Réfléchir sur (3xRien), demeurer dans le léger pour ne pas s'abîmer dans le grave.

décors

Cycles…

Notre paulownia, qui dépérissait…
vient de nous faire une mini-floraison. Ses grappes violettes, en nombre bien limité, offrent un abri odorant au nid régulièrement occupé creusé au sommet de son tronc…
Un sursis lui est donc accordé par Dame Nature… Bien que le pivert ait fait des trous plus bas… auxquels PapyH a mis des rustines ( des CD devenus inutiles… pour nous) afin de dissuader le gros ricaneur jaune et vert d’y nicher aussi ou de transpercer l’arbre !
Mais le cerisier qui nous donnait de grosses burlats, lui, est définitivement mort… Pourtant il accueillera quand même des grappes de fruits ! Du raisin d’une vigne grimpeuse qui l’a colonisé… Ce sera un « cerisin »😀 !
Un jour, il nous faudra bien le couper… Comme c’est triste tout de même… C’était l’arbre préféré de notre chat Néo déjà parti dans l’au-delà…
Décidément… Tout passe et moi, qui de bio ne me lasse… je ne demeurerai pas non plus.
Bon ben, pour l’heure… Je suis bien là, observatrice des mutations biologiques de la végétation au jardin… Toujours admirative des moindres détails qui font notre Terre… Notre écorce… Et mon gendre, avec qui je partage ce goût des observations inattendues, prend volontiers des clichés « grain de peau d’arbre » :

Parfois quand on aime les moindres riens, on voit qu’une corolle manque mais que la fleur n’en est pas laide pour autant… Bizarreries cycliques…

Là, voici une star florale qui n’a duré qu’un jour… Les étoiles ne surgissent pas qu’au ciel !

Et quand on ne trouve plus la fleur… Existent encore de beaux restes étoilés !

Aucun doute que je verrai d’autres marques des cycles naturels qui nous emportent vers nos lendemains…


Balade en famille

Pour bien digérer après un repas de famille paisible, il convient de se balader… en ces jours de soleil éclatant, après avoir tartiné tout le monde de crème solaire… On redécouvre les fleurs les plus connues sous une apparence inattendue, dans la magnificence de leurs coloris les plus vifs… Peut-être parce que nous sommes si bien ensemble, peut-être grâce au plaisir d’avoir retrouvé le soleil… et avant de devoir se plaindre de son séjour prolongé… Et plus simplement grâce aux qualités du photographe qui a su choisir le bon angle…


Nous n’avons pas à cueillir ces belles campagnardes pour nous en souvenir car le papa de Mininous fait des photos superbes…


Le long d’un ruisseau bavard qui cascade dans l’ombre, nous marchons, pour digérer le barbecue dont les messieurs se sont chargés.
Aucun de nous ne grossira les foules étouffantes dans les villes bruyantes pour des manifestations festives qui nous sont intempestives car nous savons bien qu’elles ne sont que commerciales… La flamme qui nous mobilise est celle de notre affection profonde et le sport que nous pratiquons… C’est la flemme provençale !  » Oh Mamy, tu avances? »


Au lieu de faire de la voiture, d’avoir du mal à trouver un parking, d’entendre les cris des gens énervés, de souffrir pour se frayer un chemin et finalement ne rien voir d’exceptionnel, nous préférons marcher à notre rythme aux alentours de nos maisons, en écoutant les bons mots de PapyH, les commentaires naïfs et mignons de Mininous tout en guettant les réactions de LittleUs…
Dans le porte-bébé tout contre sa maman, sous son chapeau et derrière ses lunettes qu’à huit mois, elle veut bien garder sur le nez, le bébé sourit et pendant les fréquents arrêts à l’ombre, nous lui donnons de l’eau qu’elle est heureuse de téter, nous offrant ses sourires épanouis et ses Babillages.
Mininous sautille de l’avant à l’arrière de notre file indienne, joyeuse et vive. Elle est une petite fée de Bonheur…

Les autres promeneurs nous croisent, tous de bonne humeur. Des chiens en suivent certains… Un vélo nous croise… On se laisse passer dans les endroits étroits avec une politesse rassurante…
Toute ma famille m’attend avec attention dès que je ralentis car je n’ai plus la super-forme que je tenais lorsque nous marchions souvent, PapyH et moi, dix ans auparavant… Quelqu’un m’a dit que j’étais une « jeune retraitée » mais mes os de « canapeilleuse » ( i.e. « qui préfère stagner sur son canapé »… Un sport pas encore reconnu internationalement !) me font souffrir tant ils sont rouillés !
Quel plaisir d’être dans cette campagne à la végétation méditerranéenne !


Les aphyllantes de Montpellier qui ressemblent aux fleurs de lin, les genêts, les coquelicots, les chardons, les aubépines… Rien n’est plus commun, par ici…


Et pourtant rien n’est plus joli, poussant sur cette terre ocre aux faux airs d’Amérique, dans laquelle on n’aperçoit qu’à peine la casquette de Mininous, notre petit cabri, provençal pour le weekend, pendant cet intermède de mai…
« Beau mois de mai, charmant et gai, ramène rires et chansons… » Chantons-nous… C’est un canon de Schubert, paraît-il… Et je suis ivre de bonheur, moi qui ne bois jamais d’alcool…
En faisant l’ascension de ce chemin agreste… Ensemble et heureux de l’être.


En son cœur saumoné

La rose blanche semblait me parler
D’une bouche fine, risette m’adresser…
Il suffit de me déplacer d’un tout petit peu
Pour constater que seule ma pensée
De ses pétales à la grâce ourlée
M’a fait interpréter un nœud
De couleurs pastel…
Non, la fleur ne dit rien de tel…
Mais j’ai voulu faire mien
D’un sourire le dessin.

Ce n’était qu’un symbole feint.
La Nature n’a d’autre dessein
Que pousser toujours plus loin…
Désir d’exister, d’accomplir son destin
Sans s’inquiéter de mon chemin
Quand d’aventure il croise le sien!
Demain du cœur de cette splendeur
Le fruit vert remplacera la corolle.
Puis le rouge jouera son rôle
Pour protéger les graines, le bonheur
Futur d’un ensemencement
Et garantir le recommencement.

Que je passe là ou pas
Pour y suspendre mon pas,
Une autre rose en son cœur saumoné
Semblera parler au monde, à moment donné.


Une reine horticole et sa dauphine: ophrys

Dans le jardin riquiqui qui entoure ma petite maison riquiqui… les fleurs sont en sursis…
PapyH n’a pas encore sorti la tondeuse « à herbe à vache » qui nous tient lieu de gazon …
C’est tout bénef pour sa Majesté Ophrys que je viens d’y découvrir à identifier en lisant le lien ci-contre.
Une orchidée sauvage, de 20 cm de haut qui salue les abeilles qui voudront bien l’honorer… Lorsque le vent aura calmé ses emportements.

Sa dauphine n’est pas encore déployée et fait une révérence forcée !
Sa Majesté, de son côté, a les bras en V, prête à l’embrassade… et une toute petite flèche verte orne son poitrail, comme une décoration, un « ordre de la butinerie royale » en quelque sorte, pour signaler « Mais entrez donc ! Prenez le chemin de mon coeur : boisson sucrée à gogo en ma maisonnée ! » Son visage est… ad libitum ! Chacun peut lui en inventer un sur le pétale le plus haut… histoire de ne pas perturber les visiteurs!

C’est une espèce protégée… Au jardinier, maître de maison, je vais la signaler. Je lui ai tiré le portrait pour que son passage en ces lieux soit impérissable ! Je lui trouve un petit air bavarois avec son tablier à passementerie grenat et vert… Ce que la Nature est élégante tout de même !


Éphémère… Mais réel

La Nature nous a fait un cadeau à 8h10…

A moi et à tous ceux qui l’ont vu… Vers l’Ouest.
Et 2 minutes après… à 8h12….
Pfuiiiittt…
Il s’était envolé… Mais la graine de joie est restée !
Que cette journée soit meilleure que la veille pour tous ceux qui le verront ici
Passez un bon samedi…
La Nature est parcimonieuse…
Mais avec la pluie, elle offre l’Arc-en-ciel
Pour promettre un futur moins difficile.
Et la technologie ( le fil du téléphone fait flèche dans cet arc) nous offre aussi
Le plaisir de faire perdurer l’instant choisi.🌈☀️


De l’ombre…

à la lumière!

A force de fermer les volets et rideaux pour capturer le peu de fraîcheur d’une maison sans climatisation, puis de me distraire avec les écrans et la lecture… Je me sens assez aveugle!

Heureusement, les quelques plantes qui acceptent de pousser nous offrent ces couleurs que notre mode de vie actuel nous ôte !

Comme cette fleur de joubarbe que je n’ai, heureusement, pas fait dessécher en passant mon râteau, dans mon activité frénétique du matin : le ratissage!


Entre deux orages…

Des fleurs
Et des insectes
Parlent… La vipérine tire les langues…et je les identifie avec Plantnet.

C’est mon gendre, meilleur photographe que moi, qui a tiré le portrait de l’iris et des pavots roses et c’est bibi qui recadre et mets les textes, au gré de mes idées farfelues ( pardon pour la photo au texte « scato enfantin »! On ne peut pas toujours vouloir concurrencer les grands auteurs 🤣 !).


Le cousin de Dent-de-lion

Avec Dent-de-lion on me confond. Le délit
Est commis de nous nommer tous des pissenlits !

Or qui la noblesse par ce nom nous dénie
Ignore nombre de vertus qui nous relient
Ainsi, pourquoi nier notre beauté d’Aster ?
Qu’en cuisine on assaisonne notre amer ?

Que mon cousin soit diurétique stupéfie… 
Il est fort, ce pissenlit dont on se méfie :
Ses inflorescences, en sirop ou en vin,
Ses racines, en ersatz de café en grain,
Fleurons, lait-latex transformable en caoutchouc,
Car tout en se moquant… on utilise tout !


Mais lui et moi, l’UROSPERME de Daléchamps
Nous avons deux vies : d’abord la fleur puis  le temps
Où nos graines, dans nos akènes à aigrettes
Par le vent dispersées, voleront en goguette !

Voilà que ces humains,  en nous prenant en main,
Oseront  faire un vœu pour de bons lendemains !

Mon nom,UROSPERME, les « graine du ciel »
Renvoie à mes beaux akènes, pas à l’urètre !

Pour le nom Dent-de-lion aux feuilles s’en remettre:
Elles ont des dents se suivant en centimètres…
Mon cousin et moi, en parallèle on peut nous mettre
Mais dans notre famille, on ne peut pas omettre :

La Crépide à feuille de pissenlit, dont l’inflorescence est une panicule lâche de capitules,

ou l’épervière, le Liondent, les Pilloselles… comme on le lit dans l’article de Wikipedia « pissenlit »!

Il existe aussi, parmi nos cousins, la Porcelle enracinée…


Langage de fleur : le géranium rouge

Mais quel est le savant infatué
A l’œil par l’ennui embué
Qui donna au géranium rouge
Sens de « bêtise »…quelle courge !

Car partout ailleurs on découvre
Tant de qualités, dès qu’on ouvre
La page du pélargonium…
Et décernées par symposium !

Quel rouge d’un ton si profond,
Quel velours vermeil tout au rond
Du pétale en courbe, girond !
Quel pistil frisé en plafond !

S’il était briseur de bonheur,
Il exprimerait l’idiotie
D’amours à passion infinie
Ou le mal de peine de cœur…!

Mais tout en lui crée délicat
Don d’amitié, or à plein carat.

(J’ai pensé à ces vers en lisant la page d’internet dans laquelle j’ai trouvé que le géranium rouge serait synonyme d’idiotie… En lisant mieux ces références multiples, on constate qu’il s’agit d’une seule interprétation de l’anecdote selon laquelle Mme de Staël se serait moquée d’un galant limité intellectuellement en lui parlant de l’odeur pour elle désagréable du géranium… D’autres en ont déduit que le langage du géranium rouge serait d’exprimer l’idiotie… Qu’il ait une odeur caractéristique n’enlève pourtant rien à sa beauté et en offrir n’est pas plus bête qu’offrir d’autres fleurs !

Selon moi, de la même façon que j’estime tous les chats beaux, je pense que toutes les fleurs sont belles ( même cette immense corolle noire de la fleur qui ne fleurit qu’une fois l’an pour attirer les mouches par son odeur putride! Son calice fatal a la forme évasée de coupe qu’ont de nombreuses fleurs)!

D’autres passages dans cette page indiquent d’autres sens pour le géranium rouge dont je trouve la couleur tellement touchante par son éclat vibrant.

Je me suis donc intéressée au langage des fleurs:

Bibliographie :

*L’origine du langage des fleurs : « On attribue à Lady Mary Wortley Montagu, aristocrate anglaise et épouse de l’ambassadeur anglais à Constantinople (Istanbul), la diffusion de cette pratique en Europe. Ayant vécu en Turquie entre 1716 et 1718, elle aurait découvert dans le harem du sultan un ingénieux mode d’expression « florale ». » sur
la page de Gerbeaud

Son importatrice en Europe : Mary Wortley Montagu 1689-1762 = Cette femme a eu une vie assez étonnante pour son époque, s’enfuyant pour se marier (au début du XVIIIème siècle ! ) fervente adepte de la vaccination contre la variole, épouse de diplomate, voyageuse, plusieurs fois en couple…

*Un Documentaire : «Percer l’origine et le langage des fleurs» sur France-Télévision

(Ce documentaire effectué à partir des travaux de François Parcy, passant ce 19 mai à 21 h sur France 5, est présenté par une vidéoconférence du savant sur cette page d’Internet que je vous recommande : elle explique l’apparition des fleurs sur Terre et les deux catégories de fleurs qui existent actuellement ainsi que ses travaux effectués en étudiant la fleur « ornithorynque » du désert de Namibie.)

*Langage du géranium ici : sur cette page-ci

Ou encore sur cette page-là.

*En général : Le langage des fleurs

Article « langage des fleurs » sur Wikipedia 

Et Page « symbolisme des plantes » sur Wikipedia 

Chez Interflora

Sur le site ChezVeronAlice (en tableau)

Sur le site Mon jardin idéal

Sur le site  A fleur de mots

Sur le site Ma petite jardinerie , la symbolique des fleurs (un lexique)

Sur le site Le fleuriste : quelques fleurs exploitées )


Found… et j’ai du mérite…🍀

Car du trèfle, mon espace horticole n’en manque pas et de toutes les sortes: de couleur unie ou pas, de feuilles rondes, oblongues ou pointues, en bandes compactes ou esseulés dans une touffe clairsemée… partout!
Bien sûr j’ai, en outre, du carreau aux fenêtres et mon coeur en bandoulière mais aucun ni aucune pique ! ( d’ac. le jeux de mots était facile et habituel chez moi).
Donc en cherchant avec obstination… Sans semonce, là, il s’est enfin montré !
Euréka !
Je l’ai vu… Et ne lui ai pas marché dessus ! Il ignore quelle est SA chance de n’avoir pas pris ma masse sur la face quadrifolia ! Mon pied « quinque digitis » l’aurait atomisé.
Je l’ai cueilli, placé entre deux feuilles… De plastique transparent cristal, assorti de la date et l’heure de la trouvaille… Et envoyé en photo à toute ma famille pour que la chance irradie sur eux.
Du coup, j’ai pensé que mon coin vert ( oui, « bien vert » en cette saison qui précède la « teinte paille » à venir) recelait d’autres stars
En faisant appel à l’application PLANTNET j’ai photographié, ici et là, et souvent en macro car il n’y a pas de massif cultivé puisque nous ne voulons pas arroser ( et ce n’est guère facile d’obtenir des « clichés » nets en macro… Il faut attendre longtemps la bonne seconde).
J’ai donc appris que PapyH, qui venait de planter une vingtaine de géraniums… allait en « exécuter sans appel » un bien plus grand nombre quand il passera la tondeuse parce que nous en avons du sauvage et qui fleurit déjà !
J’ai remarqué que les fleurs actuelles, marguerites, pommier, trèfle… ont, cette année, une nuance de rouge, en bord de pétale ou sur toute la robe, totalement inédite pour moi : elle pulse, flirtant avec le grenat, là où mes souvenirs conservaient les nuances de rosé du passé.
J’ai compris que les pissenlits ont des bases pelucheuses et ne portent pas toujours ce nom et j’ai remarqué la diversité des boutons d’or… qui n’en sont pas toujours.
Cette fois encore j’ai eu un mal de chien ( quelle expression idiote!) à faire les mises au point car les pétales renvoyaient le ☀️ et la réverbération de la luminosité affolait mon objectif…
Bref… Ne me cherchez pas.. je tourne dans mon tout petit jardin, le nez au ras du sol ou dans les frondaisons !


QUAERO.. je cherche… Je trouverai bien quoi !


Un regard, mille pensées…

Un point de vue comme un autre… Le mien.

Sur ces photos de fleurs, cognassier et marguerite, la forme en volute du bouton m’a plu, tout comme le velouté des jeunes feuilles les portant ou la corolle dévoilant les pistils… Mais tantôt mon cadrage semble désaxé, peu logique… inattendu car renvoyant au fond, tantôt ma photo est d’une grande banalité alors qu’elle me plaît tant dans la singularité de l’instant saisi.

Cadrage et mise au point sont les métaphores de mes pensées… Combien de fois nous dénie-t-on notre honnêteté, voire la candeur de nos intentions, faute d’envisager l’originalité de notre point de vue « en vis à vis« !

En petit-déjeunant, ce matin, au moment où je regardais les oiseaux qui se servaient dans les mangeoires du balcon… Une idée m’a soudain frappée ( non, je n’ai pas eu mal).
Ma vue ayant fait la mise au point nécessaire, je venais d’apercevoir mon voisin, passant devant sa fenêtre en vis à vis de notre porte-fenêtre, et j’ai immédiatement réalisé qu’il devait penser que je le « badais », comme on dit par ici, alors que je ne m’intéressais pas du tout à lui.
Puis m’est revenu en mémoire l’air inquisiteur d’un autre voisin, celui d’en bas, sur le flanc de la colline… mains sur les hanches, tourné vers moi quand je l’ai enfin remarqué, hier, déjeunant sur sa terrasse située à cent mètres de notre maison en contrebas… en direction de la Sainte Victoire que je contemplais, dans la même diagonale panoramique, mais droit au fond, bien loin, là-bas, à l’horizon !

Considérer d’autres points de vue que le mien me gâche souvent les bonheurs les plus simples… Impossible de ne pas, sans cesse, renverser mon regard, ma pensée, ma conception des choses…
De même, lorsque je commente un article de blog, en quelques mots, pour ne pas m’étaler puisque je me sais bavarde ( quoi qu’il m’arrive de développer mon intervention chez mes blogueurs préférés), si un autre commentateur (ou -tatrice) me renvoie une réplique mettant au jour un sens de mes propos auquel je n’avais pas songé… Je suis totalement honteuse… Et pourtant je sais ne pas être responsable des présupposés, des préjugés, des connotations qui naissent dans l’esprit de ceux qui me lisent.
On ne se refait guère ! Je me mettrai toujours « la rate au court-bouillon »… Ce ne serait pas moi sinon.

Ce qui m’inquiète le plus, c’est de blesser autrui, bien plus que de déchoir moi-même… mais l’essentiel est finalement que l’on reconnaisse l’intégrité de mon point de vue, une fois réexpliqué.


Conclusion : Ces fleurs sont les mêmes chez tout le monde… Mais elles sont ici mon regard… ma pensée ( oui, c’est quasiment du Magritte, « ceci n’est pas une marguerite » … j’aurais dû photographier une pensée… mais c’est mon côté artiste.)


Arc en ciel

Ce matin, en regardant vers l’Ouest, on voit un immense arc en ciel qui illumine notre ciel provençal nuageux !


Encore une idée bête

Quelque part (impossible de retrouver l’article) j’ai lu que quelqu’un voulait débaptiser les lieux français dont le nom comprend le mot « saint »! Alors comme ça, dans mon horizon « à la Cézanne », celui que j’aperçois de ma colline, je ne verrais plus que… La Victoire et non la Sainte Victoire ? Que c’est niais!

Tiens, je viens de la photographier du balcon (je l’ai grossie bien sûr car elle est à une quarantaine de bornes d’ici)… et elle porte un gros nuage noir au-dessus d’elle… ce sont certainement toutes les idées bêtes qui nous guettent qui doivent le composer!

En transposant les photos prises de mon APN au PC… j’aperçois un truc qui vole en haut du nuage… or je n’avais pas entendu d’avion… Encore un objet volant que je n’ai pas identifié (je rigole! )

La croix à son sommet m’a fait coucou et bien que je sois d’esprit résolument laïque, il ne me viendrait pas à l’idée de réclamer qu’on la déboulonne!


Observation obstinée

Comme au cours d’un repas en famille je fus moquée pour avoir énoncé l’idée que j’avais vu un satellite passer… Je m’obstine et je viens de photographier, vers 18 heures,  un point lumineux fixe pendant de longues minutes dans mon ciel provençal.. alors qu’il n’y avait pas d’étoile ! 

Et comme j’ai convoqué la famille, voici la vue depuis la banlieue de Paris au Sud.


Souviens-toi de Damoclès !

Vous le voyez? Quoi? Mais cet objet volant, là, qui passe chaque matin vers 8 heures dans mon ciel provençal! Je me repère aux avions de ligne réguliers et aux arbres en-dessous.

D’accord… j’étais encore , le 13 octobre, en train de chercher Superman… ou plutôt ce fameux S que je vois souvent là-haut… et puis je l’ai vu progresser, ce satellite ou peut-être plus, et pourquoi pas… Non, pas lui.

Grossissez la photo, vous verrez des pales à l’arrière et sur le côté gauche, sans compter les révolutions de vapeur d’eau que doivent produire ses panneaux solaires ou ses radiateurs, que sais-je, moi! N’empêche, je l’ai bien vu passer là-haut 3 jours de suite, quel qu’il soit, satellite d’ici ou d’ailleurs… Et n’imaginez pas une seconde que j’aurais pu trafiquer la photo prise avec mon portable car il n’en est pas question du tout! Le portable a mis des filtres colorés, forcément mais je ne sais pas photographier en mode expert. C’est bien ce que nous avons capté, mon portable et moi, tel quel !

Ciel vu plein Est, depuis l’ouest, le 13 octobre 2022 vers 8 heures en Provence. Le soleil se lève juste à droite de ce panorama, caché par un gros chêne.

Du coup j’ai surveillé les jours suivants… Le lendemain, les nuages remplissaient la voûte céleste et brouillaient la scène, mais je me suis obstinée et je l’ai aperçu. Le surlendemain, ce matin, j’étais encore à mon poste d’observation et je n’ai d’abord vu que des ombres… Cependant dans ces échos dont les rotondités sont évocatrices par leur mouvement et l’illumination du soleil levant, je le devine encore… et sa recherche m’a tenue scotchée longtemps… Affaire à suivre !

Je sais, Norbert va encore me dire qu’il ne voit rien ! Faut zoomer, zoomer pour que se dessinent des amas géométriques, des points lumineux, des … peut-être objets dérivants dans l’atmosphère comme en parle cet article de mai 2021 sur TV5.

Il y aurait 1 million d’objets dans l’espace… beaucoup de pollution dans la stratosphère… et le risque est qu’il en tombe de temps en temps sur nos têtes, à nous, pauvres Damoclès…

Tenez, voici de belles images de mon morceau de ciel peut-être traversé par des objets, bien identifiables mais pas très visibles avec mon portable ou mon APN ! Et toujours le même S ! Attention sur les deux photos les plus zébrées… je n’ai rien vu de particulier ! Il faut bien laisser la place à la beauté, quand même!


Des nouvelles de qui vous savez…

C’était jeudi soir… depuis je guette, du haut de ma vigie… pourvu qu’Obélix ne passe pas par là!


Mammatus habité ☁️

A l’aube, j’ai observé, comme de nombreux Provençaux debout à cette heure-là, ce phénomène atmosphérique dont j’ai appris le nom dans la matinée : un mammatus! Dire que j’ai vécu 64 ans sans connaître le nom d’un tel événement déjà observé une ou deux fois !

Je blague… Tant d’ignorance me caractérise que je ne suis plus à un apprentissage près…. Non, ce que je retiendrai, c’est que sous cette masse imposante de poches rondes… Des petits nuages de style stratus ont, encore une fois, évoqué dans mon esprit fertile, un triangle ( le retour ?) , puis un personnage en aube… Normal à cette heure-là ! En néphophile passionnée ( = amatrice de ☁️ ) je ne pouvais pas oublier de fixer ici ce bel instant vécu à ma fenêtre face à l’immensité panoramique de ces sillons célestes ornés d’un pendentif en leur sinus central ( il faut zoomer pour le voir… Mais pourquoi donc les objectifs ne rendent-ils pas ce que l’oeil, même un seul et le bon – coucou Norbert – voit si bien?) !


Il a pointé ce matin !

-Qui ça? Zorro ?

-Mais non ! SUPERMAN !

-Ah bon, tout seul ?

-Ben si tu regardes bien, on dirait qu’un de ses fils a signé derrière lui… Mais il écrit mal, pour un héros ! Tiens, je te montre les preuves avec différents éclairages… Tu vois, là, à gauche ?

-Ils auraient pu nous dire un mot, quand même!

-L’important c’est qu’ils veillent sur nous… On en a bien besoin, non ?

-Ils savent pas écrire dans un triangle, ces gros bras! Comprennent pas que ce sont les maths qui nous sauveront, non!?


vues horticoles 🌳


gnome (réécriture d’un article de 2013) :

Petite feuille…
le gnome vu dans le cerisier

Dans The Queen of Air and Darkness, dont je ne vous recommande pas la lecture, Poul Anderson imaginait dans les années 70 (et il avait obtenu le Prix Hugo en 71), une divinité qui dupait les gens pour les repousser. Bien sûr je n’avais pas apprécié cette nouvelle, qui, en 2013 m’avait hantée un bon bout de temps d’autant plus que j’ai lu ensuite Morwenna de Jo Walton, qui m’avait rassérénée car l’héroïne voit des fées qui lui parlent dans les buissons… J’avais regardé la Nature, dans mon jardin, avec attention et y avais vu un gnome. Ce personnage parlait le langage très commun, restitué avec Photoshop… celui du corps. (J’entends par là que nos gestes sont un langage tacite qui nous paraît très clair… un langage primitif, presque universel… mais certains gestes, certaines réactions physiques, paraissent blessants en dehors du lieu ou du pays où ils sont faits, alors même qu’ils ont été faits sans malice… Et finalemant nombre de gestes peuvent être interprétés différemment selon les contextes.)

Je me rends donc compte que de vert, ce gnome pourrait devenir rouge et faire allusion au feu qui guette toujours en cette période de chaleur et de vent. Ce fléau, le feu, est généré par la présence d’humains inconscients, provoquant des malheurs difficilement combattus par des pompiers au courage remarquable, indispensable, admirable.


Qu’une goutte 🌊

Qu’une goutte en berceau de nature

Moins qu’un dé de vie pure

Servie sur pétale de verdure

Afin que présence croisse et dure…

Plus qu’une seconde

Sur terre féconde

L’homme et l’onde

Toute ronde

Fonde

Une ombre profonde

Tout un monde…


Partition céleste et géométrie 🎼🎵🎶

Ce matin, en ouvrant les volets, j’ai vu le fil du téléphone traversé par les trajectoires des avions de lignes …

et j’ai eu envie de monter une gamme!

ou de vérifier les comptes de la Nature, car les avions continuaient de tracer des droites encore et encore, tandis que leur plan orthonormé s’effilochait sous les bulles de vapeur. Les facétieuses s’évadaient en suites de Fibonacci… Je cherchai le nombre d’or…

Mais je trouvai des multiples de 5 pétales de pourpre et rose… 5… Normal au mois de mai !


Passages éclair…🌹💐🌸🥀

            de ces fleurs dont je souhaite garder une trace tant leur éclat m’impressionne…

Shy… Tel est le nom qui me vient à l’esprit en plongeant dans cet incarnat. Photo non modifiée!

Ces belles d’un jour ou deux repeuplent notre petit espace chaque année dans la symphonie des bourdonnants amateurs de pollen… Voici les roses, le chèvrefeuille, les fleurs de grenadier qui ne donneront pas de grenades… et surtout, depuis deux ans… les géraniums qui produisent une illusion de balcon alsacien en accord avec notre patronyme.

            On croirait certaines montées en crème chantilly… D’autres se dressent comme des oratrices et font leur show à leur tribune. La senteur de leurs effluves embaume l’air provençal… la douceur de leurs pétales nous est offerte… perceptible par l’oeil…point n’est besoin de les toucher… On dirait la peau de ma fille, ma reine qui a hérité des gènes des bords du Rhin… Sur un fond de ciel bleu comme la couleur de ses yeux…

Et sous les pins, la fleur de grenade, ce fruit que mon fils et moi aimons partager…

Près de la balançoire de ma petite-fille… C’est mon Eden.


Une orchidée sauvage, l’orchis pourpre

Le 5 mai 2013 je photographiais cette  orchidée sauvage dans mon jardin : 

ophrispurpurea2

Cette orchidée est la PURPURA mais elle ressemble beaucoup à la MILITARIS. 

Voici un « petit soldat » pour preuve:

ophrispurpurea

Les  trois exemplaires  du jardin se dressent fièrement près de l’abricotier…

On désigne  aussi ces fleurs par l’expression « de la Pentecôte ».

Une trentaine de  casques aux formes  aérodynamiques…

Mais les fleurs ne dévalent pas de pente de verdure… Elles montent la garde de quelques mètres carrés sur la colline! J’ai consulté ce site savant: FLOREALPES.

Comme les fleurs sont plus rondes que longues, j’en déduis qu’il s’agit de « l’Orchis purpurea » et non de la « militaris », plus claire aussi. Ce n’est pas une fleur très rare… on est toujours content de les revoir… Aux mêmes places. 

ophrispurpureaChaque  hampe de fleurs  présente les divers stades de la floraison;  à la naissance , elles semblent  faire leur prière… puis se déplient artistiquement.

Une compagnie de petits personnages fantasques, pour faire marcher au pas notre imaginaire…

Ces petits bonshommes peuplent les fourrés de contes enchanteurs, pour qui sait rêver…

Chaque fleur a des petits bras ballants et une tenue qui ressemble à une véritable livrée d’Ancien Régime… Pour un chevalier des prés, qui va peut-être se montrer, au détour d’une feuille…

Leurs coloris se sont assortis, alternant points et rayures. Ils  font jouxter le parme, les grenats, le violet, le rose  et les verts délicats., afin d’agrémenter les lieux encore une fois douchés par  si peu d’ondées que leur pré est bien sec! 

Une « orchis » ( pas une « OPHRYS »)… Ces noms ont une sonorité magique, sonnent comme une incantation féérique…

ophrispurpurea1

La hampe, elle-même, est un petit lutin, une personne qui penche la tête.

Décidément,  de nouvelles arrivées captent nos regards… presque chaque jour. La nature  sauvage s’exprime… Mais  la tondeuse va bientôt opérer ses coupes sombres.

Pourvu que le maître des lieux ne se trouve pas trop vite le courage de couper tout ça…

Dans les jardins adjacents, les autres mécaniques appellent à l’acte réducteur de têtes… Sécateurs, scies et tondeuses ont entonné leur chant lancinant.

En attendant, instruisons-nous sur ce site récapitulatif des orchidées sauvages.

En ce mois de mai 2022… Les orchis pourpres sont au nombre  de 4! Elles se multiplient d’année en année. 

orchis de 2022