Réfléchir sur trois fois rien, demeurer dans le léger pour ne pas s'abîmer dans le grave.

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Found… et j’ai du mérite…🍀

Car du trèfle, mon espace horticole n’en manque pas et de toutes les sortes: de couleur unie ou pas, de feuilles rondes, oblongues ou pointues, en bandes compactes ou esseulés dans une touffe clairsemée… partout!
Bien sûr j’ai, en outre, du carreau aux fenêtres et mon coeur en bandoulière mais aucun ni aucune pique ! ( d’ac. le jeux de mots était facile et habituel chez moi).
Donc en cherchant avec obstination… Sans semonce, là, il s’est enfin montré !
Euréka !
Je l’ai vu… Et ne lui ai pas marché dessus ! Il ignore quelle est SA chance de n’avoir pas pris ma masse sur la face quadrifolia ! Mon pied « quinque digitis » l’aurait atomisé.
Je l’ai cueilli, placé entre deux feuilles… De plastique transparent cristal, assorti de la date et l’heure de la trouvaille… Et envoyé en photo à toute ma famille pour que la chance irradie sur eux.
Du coup, j’ai pensé que mon coin vert ( oui, « bien vert » en cette saison qui précède la « teinte paille » à venir) recelait d’autres stars
En faisant appel à l’application PLANTNET j’ai photographié, ici et là, et souvent en macro car il n’y a pas de massif cultivé puisque nous ne voulons pas arroser ( et ce n’est guère facile d’obtenir des « clichés » nets en macro… Il faut attendre longtemps la bonne seconde).
J’ai donc appris que PapyH, qui venait de planter une vingtaine de géraniums… allait en « exécuter sans appel » un bien plus grand nombre quand il passera la tondeuse parce que nous en avons du sauvage et qui fleurit déjà !
J’ai remarqué que les fleurs actuelles, marguerites, pommier, trèfle… ont, cette année, une nuance de rouge, en bord de pétale ou sur toute la robe, totalement inédite pour moi : elle pulse, flirtant avec le grenat, là où mes souvenirs conservaient les nuances de rosé du passé.
J’ai compris que les pissenlits ont des bases pelucheuses et ne portent pas toujours ce nom et j’ai remarqué la diversité des boutons d’or… qui n’en sont pas toujours.
Cette fois encore j’ai eu un mal de chien ( quelle expression idiote!) à faire les mises au point car les pétales renvoyaient le ☀️ et la réverbération de la luminosité affolait mon objectif…
Bref… Ne me cherchez pas.. je tourne dans mon tout petit jardin, le nez au ras du sol ou dans les frondaisons !


QUAERO.. je cherche… Je trouverai bien quoi !

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Un regard, mille pensées…

Un point de vue comme un autre… Le mien.

Sur ces photos de fleurs, cognassier et marguerite, la forme en volute du bouton m’a plu, tout comme le velouté des jeunes feuilles les portant ou la corolle dévoilant les pistils… Mais tantôt mon cadrage semble désaxé, peu logique… inattendu car renvoyant au fond, tantôt ma photo est d’une grande banalité alors qu’elle me plaît tant dans la singularité de l’instant saisi.

Cadrage et mise au point sont les métaphores de mes pensées… Combien de fois nous dénie-t-on notre honnêteté, voire la candeur de nos intentions, faute d’envisager l’originalité de notre point de vue « en vis à vis« !

En petit-déjeunant, ce matin, au moment où je regardais les oiseaux qui se servaient dans les mangeoires du balcon… Une idée m’a soudain frappée ( non, je n’ai pas eu mal).
Ma vue ayant fait la mise au point nécessaire, je venais d’apercevoir mon voisin, passant devant sa fenêtre en vis à vis de notre porte-fenêtre, et j’ai immédiatement réalisé qu’il devait penser que je le « badais », comme on dit par ici, alors que je ne m’intéressais pas du tout à lui.
Puis m’est revenu en mémoire l’air inquisiteur d’un autre voisin, celui d’en bas, sur le flanc de la colline… mains sur les hanches, tourné vers moi quand je l’ai enfin remarqué, hier, déjeunant sur sa terrasse située à cent mètres de notre maison en contrebas… en direction de la Sainte Victoire que je contemplais, dans la même diagonale panoramique, mais droit au fond, bien loin, là-bas, à l’horizon !

Considérer d’autres points de vue que le mien me gâche souvent les bonheurs les plus simples… Impossible de ne pas, sans cesse, renverser mon regard, ma pensée, ma conception des choses…
De même, lorsque je commente un article de blog, en quelques mots, pour ne pas m’étaler puisque je me sais bavarde ( quoi qu’il m’arrive de développer mon intervention chez mes blogueurs préférés), si un autre commentateur (ou -tatrice) me renvoie une réplique mettant au jour un sens de mes propos auquel je n’avais pas songé… Je suis totalement honteuse… Et pourtant je sais ne pas être responsable des présupposés, des préjugés, des connotations qui naissent dans l’esprit de ceux qui me lisent.
On ne se refait guère ! Je me mettrai toujours « la rate au court-bouillon »… Ce ne serait pas moi sinon.

Ce qui m’inquiète le plus, c’est de blesser autrui, bien plus que de déchoir moi-même… mais l’essentiel est finalement que l’on reconnaisse l’intégrité de mon point de vue, une fois réexpliqué.


Conclusion : Ces fleurs sont les mêmes chez tout le monde… Mais elles sont ici mon regard… ma pensée ( oui, c’est quasiment du Magritte, « ceci n’est pas une marguerite » … j’aurais dû photographier une pensée… mais c’est mon côté artiste.)


Une orchidée sauvage, l’orchis pourpre

Le 5 mai 2013 je photographiais cette  orchidée sauvage dans mon jardin : 

ophrispurpurea2

Cette orchidée est la PURPURA mais elle ressemble beaucoup à la MILITARIS. 

Voici un « petit soldat » pour preuve:

ophrispurpurea

Les  trois exemplaires  du jardin se dressent fièrement près de l’abricotier…

On désigne  aussi ces fleurs par l’expression « de la Pentecôte ».

Une trentaine de  casques aux formes  aérodynamiques…

Mais les fleurs ne dévalent pas de pente de verdure… Elles montent la garde de quelques mètres carrés sur la colline! J’ai consulté ce site savant: FLOREALPES.

Comme les fleurs sont plus rondes que longues, j’en déduis qu’il s’agit de « l’Orchis purpurea » et non de la « militaris », plus claire aussi. Ce n’est pas une fleur très rare… on est toujours content de les revoir… Aux mêmes places. 

ophrispurpureaChaque  hampe de fleurs  présente les divers stades de la floraison;  à la naissance , elles semblent  faire leur prière… puis se déplient artistiquement.

Une compagnie de petits personnages fantasques, pour faire marcher au pas notre imaginaire…

Ces petits bonshommes peuplent les fourrés de contes enchanteurs, pour qui sait rêver…

Chaque fleur a des petits bras ballants et une tenue qui ressemble à une véritable livrée d’Ancien Régime… Pour un chevalier des prés, qui va peut-être se montrer, au détour d’une feuille…

Leurs coloris se sont assortis, alternant points et rayures. Ils  font jouxter le parme, les grenats, le violet, le rose  et les verts délicats., afin d’agrémenter les lieux encore une fois douchés par  si peu d’ondées que leur pré est bien sec! 

Une « orchis » ( pas une « OPHRYS »)… Ces noms ont une sonorité magique, sonnent comme une incantation féérique…

ophrispurpurea1

La hampe, elle-même, est un petit lutin, une personne qui penche la tête.

Décidément,  de nouvelles arrivées captent nos regards… presque chaque jour. La nature  sauvage s’exprime… Mais  la tondeuse va bientôt opérer ses coupes sombres.

Pourvu que le maître des lieux ne se trouve pas trop vite le courage de couper tout ça…

Dans les jardins adjacents, les autres mécaniques appellent à l’acte réducteur de têtes… Sécateurs, scies et tondeuses ont entonné leur chant lancinant.

En attendant, instruisons-nous sur ce site récapitulatif des orchidées sauvages.

En ce mois de mai 2022… Les orchis pourpres sont au nombre  de 4! Elles se multiplient d’année en année. 

orchis de 2022

FEBRUARIAS VIOLAS

Les violettes de février:

Aencreviolette  Bfleurtimide


Une Ophrys bourdon… et ses copines (M.A.J. de mai 2022)

Mon orchidée est photographiée avec rusticité. Je ne suis pas très forte en photographie… J’ai juste un oeil tendre sur le monde.

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Mais mon orchidée nouvelle est dans mon jardin!

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Colonisée par des fourmis et leur cheptel de pucerons…

Je m’estime donc très heureuse d’avoir autant de belles plantes…

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alors que nous n’arrosons pratiquement jamais…

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L’eau du ciel suffit donc à créer un jardin extraordinaire…

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Moi aussi j’ai des scabieuses…

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Et  puis des spécimens de ma fleur préférée: le coquelicot…

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Et enfin des rougeurs infernales pour mes fleurs de grenadier…

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Une rose que Dieu n’a pas réussi à peindre en rose… à moins que les dernières pluies ne l’aient décolorée!

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Quelques graminées duveteuses…

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Des fleurs d’Olivier avec les petites olives naissantes, prises dans le soleil levant…

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Et même les pissenlits sont jolis! Si Si! Mais je préfère vous montrer le chèvrefeuille qui tire ses languettes…

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L’Eden de Néo est un véritable jardin primitif où les Eve et Adam flânent volontiers… mais bien habillés!

En mai 2022… La belle n’est pas revenue… Les coquelicots non plus!


Instants fugitifs:

Ma belle-soeur m’a offert un magnifique bouquet…

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Mais je n’en ai déjà plus qu’un souvenir photographique…

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Ici je les rends éternelles, mes belles pivoines.

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Visions personnelles:

Dans les pissenlits, j’ai accompagné les fourmis qui me consolent un peu de mon incapacité à trouver l’illustration du mot « église » que je cherche en vain…

L’alternance des pétales et des étamines, terminées en tortillons, m’a plutôt évoqué la structure d’une basilique, dont le premier sens était « lieu de réunion ». En outre  les bâtiments religieux actuels font naître des chorals  sous la beauté de leur lumière et  la lumière de cette photo m’a paru bien jolie, presque comparable…!

Mes futures pommes, garanties  des plus biologiques, prennent forme et paraissent de bonnes joues à embrasser.

Le mot « pommelure » existe dans le dictionnaire de l’Académie (A.T.L.F.I.) mais il est masculin et non comme « chevelure, fissure, armure, brisure… ». Un pommelure, donc!

Dans la terre de mon paradis personnel, un firmament stellaire se déploie, lentement mais sûrement… Les futures poires.

Tels des suricates en pétales, les fleurs d’ortie me paraissent guetter un prédateur quelconque…

Sur une plante grasse aux feuilles à taches de rosé (et non « de rousseur »), dans les replis des fleurs jaune canari, à la recherche de succulences, les fourmis, encore, explorent et agitent leurs antennes…

Nous en goûterions bien, nous aussi!

A coeur de tulipes, parfois, entre clair et obscur ou sur des fulgurances, le soleil se reflète et un minuscule éphémère que je n’ai pas su mieux capter, près du pistil en parasol jaune, se cache de l’objectif…

Enfin les douces teintes du matin levant, sur le petit cerisier de mon amie Madeleine, m’ont trouvée heureuse du retour des chaleurs.


Faire-part de naissances multiples en avril:

Voici les résultats de mes récréations, entre deux copies, dans le jardin:

bébéabricotTout d’abord, j’ai admiré les descendants de notre vieil abricotier.

J’ai dû placer ma main pour obtenir enfin une mise au point correcte!

Puis, dans mon cerisier préféré, j’ai remarqué combien  les nourrissons ont des coiffes très drôles…

On se croirait à une autre époque!

Ces petites cerises sont entre deux étapes…

Alors le soleil nourrit cette couveuse pour prématurés.

Ses rayons les font déjà suer à défaut de rougir.

nifleurnifruit Cherrybaby

encoreauberceau Enfin… en me promenant le nez au ras du sol…

Et Néo se demandait quel était mon objectif… ah ah! …

J’ai mis en boîte une réserve de clichés que je suis en train de traiter et vous montrerai bientôt…

[Il y a de quoi faire un jeu de mots avec « Ras » et « rez de chaussée » car je dois raconter… à ma grande honte… que je suis tombée à la renverse au sens propre…

Quand je fais quelque chose, je ne le fais pas à moitié! 

Néo s’est dit que je venais enfin jouer avec lui et gambadait à mes côtés…

Ahhhhhhhhh le printemps!

Les mémés font des pirouettes dans les prés…

J’ai songé à Daudet mais je ne suis pas sous-préfet.]

Je vous laisse pour l’instant avec des roses grasses qui ont une petite sœur aux airs d’artichaut!

bébéderoseverte


Le cerisier est en fleurs:

Sous un superbe soleil revenu…

finmars 055

Les bourgeons craquent et éclosent:

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