Réfléchir sur trois fois rien, demeurer dans le léger pour ne pas s'abîmer dans le grave.

Vécu

Fin d’une époque

Notre cerisier de bigarreaux a rendu l’âme.
Le voici orné de vigne vierge montée de la haie près de laquelle il a vécu…
et de nos deux hôtesses du weekend
L’écureuil Roméo est passé et nous avons eu très peur qu’il soit capturé par ces demoiselles.
Voilà qui nous servira de leçon ! Plus de mangeoires pour les oiseaux !
Et un jour… il va falloir couper le cerisier dont l’existence s’est écoulée, ce dont je suis tellement triste que j’en ai cauchemardé.
Il nous reste un cerisier de cerises blanches que nous ne mangions pas non plus car nous ne traitons pas les arbres. Ils provenaient du verger sur lequel notre petite maison, vieille de cinquante ans maintenant, prit place.
Deux pommiers ne sont déjà plus qu’un souvenir. L’abricotier aussi, remplacé par un rejet redevenu prunier, tout frêle.
Le poirier… s’est mué en cognassier, envahi lui aussi par une vigne vierge productive. Les insectes se régalent.
Si je n’étais pas une optimiste convaincue, je chanterais « Et tout passe et tout casse et tout lasse.. », cette chanson de Johnny Hallyday dans laquelle il prononce ces affreuses paroles « merci pour ton effort… Je n’y suis pour rien » !!!

De quoi rire un bon moment en écoutant ce titre qui parle du temps qui lasse dans la bouche d’un tombeur… D’un rire très critique évidemment !

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Dali & Cocky Prince : traverser le pont culturel🌉

Kim DaLi et Jin MooHak

Quand un jeune homme self-made man, Jin MooHak qui n’a pas fait d’études, et une jeune femme riche qui a étudié l’Art car elle est la fille d’un directeur de musée appartenant à la haute société d’affaires, se rencontrent à la faveur d’un quiproquoleur différence d’éducation pourrait les éloigner définitivement…

L’amour peut-il naître et perdurer entre des personnes éduquées de façon diamétralement différente ?
Je n’avais pas envie d’entrer dans ce drama du fait des acteurs dont la tête sur l’affiche me les faisait identifier comme « jeunets ». Ce « délit de faciès » qui me les représentait comme des personnages sans épaisseur, à un moment où je souhaitais une fiction plus sérieuse, était stupide : c’était moi qui manquais de profondeur intellectuelle !

En outre, les deux premiers épisodes ont installé la situation initiale avec tant de lenteur, et de manière si caricaturale (Jin MooHak abîme un tableau de maître, un Modigliani, et analyse un tableau avec son vocabulaire technique d’éleveur de cochons, de Dondon industry) , que j’ai failli m’arrêter là… Trop, c’était trop de rencontrer un jeune homme à ce point imbu de lui-même alors que son manque de culture et sa vénalité crevaient le plafond du possible…
Mais tout de même, on est curieux de suivre le paradoxe qu’il représente : Jin MooHak est un homme fluet à la voix grave, qui adopte des comportements protecteurs touchants face à cette femme fluette, DaLi, élégante, de façon un peu désuète quoique très originale, qui se montre inadaptée à la vie quotidienne alors qu’elle s’exprime avec aisance et culture… La voir interloquée par l’abîme d’ignorance de son interlocuteur, qui lui dame le pion dans les soucis de la vie pratique, m’a suffisamment intriguée pour vouloir voir évoluer leur relation.

Ils suivaient deux voies séparées par un fleuve, dont le coup de foudre réciproque, en fait, a permis la traversée!
N’appartenant pas au même monde, ils auraient dû se quitter… la suite n’existe que par l’entêtement du garçon, qui a le coup de foudre sans se l’avouer depuis le début et qui la force à le considérer et se laisser séduire. Il achète très cher son droit à coexister avec elle et joue son avenir pour ça mais il le fait d’instinct, sans s’analyser. Leur action commune pour sauver le musée dont la demoiselle devient la directrice à la mort de son père et lui le financier, suite au prêt consenti par son demi-frère, est très mouvementée et… me convainc.
Le triangle amoureux s’installe quand l’ancien fiancé de la demoiselle, Jang TaeJin, revient en scène… Il est un super-riche, un chaebol, dont le prénom rappelle les sonorités du mot « cochon » en coréen ( dwaeji) ce que l’on comprend mieux à la fin de l’histoire.
Donc ce drama est une comédie attachante qui intéresse son public en lui présentant l’aspect financier du monde de l’art ( on suit la réalisation de deux expositions avec la recherche des artistes, leurs caprices, les travaux des employés du musée, les visiteurs…) comme les manoeuvres politiques corrompues des investisseurs immobiliers ( Que de toilettes et de beaux repas!) avec la différence de classes sociales entre les nouveaux riches et la « noblesse » de caste des gens proches du pouvoir, dont certains se comportent avec plus de grossièreté que les gens simples qui ont de la noblesse d’âme.
Ajoutons le thème de l’adoption avec la chance de ceux qui rencontrent un vrai foyer et la malchance des enfants tombant dans de mauvaises familles. Le thème de l’amour fraternel ressenti par le héros pour le fils de la maîtresse de son père ( qui veut mériter sa place dans cette « belle-famille ») et l’affection fraternelle de l’héroïne pour un ancien orphelin ( il n’est plus orphelin puisqu’il a gagné l’amour fraternel de DaLi mais il n’a pas été adopté officiellement comme elle) dont son père s’est occupé car il finançait l’orphelinat d’où vient sa fille. Ce dernier a la vocation de policier et se révèle un fin limier; c’est donc chez ce « frère » que DaLi reçoit hébergement et protection quand elle est obligée de tout vendre pour rembourser les créanciers et non chez son « cousin » toxicomane ou son oncle sans coeur ni honneur… On voit aussi dans cette série que MooHak est un homme bon cuisinier, face à DaLi, l’héroïne, une femme qui ne sait pas faire cuire une omelette… Et aussi le dévouement de la secrétaire de MooHak, une vraie perle, en bas à droite sur la splendissime affiche collective… Les thèmes abordés sont nombreux et l’on retrouve donc la famille génératrice de traumatismes psychologiques comme le vit la fille du député Ahn, l’amoureuse malheureuse de MooHak ( la fille au chien sur l’affiche chorale) frappée par son père ou l’infidélité du père de MooHak avec sa première épouse.
Notons surtout deux ou trois scènes savoureuses comme le repas chez le « frère » de Dali qui met le héros à rude épreuve car les deux garçons rivalisent d’amabilité à l’égard de la jeune femme, au point de se rendre malades en absorbant ses créations culinaires immangeables. Du grand comique coréen!

Conclusion : l’intrigue a démarré de façon un peu farcesque, quelques personnages sont plus ou moins exagérés ( la belle-mère et le père du héros m’ont bien ennuyée) mais dans l’ensemble, on assiste à un spectacle plutôt sympathique puisque MooHak parvient à traverser ce pont qui séparait sa vie d’entrepreneur parvenu pour rejoindre Dali sur le chemin de la vie culturelle.

Le musée est magnifique et on voudrait bien y vivre! J’ai fait un rêve ou deux dans ce décor sublime.

Passé dans l’autre sens, le pont ne m’aurait pas du tout intéressée. Se cultiver est source de grandeur. La descente aux enfers ne suscite que du dégoût. Je ne comprends pas du tout l’intérêt des films et séries qui en montrent.


Cairn de vie !

Ainsi que sur un cairn, où le passant les pose,
Les pierres s’amoncellent, du Temps fondent pause

Voyageur de ma vie, j’ajoute une pensée à l’autre
Montant cette colonne qui me fait apôtre
Du penser juste, tout au long de l’existence.
Chaque instant, je me suppose une indépendance
Qu’un simple regard, d’un plus large point de vue,
S’exhaussant, parfois, pour observer sous les nues,
Suffirait à détruire car ma suffisance
Oublie trop que d’autres font pareille expérience…
Beaucoup de gens ont vécu semblable existence!

Non, mon petit cairn n’est pas meilleur que le tien!
Tu construis la sublime tour qui t’appartient
Sans aide de ma part. J’ai juste offert la base
D’une tour nouvelle structurée par toi-même,
Originale, haute et intégrant des gemmes,
Alors que la mienne semble tas de lithiases…


Certes j’ai ajouté parfois quelque trouvaille
Dont l’ornement paraît presque être une médaille,
Sur ma petite colonne toute en grisaille.
Trop d’humilité ferait au constat écaille.
Et seuls ces quelques beaux coraux qui émaillent
Son architecture font vitrail de coraille !

Balisons nos chemins, enfant, petit-enfant :
Tous les cairns sont traces d’humain pour les passants.

(Ce texte m’a été inspiré par une vidéo de Mininous posant une pierre sur un cairn, encouragée par ses parents. C’est quand même bizarre que je n’ai pu écrire « voyageuse de ma vie » sans que l’expression ne sonne bizarrement à mon oreille! « voyageur » faisait plus beau! )


Quand un manque d’humour…

(corne de brume de l’île d’Yeu… et Mininous)

Quand un manque d’humour

Au monde te rend sourd,
Ton bonheur a débours.
Déprime tu encours !

Quand des riens te bitument
Joue de corne de brume !

Prends les faits à rebours,
Perspective en retour.
Fais preuve de bravoure,
Révisant le parcours.
Pour que joie tu savoures
Vois d’autre sens, toujours !

Sur l’océan allume
Le phare, assume…

Au grand jour les secours
Font d’écueils le détour.
Tu perçois leur pourtour
Les renvoies aux faubourgs…

Constate que l’enclume
Se révèle être plume !

Tout vide n’a pour costume
Que l’air d’une coutume.
Retrouvons le velours
Des atours de la cour…

Jouez tambours ! De la vacuité j’ai fait le tour.


Ici l’ombre…

Où le frais m’ensommeille
Côté sombre
Mon esprit presque en veille

Songe au nombre
De rayons sans pareils
Faisant fondre
De la vie les merveilles…

Me morfondre
A la vue de l’arbre mourant
Ne peut rompre
La marche fatale du Temps.

Or donc l’ambre
Des rais du soleil m’émerveille
Foi de chantre…

Les géraniums font mon réveil.


Du rock, ça déménage les méninges🎸

Et peu importe le message sulfureux du texte de ce morceau, qui dit, en gros, qu’ils sont finalement des mauvais garçons assumés.
Dans ma jeunesse les rockeurs (ou rockers) se disaient mauvais garçons, qu’ils fussent de Liverpool ou d’ailleurs… habillés de noir jusqu’aux chaussettes ou ne mettant le feu que dans le coeur de leurs fans… tous les rockers sont des diables dans leur musique et des anges à l’écran !
Même papyH appréciaient des groupes de rock que je n’écoutais pas du tout autrefois car j’étais très nunuche quand j’étais petite, moi, très Claude François, Balavoine, Michel Berger, Véronique Sanson ou France Gall ! Alors, question rock, notre fils a pu dire à son père, (tout contents l’un de l’autre), « Mais tu écoutais ça, toi? » en retrouvant deux ou trois vinyles dans un coin.
Alors, qu’on ne me reproche pas les goûts musicaux de ma vieillesse et regalons-nous de ces sons pêchus d’Xdinary Heroes .


Au jardin comme sur Internet

Dans la mini-jungle de mon jardin, les fleurs blanches à coeur jaune se tournent vers le soleil et font comme les webmestres sur Internet, qui proposent leurs textes aux lecteurs éventuels. Ces lectures mettront leur pensée en lumière quelques instants et elle vivra quelques temps dans leurs pensées. Plus ou moins longtemps… Mais rares sont les lecteurs qui souhaitent explorer le blog en ouvrant un menu ou cliquant sur des catégories! C’est le train train du passage unique des lecteurs butineurs! Ils ne s’arrêtent pas plus de quelques minutes en gare! Comme le ☀️ qui continue sa course.

Quand la tondeuse n’est pas passée, ( et sur Internet il s’agit de la tondeuse de la nouveauté qui fait oublier ce qu’on a pensé la veille !)
les corolles de pétales blancs autour d’un coeur jaune semblent toutes semblables…

Sur la toile, les blogs foisonnent et on peut les confondre dans un même désir de se partager le panorama internautique…. Pourtant, si on les lit avec attention, on peut distinguer des variétés diverses : les blogs photographiques, les centrales de lecture, des passionnés par un thème donné, des tribunes libres, les cuisiniers, les jardiniers, les voyageurs, des aventuriers partis vivre sous d’autres cieux que ceux qui les ont vu naître ou les passionnés de voyage… Beaucoup de vendeurs de tout et de rien pour s’enrichir au propre comme au figuré, pour agrémenter son quotidien…. Ou simplement pour faire vivre sa famille ou sa personne.

Et des blagueurs inclassables comme moi qui font de l’autobiographie pour collectionner leurs coups de coeur et qui fixent leurs bons moments. Nous venons aussi là pour communiquer un peu avec nos semblables afin de comprendre leurs différences et d’en nourrir notre pensée.

Mais de bon matin, toutes les fleurs blanches du jardin se distinguent déjà par un mode de vie différent…

Les plus grandes, qui sont les plus en vue, les plus classiques mais pas forcément les plus belles, et aussi les petites pâquerettes de 12 cm ouvrent leur couronne de pétales comme les doigts d’une main se mettant soudain à plat autour de leur capitule…

Tandis que les humbles camomilles d’une douzaine de centimètres ont un capitule bombé offert au ☀️ et laissent leur Corolle d’un simple étage toute retournée vers l’arrière, le long de leur tige, pour mieux faire bomber leur coeur à la chaleur…

On les estime toutes très similaires et en même temps chaque variété joue à sa manière avec les rayons salvateurs, s’exposant plus ou moins vite au passage de leurs visiteurs pollinisateurs. On dit d’ailleurs « marguerite » ou « pâquerette » ou camomille car il y a déjà trois groupes distincts…

Chaque inflorescence est une peuplade à elle seule, constituée de dizaines de petites fleurs jaunes…

Chaque blog est un univers personnel. Certains sont de style « jardin français », rectilignes et rangés d’autres sont un fouillis à l’anglaise… Il faut les explorer car ils sont semblables mais bien différents! Des paradoxes, quoi!

( les photos sont miennes, toutes des fleurs de mon jardin… Prises avec mon portable chinois chez moi!📸)


Épisode 2 « -La vois-tu revenir?

-Peut-être, sur le fond de l’horizon, là-bas, sur la droite… Non?
-Bon sang, elle était partie loin, hein! Revenir d’Amérique, tout de même…
-Tu passes ton temps sur Internet! Faut pas t’étonner. Tu en déposes un peu par-ci, un peu par-là, alors que tu devais te cantonner à ton décor pantouflard : du fauteuil au jardin, de la boîte-aux-lettres à ton lit! Tu t’es égarée, à force de te balader dans tous ces blogs, de faire tous ces commentaires!
-C’est vrai que j’ai volontiers poétisé chez l’un, réfléchi sur la vie chez l’autre, bien ri chez Jourdhu… admiré un chien à la bouille de star de Disney ici, une labrador là… Écouté les « kpop stars » chez mon cher Domdom et discuté de ses critiques fouillées de films ou séries, augmenté ma culture tant que j’ai pu, m’en mettant plein la vue et plein les oreilles… Je me suis éparpillée partout !
-Attends, là, peut-être, sur l’Océan, on dirait que je la distingue!
-Tu serais pas un peu éblouie par ce soleil de printemps? Je ne la distingue toujours pas…
-Mais si, Mamounette, je te dis que tu l’avais juste un peu perdue de vue!
-Ton frère et toi, vous êtes bien lotis, avec une mère comme moi!
-Il te l’a dit, on t’aime, c’est tout. Tiens, là… on la voit toujours nous! »

Alors puisque mes enfants chéris me l’affirment… Je les crois.


Épisode 1″-Je ne la trouve plus !

-Quoi? Qu’est-ce que tu ne trouves plus?
-Mon intelligence.
-T’es sûre d’en avoir eu, au moins?
-Ben un tout petit petit bout, tout de même…? Enfin, je crois.
-Déjà que t’as plus beaucoup de mémoire… Qu’est-ce qu’il va te rester?
– Sais pas, justement !
-Mais tu te souviens du moment où tu ne l’as plus trouvée?
-ça oui, je me le rappelle précisément : je me suis disputée.
-Avec qui ?
-Quelqu’un du très très petit nombre de ceux que je chéris plus que tout et que j’aimerai toute ma vie. (Je ne parle pas de PapyH, là! Je n’ai pas besoin de médiateur ni trice! )
-Comment peux-tu savoir que tu les aimeras toujours?
-Parce que sans eux ma vie n’aurait pas valu la peine d’être vécue. Ce passé et mon présent fondent cette certitude pour mon avenir.
-Alors idiote, pourquoi t’es-tu disputée ?
-Parce que je n’ai pas su me taire quand j’ai été contredite.
-Toi et ta grande gueule! Tu t’es excusée au moins ?
-Bien sûr; j’étais pas encore complètement stupide à ce moment-là et je me serais traînée par terre, prosternée, complètement maudite s’il l’avait fallu, afin que jamais une dispute n’aboutisse à nous séparer.
-Ah ouais… Donc, à ce moment-là, tu avais encore ton bout d’intelligence… Qu’est-ce qui te fait dire que tu l’as perdue?
-C’est quand je l’ai entendu dire, au téléphone, ce que je savais bien déjà… Je l’ai fatigué pour rien.
-Ben… En quoi est-ce la circonstance qui a fait disparaitre ton intelligence?
-J’avais oublié que c’est pas parce qu’on aime l’autre qu’on a le droit de lui être pénible. D’un seul coup, en l’entendant s’excuser à son tour en évoquant sa fatigue, toute la masse de mon idiotie m’est tombée dessus.
-Mais puisque tu es pardonnée…
-Faudra du temps, faudra beaucoup progresser, faudra beaucoup de chance pour que je retrouve la certitude d’avoir un brin d’intelligence !
-ça tombe bien, c’est le premier mai et t’as un brin de muguet.
-Le symbole n’est que l’idée de la chose… Pas sa possession!
-Puisque tu le sais… T’as plus qu’à travailler pour te refabriquer de l’intelligence. C’est quand on se sait malade qu’on peut se soigner!
-C’est vrai, ça… Y a que mon Doc perso pour remédier à ma situation… Tu vois bien que je ne peux que l’aimer à tout jamais! »


Expérimentation HV de poids⚖️

Depuis notre « entrée en retraite », PapyH et moi n’avons eu de cesse de poursuivre nos « études de retraités » : sudoku et mots fléchés de force 5 ou 6 pour lui, visionnages thématiques sur Youtube pour moi et une foultitude (attention Justin, c’est un néologisme bien connu !) de documentaires variés sur tous les thèmes possibles et imaginables pour tous les deux ! ⚗️🧫🧪🔬📡🧰
Dans le cadre de nos nouvelles expériences scientifiques, un sujet d’étude s’est imposé à mon esprit enfiévré.
Ayant pris en main un demi-paquet de pâtes, j’ai tenté d’en évaluer le poids au jugé… Bon ce n’était pas hors de ma portée puisque le paquet faisait 500 gr à l’origine et qu’il en restait environ une moitié! Une division est encore dans mes cordes… mais j’ai vérifié mon résultat avec une balance : 299 grammes. Une grosse moitié, donc!!!
« Tiens il en reste plus qu’apparemment » me dis-je en soupesant et resoupesant!

Pour vérifier ma balance ⚖️(ben oui… la pile est parfois K.O.!)… J’ai sorti une boîte de conserve de 200gr, comme il était inscrit sur la boîte : « poids net total »… Et elle m’a paru bien plus lourde dès sa tenue en main!

Quoi quoi quoi?❓ comme aurait dit Yul Brynner , dans la série télévisée de 1972 Anna et le roi (ou plutôt Le roi et moi) , ( Que la paix soit avec l’âme de ce très, très grand acteur francophone et polyglotte, enterré en Touraine! On ne l’oublie pas.)


Je la pèse : 230 grammes ! Déjà là… j’aurais dû me méfier de mon cerveau (ou des commerçants de petits-pois!)

Ayant alors pris les pâtes et les petits pois à deux mains, je persistai à estimer la conserve plus lourde que les pâtes pourtant pesées 60 grammes de plus!

Bon je sais bien qu’un kilogramme de plomb pèse le même poids qu’un kilogramme de plumes… mais là, je ressentais vraiment la lourdeur de la boite de conserve alors qu’elle devait être plus légère dans ma main! J’ai changé de main, aussitôt… et IDEM!!!


Qu’à cela ne tienne : PapyH, appelé à la rescousse, m’indiqua les bonnes conditions d’expérience :
– yeux fermés
– produits posés sur les mains bien à plat, dans deux contenants de même poids pour la stabilité (deux barquettes de 28 grammes chacune)
– bouchons d’oreille
– chantonnement pour éviter d’entendre le bruissement du paquet de pâtes au cas où j’aurais cette fois-ci l’ouïe plus fine que d’ordinaire ( L.O.L.)
Eh bien… C’étaient bien les pâtes les plus lourdes! On a recommencé plusieurs fois avec échange des charges d’une main à l’autre! Et c’était toujours la bonne réponse la véritable ressentie.

Conclusion: mon cerveau me dit n’importe quoi et il faut vérifier ce qu’il dit!

Alors, je le réaffirme : Non, le kilo de plumes ne pèse pas moins que le kilo de plomb!

Signé : Mamy Véro la scien – ti – fi – que!


Ma mayo niaise🥚

Quand j’étais jeune, chez mes parents, je voyais ma mère monter une mayonnaise à la cuillère avec juste un jaune d’oeuf, de l’huile (de pépins de raisin) un jus de 🍋 et du sel.
Dès que j’ai pu l’imiter, j’en ai raté tout un tas quand j’avais mes règles. La mayo, c’est une affaire de coup de main, de vitesse de tour de cuillère dans le bon sens et avec le bon rythme… de… est-ce que je sais, moi? C’était comme ça et systématique parce que c’est difficile, à la cuillère ! Donc je n’en faisais pas pendant ces périodes-là.
Ensuite j’ai vécu quelques temps chez mes beaux-parents et mon beau-papa ( qui fait très bien la cuisine) m’a appris à la commencer avec un fouet, en mettant une cuillère de moutarde, de l’huile Isio4 ( colza+tournesol+lin) et sans jus de citron. Il fallait « faire la boule » avant de la saler! Je me souviens bien de cette expression « faire la boule »😄
Je ne la ratai plus jamais.
J’ai donc adopté sa recette… si bien qu’un jour, j’ai entendu, alors que je faisais une mayo, ma mère me reprocher : « Mais c’est pas comme ça que je t’ai appris à la faire! » C’était il y a plus de trente ans et comme j’avais un contentieux avec elle, j’ai pu répondre « c’est bien pour ça que je la réalise ainsi! » (J’ai beau apprécier la culture coréenne, les Anciens ne m’en imposent que lorsque je le décide… et je me souviens encore du plaisir ressenti en répliquant ces mots qui coupaient définitivement un reste de cordon).
Dans ma cuisine, où je n’entre que par obligation, la mayo est devenue une rareté parce que depuis que PapyH a dû, pour sa santé, restreindre sa consommation d’oeufs et que la vieillesse nous pousse à manger de moins en moins mais de mieux en mieux .. je n’en fais plus que très très occasionnellement. Il y a un pot de mayo industrielle allégée pour les passades imprévues…
Et voici que je viens d’en faire une… Comme j’ai pris peur en réalisant combien de centilitres d’huile j’y avais englouti, au vu du niveau de la bouteille ! Ahhhhhhhhhhhh !
C’est un plaisir bien niais que nous avons dégusté là…
Mais bon sang, qu’est-ce qu’elle était bonne!

C’est promis… Je ferai désormais comme mon gendre qui, excellent cuisinier, n’en mange jamais, lui!


Galerie

Along with the gods…

Cet article de Domdom me permettra de me souvenir de ces deux excellents films coréens aux sujet des parangons.

SomegirlsfromK

신과함께-죄와 벌

&

신과함께: 인과 연

Along with the gods : »Les deux mondes » et « Les 49 derniers jours »

Série de quatre films (Deux sortis et deux en tournage actuellement) réalisés par Kim Yong-Hwa (également scénariste).

Les deux premiers films sont sortis en 2017 et 2018, et ce sont les films de tous les records.

Énorme réussite au box office coréen ainsi que dans toute l’Asie. Ils sont distribués dans plus de 90 pays.

Les deux premiers ont coûté plus de 36 millions de dollars et ont été filmés à la suite.

En France, vous pouvez les voir sur Netflix.

(Petite précision: je ne fais pas de la pub ou du partenariat avec Netflix ou Viki (dont je parle souvent), mais il se trouve que ce sont les deux principaux diffuseurs de films et dramas coréens, donc…)

Ces deux films sont une adaptation d’un webtoon coréen (manga en ligne).

Deux films…

Voir l’article original 840 mots de plus


Résonances…

Certains airs, certains mots, certains sons résonnent longtemps, en échos profonds ou légers…
Longtemps les pires m’ont paru les plus persistants…
Enfin je parviens à ne retenir que les ricochets joyeux des gentillesses, les sonorités apaisantes des personnalités amicales, les accents vibrants de ceux qui ont pris le temps de me parler vraiment…
Les paroles lénifiantes de ceux qui m’ont lue et appréciée… Voire qui m’ont renvoyée vers de nouvelles pensées…
Leurs voix résonnent en vitaboucles de pensées, venues d’autres régions ou du monde… De mon temps, d’époques passées ou d’espaces-temps imaginés… en images de beauté, en senteurs rosées, en vibrations pures désintéressées…

Écouter en boucle ces sons colorés qui m’ont été envoyés…


Un regard, mille pensées…

Un point de vue comme un autre… Le mien.

Sur ces photos de fleurs, cognassier et marguerite, la forme en volute du bouton m’a plu, tout comme le velouté des jeunes feuilles les portant ou la corolle dévoilant les pistils… Mais tantôt mon cadrage semble désaxé, peu logique… inattendu car renvoyant au fond, tantôt ma photo est d’une grande banalité alors qu’elle me plaît tant dans la singularité de l’instant saisi.

Cadrage et mise au point sont les métaphores de mes pensées… Combien de fois nous dénie-t-on notre honnêteté, voire la candeur de nos intentions, faute d’envisager l’originalité de notre point de vue « en vis à vis« !

En petit-déjeunant, ce matin, au moment où je regardais les oiseaux qui se servaient dans les mangeoires du balcon… Une idée m’a soudain frappée ( non, je n’ai pas eu mal).
Ma vue ayant fait la mise au point nécessaire, je venais d’apercevoir mon voisin, passant devant sa fenêtre en vis à vis de notre porte-fenêtre, et j’ai immédiatement réalisé qu’il devait penser que je le « badais », comme on dit par ici, alors que je ne m’intéressais pas du tout à lui.
Puis m’est revenu en mémoire l’air inquisiteur d’un autre voisin, celui d’en bas, sur le flanc de la colline… mains sur les hanches, tourné vers moi quand je l’ai enfin remarqué, hier, déjeunant sur sa terrasse située à cent mètres de notre maison en contrebas… en direction de la Sainte Victoire que je contemplais, dans la même diagonale panoramique, mais droit au fond, bien loin, là-bas, à l’horizon !

Considérer d’autres points de vue que le mien me gâche souvent les bonheurs les plus simples… Impossible de ne pas, sans cesse, renverser mon regard, ma pensée, ma conception des choses…
De même, lorsque je commente un article de blog, en quelques mots, pour ne pas m’étaler puisque je me sais bavarde ( quoi qu’il m’arrive de développer mon intervention chez mes blogueurs préférés), si un autre commentateur (ou -tatrice) me renvoie une réplique mettant au jour un sens de mes propos auquel je n’avais pas songé… Je suis totalement honteuse… Et pourtant je sais ne pas être responsable des présupposés, des préjugés, des connotations qui naissent dans l’esprit de ceux qui me lisent.
On ne se refait guère ! Je me mettrai toujours « la rate au court-bouillon »… Ce ne serait pas moi sinon.

Ce qui m’inquiète le plus, c’est de blesser autrui, bien plus que de déchoir moi-même… mais l’essentiel est finalement que l’on reconnaisse l’intégrité de mon point de vue, une fois réexpliqué.


Conclusion : Ces fleurs sont les mêmes chez tout le monde… Mais elles sont ici mon regard… ma pensée ( oui, c’est quasiment du Magritte, « ceci n’est pas une marguerite » … j’aurais dû photographier une pensée… mais c’est mon côté artiste.)


Traditions

En famille.


Penser juste… Juste penser (M. à J. en fin d’article)

Il vient de m’arriver un truc qui devrait me mettre un peu plus de plomb dans la tête…
Pour exprimer ma joie en regardant les photos de sa belle chienne, dans le blog de Passiflore, j’ai repris un de ses mots et elle a pensé que je corrigeais son texte or il n’en était rien.
Quand je travaillais, mon esprit était marqué par cette nécessité de mon métier : rectifier l’orthographe de mes petits apprentis écrivains collégiens… J’étais « dressée pour ça »!!! Quelle belle mission au départ… qui devenait parfois un véritable pensum.

Alors il m’est arrivé de proposer une rectification orthographique à tel ou tel scripteur d’article parce que j’ai conservé ce désir de bien écrire ma langue et de rendre beau ce que j’ai estimé bien pensé…

Désormais il est impératif de « liker » des articles en me retenant d’émettre une réserve quelconque parce que toute personne reprise se sent blessée.
PAS MOI.
Si un lecteur de passage lit une coquille (qu’elle s’appelle vraiment coquille ou « faute » n’a aucune once d’intérêt) qu’il ( ou elle ou eux, m’en fiche) n’hésite pas à me l’indiquer !!! Il vaut mieux se corriger pour bien écrire et donc pour toujours mieux penser.
Car « ce qui se conçoit bien, s’énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément » a-t-il dit, avec justesse, il y a des siècles.
Donc faisant mes mots fléchés quotidiens, me voici écrivant des majuscules sans accent, comme je l’ai appris il y a plus d’un demi-siècle maintenant !
La définition « à surveiller » m’a suggéré le mot « arriérés » parce que PapyH est mon comptable perso et qu’il ne supporte pas les erreurs et oublis dans nos comptes… De ce fait je n’ai pu imaginer que ce sens-là, au premier abord.
Et voilà qu’en revenant cinq minutes plus tard… Je lis le sens auquel il fallait certainement penser : ses « arrières »… Oh voilà qui n’a l’air de rien mais… C’était tellement loin derrière ma propre pensée qu’en le réalisant, j’ai reçu une espèce de coup de pied au derrière de mon imaginaire!
Révélations !
Le « fête » est peut-être « célèbre » mais « fêté » l’est plus sûrement…
Trois mots sur une page… Et je pense pendant des heures… mieux, certainement !
C’est pourquoi je reviens à mes commentaires d’articles lus chez mes blogueurs préférés que j’aime considérer comme des « aminautes » mais qui ne sont sans doute qu’à peine « copinautes »… Voire… pire… Comme c’est triste à penser… Indifférents, voire moqueurs, critiques, ricanants… Ahhhhhhhhh j’ai mal à mon humanité !
Chez Natha je lus même un article contenant un dessin ou la petite 🐞 qui me semble la représenter voit deux canards et leur dit « Alors comment ils vont les connards, ce matin? » pan! Le lecteur-spectateur se prend une gifle… Suis-je un de ces canards-là? … Elle n’a pas répondu clairement… Ça me pose problème : dois-je me désabonner ? C’est dommage car j’adore ses textes, ses dessins et ses catalogues thématiques… Il me faut me décider seule… Bien penser. Je n’arrive pas à me décider.
Comme il est gratifiant d’échanger des gentillesses car elles aussi permettent de mieux penser… Tiens, j’y retourne… Penser un peu plus tant que je sais encore penser droit… Quoique… La pensée va-t-elle droit? Trop droite elle manque de profondeur… Un abîme de réflexion s’ouvre là… Je me perds là…

Ahhhhhhhhhhhh

Mise à Jour du soir même :

Eh bien on m’a repêchée tout au fond de mon abysse… Lisez les commentaires !

Merci à Natha : je ne me sens plus 🦆… Et je suis heureuse de pouvoir demeurer abonnée à son beau blog (cf ma page de liens où je vais le mentionner avec plaisir.)

Merci Passiflore : j’ai mis l’article en lien dans ma page de liens car je veux revoir Polka à la moindre envie. Tes photos sont trop belles!

Merci à mes aminautes qui sont venus me réconforter aussitôt et aux copinautes qui l’ont certainement fait en leur for intérieur. J’ai pu mesurer combien je suis chanceuse de vous avoir pour illuminer mon quotidien.

PS) dans le bout de grille que j’ai mis en en-tête, j’ai écrit « vue » pour « dévorée des yeux »… Le sens attendu était « lue » mais on peut s’inscrire en faux : tous les écrits ne sont pas à dévorer des yeux… Sauf ceux de mes « aminautes » !

Avec un N la solution n’est morale que dans le cadre d’un musée.


Réveil… En rythme

Que ce soit avec les STRAY KIDS

ou les danseurs classiques de Lausanne,

disons pour parodier une citation célèbre et en faisant parler Terpsichore elle-même :

« où ils seront réunis en mon nom, nous danserons! »


Mais qui sont les andouilles…

qui imposent cette écriture laxiste à la France entière ?

Bien évidemment je ne désigne pas là les professeurs des écoles, mes collègues, qui font ce qu’on leur dit de faire mais bien précisément les décisionnaires situés en amont! Mes collègues sont obligés d’obéir, comme je le fus moi-même quand j’enseignais!!!


Au lieu de pousser les tout petits, en ancrant les bons gestes dans leur esprit, à bien former les lettres selon le modèle qui était établi depuis plus d’un siècle, l’école primaire actuelle entretient les confusions en enseignant ces o/a ou ces « s insectes », dont j’ai parlé précédemment dans mon article « c’est le bozor », dès l’apprentissage de la lecture ! Je viens de constater encore, ce matin, dans mon hypermarché préféré que les livres pour enfants du commerce se sont adaptés à cette écriture illogique !
Et le plus fort, c’est que je vais devoir appliquer cette réforme de l’écriture, qui me révolte totalement, quand je ferai lire et écrire ma petite-fille afin d’éviter qu’elle soit perdue en classe et ne détienne pas « le nouveau code »!
Regardez ce titre du « Martine » que je viens d’acheter… « martine » est écrit sans majuscule en première lettre comme pour un nom commun!!! C’est « un martine » ( alors qu’on s’adresse aux enfants qui devront mémoriser autrement que les noms propres commencent par une majuscule !Martine !) :
« Princesses et chevaliers », le second titre ne présente aucune majuscule au début ( comme doivent être écrits les titres) et les quatre « s » appartiennent à cette race d’insectes inconnue de tous mes souvenirs d’école, dans un geste cursif mal limité! Et le « r » relève aussi de l’écriture cursive alors que les autres lettres sont « d’imprimerie », comme le texte que je tape en ce moment!
DU GRAND N’IMPORTE QUOI !

Je croyais que « Sami » faisait mieux… Mais sur la quatrième de couverture… Les revoilou !

La « vue » a des airs de « rue » car le « v » a le « bras mou » et comme les o/a sont légion…

On admire la « taur » Eiffel dont les « f » sont des 8!

pour nous qui savons lire et écrire, l’identification ne pose aucun problème, évidemment, mais il y a un an et demi j’étais encore en poste en collège et j’affirme que beaucoup qui lisaient mal… écrivaient mal ainsi tandis que les meilleurs m’offraient des copies largement calligraphiées de façon traditionnelle.

Espérons que Mininous… s’en sorte malgré « taut » 🙃🙃🙃

Quand je me répète sur ce point, qui m’exaspère tellement, il y a toujours quelqu’un pour me rappeler que les médecins sont réputés pour leur mauvaise écriture, ce à quoi je réplique que, bien que le temps ait effectivement pourri leur écriture, ils sont très nombreux parmi les auteurs de bouquins et ils n’ont pas leur pareil pour synthétiser un texte ou une explication. Ils ont bien appris puis ils ont choisi d’oublier… Mais qui a appris de travers, n’aura pas de choix.


Coloris d’hiver 23

Cet hiver 2023 m’a apporté son lot d’excellents moments car je suis une privilégiée de la vie et je me dois de le noter par reconnaissance pour la déesse qui m’envoie ces bienfaits, de crainte qu’elle ne me les retire.

Mon blog étant un recueil autobiographique de bons souvenirs, il me faut en indiquer certains (Je ne parle pas de ce qui reste cellé dans mon jardin secret. Un bavard ne se livre pas complètement ; bien que logorrhéique, il n’est pas complètement stupide.)

Comme le montrent les photos, nous avons eu

le bonheur de garder Mininous

pendant quelques jours et nous avons, comme toujours, chéri ces instants.

La fusée en carton de Carrefour nous a fourni aussitôt l’occasion de colorier encore et encore, activité préférée de notre petite-fille à l’heure actuelle.

Ce fut Mardi-gras et « notre Ladybug » a couru partout en combinaison à petits pois!

Elle nous a dirigés dans le coloriage de cette fusée en carton qui fut son refuge, ces jours-là.

Pour 10 Euros, Carrefour nous a donné là matière à de longues heures d’amusement. Même PapyH s’y est mis! Mininous adore changer de couleurs et fabrique des traces d’arcs-en-ciel magnifiques. Je me suis fait gronder une ou deux fois « Non! Je t’avais dit en jaune! » parce que la grand-mère n’est pas facile à convaincre quand il s’agit de dessiner et que l’association des couleurs la heurte (c’est fou ce que ma Petitoune aime le noir et le jaune!)!

Désormais l’école a laissé sa marque et elle préfère suivre son bon plaisir plutôt que remplir les bouquins de type « cahier de vacances » que nous avions encore achetés… et qui ressortiront aux prochaines vacances.

« C’est la maîtresse qui fait ça » nous a-t-elle seriné pour refuser des exercices barbants tels que les lignes d’écriture qu’elle faisait volontiers jusqu’alors.

Et pourtant elle s’est régalée à participer à nos sessions de Boggle en repérant et prononçant des syllabes et surtout rayer les syllabes que nous avions repérées aussi, comptabilisant les points de celles de deux lettres auxquelles nous, les adultes, n’avions pas droit.

Les activités que j’avais préparées pour offrir quelque objet DIY à mon alter-ego (son autre Mamy) n’ont pas toutes été réalisées car les danses, les chants et les courses dans le jardin ou la balançoire ont été préférées par « Mademoiselle active ».

Elle a juste pris le temps de me faire de gros câlins qui m’ont donné la rhino… ce qui fait que je ne lui en veux pas et la garderai encore et toujours, même au prix d’une autre rhino! PapyH a eu ses câlins mais n’a pas gagné de souvenir, lui et je m’en réjouis.

Nous avons aussi reçu tout plein de fleurs des champs en cadeaux !

Et voici sa blague préférée qu’elle nous a même enregistrée :

Toto va chez le médecin et dit en lui montrant du doigt :

« -Docteur, j’ai mal là et puis là et puis là aussi et puis encore là… C’est grave?

-Non, répond le docteur, vous avez mal au doigt! »

« Elle est rigolote, hein? » ajoute-t-elle invariablement.


Cette rhino c’est rosse!

15 jours à me moucher, traîner ma vieille peau épaisse d’un fauteuil à l’autre… A remettre de la couleur dans ma tête baignée par la grisaille de l’affection contractée. J’suis comme le rhinocéros fonçant vers le rétablissement attendu.
Donc je m’en sors… peu à peu. C’est juste une rhinopharyngite, rien d’autre par chance, tests de confirmation effectués.

Plusieurs m’ont dit avoir subi ce truc pendant trois semaines au moins… 
Blog en stand bye en attendant.
Quelques « like » et commentaires, c’est tout ce que je sais faire en ce moment.
Bonne mi-mars à tous ( et pas « à toux »!)
A plus!


C’est le bozor!(mise à jour du jour même)

(mise à jour du jour même : le contenu de la photo ci-contre est en libre accès sur le site Eduscol)

Comme tout grand-parent qui se sent concerné, j’ai téléchargé le test de début de CP, puisque Mininous est en Grande Section de maternelle…. Et la reconnaissance des lettres m’a bien étonnée ! Voilà qu’on leur enseigne des o manuscrits avec « une couette » ( il semblerait même que la maîtresse parle de la « queue » du o) qui tombe! Moi j’aime beaucoup la maîtresse de Mininous qui ne lui a jamais mis que des smiley verts souriants et a écrit des synthèses élogieuses sur ses cahiers, depuis un an et un trimestre. ( Ben oui : on aime qui nous apprécie!) Je cherche juste à « suivre au mieux » les apprentissages de ma petite-fille. 
Sur le poster que j’avais acheté, il y a au moins 10 ans, et que j’avais placardé sur le mur de ma salle de classe de collège puis récupéré pour ma petitoune, le o manuscrit était parfait, « couette » en haut…

Et voilà que ce test de CP réécrit les lettres qu’on m’a apprises dans mon enfance! Le M majuscule a les bras en biais au lieu de les avoir bien droits! Le o a bien une queue au lieu d’une couette! Le s manuscrit est un curieux insecte ( dans mon enfance on me demandait de ne pas « le fermer » et on le montrait sans queue comme sur le poster) et le b manuscrit n’a pas son petit bras bien perpendiculaire à la ligne sur laquelle on le pose mais un bras qui tombe… Comme les miens! Me voici Vénus de Milo! 

Voici les o de Mininous qui ne suivent pas le modèle et les s du poster.

A la fin du premier trimestre de grande section elle n’a pas vu toutes les lettres manuscrites et ne voulait pas prononcer celles qu’elle n’a pas encore travaillées alors qu’elle me les nommait toutes jusqu’alors, quelle que soit leur écriture.

Pas étonnant donc que nombre de petits collégiens aient essuyé mes remarques avec une totale incompréhension ! 

J’ai pu lire parfois « alors on donse » alors que l’enfant avait écrit les bonnes lettres mais… à sa façon !

Bien sûr, c’est moi qui ai écrit sur ces photos car j’ai jeté tous les devoirs d’élèves que j’avais dans mes différents disques durs. Mais on en lit encore certains sur mon autre blog, que je ne vais pas tarder à remplacer par des textes réécrits à la machine.

De plus… j’avais bien remarqué qu’au collège les enfants « désapprenaient » entre la sixième, où je les avais eus, et la troisième, où je les retrouvais, (que je les aie eus comme élèves ou pas entre temps, car je ne mets en cause personne ni ne me crois supérieure à qui que ce soit) oublieux de leur savoir de base de 6ème et perdant leur curiosité première !

( mise à jour du jour même : puisqu’une maman que j’apprécie depuis que je l’ai rencontrée surveille mes propos – j’ai bien lu votre article concernant le droit à l’image – , je rappelle que ce manque d’intérêt était diffus et pas généralisé car les enfants qui m’épataient le plus – dont les vôtres – en étaient dépourvus! Plus d’une moitié d’enfants en faisait preuve, à notre plus grand désespoir d’enseignants!)

Donc… plus on en apprend (plus j’en apprends) et moins on en sait ( moins j’en sais)… plus le temps passe et plus ma langue maternelle change…

C’est le bozor !


En partance pour Mamyland…

Février = vacances en pays de grand-mère.


Des cartes « à Toto » utiles

Voilà un achat réalisé chez Carrefour il y a plusieurs années, pour un cadeau de Noël soi-disant destiné à PapyH mais qui m’est bien plus utile qu’à lui puisqu’il connaît tout ceci par coeur, ce qui n’est pas mon cas! Il aurait pu passer le concours de Laposte… et pas moi.  Ce jeu pourrait faire envie à Justin ( cf la page de liens) afin de montrer son savoir mais  notre aminaute ne peut pas être un Toto comme moi puisque je ne connais bien que les départements où j’ai vécu !

Toto, dans les blagues à Toto, est un enfant qui dit de grosses plaisanteries dans la cour de l’école (on dit donc des « cartes DE Toto »)… mais je doute qu’un seul petit Français actuel puisse encore se servir de ce jeu faute d’en avoir envie et de vouloir se servir de ces connaissances… A part un présentateur de télévision et un prof de géo, qui en a besoin? Autrefois nous jouions à un jeu qui lui ressemblait pendant les longs parcours en auto vers le département des grands-parents, pour les vacances!

Les départements dans lesquels j’ai vécu plus d’un an, depuis ma naissance, sont sur la photo…
Les cartes indiquent des régions plus nombreuses que les officielles d’aujourd’hui, au nombre de 13 en métropole (Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Bretagne, Centre-Val de Loire, Corse, Grand Est, Hauts-de-France, Île-de-France, Normandie, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, Pays de la Loire, Provence-Alpes-Côte d’Azur ) et 5 d’Outre-mer (Guadeloupe, Martinique, Guyane, La Réunion et Mayotte). Des regroupements ont été faits.

Les départements dans lesquels j’ai travaillé sans y habiter sont 5 autres que ceux-ci mais ils auraient compliqué la photo…
Les spécialités indiquées vont changer un jour ou l’autre… ou ont déjà changé…
Les noms des villes évoluent eux aussi puisque Pantin va devenir Pantine, par exemple!


Ce que je retiens d’un département dépend des bons souvenirs vécus dans cet espace (celui où je suis née, celui où un enfant de la famille est né, celui où j’ai rencontré PapyH, celui où j’ai commencé à exercer mon métier…etc) Ma mémoire gomme obstinément les mauvais souvenirs. A quoi bon continuer de se faire du mal? Il faut aller de l’avant et ne conserver que les bons moments vécus…
Déménager me fit souvent de la peine mais tous les nouveaux cadres de vie offrirent de merveilleux décors (parfois côtoyant les plus vilains) à mes rêves..

J’en ai fait un très beau, cette nuit… mais je serais bien en peine de dire dans quel département j’étais car mon esprit repeint les décors et recrée des lieux en les mixant avec des décors vus sur les écrans!!!

J’étais petite et je jouais… aux cartes à Toto!


Régénérescence

Pour avoir plusieurs fois lu et entendu, (comme par exemple en septembre dernier dans Ouest-France ici, ou en novembre dernier dans Marie-Claire ici, des articles faisant allusions aux publications scientifiques, celle du magazine Nutritional Neuroscience accessible ici ou dans cet article-ci du MDPI journal suisse, dont l’acronyme signifie: Molecular Diversity Preservation International)

que des chercheurs en neuro-sciences (dont Sandrine Thuret cf sa conférence en bas de l’article)

auraient démontré qu’il fallait manger des myrtilles pour aider le cerveau à régénérer ses cellules, j’en ai acheté, lors de nos dernières courses en magasin.
L’étiquette m’a évidemment arrêtée : elles viennent du Chili ! J’ai bien senti que je n’aidais pas la planète et notre futur, là… Mais bon, si c’est un médicament, j’ai fait l’achat quand même.


Bien sûr, j’ai tenté (restons modeste) de réfléchir par moi-même :

-A quelle fréquence faudrait-il en consommer pour qu’un seul neurone vienne renaître dans mon cerveau bien diminué ?

-Les chercheurs ont-ils des actions dans ce commerce (y a pas plus près que le Chili?)?

-Est-ce que l’intelligence se mesure en fonction du nombre de neurones ou de leur qualité (puisque la consommation de myrtille n’aurait pas d’efficacité dans le cas d’une dégénérescence avérée, commencée?)

-Est-ce pareil de consommer des myrtilles fraîches (à cause des traitements que leur ont fait subir les agriculteurs… parce que je n’ai pas trouvé de myrtilles du Maine!) que de la confiture de myrtilles?

Et la grande question: Qu’est-ce que l’intelligence humaine? avec ses corollaires : Comment meurt-elle? Survit-elle à la mort sous une forme ou une autre? Quelle est l’intelligence animale? des insectes?

Ouille!

Je sombre dans le brouillard de mes pensées nébuleuses! Chez Neithn j’ai découvert:

Terminons en plaisantant :

« -Allez mangeons nos myrtilles, pour devenir plus intelligents!
-Fais-toi plaisir, Chéri ( e), je te laisse ma part ! »
C’est de l’humour en sabots, ça, de celui qui écrase les pieds ! Après dégustation, on en fera peut-être en chaussons !