Réfléchir sur (3xRien), demeurer dans le léger pour ne pas s'abîmer dans le grave.

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Termes… successifs

Un an que j’ai commencé mes coquelicots et plusieurs fois j’ai voulu penser qu’ils étaient terminés…
Le sont-ils ?


« C’est fini, là. » m’exclamè-je sans cesse avant de rajouter un point par-ci, un point par-là.

Que ce ne soit pas droit ni vraiment rectiligne sur les bords n’est pas un critère. Pour moi, le beau n’est pas parallèle…

C’est le traitement de la lumière…
Impossible d’être satisfaite de moi.


Pourtant je ne m’appelle pas Pénélope et n’ai aucun intérêt à faire durer l’ouvrage.
Comme j’admire ces personnes qui enchaînent travaux sur travaux et les quittent sans se retourner!


Là j’avais mis trois points de lumière en bas du texte… qui me dérangent et que je vais défaire…
Sais plus, en fait…
Fini ou pas fini?
J’ai des envies de fleurs d’albizia ou de paulownia…
Bulles d’envie… Crayonnées et gommées…
Sais plus du tout. Voilà des semaines que je les enferme pendant des jours avant de les ressortir pour quelques minutes de remords…

Dois réfléchir encore.


Virgola :

            Mon ex-collègue d’italien, Gwen, a toujours apprécié cette jeune artiste dont elle nous envoie les oeuvres délicates pour accompagner ses messages et je la remercie de m’avoir fait découvrir cette artiste sicilienne. VIRGINIA DI GIORGIO, qui signe ses oeuvres du surnom de son enfance, VIRGOLA (cf le blog emiliogarciavarona), est une jeune femme qui dessine une petite bonne femme (Coma) à la figure éligmatique parce qu’elle n’a que deux points en guise d’yeux. On peut donc leur prêter toutes les expressions !  Virginia agrémente ses croquis d’un élément collé issu de notre quotidien, un capuchon, un masque plié, une pelure de banane, des plumes et des petites choses improbables transformées en éléments de décor. La vidéo suivante est en italien seulement mais il est inutile de comprendre la présentatrice pour admirer Virginia à l’oeuvre et estimer la qualité de son travail!

Dans l’article The oldnowmagazine concerné on peut voir d’autres dessins amusants.

Et une présentation de Virginia en anglais, sur cette page-ci.

(POST SCRIPTUM : chez emiliogarciavarona, on découvre une très curieuse machine « la dernière Harley Davidson » ! LOL. Emilio est … un homme (un Italien ou un Espagnol… Point ne sais car il n’y a pas de véritable présentation ! Qu’est-ce que je déteste ça !) fan de Thierry Mugler, de belles pépés et de deux roues… A vous d’en découvrir plus! Ce serait bête de ne pas le signaler même si ces découvertes n’ont aucun rapport avec Virginia ! )


gnome (réécriture d’un article de 2013) :

Petite feuille…
le gnome vu dans le cerisier

Dans The Queen of Air and Darkness, dont je ne vous recommande pas la lecture, Poul Anderson imaginait dans les années 70 (et il avait obtenu le Prix Hugo en 71), une divinité qui dupait les gens pour les repousser. Bien sûr je n’avais pas apprécié cette nouvelle, qui, en 2013 m’avait hantée un bon bout de temps d’autant plus que j’ai lu ensuite Morwenna de Jo Walton, qui m’avait rassérénée car l’héroïne voit des fées qui lui parlent dans les buissons… J’avais regardé la Nature, dans mon jardin, avec attention et y avais vu un gnome. Ce personnage parlait le langage très commun, restitué avec Photoshop… celui du corps. (J’entends par là que nos gestes sont un langage tacite qui nous paraît très clair… un langage primitif, presque universel… mais certains gestes, certaines réactions physiques, paraissent blessants en dehors du lieu ou du pays où ils sont faits, alors même qu’ils ont été faits sans malice… Et finalemant nombre de gestes peuvent être interprétés différemment selon les contextes.)

Je me rends donc compte que de vert, ce gnome pourrait devenir rouge et faire allusion au feu qui guette toujours en cette période de chaleur et de vent. Ce fléau, le feu, est généré par la présence d’humains inconscients, provoquant des malheurs difficilement combattus par des pompiers au courage remarquable, indispensable, admirable.


Pareil… Mais autrement ! 🤰🧓🧚

« La maîtresse ne s’est pas foulée ! » S’exclame la maman à la Mamy, pour montrer l’œuvre de Mininous…

La carte de Mininous

Certaines années, certaines profs sont en manque d’inspiration… Ou contre le fait de présenter des souhaits pour des fêtes, somme toute, bien commerciales…

– On peut la comprendre ( solidarité de prof) m’exclamai-je, on n’est pas maman qu’un jour dans l’année et pourquoi faire plus de tralala pour la mère que pour les papas ? Les Coréens, eux, fêtent les parents… Et en même temps! Et je crois bien qu’alors ce sont les enfants qui reçoivent des présents !

– Tu radotes, Véro, la Corée, c’est pas le paradis non plus ; ils ont la pollution, le soju, le racisme et j’en passe !

– C’est juste. Au moins Mininous vient d’offrir à sa Maman un bonheur traditionnel ! »

En effet, hier a eu lieu le spectacle de l’école de danse, qu’ils ont calé pile la veille de la fête des mères ! A sa mère désormais, qui l’a accompagnée, chaque semaine de l’année scolaire, aux cours pendant lesquels la petite se dépense, d’assister, dès fin mai ( curieux, non, si tôt !?), aux deux heures de présentation finale pour deux minutes de passage de son enfant!

Et à moi, la grand-maman, de verser ma larme en pensant, admirative de ma descendance sautillante sur la vidéo reçue par WhatsApp, que voilà mon petit Amour, je suis sa Mamy, moi! « …

Passage de témoin dans la course de l’existence… Un instant vécu toujours pareil… Et pourtant bien différent. Edition renouvelée mais modifiée d’un vécu de génération en génération ! J’ai eu une bonne fête car mon fils aussi me l’a souhaitée. Le plus important dans cette fête des mères est, de mon point de vue, que mes enfants aient toujours envie de me parler régulièrement, ce jour-là comme les 364 autres.


Comment se transformer en Yokaï!

———- Notre formateur en mangas nous a poussés à composer un STRIP de BD dans lequel il fallait montrer une transformation. J’ai aussitôt pensé à ce que les gamins font de moi quand ils parlent tous sans demander la parole.

———- Le bavardage est l’un des soucis majeurs de mon métier à l’heure actuelle : ils n’écoutent plus, même lorsqu’on vient d’expliquer un sujet, ils lèvent le doigt pour dire qu’ils n’ont « rien compris ». C’est un réflexe chez eux et je ne le supporte plus du tout, puisque je ne cesse de tout réexpliquer sans relâche. J’en deviens… un YokaÏ… aïe! (Yokaï… cf la définition dans mon autre blog, mon blog de travail : lespolygrapheurs!  Même adresse que celui-ci en remplaçant le nom du blog).


J’ai encore fait du Goya! (juillet 2017)

Encore une fois j’ai dessiné en couchant ma feuille!  Je voulais me représenter « dubitative »…

Ce que j’ai cru dessiner est au-dessus de la table , ce que j’ai dessiné est à regarder à plat, pour que mon  dessin tout allongé reprenne de l’épaisseur