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The rise of Phoenixes et autres séries d’Asie

Soixante-dix épisodes pour cette série qui m’a particulièrement plu :

The rise of phoenixes avec Chen Kun, Ni Ni, Zhao Lixin… comme on le lit chez Nautiljon ici

se passe à l’époque médiévale chinoise chez un empereur qui a des soucis parce que ses fils (une dizaine au moins d’enfants nés de plusieurs épouses et concubines) s’entretuent!

On suit le destin de Feng Ziwhei, enfant du précédent empereur renversé par l’actuel père préoccupé et le destin de Ningh Yi, fils de l’épouse royale préférée qui fut assassinée dans l’enfance de ce prince.

Les personnages m’ont séduite. L’empereur est… impérial, vraiment! Dans le genre… monstre séduisant, avec son rire inattendu, son affection paternelle à éclipses et ses colères dévastatrices… Le couple de héros est attachant, maniant le « je t’aime moi non plus » qui les amène à l’épisode 58 avec juste un ou deux baisers, comme dans les dramas coréens!

Cette série a déjà battu les 51 épisodes de The Empress Ki dans lequel les tout derniers mots m’avaient enfin récompensée de ma fidélité de spectatrice romantique!!!

Les décors sont plus grandioses que dans les dramas coréens même si tout le monde est toujours à genoux ou assis par terre!

Les costumes sont fastueux (les robes féminines me paraissent bien plus soyeuses et légères à porter que les hanboks bien qu’elles enserrent plus la poitrine et cachent encore plus la taille avec les longues manches des « manteaux » jamais portés en protections de tête); Les coiffures sont nettement plus originales et diverses. Et j’aime voir les hommes aux longs cheveux défaits (mais les réalisateurs n’abusent pas de cette scène d’intérieur parce que la plupart des acteurs portent des perruques).

Evidemment le fait que l’héroïne puisse passer facilement pour un homme est totalement ridicule… mais il faut accepter ce stratagème pour que la narration puisse exister! Quelques combats bien chorégraphiés m’ont amusée mais pas les déplacements des armées en plastique ( j’avais écrit « en plastic » et c’est vrai que les explosions abondent!) .

Le garde du corps de l’héroïne est trop mignon; il est le second amoureux de F. Z., un parfait adepte d’art martial ( et le voir agir a été mon plus grand bonheur dans ces images! Il est à admirer, voir et revoir, taillant une noix aux alentours du 53ème épisode) … le troisième amoureux, le roi aux nattes, le malheureux amoureux rejeté et toujours assidu, est attendrissant.

Bref tous les acteurs font très bien leur travail, selon les codes du genre.

La progression narrative est aussi lente que dans les dramas coréens et nous méritons les scènes gratifiantes qui viennent finalement nous combler!

Croyant que les dramas coréens me correspondaient mieux, j’avais quand même suivi : Le jardin des météores dans lequel j’avais apprécié Dylan Wang et tout le groupe d’acteurs, pour une histoire d’étudiants dont le milieu social différait trop au point de contrarier leurs projets de vie commune…

puis j’avais regardé que The rational life qui m’avait déjà montré la richesse des décors chinois et qui parlait des technologies modernes dans le domaine de la commercialisation des automobiles (la voiture électrique et la conduite par IA) … avec les luttes internes aux dirigeants d’entreprises pour l’élimination des concurrents et l’enrichissement personnel.

Conclusion: Je suis intéressée par toute la production télévisuelle asiatique…

Même Triad Princess qui est de Taïwan, m’a procuré une distraction que je ne renie pas!

Néanmoins (et tête en plus) je me dois de rappeler que tout ce qui est nippon n’est pas toujours bon. J’en veux pour preuve cette gentillette série que j’ai quand même vue jusqu’au bout :

I Will Be Your Bloom, Asuka et les garçons, était une petite fleur du printemps vite flétrie. L’histoire d’une gouvernante de groupe de JPop nous est contée. Elle fut prof quelques temps mais, en butte à la mauvaise foi et la méchanceté de certains, dut se réorienter.

Le point fort de cette série est la création d’un boysband… C’est pratiquement tout. Ce que je reproche au personnage principal féminin est son éternelle bonne volonté… forcée. Je n’aime guère cette caricature de la gentillesse, en fait! Elle se force à se sacrifier aux autres pour se trouver une raison de vivre. Quant au héros masculin… J’ai tiré la conclusion que

le mâle japonais est fait de colère et de cris, repoussant ceux qui l’aiment et qu’il aime, sans raison, idée que j’avais un peu vue dans Good Morning Call

mais rapidement le héros s’était humanisé sous l’influence de son ami si original. Je recommande donc cette série-ci et non la précédente.

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Shen Yun m’a enchantée

Quel beau spectacle! Quels souvenirs précieux vécus en compagnie de ma fille et ma belle-fille, pendant que les hommes de la famille se récréaient au bowling 🎳 avec Mininous.

Nous étions au parterre sur la gauche, vers le haut et nous voyions très bien la scène. La position décentrée augmentait même un peu l’intérêt des volumes dans les tableaux dansés.
Tout d’abord j’ai trouvé les danseurs plus petits que dans mon imagination nourrie par les vidéos de YouTube. ( Il paraît que Tom Cruise est tout petit alors que, sur l’image, il a la carrure d’un héros!)
Ensuite les scènes contées étaient simplistes (victimes sauvées, fins héroïques…) Et on a même eu droit à l’évocation de pets, du comique de gestes comme dans la farce.
Mais il y eut tant de qualités pour faire oublier ces travers d’un spectacle tout public !

L’orchestre nous a baignées dans une musique originale charmante et nuancée.
Une soprano ( « Gu Yun ténor » dit le programme que j’ai conservé ???) m’a bouleversée en ébranlant tout mon être par son phrasé lyrique alors même que je n’adhérais guère au sens du poème chanté ( « combien seront sauvés » disait le texte qui faisait référence à un « appel des temps anciens » très contestable! Tout comme les deux tableaux avec les méchants Chinois communistes torturant en cadence de pauvres adeptes de la pensée Shen Yun). Ayant fait abstraction du sens du message, je reconnus comme évidentes ses qualités musicales.
Plus tard la musicienne Qin Lu a joué de cet instrument traditionnel à deux cordes : l’erhu… Et ce fut divin! Absolument représentatif de la Chine ancestrale. Mon coeur était suspendu à ses vibrations uniques.
De plus, et surtout, ce sont les athlètes parfaits, ces danseurs si gracieux, ces vrais esthètes qui m’ont ravie totalement.

Leur élégance combinée à leur force et leur corps tellement expressif font de ce spectacle un moment d’exception.


Les costumes ont ce goût oriental pour l’association des teintes qui dépayse et leur caractère clinquant se faisait oublier par le parfait tomber des matières soyeuses. Les effets de manche ingénieusement exploités nous ont captivées.


Un effet technique unique permettait aux danseurs de tomber au fond de la scène pour réapparaître aussitôt sur l’écran afin de les mettre en capacité de s’envoler aux cieux! Vraiment magique! Bluffant.


Le tableau de la « danse ethnique mandchoue » nous a tous enthousiasmés tant les 13 hommes ont marqué un rythme de plus en plus endiablé, dans une démonstration de leur art sans défaut. Ce sont des applaudissements nourris qui me l’ont prouvé avec des vivats. Alors là, je ne les ai plus estimés de taille humaine : c’étaient des dieux!


La scène des « baguettes mongoles » nous a de nouveau démontré la maîtrise totale de l’espace et des rythmes par la troupe masculine.

Les 13 filles, elles, ont marché à tout petits pas par-ci, se sont pliées dans tous les sens par-là, ont porté des poteries sur la tête comme des cariatides animées et chaque spectateur admirait leur équilibre parfait, leur douceur et leur résistance… Des divinités égalant les divinités masculines.

Ma -gni- fi-que!


Première soirée hors de chez moi, depuis très longtemps, qui m’a noyée dans une foule sans que je m’en émeuve! J’ai même ressenti le plaisir tout simple de marcher dans Aix très tard le soir parmi tous ces inconnus qui se hâtaient vers le parking souterrain, comme nous.

Merci à mes enfants qui m’ont fait ce cadeau tellement apprécié… Inoubliable.


Fei Chang Xiè Xiè Ni

« Merci beaucoup »en chinois mandarin (lien à cliquer)

非常谢谢你 « fēi cháng xiè xiè nǐ »

Je le dis à mes enfants qui m’ont offert de pouvoir assister à ce splendide spectacle en février prochain. Je m’en fais déjà une fête et suis très, très, très…etc reconnaissante de ce cadeau parce que je ressens une totale passion pour les danseurs chinois dont l’adresse, la souplesse, la beauté et l’art me ravissent totalement.

Voici le site de Shen Yun sur le Web

Cliquez sur l’image ci-dessus pour aller sur leur chaîne Youtube.


Gracieuses danses chinoises 🦋🩰👘

            Tombée en amour pour les productions artistiques d’Extrême Orient, je suis abonnée sur Youtube à la chaîne REDGOWN. Elle émet depuis les Etats Unis mais est consacrée à des danseurs chinois.

Je ne comprends rien aux sous-titres mais la musique et la danse sont des langages universels. Il me semble que les danseurs sont présentés dans une vidéo située tout en bas de la page des vidéos… mais faute de traduction anglaise… j’en suis aux suppositions.

Voici un an, la troupe a proposé la vidéo d’un spectacle dont la musique est faite de bruits de cascade et l’on croit voir des créatures mi-végétales, mi-aquatiques fleurir et évoluer sous nos yeux. Je suis toujours émerveillée par la plastique des danseurs qui sont élégants jusqu’au bout des ongles. Leurs ballets me captivent.

J’ai pris deux autres captures d’écran pour tenter de faire comprendre combien les jeux de lumière s’associent aux effets sonores et déplacements visuels pour nous charmer.

Et ce dimanche 22 mai 2022, une télé chinoise m’a proposé (par le biais des algorithmes évidemment) une vidéo d’un gala de printemps dans laquelle les danseuses sont de véritables flamands roses ou des paons en majesté dans un mimétisme absolu. L’illusion est telle que… je me suis abonnée aussi à cette chaîne.

          

Bon visionnage sur Redgown où tout est beau et on n’y admire pas que des filles ! Et sur les vidéos de danse de la chaîne chinoise, dont je donne aussi le visuel d’accueil🦋🩰👘


Une belle fête (4 février 2022)

Aujourd’hui, c’est la sainte Véronique et des voeux m’ont été adressés, me faisant commencer la journée dans la joie. Merci France, merci Graziella !

Et aujourd’hui aussi j’entends l’hymne à la joie à Pyongyang au cours d’une magnifique cérémonie.

La Chine doit sans doute progresser en démocratie mais je trouve les Chinois formidables et j’aime leurs sourires.

Ils sont absolument… « émerveillants » ( totalement dignes de ce néologisme !)