ne pas finir le premier épisode puis je suis restée et j’ai fini par m’en féliciter. Le thème le plus important étant la rédemption d’un individu méprisé, il peut bien intéresser tout le monde… ?
L’intrigue de LOOKISM :
Un lycéen est harcelé par ses camarades de classe parce qu’il est gros, traité de porc, régulièrement frappé et méprisé (là… j’ai failli cesser de regarder le feuilleton parce que ce thème est sans cesse traité dans les médias)…
Il obtient de sa pauvre mère qui l’élève seule de pouvoir changer d’établissement (là… j’ai failli cesser de regarder parce qu’à notre époque en France tout le monde va à l’école sans dépense excessive et peut changer d’établissement si besoin est). Il s’inscrit dans une classe à option originale : « stylisme »!!! Cependant, avant même d’entrer dans la nouvelle école, il est frappé par une brute, un gros bras-beau gosse, parce qu’il… a souri! (là j’ai failli… etc : c’était trop gros, cette malchance chronique).
Il se traîne jusqu’à sa misérable chambre en haut de la colline (tous les décors sont des dessins de ceux que l’on voit dans les dramas dont j’ai déjà parlé. On n’est pas dépaysé : c’est la Séoul de fiction que je parcours dans tous les sens) et s’étale sur son grabat… puis se réveille… dans le corps d’un superbe garçon… alors que son vrai corps dort à côté!
Donc le voici qui dispose de deux corps et grâce au plus beau, un nouveau look il obtient un succès extraordinaire. Son corps laid lui permet de travailler de nuit dans une supérette de quartier (toujours la même que celle qu’on voit dans mes dramas!) et de se reposer la journée pendant qu’il utilise son corps de star du lycée.


Avoir deux corps et surtout en avoir un parfait en tous points pour briller dans cette société où l’apparence a tant d’importance, voilà l’intérêt de cette histoire… même si les deux états ne se rejoindront jamais (reliés par un isthme mais bien distincts!).
Bien évidemment, le héros voit sa vie s’améliorer… dans ses deux états physiques… sinon il n’y aurait pas de plaisir à regarder ce conte fantastique!
Le harcèlement est devenu omniprésent dans les médias…
Dans ma vie j’ai appartenu successivement à tout un tas de catégories moquées par quelqu’un pour une raison ou pour une autre (fille de la ville installée au village, timide confiée à ses grand-parents, intellectuelle binoclarde, ado prise pour une fille de bourgeois, ronde et à d’autres époques en grand excès pondéral, épouse de militaire voisine de locaux au chômage, prof, parent d’élève, native du sud, patiente, cliente pressée… etc) mais jamais je ne fus bousculée physiquement!
Dans les téléfilms et les infos, les victimes sont carrément tabassées voire assassinées ! Quel monde effrayant! Et cet anime fait rêver d’une revanche.
Conclusion: Cet anime est un rêve agréable (une fois passés les 3 premiers épisodes pour les gens sensibles comme moi).
No doubt in us


Bonne année du lapin à tous les Chinois!
J’ai regardé
et jusqu’alors, un anime ne me paraissait pas avoir autant d’intérêt qu’un film… je viens de changer d’avis avec cette série que j’ai pris beaucoup de plaisir à suivre.
L’intrigue de cette série : A la cour de l’empereur chinois,Xiao Jin Yun, le couple impérial paraît mal assorti. L’impératrice, Xu Yu, a du mal a remplir ses obligations envers le harem de son époux et sa belle-mère, l’impératrice douairière, parce qu’elle n’aime que des distractions masculines tels que les arts martiaux, l’équitation ou le tir à l’arc. Elle ne sait guère lire, n’étant pas une intellectuelle alors que son époux est très cultivé et qu’il l’a épousée parce qu’elle appartient à la famille influente Xu, dont nous rencontrerons le père et les deux enfants mâles, des généraux.
Soudain, le couple impérial tombe à l’eau par accident et… leurs personnalités sont échangées.

Dans le corps de son époux, Xu Yu se révèle efficace, amenant l’empereur, Jin Yun qui prend conscience des « petits » soucis féminins comme le fait d’avoir ses règles, à tomber vraiment amoureux d’elle, qui se cultive et évolue en profitant enfin de la liberté refusée aux femmes de son époque et de son milieu.
Le troisième personnage important est le jeune frère de l’empereur, qui assure l’intérim pendant que l’empereur/(sa belle-soeur) se bat contre les Huns et s’allie aux Tatars sur le front nord.

Le prince est aidé par l’astrologue impérial et… par sa droiture personnelle qui lui fait ressentir un amour fraternel profond pour son aîné et un attachement honnête pour sa « belle-soeur » principale (car il appelle aussi ainsi les concubines). Il est aussi question d’affection filiale et fraternelle avec la famille Xu.
Les concubines, les oncles de l’empereur et surtout l’impératrice douairière, ignorant l’échange de personnalités et assoiffés de pouvoir, sont les opposants du couple de héros. De nombreux retournements de situation rendent le récit agréable et la psychologie des personnages est fouillée si bien que le couple se révèle particulièrement attachant.


D’autant plus que le récit principal en dessins de mangas classiquement sublimes est doublé par un autre récit, celui de personnages caricaturés pour exprimer les pensées des personnages les moins soft! Ce « doublage » est plein d’humour!

Le doublage a une fonction, il permet aussi des additifs dans le générique de fin pour diverses raisons (un produit à vendre, une pub, un commentaire ou une communication de l’auteur…)
On peut regarder entièrement la série sur Youtube, les 24 épisodes de 15 mn de la saison 1, en anglais, mais j’ai préfèré les voir sur NETFLIX car la télé n’est pas « vérolable », elle, et j’ai payé mon abonnement. J’attendrai donc la saison 2 sur Netflix, même s’il est possible de lire ce manga sur Internet ( mais c’est illicite… Comme me le rappelle Domdom en commentaire) et que je pourrais voir la saison 2 si je la cherchais, car je n’ai pas envie d’attraper de virus sur mon PC (les sites de visionnage gratuit en sont fréquemment remplis et je me prive ainsi de Viki Rakuten pour cette même raison… Même si, d’après mon webmestre préféré, Domdom, Viki est réputé exempt de virus dans ses deux versions, gratuite et payante ).
Frustrée par la fin de la saison 1 de la série… j’ai commencé à regarder Heaven Official’s Blessing . C’est un moins bon anime (moins d’intérêt au niveau de l’étude psychologique et puis les morts vivants et les fantômes.. ce n’est pas du tout mon truc, quoique le dessin soit toujours aussi agréable à voir) mais il m’intéresse suffisamment pour me distraire. Cette fois nous sommes avec des dieux et leur magie.
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Être passionné par un sujet quelconque nous pousse forcément à imposer à autrui des conversations qui peuvent ne pas aboutir à un partage parce qu’on laisse l’autre totalement indifférent…

Il arrive même qu’on ne se rende pas compte du degré de froideur dans lequel l’interlocuteur se perd volontairement par excès de politesse, par ennui passager ou parce qu’il voulait bien partager une conversation!
Plus d’une fois je fus forcément dans la peau de l’ennuyée…
C’est pourquoi j’ai reconnu cet ennui profond… dans le regard de Papy H. à qui je voulais montrer un drama afin qu’il comprenne mon intérêt pour ces séries-là. Ce sont les 16 épisodes deCrash landing on you que j’avais choisis, disponibles en Version Française, puisque ma moitié déteste lire des sous-titres et ne veut pas entendre les dialogues en coréen.

Cette série raconte qu’une jeune femme dirigeant une entreprise en Corée du Sud se retrouve coincée en Corée du Nord à cause d’une tempête qui déporte son parapente. Elle est cachée par un militaire et les soldats de cette petite unité basée à la frontière, en attendant de pouvoir retourner dans son pays sans être accusée d’espionnage.
Bien sûr Papy H a relevé un très grand nombre d’incohérences qui l’ont beaucoup gêné puisqu’il préfère les fictions réalistes… et il n’a pas aimé les personnages caricaturaux qui assurent la partie comique de la série alors que leur présence farcesque m’amuse parfois beaucoup dans la mesure où je suis très « bon public ». Ce sont là : le soldat du Nord idéologiquement rigide, persuadé de la supériorité de son pays et qui récite les idées reçues de la propagande ainsi que les villageoises du lieu où l’héroïne est contrainte de vivre, qui mènent une vie plus simple, plus proche de la nature que celle du Sud… avec force coupures d’électricité, absence d’eau chaude au robinet et tout dénuement supposé dans ce pays au régime autoritaire.
Évidemment, Papy H. s’occupait à autre chose en même temps, écrivant dans ses grilles de mots fléchés ou tapotant sur son PC, si bien qu’il s’est un peu révolté à mi-parcours : « c’est un peu gnan gnan, cette histoire! » ( admirons le restrictif « un peu », manifestant toute sa bonne volonté à mon égard !). Pourtant il a suivi le fil narratif, a souri plusieurs fois et a même réclamé le dernier épisode ( sans doute pour se persuader des raisons à fournir afin de justifier son désintérêt pour un tel genre télévisuel… ou pour réellement partager un visionnage avec moi.).
Nous avons donc bouclé ce premier visionnage.
A l’occasion de ces propos sur un drama qui parle des deux Corées, je dois écrire ici que je suis totalement choquée d’avoir appris qu’en Corée du Nord cette semaine, deux jeunes gens de 17 ans viennent d’être exécutés par leur gouvernement pour… avoir distribué des contenus de la Corée du sud!
C’est… au-delà de l’exprimable.
Y en a vraiment marre de ce monde dans lequel nous vivons où l’on peut encore tuer impunément des personnes pour leurs goûts et leurs idées!!! Les années passent et l’humanité de change pas! Elle n’apprend rien du passé et demeure inhumaine! Ces faits sont du même genre que la vie des gens dans les régimes religieux tels que l’Iran où l’on a tué une femme pour un mauvais port de voile…
J’en arrive à ne plus oser écouter les infos… me réfugiant dans les images inventées, avec de fausses violences et de faux méchants parce que je peux me dire que « ça n’existe pas, ça, donc rien à craindre, là, dans mon salon, sur ma chaise. » Parce que moi, je ne peux rien faire pour changer l’humanité… que répéter mes idées dans mon blog.
Ainsi, malgré l’ennui que j’avais lu dans le regard de mon époux et juste pour regarder un même programme (car je ne supporte plus, non plus, de perdre mon moral en regardant les films et téléfilms européens ou américains, tels que la série Les combattantes que Papy H. vient de voir et qu’il a autant apprécié que Justin, mon aminaute du blog Un Coup de foudre . Ces fictions sont trop réalistes pour moi et me ramènent dans l’état d’esprit des infos honnies) … Je me suis entêtée … j’ai réussi à visionner avec Papy H un second feuilleton, plus irréaliste encore puisque concernant les « aliens »,
GLITCH, une série de Science Fiction, cette fois-ci, qui est, elle aussi, traduite en français…

Il existe 10 épisodes et nous avons lamentablement stagné au numéro 7 à cause des matchs de foot de la coupe du monde qui monopolisaient le temps de mon époux… et alors qu’il me tardait de connaître la fin.
L’intrigue de cette série : La disparition de son ex-fiancé pousse l’héroïne et son amie d’enfance, qu’elle retrouve à l’occasion de son enquête, à rechercher les traces d’une possible existence d’extra-terrestres… Évidemment l’héroïne pense les avoir déjà rencontrés dans son enfance et les faits bizarres se multiplient; elles rencontrent des gens qui croient avoir été enlevés par ces entités venues d’ailleurs qui les auraient renvoyés sur terre avec une puce dans la tête… des individus manipulant ces farfelus pour tirer profit de leurs contemporains interviennent alors dans le récit…
Papy H. a regardé… de loin… mais il a bien voulu finir la série… C’était de l’imaginaire complet or il a souri une ou deux fois mais il a rappelé qu’il avait trop de mal à retenir les noms asiatiques et les faciès…
D’accord, moi aussi j’ai encore des soucis, avec les noms coréens, et ce, même au bout de deux ans de passion pour ce genre télévisuel… Il m’arrive même encore de confondre deux belles femmes en plan panoramique… mais l’habitude vient et on ne mélange plus du tout la langue coréenne avec les chuintements chinois et les accents catégoriques du japonais, si l’on en regarde régulièrement… ce qui n’arrivera pas à Papy H.!
Par conséquent… je vais laisser cet indécrottable Européen un peu tranquille pour l’instant… tandis que je me gave de romantisme absolu, en coréen, en chinois mandarin et en japonais (tout ceci sous-titré évidemment!). C’était bien gentil de sa part de s’être laissé imposer tout ça.
Comme c’était aussi la première fois que je revoyais des séries que j’avais écoutées en coréen , j’ai pu constater des différences entre les traductions écrites et orales (les dialogues traduits à l’oral sont beaucoup plus grossiers que les textes écrits et je me demande bien pourquoi ! J’ai même été horrifiée d’entendre un personnage féminin très élégant dire « ça me troue le c. » !!! Jamais je n’avais lu de telles paroles en deux années de passion pour ces dramas !
Ce qui signifie que les Français sont perçus comme des gens vraiment très grossiers… Quelle déception! Quelle tristesse!)
Lui, c’est beaucoup moi


Installée devant un énième feuilleton télévisé… voilà que je rencontre soudain mon alter ego masculin car Gu PilSu… c’est pile moi!
KWAK DOWON incarne ce personnage dans NEVER GIVE UP et je suis sûre que cet acteur de 49 ans qui met tellement d’entrain dans son jeu est certainement largement comme on le découvre dans cette série !


Donc cet homme joyeux, aimant son enfant plus que tout, fidèle à son épouse, optimiste même après une déception… Ce bon vivant qui veut bien faire, même au risque de trop en faire et qui fait souvent bien… pétille la chaleur humaine et la gentillesse! Quel chouette type! Il danse du popotin et chantonne régulièrement…
C’est ainsi que je me perçois et que je m’aime !

Même ses défauts sont malheureusement les miens : je suis souvent ridicule, je fais trop de bruit, parlant haut et fort (beaucoup moins depuis la retraite car je me surveille… mais il est difficile de se refaire), donnant tant de conseils qu’on croit que je continue de donner des leçons, m’intéressant à tout ce qui m’entoure au point de me répandre et d’écraser des pieds… trop joviale, trop… tout quoi! Quand je filme je ne peux pas m’empêcher de parler. Mais je travaille beaucoup sur mon personnage et m’efforce de parler moins fort et… moins, d’observer sans intervenir… Bref je tente de ne plus être Pilsu!
De plus Pilsu (avec le présentatif coréen, j’entends « Pissouillat » quand les autres l’interpellent… et ce n’est guère engageant!!!) a des traits de caractère très différents des miens: car il vit dans et de sa cuisine, alors que je déteste cuisiner, il est d’une autre génération que moi ayant 15 ans de moins. Cet ancien sportif (je ne l’ai plus jamais été au-delà de mes 18 ans et ne le fus jamais en club!) bouge volontiers ses rondeurs; sans cesse en activité, je ne l’imagine pas en train de lire ni de rêvasser comme je le fais…
C’est son entrain, sa joie de vivre et ses bons sentiments qui nous rapprochent tant et qui font que je me suis vue en lui.
On peut lire les résumés de ce drama sur Nautiljon et sur SensCritique.
Deux mots de l’histoire racontée par la série, tout de même :
Un ancien champion d’art martial, PILSU, a dû ouvrir un restaurant de poulet frit pour subvenir aux besoins de sa famille (une épouse vendeuse et un fils unique de 14 ans, bon élève mais qui découvre le rap). Il se voit contraint d’accepter d’être hébergé chez une usurière et pour mériter d’habiter dans la splendide demeure, il doit rendre des services à sa logeuse et faire équipe avec Jeong Seok (ou SUK) un trentenaire informaticien trahi par ses deux premiers collaborateurs pour l’exploitation de la start-up conçue autour d’une application de rencontre, Voisin24. SUK, dont le père,débiteur de la vieille dame usurière, est en prison, rencontre une jolie graphiste et un autre développeur d’appli, avec qui il s’associe. Tous les quatre (Pilsu compris) contribuent à l’avenir de l’application, Voisin24, comme à celui du restaurant et ils forment un groupe d’amis soudés.

Le meilleur de ce drama c’est le duo des héros (un trentenaire et un quadragénaire) qui est le plus improbable qui soit, au début, puisqu’ils se disputent et s’insupportent… mais se retrouvant chez l’usurière chez qui ils doivent habiter… nécessité fait loi alors l’attachement arrive comme entre un père et un fils, une forte amitié.

L’épouse et le vrai fils de Pilsu partagent cette affection qui recrée une famille étendue enrichie, finalement élargie au quartier entier!
Pour compléter ce spectacle bon enfant, avec des personnages secondaires soit clownesques soit sournois et malfaisants parfois agaçants, l’épouse si belle dont la voix douce ( en VO) est un plaisir ainsi que leur enfant bien sympathique même en pleine crise d’obéissance nous confortent dans un petit monde de rêve, une vie de quartier idéale, des bons sentiments en veux-tu, en voilà et une fin de conte de fée malgré le décès de l’usurière (qu’on ne regrette pas puisqu’elle a exploité les gens et s’est rachetée à la fin!).
Bon la Bande-annonce n’est qu’en VO mais on y voit Kwak DoWon danser en Pilsu qui exprime sa joie…
Parvenue au clap de fin… ils me manquent tous !
Vagabond : un faux Bond avec beaucoup de bon

Dans le drama VAGABOND les premiers épisodes sont particulièrement réussis… Néanmoins, très vite, le caractère fictionnel de la vie de ces agents secrets qui résistent à des tirs de mitraillettes, exécutent des sauts inhumains, engagent des poursuites « à la Taxi de Besson »… vous fait un peu rire tout de même par son manque de réalisme dans les péripéties musclées de film d’espionnage. Et là, tout dépend si vous êtes bon public ou… trop rationnel pour supporter plus loin cette épopée à la James Bond. J’ai ressenti exactement les mêmes sentiments que devant un film sur l’agent secret anglais. C’est du spectacle… avec de l’humour coréen.
Résumé de la situation initiale de l’histoire:

Le cascadeur Cha DalGeon apprend la mort de son neveu dont il avait la charge, suite au décès de son frère et l’abandon de l’enfant par sa mère. Le jeune garçon avait pris l’avion pour le Maroc, avec son club de sport, et l’avion a explosé en Méditerranée. Cha DalGeon a reçu de son neveu une vidéo juste avant le crash et… lorsqu’il arrive au Maroc avec les familles endeuillées, il reconnaît sortant de l’aéroport (qu’elle heureuse coïncidence !) un passager de l’avion crashé qui aurait donc survécu à cette tragédie de plus de 200 morts. Il le poursuit aussitôt (accroché à l’extérieur de l’auto comme James nous y a habitués !) Se fait finalement larguer mais commence son enquête aidé par une employée de l’entreprise aéronautique mise en cause, Go HaeRi, qui est, en fait, un agent secret du NIS, le Service de Renseignements coréen.


Les deux héros deviennent les marionnettes de la guerre que se livrent les deux entreprises aéronautiques qui espèrent remporter l’appel d’offre public de trois billions de yens que l’Etat coréen a lancé pour l’achat d’avions de combat. Et les gens au pouvoir comme les agents secrets sont presque tous corrompus… sauf deux ou trois dont nos héros : HaeRi et DalGeon.
DalGeon est comparable à James Bond dans sa personnalité (il est héroïque, surhomme séduisant ) mais en plus touchant car il est endeuillé. Il lui ressemble aussi par ses exploits (il grimpe un mur comme Spiderman mais à mains nues ou passe entre les balles! )
Les 14 premiers épisodes m’ont scotchée (j’emploie toujours ce mot car les images me captivent totalement au point que Papy H. s’en vexe quand il me parle parce que je ne l’entends pas ! ) tant il y a d’action et de retournements de situation. Un vrai régal comme le dit cet article de StellarSisters sur Vagabond .
Les deux acteurs sont enthousiasmants par leur interprétation qui est d’un naturel total. Ils vont très bien ensemble dans la mesure où les personnages sont finalement très égocentriques… Ce sont des individus polarisés sur leur but (lui savoir pourquoi Hoon, son neveu, est mort et elle, monter en grade afin de ne plus être envoyée sur le terrain loin de Séoul); ils se charment sans nous casser les pieds avec leurs sentiments… au point que la fin de la série… paraît bâclée et nous frustre totalement… pourtant il ne pouvait en être autrement sans que le récit ne devienne un conte… J’en ai quand même crié de dépit!
Si je connaissais bien Bae Suzy pour l’avoir vue déjà dans Dream High 1 et 2, Uncontrollably fond (fin de l’article) et Start Up , j’ai découvert Lee Seung-gi et suis toujours sous le charme de ce beau gosse récompensé de nombreuses fois pour ses talents multiples (acteur, chanteur, présentateur ) , d’autant plus que je me suis abonnée à sa chaîne Youtube HUMANMADE pour l’écouter chanter. Jugez de son talent quand il interprète ma chanson préférée par exemple :
MISAENG : une « vie incomplète »


Tel est ce que ressentent les employés de bureau de l’entreprise d’Import-export One International et particulièrement les quatre stagiaires : Jang GeuRae (qui n’a réussi à être embauché que pour un CDD de deux ans), mademoiselle An YeongYi, la plus compétente qui soit, Jang BaekGi et Han SeokYul, les trois qui ont obtenu une embauche en CDI à l’issue du stage de trois mois qu’ils avaient tous fait avec une dizaine d’autres postulants non embauchés.
Pour avoir passé plus de 16 heures (au moins) en leur compagnie, en découvrant les épisodes de MISAENG, j’ai réfléchi à la « culture d’entreprise » et plus précisément à celle de cette entreprise fictive coréenne d’Import-Export en voyant les employés vivre à l’étage où se situe le service du meilleur chef qui soit : Oh SangSik (tout à fait dans le genre du chef Park DongHun de My Mister dont j’ai déjà loué les qualités) et de ses deux subordonnés sympathiques dont Kim Dong Sik, une « bonne pâte » d’homme.

Quelques éléments pour ceux qui n’apprécient pas les dramas et tous ceux qui n’en regardent pas :

L’intrigue : Tout repose sur le fait que le héros,Jang GeuRae, n’a guère de chance d’être embauché définitivement bien qu’il ait réussi le stage d’embauche, parce qu’il n’a pas de diplôme (il a le niveau BAC mais n’a pas passé l’examen) s’étant entièrement consacré jusque là (il a 26 ans) à la pratique du Go, le jeu de stratégie dont il n’a pas réussi à devenir joueur professionnel. Le spectateur s’inquiète donc de l’avenir de ce garçon qui, totalement déboussolé dans le monde du travail, applique les techniques, les stratégies, du jeu de Go et de son entraînement intensif (de 12 à 25 ans) à son apprentissage progressif des lois du commerce! Il se heurte à l’animosité de ceux qui lui reprochent d’avoir été pistonné pour être admis sans diplôme et surtout pâtit de son manque de culture (il ne parle pas anglais, il ignore les termes commerciaux…etc). Mais il est tombé sur un chef de service intègre qui détecte son potentiel et se bat pour le faire embaucher définitivement. Il noue une amitié profonde avec ces 3 co-stagiaires, (YeongYi, SeokYul et BaekGi) puis avec son chef M. Oh et son collègue au caractère si agréable, DongSik.
Les thèmes abordés :
a) la difficulté de trouver un emploi et surtout un CDI, à notre époque, même quand on est une personne qui a le sens du devoir.
b) L’amitié et la famille. Comme d’habitude dans tous les dramas, l’une est garante d’une existence moins pénible et l’autre au contraire crée souvent des obstacles ou des traumatismes pour son accomplissement personnel.
c) la hiérarchie: elle rend hostiles aux nouveaux tous les supérieurs en place. Elle génère une lutte pour gravir les échelons (cette entreprise est un panier de crabes et tous sont pincés peu ou prou, d‘où leur sentiment d’une vie incomplète).
d) la concussion qui crée de nombreux laissés pour compte et des « victimes collatérales »(les employés-fusibles sont accusés à la place des véritables malhonnêtes et l’une d’entre eux s’est suicidée).
e) le bon management et le respect qu’inspirent les honnêtes gens : on distingue fort bien les chefs compétents qui animent leur service d’un même esprit honnête et les autres qui marchent sur leurs subordonnés pour se placer ou cèdent aux sirènes de la malhonnêteté.
f) la misogynie du monde du travail, en Corée (exactement comme en France dans certains métiers) car les femmes sont traitées comme des sous-fifres ou poussées à démissionner pour soutenir leur époux. Elles sont encore plus détestées quand elles se révèlent plus compétentes que certains machos.
g) les difficultés de communication entre les bureaucrates et les employés du secteur industriel, ceux-là méprisant ceux-ci au nom de leurs nature de cols blancs et ces derniers demeurant persuadés qu’on les exploite sans ménagement. SeokYul est le gars qui démontre que les deux parties de la société active sont dépendantes l’une de l’autre et que les employés ont une vision incomplète de la vie s’ils se croient capables d’exister sans travailler en bonne entente avec l’autre département de la société One International.

Mes meilleurs souvenirs de cette série et les raisons de la considérer comme très réussie :
** Les héros sont de vrais gens honnêtes qui se donnent à fond pour leur métier. Il faut rappeler qu’en Corée la valeur du travail est extrême et les heures de présence au bureau ne se comptent guère! Les travailleurs peuvent dormir au bureau et y retourner à n’importe quelle heure, ce qui est inimaginable dans ce que je sais de la société française ! Ce mode de vie dévoué au travail contribue à forger des liens étroits entre les plus jeunes collègues qui s’apprécient… mais ce n’est évidemment positif que pour les célibataires car les gens qui ont une famille la délaissent forcément de ce fait et se créent des soucis relationnels dans leur foyer. Ce qui était un atout devient un problème et j’ai admiré le sens du devoir et les valeurs de mes personnages préférés.
Pendant ma vie active, j’étais au plus tard rentrée chez moi à 19h30 (du fait des difficultés de circulation sur les routes) en dehors de la dizaine de jours de réunionnite aigüe par année scolaire,[ les jours de conseils (de classe ou d’administration) ou de réunions parents-professeurs et ces soirs-là étaient vécus comme d’affreuses contraintes réductrices de notre liberté (surtout quand je me faisais disputer par quelque individu mal intentionné)… de véritables obstacles et soucis, quand nos enfants tout petits nous attendaient à la maison ]! L’établissement scolaire était donc fermé au public dès 17 heures la majeure partie du temps! Aucun élève ne peut y retourner avant le lendemain à 8h30 sauf les quelques malheureux élus par leurs pairs convoqués à ces réunions et ceux que les parents emmènent aux réunions avec les professeurs. Alors il est inimaginable que des gamins entrent au CDI oui dans les bâtiments après 17h… or dans les dramas on les voit se rendre en étude à point d’heure !

** Je n’oublierai plus la tête de M. Oh à chaque proposition inattendue de GeuRae qui se révèle, trois fois sur quatre, très judicieuse, à chaque réussite de cet homme en devenir. Le regard que pose l’aîné sur ce jeune, qui se débat et avance avec obstination pour se faire une toute petite place dans la société, évolue de l’indifférence outrée, quand il croit ce stagiaire simplement incompétent et pistonné, vers un véritable respect pour son subordonné volontaire et une affection vraie les lient définitivement.
Les téléfilms coréens sont les meilleurs pour montrer cette construction progressive d’une relation profondément respectueuse d’autrui et cet échange d’humanité qui rend heureux. On doit lire sur les visages et imaginer ces pensées par le jeu de l’acteur. Les Coréens sont très intériorisés pour tous les sentiments relationnels… alors qu’ils peuvent, paradoxalement, pleurer dans la rue ! Quel peuple étonnant!
** La structure narrative est rigoureuse et le premier épisode nous épate totalement car c’est une formidable course-poursuite dans les rues d’une ville d’Afrique du Nord (j’ai oublié son nom car on nous promène sur plusieurs sites… la Tunisie ou le Maroc) et Geu Rae saute d’un toit-terrasse à un autre avec une vélocité extrême, seul Asiatique qui en poursuit un autre en haut puis en bas des immeubles comme à travers la foule locale ou les appartements dans lesquels il entre par la fenêtre ou parfois… par le mur! Evidemment il interpelle le voleur recherché au bord d’un toit, en lui sauvant la vie car le poursuivi manque de s’écraser… (caméra plongeante puis vues en contrechamp se relaient pour rendre le tout haletant)…et paf! On le retrouve entrant comme stagiaire à Séoul dans l’immeuble de la société One International pour son stage de trois mois, habillé du costume de son père décédé. De même plus d’une fois les scénaristes font des scènes en miroir inversé de scènes précédentes pour compléter les indices fournis… ou humilier les méchants qui dominaient jusqu’alors. La fin reprend le narration au début puis « éclaire » notre compréhension avec une conversation qui réutilise exactement les mêmes mots qu’entendus au deuxième feuilleton mais destinés à celui qui les avait prononcés! C’est très fort.


*** Quelle inoubliable collection de personnages les plus attachants qui soient, même lorsqu’ils présentent un défaut gênant comme le chef de BaekGi, si froid en apparence mais qui sait pousser son stagiaire à exprimer son potentiel en choisissant enfin de s’impliquer! Voici un atout majeur de cette série. On constate que les générations d’employés ont eu le même cursus et sont reliées par les mêmes liens créés au boulot.Comme me le serinait ma mère : « la roue tourne »!
** Et puis je me souviendrai aussi des décors de cette histoire :
1. ces deux toits où les employés vont prendre leur pose en admirant Séoul. Ils échangent là leurs meilleurs moments de connivence et de réflexion sur la conduite à tenir… Il s’agit aussi d’un ressort narratif car ceux d’en haut peuvent intercepter des secrets ou la véritable pensée de ceux qui parlent en bas! … J’aurais bien aimé travailler avec M. Oh, moi, et me retrouver là avec eux !
2. le meilleur souvenir reste encore cette chambre d’hôtel où dorment les 4 jeunes gens après avoir travaillé tout un week-end pour réaliser, sous la houlette de M. Oh, le projet de la seule femme directrice de bureau parce qu’elle a des ennuis de santé (un burn out qui aurait pu la faire démissionner) … Tous les 4 endormis les uns sur les autres, à bout de forces, et pris en photo par leur chef attendri… quel moment gratifiant pour le spectateur attendri!
Bref, regardez cette série, elle vaut la peine. Aucune histoire d’amour romantique, juste des bons sentiments et… des dossiers, des dossiers, des dossiers !
Ce que j’ai détesté… ben le soju, tiens ! Il coule à flot dans leurs veines, les pauvres. Oui je sais, Domdom, que le vin tient une très grande place dans la tradition française et que les individus qui boivent régulièrement ou simplement qui estiment important d’avoir « une cave bien remplie » en France, sont nombreux. Quand j’étais dans la vie active, mes collègues parlaient souvent de « boire un verre »… mais moi, je ne bois pas autre chose que de l’eau et je « carbure » au chocolat et aux sucreries (je sais: c’est aussi mauvais pour mon corps) ! Je n’ai jamais eu besoin d’alcool pour dire des bêtises et faire le spectacle en société. Je n’aurais pas été bien vue si j’avais travaillé en Corée, au cours de ces réunions « de travail » imposées par les supérieurs, refusant de m’imposer ces petits verres qui rendent saouls.
En vloguant…
chez JUNG SOMIN, j’ai vécu un quart d’heure dans la vie de cette actrice qui m’avait émue, enthousiasmée, fait rêver, par son interprétation si juste, même dans ses silences. (N’oubliez pas de cliquer sur les paramètres pour choisir « traduction instantanée » puis la langue souhaitée !)
Un vlog est un « type de blog axé sur la vidéo. Il s’agit plus précisément d’un blog dans lequel les traditionnels articles et billets publiés par l’utilisateur prennent la forme d’une vidéo. On emploie également le terme de vidéoblog pour décrire ce type de blog » (définition du Journal Du Net)… Il m’apparaît plutôt que c’est une chaîne Youtube qui te montre dans ton quotidien, quoi!
Je viens donc de m’offrir un séjour de 15 minutes en la compagnie de SoMin par le moyen de son vlog (lien sous la première image de cet article et son blog sous la seconde) qu’elle a créé pour nous fait partager sa vie de star. Les vidéos sont montées et donc l’actrice montre exactement ce qu’elle veut partager. Le spectateur est un consommateur qui nourrit la notoriété de la star. On la suit en interviews promotionnelles, on assiste à ses séances photo, on constate qu’elle se bouge pas mal pour accomplir les diverses activités de son métier et… on se retrouve chez ses parents pour visionner le premier feuilleton de sa série Alchemy of Souls. Leur chien passe par là. Le papa ne comprend pas tout, tout de suite et ne reconnait pas sa fille immédiatement. La maman se moque gentiment… Nous sommes assis là, près d’eux, invités dans leur quotidien. Ben… je ne ferai pas ça tous les jours mais à toute petite dose, c’est très amusant.
(Par le passé, dans d’autres vlogs, j’ai dansé avec Yoona et son groupe , mangé des glaces avec Wonho sur Jeju , goûté à la cuisine française avec IU, pas trop dégoûtée, quand elle est venue à Cannes ou encore fait des photos avec Jin de BTS, venu faire de la pub avec son ARMY à une première cinématographique. Comme j’avais par le passé visité quelques coins de Corée avec des Français en voyage là-bas ou écouté un vieux Japonais avec Wakametamago – cf mes liens- nous parler de remèdes du bon vieux temps, ça m’a amusée de rencontrer la tata de Somin à Toronto! Quel monde fou est le nôtre!)






Avant Because this is my first life (2017) et tout récemment dans Alchemy of Souls, je confondais parfois Jung SoMin avec (Oui, je sais : ceux qui connaissent mieux les dramas et la Corée que moi vont hurler; je les entends d’ici! Mais admettez qu’elles se ressemblent pas mal!) Park ShinHye (née en février 90) (vue dans Memories of the Alhambra, Pinocchio, The Heirs ). Désormais je les distingue bien toutes les deux !
SoMin vient de tourner un film de Science Fiction et elle a retrouvé SEO INGUK avec qui elle était une héroïne d’un drama en 2018 The Smile Has Left Your Eyes . Elle est donc en tournée de promotion avec lui pour ce film Project Wolf Hunting… Alors Seo InGuk a lui aussi un tout nouveau vlog : Moon CC… en commun avec SoMin ! On le voit essayer des costumes, faire de la pub pour un copain designer… Ils vont se promener ou déjeuner au restaurant à Toronto où ils ont présenté leur film…
Et vlogue sans galère!
Métempsychique 🎞️

Qui n’a pas rêvé de pouvoir changer de corps tout en conservant ce que l’on pense être soi, son intellect et son âme…? Il m’arrive souvent de regretter n’être que moi physiquement… J’admire les acteurs qui peuvent se croire différents en changeant de personnage… mais alors ils doivent aussi modifier leur « moi » et ne sont donc pas eux-mêmes dans un autre corps juste quelqu’un d’autre avec le même corps… Non, moi je voudrais jeter ma tronche et tout le reste et m’offrir une autre apparence car la chirurgie esthétique ne peut rien pour moi, il y aurait trop de boulot! (Que personne ne cherche à me consoler… y a pas mort de femme, quand même ! Je survis chaque jour à ma déconvenue confirmée dans le miroir!) Plusieurs dramas exploitent l’idée d’un échange de sexe entre deux individus d’un couple en formation, excellente façon de pousser chacun à mieux comprendre l’autre mais
propose cette idée d’une mutation de corps, de l’obtention d’une translation d’âme dans un corps hôte, pour combattre sa qualité de mortels ou pour… réaliser de mauvais desseins, forcément combattus par les héros. Cette colonisation métempsychique est un thème qui n’est pas nouveau, déjà classiquement traité dans d’autres films, mais ce drama de 2022, qui vient juste d’être bouclé pour sa saison 1 en Corée, me plaît d’abord pour ses acteurs et leur interprétation de personnages attachants ou infernaux.
Lee Jae-wook et Jung So-min forment un excellent duo fondé tout d’abord sur l’humour, chacun tentant de réagir au mieux pour combattre l’évidence du charme de l’autre. Les piques fusent. C’est un couple se disant « -je t’aime – moi non plus » , pas du tout comme le couple Gainsbourg-Bardot dont les mots crus sont totalement impensables dans un si bon drama, mais plutôt comme les répliques de ce vieux couple d’un des seuls films français qui m’avaient amusée dans ma jeunesse (car alors je détestais tous les acteurs bien français tels que De Funès, Bedos, Rochefort, Lanoux, Duperrey, Brasseur Claude…etc), amusée au point que je m’en souvienne encore aujourd’hui (c’était un film de Rappeneau comme celui que j’apprécie toujours : Cyrano…) Je parle du duo composé de Marlène Jobert et Jean-Paul Belmondo, assis dans leur arbre dans Les mariés de l’an II sorti… en 71 !

Dans ce drama fantastique, de l’Héroïc fantasy asiatique, les effets spéciaux sont splendissimes. Les gouttes d’eau magiques, les maëlstroms de forces dans des batailles épiques de mages contre mages me réjouissent l’oeil et me reposent l’esprit! On peut même affirmer que toute l’équipe d’acteurs, toute la distribution, est parfaite.




Alors, bien sûr, je me suis attachée à Lee Jae-wook, que j’ai cherché dans ses autres dramas, car je l’avais déjà « rencontré » dans Extraordinary you face à Rowoon, où il incarnait avec conviction le nul de service dans le trio amoureux. Il avait ainsi déjà retenu mon attention mais je l’ai trouvé formidable alors qu’il n’a qu’un second rôle, un méchant petit truand, dans Memories of the Alhambra, dont j’ai déjà parlé et il crevé l’écran! Je l’ai vu encore dans cette série où un jeune homme est amoureux d’une fille qui a 8 ans de plus que lui alors qu’il est encore lycéen, DoDoSolSolLaLaSol, face à une Go-Ara assez nunuche et pénible à suivre sauf lorsqu’elle joue du piano! Il joue aussi très bien son rôle de jeune acteur séduisant dans Search WWW dont je reparlerai. Cet acteur me fascine totalement.

Pour combattre le visionnage excessif (le fameux « binge watching ») Netflix distille désormais plusieurs dramas à raison de deux feuilletons par semaine. Je m’en suis félicitée parfois car je commençais à devenir une droguée de la télé, accrochée à mon épisode suivant, tant les scénaristes et réalisateurs ont de savoir-faire pour enchaîner le pauvre téléspectateur manipulé par des scènes présentées par le point de vue d’un personnage avec un gros suspense fait de mille interrogations … puis montrées sous un autre angle par les yeux d’un autre personnage, ou avec les images qui avaient été ôtées, afin de miner, tronquer, notre compréhension et pouvoir la satisfaire, la reconstruire, ensuite! Ils nous infligent une frustration pour mieux nous récompenser d’être restés là! « allez, je commence juste l’épisode suivant et puis je sortirai de Netflix »… cause toujours… tu restes là, en attente de la péripétie suivante!
Mais devoir attendre 15 jours au lieu de 7 est tout de même un vrai supplice quand on apprécie autant une histoire aussi jolie à regarder et ce beau rêve à faire, celui de l’alchimie des âmes. C’est pourquoi quand j’ai appris, en plus, que le couple principal de personnages ne sera plus interprété avec les mêmes acteurs… J’ai ressenti une vraie déception car Jung So-min est une excellente actrice aussi. J’ai visionné certaines séries uniquement pour la retrouver, elle, parce que je la comprends sans avoir besoin de lire les sous-titres, rien qu’en la regardant réagir. Non parce qu’elle surjouerait, en aucune façon, mais parce que le moindre de ses mouvements de sourcils a pour moi une signification évidente!
Et pourtant je ne devrais pas du tout me sentir trompée par les réalisateurs puisque tout était prévu, annoncé, dès le début, dans les faits narrés!
Et pour une fois, voir des morts-vivants ne m’a pas dérangée! Pourtant ce sont les méchants de cette intrigue, poursuivis par les personnages gentils , dans ce monde manichéen de Fantasy! Comme ils sont transformés en pierre dès qu’on les perce à jour et qu’il peut en exister certains qui ne sont pas mauvais… ma conception de la morale est sauve!
Bref… Ah! si je pouvais changer de corps!
Je vais devenir Coréenne et dire comme beaucoup de personnages « Dans ma prochaine vie, j’espère que je serai… » ! Le problème reste qu’on ne se souviendra pas des vies antérieures! Ouin Ouin Ouin Ouin Ouiiiiiiinnnn !