Expérimentation HV de poids⚖️

Depuis notre « entrée en retraite », PapyH et moi n’avons eu de cesse de poursuivre nos « études de retraités » : sudoku et mots fléchés de force 5 ou 6 pour lui, visionnages thématiques sur Youtube pour moi et une foultitude (attention Justin, c’est un néologisme bien connu !) de documentaires variés sur tous les thèmes possibles et imaginables pour tous les deux ! ⚗️🧫🧪🔬📡🧰
Dans le cadre de nos nouvelles expériences scientifiques, un sujet d’étude s’est imposé à mon esprit enfiévré. ❓
Ayant pris en main un demi-paquet de pâtes, j’ai tenté d’en évaluer le poids au jugé… Bon ce n’était pas hors de ma portée puisque le paquet faisait 500 gr à l’origine et qu’il en restait environ une moitié! Une division est encore dans mes cordes… mais j’ai vérifié mon résultat avec une balance : 299 grammes. Une grosse moitié, donc!!!
« Tiens il en reste plus qu’apparemment » me dis-je en soupesant et resoupesant!
Pour vérifier ma balance ⚖️(ben oui… la pile est parfois K.O.!)… J’ai sorti une boîte de conserve de 200gr, comme il était inscrit sur la boîte : « poids net total »… Et elle m’a paru bien plus lourde dès sa tenue en main!
Quoi quoi quoi?❓ comme aurait dit Yul Brynner , dans la série télévisée de 1972 Anna et le roi (ou plutôt Le roi et moi) , ( Que la paix soit avec l’âme de ce très, très grand acteur francophone et polyglotte, enterré en Touraine! On ne l’oublie pas.)
Je la pèse : 230 grammes ! Déjà là… j’aurais dû me méfier de mon cerveau (ou des commerçants de petits-pois!)
Ayant alors pris les pâtes et les petits pois à deux mains, je persistai à estimer la conserve plus lourde que les pâtes pourtant pesées 60 grammes de plus!
Bon je sais bien qu’un kilogramme de plomb pèse le même poids qu’un kilogramme de plumes… mais là, je ressentais vraiment la lourdeur de la boite de conserve alors qu’elle devait être plus légère dans ma main! J’ai changé de main, aussitôt… et IDEM!!!
Qu’à cela ne tienne : PapyH, appelé à la rescousse, m’indiqua les bonnes conditions d’expérience :
– yeux fermés
– produits posés sur les mains bien à plat, dans deux contenants de même poids pour la stabilité (deux barquettes de 28 grammes chacune)
– bouchons d’oreille
– chantonnement pour éviter d’entendre le bruissement du paquet de pâtes au cas où j’aurais cette fois-ci l’ouïe plus fine que d’ordinaire ( L.O.L.)
Eh bien… C’étaient bien les pâtes les plus lourdes! On a recommencé plusieurs fois avec échange des charges d’une main à l’autre! Et c’était toujours la bonne réponse la véritable ressentie.
Conclusion: mon cerveau me dit n’importe quoi et il faut vérifier ce qu’il dit!
Alors, je le réaffirme : Non, le kilo de plumes ne pèse pas moins que le kilo de plomb!
Signé : Mamy Véro la scien – ti – fi – que!
Ma mayo niaise🥚

Quand j’étais jeune, chez mes parents, je voyais ma mère monter une mayonnaise à la cuillère avec juste un jaune d’oeuf, de l’huile (de pépins de raisin) un jus de 🍋 et du sel.
Dès que j’ai pu l’imiter, j’en ai raté tout un tas quand j’avais mes règles. La mayo, c’est une affaire de coup de main, de vitesse de tour de cuillère dans le bon sens et avec le bon rythme… de… est-ce que je sais, moi? C’était comme ça et systématique parce que c’est difficile, à la cuillère ! Donc je n’en faisais pas pendant ces périodes-là.
Ensuite j’ai vécu quelques temps chez mes beaux-parents et mon beau-papa ( qui fait très bien la cuisine) m’a appris à la commencer avec un fouet, en mettant une cuillère de moutarde, de l’huile Isio4 ( colza+tournesol+lin) et sans jus de citron. Il fallait « faire la boule » avant de la saler! Je me souviens bien de cette expression « faire la boule »😄
Je ne la ratai plus jamais.
J’ai donc adopté sa recette… si bien qu’un jour, j’ai entendu, alors que je faisais une mayo, ma mère me reprocher : « Mais c’est pas comme ça que je t’ai appris à la faire! » C’était il y a plus de trente ans et comme j’avais un contentieux avec elle, j’ai pu répondre « c’est bien pour ça que je la réalise ainsi! » (J’ai beau apprécier la culture coréenne, les Anciens ne m’en imposent que lorsque je le décide… et je me souviens encore du plaisir ressenti en répliquant ces mots qui coupaient définitivement un reste de cordon).
Dans ma cuisine, où je n’entre que par obligation, la mayo est devenue une rareté parce que depuis que PapyH a dû, pour sa santé, restreindre sa consommation d’oeufs et que la vieillesse nous pousse à manger de moins en moins mais de mieux en mieux .. je n’en fais plus que très très occasionnellement. Il y a un pot de mayo industrielle allégée pour les passades imprévues…
Et voici que je viens d’en faire une… Comme j’ai pris peur en réalisant combien de centilitres d’huile j’y avais englouti, au vu du niveau de la bouteille ! Ahhhhhhhhhhhh !
C’est un plaisir bien niais que nous avons dégusté là…
Mais bon sang, qu’est-ce qu’elle était bonne!
C’est promis… Je ferai désormais comme mon gendre qui, excellent cuisinier, n’en mange jamais, lui!
Régénérescence


Pour avoir plusieurs fois lu et entendu, (comme par exemple en septembre dernier dans Ouest-France ici, ou en novembre dernier dans Marie-Claire ici, des articles faisant allusions aux publications scientifiques, celle du magazine Nutritional Neuroscience accessible ici ou dans cet article-ci du MDPI journal suisse, dont l’acronyme signifie: Molecular Diversity Preservation International)
que des chercheurs en neuro-sciences (dont Sandrine Thuret cf sa conférence en bas de l’article)
auraient démontré qu’il fallait manger des myrtilles pour aider le cerveau à régénérer ses cellules, j’en ai acheté, lors de nos dernières courses en magasin.
L’étiquette m’a évidemment arrêtée : elles viennent du Chili ! J’ai bien senti que je n’aidais pas la planète et notre futur, là… Mais bon, si c’est un médicament, j’ai fait l’achat quand même.
Bien sûr, j’ai tenté (restons modeste) de réfléchir par moi-même :
-A quelle fréquence faudrait-il en consommer pour qu’un seul neurone vienne renaître dans mon cerveau bien diminué ?
-Les chercheurs ont-ils des actions dans ce commerce (y a pas plus près que le Chili?)?
-Est-ce que l’intelligence se mesure en fonction du nombre de neurones ou de leur qualité (puisque la consommation de myrtille n’aurait pas d’efficacité dans le cas d’une dégénérescence avérée, commencée?)
-Est-ce pareil de consommer des myrtilles fraîches (à cause des traitements que leur ont fait subir les agriculteurs… parce que je n’ai pas trouvé de myrtilles du Maine!) que de la confiture de myrtilles?
Et la grande question: Qu’est-ce que l’intelligence humaine? avec ses corollaires : Comment meurt-elle? Survit-elle à la mort sous une forme ou une autre? Quelle est l’intelligence animale? des insectes?
Ouille!
Je sombre dans le brouillard de mes pensées nébuleuses! Chez Neithn j’ai découvert:
Terminons en plaisantant :
« -Allez mangeons nos myrtilles, pour devenir plus intelligents!
-Fais-toi plaisir, Chéri ( e), je te laisse ma part ! »
C’est de l’humour en sabots, ça, de celui qui écrase les pieds ! Après dégustation, on en fera peut-être en chaussons !
Merci Justin

Dans ton « dîner ornais », Justin (qui dépend de ton Tour des Départements) tu nous as expliqué, avec toutes ces photographies qui illustrent clairement chaque étape de la réalisation, comment préparer
un « camembert en croûte »
qui m’a paru réalisable avec mes petites capacités personnelles et surtout que j’ai eu envie de réaliser car je n’aime pas trop cuisiner.

Il faut savoir que je ne sais pas me discipliner pour suivre une recette! Souvent mon subconscient me fait « tourner les pages » pendant l’exécution ou changer les proportions et finalement j’assume ce grain de folie. Il m’arrive aussi tellement souvent de dire « Tiens je vais faire une quiche » et de servir du cassoulet ou autre, parce que je n’avais pas vérifié auparavant que tout ce dont j’avais besoin était dans ma cuisine!
Alors j’ai changé plusieurs paramètres:

–un petit camembert au lieu d’un gros parce que nous, PapyH et moi, sommes à une époque de notre vie, tellement sédentaire, où nous devons diminuer les doses. Je l’ai coupé en 4 et non en deux comme le tien, pour qu’il occupe tout la largeur du plat, réparti en deux alternances d’ingrédients. Du coup PapyH a contesté l’intérêt de cette disposition par rapport à la tienne et je ne sais pas dire si j’ai bien fait ou pas.
-avec ce camembert moitié moins gros, j’ai pensé à diminuer des doses: que 100 gr de lardons, qui, chez nous sont vendus tout coupés, et une pomme de terre moins grosse (mais que j’ai fait sauter à la poêle, une fois râpée, parce que PapyH n’aime pas que je réutilise les p. de t. cuites à l’eau… et je n’ai jamais compris pourquoi, bien que j’en tienne compte.) Et j’ai mis un oignon petit.
-J’ai placé une feuille d’aluminium sur le plat au four (je sais, ce n’est pas une très bonne idée) pour éviter que la croûte ne brûle quand, à mi-cuisson, j’ai vu que le tout brunissait trop… comme je suis la reine du brûlé, d’habitude!
Conclusion : « C’est bon! » a dit PapyH.
Juste une restriction: j’ai ajouté la pomme entière au lieu de me limiter à une moitié. Ben, penser à tout n’est pas mon fort!



Bon ben… (M.A.J. du lendemain)

Y avait plus qu’à…!

Pour la fève… Chikorita nous faisait mal aux dents rien que par son nom… Cruella et Cléopâtre ne sont guère positives dans mon imaginaire… Les moyens de locomotion de Paul… C’est du mastoc ! Le tambour avait déjà failli, par le passé, finir en intestins, tant il est petit. Le poisson faisait symbole chrétien et je suis devenue déiste… Bon, ce serait l’hippopotame !
Et en fin de compte pas de fève du tout ! Alors 40 minutes à 180 au four, c’était beaucoup trop (elle a gonflé excessivement et un peu trop séché sur les bords). Il faudra à l’avenir se limiter à 30mn, mettre 2 cuillères à soupe de rhum au lieu d’une… Sinon la frangipane est déjà très bonne, le tiers est dégusté et Papy H a opiné du chef. A refaire… L’an prochain. Parce que, quoi qu’en ait dit le doc de Télématin… Faut faire un peu de régime maintenant !
Une saveur d’artichaut


« Fais des topinambours et tu percevras un petit goût d’artichaut dans une purée douce au palais. »
J’ai suivi le conseil de mon fils et ma belle-fille. Avec une brosse à légume, j’ai bien brossé les tubercules, sans les éplucher, et mis au four avec un filet d’huile d’olive, des herbes de Provence.
Au bout de 45 minutes j’ai goûté mes premiers topinambours… Exactement comme annoncés. Je n’en avais jamais acheté me souvenant des propos des grands mères qui regrettaient d’en avoir mangé « pendant la guerre » à défaut de pommes-de-terre… Merci les jeunes !