Réfléchir sur trois fois rien, demeurer dans le léger pour ne pas s'abîmer dans le grave.

Nouveau

L’équilibriste

Roméo, l’écureuil de Véron… ique !
Espérons qu’il échappera longtemps à tous ses prédateurs
et qu’il vivra tranquillement en chapardant ici et là.
Pour l’instant il nous paraît célibataire.
On entend Laurence Bocolini accueillir ses candidats à TLMVPSP.
Le thème d’aujourd’hui était le groupe préféré de l’aminaute Justin. Il aurait su répondre à toutes les questions, lui!
Dernier jour de mai 2023.

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Sketch félin

Histoire de sororité.

Nous aussi, nous nous sommes bien amusés.

Fin d’une époque

Notre cerisier de bigarreaux a rendu l’âme.
Le voici orné de vigne vierge montée de la haie près de laquelle il a vécu…
et de nos deux hôtesses du weekend
L’écureuil Roméo est passé et nous avons eu très peur qu’il soit capturé par ces demoiselles.
Voilà qui nous servira de leçon ! Plus de mangeoires pour les oiseaux !
Et un jour… il va falloir couper le cerisier dont l’existence s’est écoulée, ce dont je suis tellement triste que j’en ai cauchemardé.
Il nous reste un cerisier de cerises blanches que nous ne mangions pas non plus car nous ne traitons pas les arbres. Ils provenaient du verger sur lequel notre petite maison, vieille de cinquante ans maintenant, prit place.
Deux pommiers ne sont déjà plus qu’un souvenir. L’abricotier aussi, remplacé par un rejet redevenu prunier, tout frêle.
Le poirier… s’est mué en cognassier, envahi lui aussi par une vigne vierge productive. Les insectes se régalent.
Si je n’étais pas une optimiste convaincue, je chanterais « Et tout passe et tout casse et tout lasse.. », cette chanson de Johnny Hallyday dans laquelle il prononce ces affreuses paroles « merci pour ton effort… Je n’y suis pour rien » !!!

De quoi rire un bon moment en écoutant ce titre qui parle du temps qui lasse dans la bouche d’un tombeur… D’un rire très critique évidemment !

Nos panthères-modèles réduits

Un petit séjour des jumelles à poil noir, celles de ma belle-fille et mon fils, Isis et la Reine de Saba, nous offre bien des ronrons et des occupations.
Il suffit d’avoir un bout de jardin pour que vos félins aient envie d’aller voir à côté, s’il s’y passe des choses plus intéressantes.
C’est vrai que nous avons un petit jardin, mais tout de même : les insectes y abondent et feraient des proies qu’il ne m’attristerait pas de perdre.
Je prie pour que l’écureuil Roméo ne vienne pas ces jours-ci. Nous avons bien entendu ôté les mangeoires à oiseaux qu’il pillait en faisant l’équilibriste.
Mais nos deux chasseuses ne se tiennent tranquilles que pendant la sieste.
J’avais oublié le ramdam nocturne qui me remémore le bon vieux temps de mon Néo.

Comme c’est bon de retrouver les ronrons et d’entendre la cavalcade des pattes ( et là : 8 frappes au galop !) sur le carrelage ou le boum des descentes de meubles où elles s’étaient perchées.

Bon, d’accord, on peut déplorer des bavardages insistants et impromptus car elles ont grandi et pris de la voix ( 14 mois)… Des gravillons qui traînent ici ou là… Des petits corps qui plongent sous les housses de protection des fauteuils et nécessitent de bien vérifier où l’on veut s’asseoir… Quelques soucis pour savoir où elles sont quand elles descendent au jardin…

Mais quel plaisir de les voir quémander une caresse ou vous chercher comme si c’était pressant et s’arrêter tout soudain en vous dévorant des yeux « Ah tu es là ! »

Legal High : duo d’avocats réjouissant

Qu’est-ce qu’un bon avocat?
Celui qui choisit ses clients pour s’enrichir, comme le fait le « monstre diabolique », Ko TaeRim qui n’a jamais perdu un seul procès depuis qu’il a ouvert son cabinet personnel ?
Ou bien Seo JaeIn celle qui a foi dans la justice et se retrouve obligée d’obéir au précédent contre son gré et en pestant toujours plus?
Bien évidemment le premier, qui se moque de la jeune femme en disant qu’elle piaille comme un poussin ( et j’ai appris qu’en Corée les oiseaux font « Pia Pia » au lieu de faire « cui cui »!) et qu’elle doit apprendre correctement son métier en appliquant ses règles apparemment vénales et peu conventionnelles… se révèle avoir du coeur et prendre des chemins détournés pour que s’applique finalement la vraie justice. Il fait deux ou trois plaidoiries très lyriques, de belles envolées profondes comme lorsqu’il obtient qu’une condamnée à mort soit reconnue non-coupable… Alors que finalement on je sait même plus si elle était coupable ou non, tant le héros a brouillé les cartes à son avantage!

Mais Ko TaeRim n’a pas toujours agi ainsi et ses débuts sont entachés par le cabinet d’avocats dont il a dû démissionner pour cesser d’être utilisé par les financiers obtenant justice quand ils ne la méritent pas.
Deux autres avocats, dont un qui assure la partie burlesque de cette série, font partie des personnages principaux ainsi qu’un jeune homme qui espère vaincre le héros invaincu au prix d’un changement de statut : d’abord avocat élève de Ko TaeRim, qui démissionne par refus d’être aussi intéressé par l’argent, il se fera procureur pour tenter de damer le pion à Ko TaeRim en jouant avec d’autres règles, celles de la partie civile.

La série présente donc un duo d’avocats mixte haut en couleur : les deux compères ne cessent de se disputer. Ko TaeRim est un vrai phénomène qui parle plus vite que Lucky Luke ne dégaine et Seo JaeIn est toute candide et élégante, touchante dans la foi de sa jeunesse.
La musique de ce drama est particulièrement présente comme un élément fondamental de l’intrigue : tantôt ample pour souligner les réussites des héros, tantôt dramatique pour renforcer l’argumentation juridique. Elle rythme la narration avec une technique consommée! On l’entend comme un personnage supplémentaire, on l’attend même!
Deux autres personnages sont irremplaçables : le majordome de nos héros qui raconte avoir exercé 20 métiers différents dans une vie antérieure à chacune de ses réussites comme tailler un bonsaï ou charmer une femme… Et le collaborateur « couteau suisse » qui a des connaissances en informatique, sait accomplir une filature parfaite et se grimper pour soutirer des documents indispensables ou obtenir des témoignages cruciaux!
Tout en levant un doigt vengeur et réclamant d’être payé cher, le « monstre diabolique » retourne toutes les situations a son avantage et n’a qu’un talon d’Achille, une affaire dans laquelle il y eut une enfant victime du conglomérat chimique dont l’héritier l’a un jour passé à tabac, le traumatisant.
Je regrette juste les toutes dernières images qui ont un peu gâché l’apothéose finale… Juste un peu.

The Good Bad Mother : suite

Ra MiRan, Lee DoHyun et Ahn EunJin

[Second des deux articles que j’ai dû supprimer par cette superstition primaire qui est la mienne et me fait craindre de « porter malheur à ceux que j’aime » et déplacer dans le temps de mon blog.]

N’ayant pas expliqué le titre dans mon précédent article, je reviens sur ce drama.
Ainsi je conserverai la mémoire des réflexions que cette série a générées au cours de mon visionnage… Alors là, je pense à ceux qui se croiront trop intelligents pour ce « genre cinématographique », les mêmes qui se targuent de savoir ce qu’est une lecture de valeur ou une musique culturelle! Que ces « esprits supérieurs » 🧐passent leur chemin et ne reviennent pas.

Donc ce drama, qui ne montre pas ces longues beuveries au soju qui m’indisposent autant que les articles sur l’alcool ou la politique, pose la question de savoir ce qu’est un bon parent. Parce que, si dans ce drama, il s’agit d’une mère, le cas de figure est celui des parents.
Les premiers épisodes montrent une mère qui « harcèle » ( là le terme est approprié parce qu’elle va jusqu’à l’affamer et lui ôter toute joie du quotidien) son enfant afin qu’il se dévoue totalement à ses études puisqu’elle désire qu’il devienne procureur. Son ambition personnelle est qu’il dispose du pouvoir qui a manqué à son mari, dont elle est veuve. Le détail qui symbolise cette éducation, c’est le fait de réclamer que son enfant ne mange pas trop afin de ne pas s’endormir sur ses cahiers en ayant l’estomac repus! Évidemment, elle exige les meilleures notes et dans les histoires coréennes les coups de baguettes pleuvent sur les mollets des gosses. Elle maltraite donc physiquement son petit pour accomplir la destinée qu’elle lui impose.
En conséquence, il finit par s’éloigner d’elle, coupant les ponts lorsqu’il part étudier à la capitale en échappant à son regard.

Quand elle le retrouve après la tentative de meurtre avortée qui a rendu le héros devenu procureur totalement dépendant d’elle, elle applique la même méthode qui l’a caractérise : elle lui impose une rééducation, refait son éducation avec rigueur puisqu’il a de nouveau un âge mental de 6 ans. Mais il a le corps d’un homme et elle, elle a changé en apprenant ce qu’elle croit être la corruption de son fils, d’après les témoignages qu’elle recueille… Finalement elle revoit ses priorités : elle souhaite juste alors qu’il retrouve la santé et devienne autosuffisant.
Soudain le temps lui manque et elle doit redevenir une mère acharnée à le faire évoluer parce qu’elle va mourir et qu’il devra se débrouiller sans elle. Leurs rapports évoluent alors vers une véritable affection . Chaque fois qu’un souvenir des propos qu’elle lui avait tenus sort de la bouche de cet homme-enfant, il lui faut corriger son discours et comprendre qu’elle s’y était mal prise. ( Quel dommage d’avoir dû vivre ces faits catastrophiques pour decouvrir une véritable relation entre parent et enfant! C’est une fiction !!!) L’éducatrice s’humanise.

La maladie progressant et le fils refusant d’être mis en institution… Elle doit le bousculer physiquement pour qu’il réapprenne à marcher le plus vite possible… Elle le jette à l’eau aussi souvent que nécessaire et il doit bouger ses jambes pour ne pas mourir noyé ! La séquence est presque crédible grâce aux acteurs et au réalisateur ! C’est un passage très fort!
Par deux fois donc elle a joué le rôle d’une mauvaise mère pour forcer son fils à suivre la voie qu’elle lui a tracée… Pour son bonheur à lui! C’est de la tragédie fabriquée mais la spectatrice que je suis a marché. J’ai toujours été bon public!

Bien entendu, la sévérité, et même la cruauté, du personnage ne peut s’admettre que dans le cadre de cette fiction.

Tout un tas de mauvais souvenirs de l’époque où j’étais éducatrice de mes enfants comme de les élèves me reviennent en mémoire ! Qui n’a pas regretté de devoir imposer un programme précis à son gosse ? « Non tu n’iras pas chez Trucmuche tant que tu n’auras pas fini tes devoirs » ! « Mange tes épinards ! Tant pis si tu ne les aimes pas, c’est bon pour la santé ! »

Le titre du drama commence par l’adjectif « good » puisqu’en parvenant aux deux-tiers de la série, le voile est levé sur les dessous de l’affaire. On nous donne les moyens de comprendre le passé du procureur.
Se demander si on a été un bon parent ou un bon enseignant est une fausse question, finalement.
Pour en avoir toujours voulu à mes propres parents dont les défauts m’ont bien blessée, j’ai tenté de faire mieux… Et on fait tous comme on peut… Développant d’autres défauts !!! La perfection, je doute qu’elle existe.
Cette mauvaise mère se définit paradoxalement par ses objectifs positifs ! Elle voulait mettre son gosse à l’abri du besoin d’abord puis le pousser dans sa rééducation pour le rendre autonome. C’est le fameux « Je voulais bien faire »!
Le feuilleton nous pousse donc à remettre en cause les bonnes intentions qui sont artificiellement imposées.
Cependant quand je pense aux enfants qui s’imposent à eux-mêmes une discipline quelconque afin de réaliser leur rêve ou leur passion ( les enfants sportifs, les musiciens, les chanteurs, les acteurs…) je constate que le mal n’est pas moindre parce qu’il est auto-imposé
L’oxymore « bonne mauvaise » tend à démontrer que tout est dans l’excès, suivant la mesure par laquelle on jauge le comportement, suivant les circonstances…
Le travail des enfants est interdit… Sauf pour un temps donné établi par la loi ( les enfants acteurs peuvent tourner dans un film trois heures par jour… Ne travaillent-ils pas quand même ?) Sauf dans un pays donné ( inutile de démontrer cette évidence)…
En Corée, il paraît que les enfants ont une vie très difficile pour faire leurs études et les mères se disputent les meilleurs précepteurs…
Le drama se résout de façon idéale par la prise en compte du paramètre le plus gratifiant : l’amour avec le rôle donné à la bien-aimée du procureur, celle qui n’était pas faite pour les études mais qui a travaillé pour améliorer celles du héros, celle que sa mère ne veut pas voir épouser l’handicapé qu’il est devenu après l’accident… Partiellement, car on subodore une fin plus heureuse qui ne satisfera pas tout le monde, forcément.

De nombreux dramas font avancer la cause des personnes handicapées. Et je les regarde parce qu’ils donnent à voir plus que les feuilletons européens, pour ce que j’en ai vu.

Ils le font souvent avec un caractère très cru, des situations extrêmes, et en intercalant des scènes de farce qui pourraient les dévaloriser si l’on ne comprenait pas que la tendresse pour les « amis du quotidien », les relations sociales inévitables, construisent une intrigue plus réaliste.

The Good Bad Mother : performances d’acteurs

[Premier des deux articles que j’ai dû supprimer par cette superstition primaire qui est la mienne et me fait craindre de « porter malheur à ceux que j’aime » et déplacer dans le temps de mon blog.]

Ils sont excellents! Les trois acteurs principaux de ce drama ( titre français : Une mauvaise mère ?) sont parfaits! Que de bons acteurs en Corée !
J’attends mes deux épisodes par semaine avec impatience!

Lee DoHyun joue un procureur impitoyable qui devient un légume puis retrouve peu a peu ses capacités et il interprète ce handicapé moteur dont le traumatisme crânien l’a renvoyé à l’âge de 6 ans d’aussi magistrale façon que Park EunBin interprétait l’Extraordinary Attorney Woo ! Il est totalement crédible ! Un très grand acteur… Encore un!
Ra MiRan joue la mère qui cumule les malheurs et se relève avec la même rage de sauver son gosse de la misère, physique et morale.
Oui, je sais que devenir orpheline puis veuve dès la naissance de son enfant, puis rejetée par ce fils unique, puis le faire renaître à la suite de l’accident qui « le légumise » puis perdre son exploitation porcine à cause d’un virus puis apprendre qu’elle est malade incurable ( 🤣🤣🤣) c’est un cumul des plus improbables mais on est dans une fiction, là ! Chaque situation est comme une pièce de théâtre différente de la précédente et non, l’excès ne m’a pas rebutée !
N’oublions pas l’excellente Ahn EunJin qui joue la camarade de classe-voisine-bien-aimée du héros rejetée, quoiqu’enceinte, par celui qu’elle retrouve gravement handicapé et pourtant toujours fidèle à son souvenir.
J’ai bien conscience que, sur le papier, cette série paraît ridicule à force d’être exagérée et encore n’ai-je pas encore parlé des seconds rôles, les voisins villageois, tous plus clownesques les uns que les autres, ou les deux méchants principaux, les machiavéliques usurier et procureur candidat corrompu à la Présidence ! La totale!
Or j’affirme que cette série est un excellent spectacle ! C’est l’art des trois acteurs principaux qui me fidélise totalement.
Cette mauvaise mère, Ra MiRan, est d’un courage sans limite et l’actrice fait qu’on y croit tout à fait! C’est magique. Et surtout ce héros, Lee DoHyun, si beau, parfaitement crédible lui aussi, ce fils qui se révèlera forcément être en réalité un très bon fils m’a déjà fait pleurer plusieurs fois d’empathie! Il sait tout exprimer, le charme comme la haine. Quel jeu d’acteur! Il est doué, cet homme!
Quand j’aurai dit un mot des petits enfants jumeaux particulièrement attachants et naturels. .. j’aurai dit assez pour exprimer mon engouement.
Encore 4 épisodes à voir pour parvenir au dénouement mais déjà j’ai de magnifiques souvenirs à fixer par cet article!

Entre deux orages…

Des fleurs
Et des insectes
Parlent… La vipérine tire les langues…et je les identifie avec Plantnet.

C’est mon gendre, meilleur photographe que moi, qui a tiré le portrait de l’iris et des pavots roses et c’est bibi qui recadre et mets les textes, au gré de mes idées farfelues ( pardon pour la photo au texte « scato enfantin »! On ne peut pas toujours vouloir concurrencer les grands auteurs 🤣 !).

Dali & Cocky Prince : traverser le pont culturel🌉

Kim DaLi et Jin MooHak

Quand un jeune homme self-made man, Jin MooHak qui n’a pas fait d’études, et une jeune femme riche qui a étudié l’Art car elle est la fille d’un directeur de musée appartenant à la haute société d’affaires, se rencontrent à la faveur d’un quiproquoleur différence d’éducation pourrait les éloigner définitivement…

L’amour peut-il naître et perdurer entre des personnes éduquées de façon diamétralement différente ?
Je n’avais pas envie d’entrer dans ce drama du fait des acteurs dont la tête sur l’affiche me les faisait identifier comme « jeunets ». Ce « délit de faciès » qui me les représentait comme des personnages sans épaisseur, à un moment où je souhaitais une fiction plus sérieuse, était stupide : c’était moi qui manquais de profondeur intellectuelle !

En outre, les deux premiers épisodes ont installé la situation initiale avec tant de lenteur, et de manière si caricaturale (Jin MooHak abîme un tableau de maître, un Modigliani, et analyse un tableau avec son vocabulaire technique d’éleveur de cochons, de Dondon industry) , que j’ai failli m’arrêter là… Trop, c’était trop de rencontrer un jeune homme à ce point imbu de lui-même alors que son manque de culture et sa vénalité crevaient le plafond du possible…
Mais tout de même, on est curieux de suivre le paradoxe qu’il représente : Jin MooHak est un homme fluet à la voix grave, qui adopte des comportements protecteurs touchants face à cette femme fluette, DaLi, élégante, de façon un peu désuète quoique très originale, qui se montre inadaptée à la vie quotidienne alors qu’elle s’exprime avec aisance et culture… La voir interloquée par l’abîme d’ignorance de son interlocuteur, qui lui dame le pion dans les soucis de la vie pratique, m’a suffisamment intriguée pour vouloir voir évoluer leur relation.

Ils suivaient deux voies séparées par un fleuve, dont le coup de foudre réciproque, en fait, a permis la traversée!
N’appartenant pas au même monde, ils auraient dû se quitter… la suite n’existe que par l’entêtement du garçon, qui a le coup de foudre sans se l’avouer depuis le début et qui la force à le considérer et se laisser séduire. Il achète très cher son droit à coexister avec elle et joue son avenir pour ça mais il le fait d’instinct, sans s’analyser. Leur action commune pour sauver le musée dont la demoiselle devient la directrice à la mort de son père et lui le financier, suite au prêt consenti par son demi-frère, est très mouvementée et… me convainc.
Le triangle amoureux s’installe quand l’ancien fiancé de la demoiselle, Jang TaeJin, revient en scène… Il est un super-riche, un chaebol, dont le prénom rappelle les sonorités du mot « cochon » en coréen ( dwaeji) ce que l’on comprend mieux à la fin de l’histoire.
Donc ce drama est une comédie attachante qui intéresse son public en lui présentant l’aspect financier du monde de l’art ( on suit la réalisation de deux expositions avec la recherche des artistes, leurs caprices, les travaux des employés du musée, les visiteurs…) comme les manoeuvres politiques corrompues des investisseurs immobiliers ( Que de toilettes et de beaux repas!) avec la différence de classes sociales entre les nouveaux riches et la « noblesse » de caste des gens proches du pouvoir, dont certains se comportent avec plus de grossièreté que les gens simples qui ont de la noblesse d’âme.
Ajoutons le thème de l’adoption avec la chance de ceux qui rencontrent un vrai foyer et la malchance des enfants tombant dans de mauvaises familles. Le thème de l’amour fraternel ressenti par le héros pour le fils de la maîtresse de son père ( qui veut mériter sa place dans cette « belle-famille ») et l’affection fraternelle de l’héroïne pour un ancien orphelin ( il n’est plus orphelin puisqu’il a gagné l’amour fraternel de DaLi mais il n’a pas été adopté officiellement comme elle) dont son père s’est occupé car il finançait l’orphelinat d’où vient sa fille. Ce dernier a la vocation de policier et se révèle un fin limier; c’est donc chez ce « frère » que DaLi reçoit hébergement et protection quand elle est obligée de tout vendre pour rembourser les créanciers et non chez son « cousin » toxicomane ou son oncle sans coeur ni honneur… On voit aussi dans cette série que MooHak est un homme bon cuisinier, face à DaLi, l’héroïne, une femme qui ne sait pas faire cuire une omelette… Et aussi le dévouement de la secrétaire de MooHak, une vraie perle, en bas à droite sur la splendissime affiche collective… Les thèmes abordés sont nombreux et l’on retrouve donc la famille génératrice de traumatismes psychologiques comme le vit la fille du député Ahn, l’amoureuse malheureuse de MooHak ( la fille au chien sur l’affiche chorale) frappée par son père ou l’infidélité du père de MooHak avec sa première épouse.
Notons surtout deux ou trois scènes savoureuses comme le repas chez le « frère » de Dali qui met le héros à rude épreuve car les deux garçons rivalisent d’amabilité à l’égard de la jeune femme, au point de se rendre malades en absorbant ses créations culinaires immangeables. Du grand comique coréen!

Conclusion : l’intrigue a démarré de façon un peu farcesque, quelques personnages sont plus ou moins exagérés ( la belle-mère et le père du héros m’ont bien ennuyée) mais dans l’ensemble, on assiste à un spectacle plutôt sympathique puisque MooHak parvient à traverser ce pont qui séparait sa vie d’entrepreneur parvenu pour rejoindre Dali sur le chemin de la vie culturelle.

Le musée est magnifique et on voudrait bien y vivre! J’ai fait un rêve ou deux dans ce décor sublime.

Passé dans l’autre sens, le pont ne m’aurait pas du tout intéressée. Se cultiver est source de grandeur. La descente aux enfers ne suscite que du dégoût. Je ne comprends pas du tout l’intérêt des films et séries qui en montrent.

Le mystère de la Gaillarde

En traversant le jardin entre deux averses

Une marguerite, dont la colonne perce

L’espace vert de sa corolle bicolore,

Montre un pliage de pétales… or j’adore

Percer tous les mystères de faune et flore

Que çà et là, par mes photos, je picore…

J’approche… Qui va là?

Oh mais… Qui es-tu, toi?

Une tisseuse tâche de se faire oublier

En se rencognant au fond de la fleur pliée!

Vue !

Une GAILLARDE est une marguerite vivace .

Sur le site de Rustica, la Gaillarde.

La page de requête sur Google.

Botaniste et entomologiste… Ma carrière de scientifique est limitée à mes observations et recherches par Internet…😆

Et je me régale à versifier… Pourtant je ne suis pas sous-préfète, quoiqu’au pays de Daudet!

Le sous-préfet aux champs de Daudet

C’est la vie 😒.