Réfléchir sur trois fois rien, demeurer dans le léger pour ne pas s'abîmer dans le grave.

Cinéma

Notre petite soeur, Umimachi Diary, de Hirokazu Kore-eda

Un chef d’oeuvre!

Un moment d’exception, voilà ce que ce film m’a procuré.

-Mais qu’est-ce qui se passe dans ce film?

-RIEN… Et pourtant TOUT… parce que le plus important dans cette vie, c’est d’avoir une famille qu’on aime et qui vous aime.

C’est l’histoire de trois jeunes femmes, des soeurs qui ont entre 18 et 35 ans, qui accueillent chez elles leur demi-soeur de 14 ans, à la mort de leur père.

C’est tout.

Mais que c’est profondément beau, cet amour fraternel (puisque le mot sororal n’existe pas)!

On en ressort apaisé, plein d’espoir et de bienveillance pour l’être humain. On reçoit le même message du meilleur film de Luc Besson, Le cinquième élément : ce que des aliens devraient retenir de l’humanité pour ne pas l’éliminer, c’est l’amour.

J’ai retrouvé ce caractère contemplatif et introverti de l’âme asiatique. Ce rythme lent que certains ne supportent pas et qui me comble. Du lyrisme pur. Une vie simple et vibrante.

Dans la fiche de SENS CRITIQUE je pourrais contester le classement dans le genre « drame » mais ce n’est pas une comédie… c’est de la PHILOSOPHIE du QUOTIDIEN, comme j’aime l’écrire!

J’ai regardé ce sublime film hier soir, 25 janvier 2023, sur ARTE en VF (j’aurais bien aimé la VOST). On doit pouvoir le revoir ces jours-ci.

Le bonheur de pardonner à ses parents leurs erreurs (ici le père avait eu trois femmes successives et la petite dernière avait peur de ne pas être aimée par les « grandes soeurs ». Les familles recomposées sont parfois une richesse et je connais deux personnes au moins pour qui ce fut le cas, mais trop souvent c’est une souffrance pour les enfants du lit d’avant, comme je l’ai constaté en exerçant mon métier) et vivre en harmonie avec sa fratrie est le thème principal. Dans ce film on a l’impression que les grandes ont accouché de leur franginette qui est orpheline de ses deux parents. Et la mère des trois filles aînées renoue avec elles, alors qu’elle avait mal réagi à la trahison de son mari en… les abandonnant à elles-mêmes!

Publicité

1bon film, 3 générations… 1 lignée et 3 stars

En ce vendredi 13 janvier 23, la Toile apprend la disparition de la fille unique du King, Lisa Marie, fille de Priscilla (née le 24 mai 1945) et de

Elvis Presley (08 janvier 1936- 16 août 1977) …

Le film ELVIS avec Austin Butler et Tom Hanks, film du réalisateur Baz Luhrmann, est le biopic d’Elvis Presley et je l’ai trouvé vraiment très réussi! (on voit ci-dessus Lisa Marie au côté d’Austin Butler).

En juillet 2020, Benjamin Storm Presley Keough , le petit-fils d’Elvis, s’était suicidé. Dans la « famille Presley » il reste donc Priscilla (que l’on peut voir dans cet article de ParisMatch) et ses petite-filles : Riley, née le 29 mai 89, fille elle aussi de Danny Keough et ses demi-soeurs, les jumelles Harper Vivienne Ann Lockwood et Finley Aaron Love Lockwood, nées le 7 octobre 2008, filles de Michaël Lockwood, guitariste de Lisa Marie dont elle a divorcé.

Le film a permis à Austin Butler (né le 17 août 91) de remporter le Golden Globes 2023 du meilleur acteur dans un film dramatique et sa performance m’a époustouflée car il ressemble plus à Julien Doré qu’à Elvis au naturel… mais il se transforme de façon bluffante par une performance véritable de très grand acteur au point que son sourire évoque tout à fait celui d’un Elvis à l’époque où il était aussi jeune que l’acteur et pas encore marqué par une vie d’excès !

Ayant lu une critique négative du film, j’avais peu d’envie de le regarder mais je suis heureuse d’avoir pu constater que les médisants ont tort quand ils disent que cette œuvre agit comme les vautours qu’elle dénonce en oubliant ce qu’Elvis doit à la musique de la communauté noire de son époque.

C’est justement ce que j’ai perçu dans ce film: d’une part les amitiés avec des chanteurs de couleurs malgré les racistes de l’époque et d’autre part la dénonciation de l’exploitation réalisée par l’impresario sont dites et redites dans ce film.

Tom Hanks interprète le fameux « colonel Parker », cet escroc qui ne songeait qu’à »faire des affaires », quitte à lâcher l’artiste qui le nourrissait jusqu’alors pour le suivant et manipulait un chanteur qui ne souhaitait que chanter, vivre sa musique, persuadé d’avoir une mission de type biblique.

La voix française de Tom Hanks est JEAN-PHILIPPE PUYMARTIN. Il apporte la cerise sur le gâteau au jeu d’acteur extraordinaire de Tom, qui s’est bien investi physiquement dans ce rôle, devenant un « obèse qui cherche le pèse » sans vergogne. (attention: étant en surpoids moi-même, je n’attaque pas les gros, dont je suis… seulement celui-ci!)

Le récit est principalement fait en point de vue interne: c’est celui du « colonel » avec quelques passages en point de vue externe pour contredire le plaidoyer qu’entame l’individu plein de mauvaise foi pour minimiser son escroquerie… et pour nous montrer la ferveur initiale du chanteur ainsi que ses démons en tous genre.

Ce que j’en retiens, c’est… cette transe religieuse du chanteur.

Une personne qui n’a jamais chanté dans une église ne peut peut-être pas comprendre comment la beauté des voix s’élevant dans la nef fait enfler la foi de l’assemblée et baigne la foule de sa folie galopante. Je ne crois plus en aucune religion établie mais l’élévation de l’être dans un lieu qui magnifie la parole m’est toujours accessible…. Et le lieu peut être inattendu, improbable…

Si l’on entonne « Plus près de toi, Mon Dieu » en voiture on peut percevoir cet étrange phénomène… si, si! Il me rappelle le sens propre du mot « église » (« ekklesia » = « assemblée »)… Ma voix et moi, on fait deux… et parfois on fabrique du divin aussi!

Il reste que ce film nous a permis de réécouter la voix et la musique d’ELVIS, l’inspiré, dont le déhanchement me paraît tout aussi primitif, et parfois ridicule, que celui de mes chanteurs de Kpop!!!

Rien n’est plus agréable qu’écouter Elvis car sa voix me chamboule, me berce ou m’éveille…

Et voir naître son petit sourire de biais (Austin avait le même!) est un vrai bonheur :

Et là encore le sourire du jeune séduisant fleurit…

ou encore le beau gosse et ses groupies:

Il nous balade! « Si je ne peux pas bouger, je ne peux pas chanter »!

« Ne pas chercher midi à quatorze heures »

Pour être capable de regarder des films épiques tels que TOP GUN ou AVATAR 1 (ou mes fameux dramas… « C’est un fameux drama… » !), il ne faut pas « chercher la petite bête » mais se laisser porter par le conte qui nous est narré, s’asseoir sagement et n’être qu’écoute et regard !

Ainsi dans TOP GUN de Joseph Kosinski de 2022,  pour ne pas être gêné par notre esprit de contradiction naturel, notre logique personnelle, nos observations trop rationnelles … nous devons demeurer candides et décidés à croire que le héros est bien aussi exceptionnel qu’on nous le dit.

Toute cette disposition d’esprit, condition sine qua non pour rester  un spectateur content,  fut totalement absente chez  PapyH qui, en regardant TOP GUN2, n’a pas cessé de rappeler que les combats aériens ne sont « plus d’actualité depuis bien longtemps» (je n’indique pas les mots exacts prononcés car on ne fait pas de demi-mesure quand on perd le plaisir de visionner le spectacle !). « La guerre actuelle a bien démontré que tout se fait désormais par des drônes. C’est un combat de machines dans lequel l’homme tient les manettes à distance ! On n’entendra plus « A quatorze heures, avion ennemi ! » …etc. »

( Grande bécasse! C’est sûr, ça! On n’a jamais dit à « 14 heures » mais « à deux heures »! C’est sûr : on ne l’entendra plus!

-ohhhhh mais laisse-moi rêver !

-ça ne t’autorise pas à écrire n’importe quoi!)

Bon alors… On n’entendra plus « A deux heures, missile, missile! » Na!

Alors j’ai fait quelques recherches sur le sujet, même si je me contrefiche totalement, au fond, de savoir si Tom Cruise a réellement piloté l’avion (cf cet  article  de Télé Loisirs  ).

Dans le magazine AVIATION j’ai appris le nom du consultant officiel du premier film de 1986  (MARTIN HIVON).

Dans Wikipedia j’ai lu que des AS DE L’AVIATION sont répertoriés jusqu’en  1988, donc la fin du XXème siècle. ( )

Et l’article TOP GUN de Wikipedia est intéressant et l’article concernant l’école TOP GUN finalement le plus complet sur la question.

Un article sur mon portable concernant l’avenir incertain de l’aviation militaire a retenu mon attention… et surtout la notion de « frappe chirurgicale » m’a laissé croire (et je me suis facilement laissée persuader afin de rester candide)  qu’aucune victime collatérale n’est à déplorer dans de tels combats désormais accomplis par d’autres moyens…

Bref ! Quand PapyH, excédé par un plan dans lequel la caméra a fait un travelling arrière pour mieux donner l’impression que Maverick sur sa moto allait presque de nouveau foncer au point de repasser Mach10 (alors que moi, j’ai estimé cet artifice judicieux puisque bien identifiable)…  est  parti, définitivement dépité, j’ai pu goûter le plaisir de me laisser convaincre et de partager les pensées de ce surhomme à la recherche d’une reconnaissance de paternité morale.

Un pater familias heureux… Du coup l’aspect romantique m’a gênée et j’aurais bien arrêté le film au retour de cette mission dont tout le monde savait en commençant le film qu’elle réussirait. Peu m’importait de savoir si le vieux beau se caserait définitivement ou pas.

Ce film m’a donc beaucoup stressée pendant la dépose de la bombe et j’ai serré les fesses, me croyant aux commandes, écrasée dans mon canapé par la force de l’imaginaire, jusqu’aux cris « verrouillée…cible atteinte ! » libérateurs et totalement déconnectés de toute réalité concrète ! Un vrai jeu vidéo sans victime… Comme dans STAR WARS pour l’explosion de l’Etoile noire (avec tous ses combattants noirs à bord, ces suppôts de satan !) Le spectateur ne pense pas aux victimes et se réjouit d’une victoire sans substance, d’une fin de guerre dans les embrassades, d’une paix retrouvée vierge de toute peine… Dans l’imaginaire complet.

Au moins dans AVATAR 1 , que nous venons de revoir avec un plaisir extrême, les combats avaient l’excuse finale d’une véritable renaissance, celle d’un peuple idéal attaqué et surtout celle d’un homme retrouvant son corps « en état de marche» au sein d’une famille élargie.

La joie de voler sur les dragons de Navis, sur le Grand Leonopteryx pour être Toruk Makto ou pas, s’apparente plus à la recherche d’une joie sportive ou d’un plaisir tel qu’on peut l’obtenir dans les parcs de loisirs en dévalant un Grand huit… Le vieux rêve d’être capable de voler soi-même réapparait.  J’imagine qu’AVATAR 2 nous rappelle le plaisir de nager comme les dauphins… On revient aux fondamentaux, aux perceptions personnelles,  au jeu, au rêve… On se prend pour de jeunes animaux se bousculant pour imiter les grands… On retrouve l’enfance et on imagine qu’on a un autre corps, une autre vie faite de joies primaires…

Y a pas à dire… Le cinéma c’est magique et le fantastique c’est Fantastique !


Un Pagnol de Christophe Barratier🦗

C’est dans un état d’esprit dubitatif que j’ai commencé à regarder cette énième adaptation de Le temps des secrets de Marcel Pagnol… Bien sûr j’ai bien noté tout de suite la formule « d’après l’oeuvre de M.P. » qui ne m’engageait pas plus à entrer dans le film… et puis une impression de déjà vu dans la première scène, celle du départ pour les Bellons ne m’a pas plus disposée à changer d’état d’esprit dans les premières minutes.

Ensuite sont apparus les deux héros principaux que sont Marcel et Lili des Bellons. J’étais attentive à leur accent parce que j’avais détesté le phrasé « parigot » des acteurs qui les avaient incarnés précédemment, ressenti comme une trahison de l’auteur…

Et alors, là, miracle ! Si Léo Campion, qui interprète Marcel m’a paru très honorable… Baptiste Négrel qui joue Lili est… PARFAIT! D’un naturel total, avec le véritable accent de chez nous, les intonations et le rythme de notre parler local… tout y est! Ce gosse est déjà un grand acteur et j’espère qu’il fera d’autres films!

Ensuite sont arrivés Guillaume de Tonquédec pour Joseph , François-Xavier Demaison pour l’oncle Jules, Mélanie Doutey pour Augustine et Anne Charrier pour la tante Rose et… j’étais en famille! Ils sont particulièrement justes dans leur jeu d’acteur et une atmosphère d’affection réelle et de respect s’installe, bien complétée par les interventions des acteurs plus petits, d’un naturel évident.

C’est, de mon humble point de vue, une réussite totale! Les scènes inspirées de l’oeuvre qui ne sont pas dans le roman sont absolument compatibles et même constituent une réelle valeur ajoutée avec des thèmes comme la libération de la femme ou celui des relations du couple de parents Pagnol.

Toute l’équipe du film est excellente!

Les épisodes du flirt avec Isabelle et de la grotte du hibou sont renouvelés, présentés autrement et pourtant tout aussi « authentiquement pagnolesques ». C’est la vraie Provence de Pagnol!

Monsieur Barratier m’avait déjà apporté un grand bonheur avec Les choristes en 2004. Il a réalisé là un autre chef d’oeuvre!


La vraie famille

Le film de Fabien Gorgeart, sorti en 2021, La vraie famille pose une question assez essentielle. La véritable définition d’une famille est-elle celle qu’imposent les liens du sang ou celle que l’on se choisit, celle des liens quotidiens, celle des rencontres humaines ?

Pour une fois, moi qui suis tellement sous le charme des acteurs coréens, j’ai estimé que ceux de ce film, adultes comme enfants, jouent avec une très grande justesse.

Mélanie Thierry est une mère extraordinaire et nous promène où elle veut au rythme de son regard si bleu… Mais tous les autres expriment beaucoup et nous entraînent où il faut…

Les premières images qui m’avaient assez déroutée par les questions que je me posais sur les rapports entre cette mère et son fils, cette femme et son époux, cette mère et le père de l’enfant… ce joyeux bazar explosif du début qui m’a fait attendre les réponses posant la problématique et presque donné envie de quitter ce film… sont apparus comme absolument nécessaires et évidents quand l’intrigue s’est, soudainement mais clairement, mise en place. Impossible d’en dire plus sans empêcher autrui de réaliser le même cheminement intellectuel et donc sans gâcher les attentes du scénariste.

La moyenne donnée à ce film sur Allociné me paraît bien trop basse car je lui délivrerais bien un 4,5 moi!

A chacun sa réponse à la question initiale posée.


Premier contact, film de Denis Villeneuve en 2016:

By Gage Skidmore [CC BY-SA 4.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0)%5D, via Wikimedia Commons

Encore sous le charme de ce film de science fiction, je vous le recommande chaudement.

on y voit une véritable réflexion sur les limites de la communication!

AMY ADAMS  est d’une beauté de rouquine  qui réjouit l’oeil. Elle est souvent très grave mais ici le rôle le nécessite.

JEREMY RENNER se montre très réaliste et efficace comme j’ai déjà pu le voir agir.

Gage Skidmore — https://www.flickr.com/photos/gageskidmore/14616084839/
CC BY-SA 2.0
File:Jeremy Renner SDCC 2014.jpg
Création : 26 juillet 2014

Le général est FOREST WHITECKER  toujours aussi effrayant et sympathique en même temps.

Les aliens sont originaux, mi-mains et mi-calamars… Je n’ai pas été déçue.

La langue des aliens est une création qui m’intéresse infiniment, assez complexe pour nous faire réfléchir à ce qu’est un langage ignoré à décrypter.

Et la conclusion, que je ne dois pas spoiler, est une option typique des questions de SF qu’on a plaisir à retrouver ici.

LE FILM EST UNE ADAPTATION  d’une nouvelle de Ted ChiangL’Histoire de ta vie (Story of Your Life).

PREMIER CONTACT est un spectacle qui m’a ravie.

Et j’adorerais habiter dans la demeure du personnage principal!!!


[Constantine]

Je viens de voir le film dans lequel Keanu Reeves joue le personnage de John Constantine inventé en 1988 par Alan Moore, voir la BD Hellblazer:

Bien que le scénariste de BD ait trouvé que ce film datant de 2004 soit une « daube », il m’a rappelé le livre de Marc Lévy 7 jours pour une éternité publié en 2003, parce qu’on y retrouve la thématique des anges et des démons se livrant bataille dans notre monde (Low Fantasy) et m’a donc intéressée au point de suivre attentivement l’histoire narrée jusqu’à… la rédemption attendue et la morale finale.

Décidément, j’apprécie surtout les films manichéens… prévisibles et moralisateurs.


[Grey gardens]

     Je viens de visonner ce téléfilm de M. Sucsy dont j’avais demandé l’enregistrement à mon époux, puisque j’étais la seule à avoir envie de le voir. (Reportons-nous au résumé très exhaustif rédigé sur le site Cinémaniac ainsi qu’à la fiche sur Wikipedia).

Je ne crois pas voir perdu mon temps en apprenant l’existence des deux Edith (Bouvier-Beale), tante et cousine germaine de Jackeline Onassis.

J’ai assisté là au récit d’une vie minée par la forte personnalité d’une mère égoïste, celle d’une jeune femme pétrie d’illusions qui n’est pas parvenue à couper le cordon ombilical. Grandeurs et décadence.

J’ai aussi découvert deux magnifiques performances d’actrices, celles de Jessica Lange et Drew Barrymore, qui a reçu le premier Golden Globe de sa carrière pour l’occasion. Elles ont donné une version touchante de cette tranche de vie dans un film biographique délicat datant de 2009, qui reprenait le film rélisé en 1976 replacé dans son contexte chronologique.


Mon univers de prédilection

     Evidemment j’ai couru acheter le second opus de TWILIGHT: NEW MOON!
C’est une excellente adaptation de l’oeuvre de STEPHENIE MEYER.
      Maintenant je comprends mieux pourquoi ma fille chérie préfère Taylor à Robert…
même si je continue de préférer Edward à Jake.
Le jeune acteur, Taylor,  est foncièrement aimable et pas seulement pour ses biscoteaux,
ce qu’on peut constater en l’écoutant s’exprimer dans l’interview qui lui est consacrée.
      J’ai regardé mon DVD entièrement deux fois déjà… avec tous les bonus (non je n’écrirai pas « les boni »! c’est pédant.) et les commentaires du réalisateur: Chris WEITZ… qui étaient parfois « bien masculins » comme lorsqu’il reproche à Rob de courir « comme une fille » ou qu’il déplore les délicatesses de Jake, sa retenue toute adolescente, qui lui fait rater « les occasions de conclure » avec Bella!
      Ce réalisateur,  qui a fait l’adaptation d’une autre de mes lectures (le tome 1 de A la croisée des mondes de Pullman), est un linguiste distingué, un polyglotte.  Pour le palais des Volturi, il a poussé le décorateur à placer des citations latines choisies afin de parfaire le splendide décor renaissance.
       Je viens de faire des recherches sur cet homme cultivé… et je tombe sur les propos d’un certain Jérôme Dittmar sur cinema.fluctuat.net:
« C’est connu, ce genre de littérature bouffe à tous les râteliers et s’en va butiner ses références au chevet des classiques (ici Blake, Milton, selon l’auteur), tout en reprenant leur intrigue sur des canevas éprouvés »!!!!!!!!!!!!!!!
      Cette remarque est énorme de bêtise de la part d’une personne qui écrit sur un blog dont le nom est du latin et donc « butine au chevet du classicisme »! C’est son avis « quod fluctuatur » c’est sûr!!!
     L’essence même de la littérature classique fut pendant longtemps  de s’inspirer des oeuvres antérieures (quand ce n’était pas de les copier purement et simplement)  Ni  Térence, ni La Fontaine,  ni Molière ne me contredirai(en)t. (J’invente l’écriture inclusive du singulier-pluriel !) Mais cessons là cette querelle superflue des Anciens et des Modernes!
      Qui ignore encore que « Rien ne se crée » vraiment?  Ceux qui méprisent la Fantasy… sont ignorants, c’est tout. Ne peuvent-ils, ces intolérants, se contenter de dire qu’ils n’apprécient pas sans avoir besoin de mépriser  ce qu’ils ne comprennent pas ou ne partagent pas? Quand on a de l’imagination, on n’est pas obligé de pratiquer pour comprendre!
     Et des jours plus tard…  j’ajoute qu’il vaut finalement mieux parler
au risque de dire des bêtises… que ne jamais rien dire… et s’abîmer dans le néant!  Triez mes propos… vous y trouverez bien de quoi penser même à mes dépens, (ce qui ne me gêne pas).

J’avais enfin vu [H.P. et le prince de sang-mêlé] (M.A.J. oct.2021)

    Mise à jour du 02 octobre 2021:
     Onze années ont passé depuis l’article qui suit. Les livres sont sortis de 2001 à 2011. Je me souviens d’avoir attendu la parution de l’un ou de l’autre des tomes et d’avoir été obligée, comme beaucoup à l’époque, de me les procurer d’abord en anglais, ce qui signifie que j’ai,  faute de vocabulaire et de connaissances grammaticales dans cette langue, à chaque fois, redécouvert l’œuvre puisque de nombreuses nuances m’étaient « passées à 10 000 au-dessus »!
     Dans un premier temps, je partageai cet engouement plus avec mes élèves qu’avec mes  enfants qui étaient trop jeunes pour avoir les mêmes passions que leur mère (eh oui, « nul n’est prophète en son pays ») et qui  puis j’ai forcément imposé cette passion à ma famille à force d’en parler et quand les films sont sortis (mes enfants ont alors lu certains tomes) et quand nous  les avons achetés en DVD… Cet univers dont j’ai pu constater que de nombreux enfants actuels n’ont aucune idée (ils le considèrent comme démodé, m’ont dit certains l’an passé! ) me plaît toujours. Il me paraît totalement indissociable des acteurs qui ont incarné les rôles et les derniers tomes ont été lus avec l’image de Daniel Radcliffe, Rupert Grint , Emma Watson ou Tom Felton donnant chair aux personnages.
L’article qui suit est donc ma réaction d’alors, après avoir vu au cinéma, en 2009, l’adaptation du 6ème opus de la série en 8 tomes et 8 films.
     Article de 2009  (au tout début de mon blog):
Eh bien… moi j’ai beaucoup aimé… comme toujours, puisque je suis tout à fait commune dans mes engouements : ils correspondent aux modes de mon temps, sans mépris pour les goûts du plus grand nombre !
     Il faut dire que j’ai lu le bouquin plusieurs fois, dans les deux langues!  Il est certain que c’est l’opus  le plus noir de l’ensemble puisqu’il casse le mythe Dumbledore et fait machine arrière avec Rogue, brouillant les cartes pour les redistribuer.
     Ce qui m’a beaucoup plu… c’est l’évolution des têtes d’acteurs! Le beau Drago… est à l’image de la noiceur de son âme torturée: plus si beau que ça! L’âge et les épreuves l’ont marqué.
     Harry me convient toujours autant ainsi que ses amis et surtout sa Bien-aimée, dont l’allure est si simple, presque commune mais que je trouve très vraie et qui compense ainsi la déception d’une histoire rêvée mais toujours avortée avec Hermione. Il faut préserver à tout prix « l’amitié avec une personne de  l’autre sexe ».
     L’étape montre combien le gamin Jeudusor est, dès l’enfance, un vrai serpent (il en existe très peu, dans la réalité qui soient aussi méchants, pervertis dès l’enfance et l’exception fait froid dans le dos):
Le mal sous des dehors « très class »… l’acteur réussit à donner l’image que je m’en faisais et que le regard ci-contre manifeste parfaitement.
     Tout tourne déjà autour de la personnalité du mentor d’Harry, Dumbledore, le vieux sage tutélaire dont la disparition change tout… et pourtant qui n’est qu’une continuité.
     Je pense que les prochains films devront conclure l’ensemble en beauté avec des scènes de bataille d’anthologie,
des doutes affreux,
des simili-trahisons et des retrouvailles affectueuses…
et le pauvre Drago finalement  pardonné, puisqu’il n’a pas succombé. Une morale telle que je l’aime, à l’Américaine… quand  la rédemption est possible et la famille qu’on s’est créée solide.