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Molly : pie symbole… Et π c’est tout !

Sur Facebook, j’ai découvert, il y a plus d’un mois, l’épopée de cette pie adoptée par une famille australienne composée d’un couple et ses deux chiennes.
L’oiseau a grandi en même temps que la plus jeune chienne et elle se prenait visiblement pour sa soeur.
Sur une plainte de « défenseurs de la Nature », ces nouveaux tyrans, l’oiseau a été capturé ( alors qu’il pouvait voler à l’extérieur de la maison et y revenir quand il le souhaitait) et enlevé à ses compagnons d’élection… Les pétitions se sont multipliées et même des députés ont réclamé son retour « chez lui » qui a pris longtemps avant d’être enfin effectif aujourd’hui.
Comprenant bien que la détention d’animaux sauvages n’est pas souhaitable, je trouvais inadmissible que le fait d’avoir sauvé le volatile de la mort ( ce fut la raison qui initia l’arrivée de l’animal chez les humains) ait pu entraîné son emprisonnement par des étrangers à son histoire au nom de la préservation de la nature! Et ces « bien intentionnés » ont infligé à cette pie heureuse la peine d’être sortie de son environnement qui ne lui faisait aucun mal… bien au contraire car sa joie à demeurer auprès de ses compagnons était évidente sur les vidéos où l’oiseau jouait et semblait heureux. ( Ici j’ai une pensée pour ma cousine préférée ! Salut Cricri et Pioupioute !)

Les vidéos d’amitiés improbables mais réelles abondent sur Facebook et j’ai été émue aux larmes par une jeune femme qui reçoit des câlins de sa vache; l’animal se frotte contre elle avec la même osmose que celle que nous partagions Néo et moi, autrefois.
Toujours émue par la souffrance animale, je n’ai pas réussi à ne plus consommer aucune viande. Je suis juste parvenue à beaucoup plus de retenue… ma consommation est désormais ( il n’est jamais trop tard pour progresser en intelligence) drastiquement réduite.
Il n’empêche que je souffre à l’idée des oiseaux enfermés dans des cages-prisons comme je l’ai vu dans le reportage concernant les chardonnerets vendus si cher dans ma région pour distraire un citadin… qui l’écoute à peine.
Comme je suis heureuse d’habiter au milieu de mon tout petit jardin qui me laisse jouir des chants merveilleux des rouges-gorges et des mésanges, des pigeons et tourterelles… Même quand ces derniers salissent mon balcon! Je préfère devoir nettoyer au son de leurs chants et les regarder traverser mon ciel rendu plus bleu par leur présence dans un spectacle symphonique.
Profite, Molly, de tes amis retrouvés ! Tu es le nombre pi appliqué à la circonférence de mon sens de la Nature!


En son cœur saumoné

La rose blanche semblait me parler
D’une bouche fine, risette m’adresser…
Il suffit de me déplacer d’un tout petit peu
Pour constater que seule ma pensée
De ses pétales à la grâce ourlée
M’a fait interpréter un nœud
De couleurs pastel…
Non, la fleur ne dit rien de tel…
Mais j’ai voulu faire mien
D’un sourire le dessin.

Ce n’était qu’un symbole feint.
La Nature n’a d’autre dessein
Que pousser toujours plus loin…
Désir d’exister, d’accomplir son destin
Sans s’inquiéter de mon chemin
Quand d’aventure il croise le sien!
Demain du cœur de cette splendeur
Le fruit vert remplacera la corolle.
Puis le rouge jouera son rôle
Pour protéger les graines, le bonheur
Futur d’un ensemencement
Et garantir le recommencement.

Que je passe là ou pas
Pour y suspendre mon pas,
Une autre rose en son cœur saumoné
Semblera parler au monde, à moment donné.


Une reine horticole et sa dauphine: ophrys

Dans le jardin riquiqui qui entoure ma petite maison riquiqui… les fleurs sont en sursis…
PapyH n’a pas encore sorti la tondeuse « à herbe à vache » qui nous tient lieu de gazon …
C’est tout bénef pour sa Majesté Ophrys que je viens d’y découvrir à identifier en lisant le lien ci-contre.
Une orchidée sauvage, de 20 cm de haut qui salue les abeilles qui voudront bien l’honorer… Lorsque le vent aura calmé ses emportements.

Sa dauphine n’est pas encore déployée et fait une révérence forcée !
Sa Majesté, de son côté, a les bras en V, prête à l’embrassade… et une toute petite flèche verte orne son poitrail, comme une décoration, un « ordre de la butinerie royale » en quelque sorte, pour signaler « Mais entrez donc ! Prenez le chemin de mon coeur : boisson sucrée à gogo en ma maisonnée ! » Son visage est… ad libitum ! Chacun peut lui en inventer un sur le pétale le plus haut… histoire de ne pas perturber les visiteurs!

C’est une espèce protégée… Au jardinier, maître de maison, je vais la signaler. Je lui ai tiré le portrait pour que son passage en ces lieux soit impérissable ! Je lui trouve un petit air bavarois avec son tablier à passementerie grenat et vert… Ce que la Nature est élégante tout de même !


Insignifiances

Un matin, tu t’éveilles…
Entends… ta singularité évidente.
Tu es un, ou une, sans autre… sur la pente
De ton être. Le sens de toi raye
L’autour… Bris de certitudes…
Je ne suis… Rien… i… D… rude sans peine aucune n’exsude.
Sur une tâche de mousse aux brins verdeux,
Ma coupe brune emplie de si peu
Bientôt le feu du ciel consume
Sauf si l’heur d’un seul exhume
Des ondes immatérielles… ce cri
Qu’urgemment je pousse… ici…
M’entends-tu, autrui ?
Sois là… souris… Mi 🎶

Dans un coin du jardin les champignons
Pseudoplectania Nigrella
Me sont apparus.
Ils mesurent de un demi à trois centimètres
En coupes noires sur ce fond vert tendre…
En lisant leur description savante dans wikipédia, j’ai appris, paragraphe « recherche » qu’il soignent une pneumonie… Mais ceux de mon jardin ne me serviront à rien et bien qu’ils soient de la famille des morilles leur valeur comestible est quasi nulle .. Et puis…ils sont peu nombreux et…
Bientôt ils auront disparu.

Ailleurs, ils ne sont même pas nés. C’était un bel essaimage saisonnier, digne de mon souvenir.

Dans mon poème, j’ai « donné le mi » et non « le la »… Pour sourire bien sûr ! Un spore de pensée du matin envolé !


Piquée… ?

Nous avons, PapyH et moi, du travail à réaliser au jardin pour élaguer les haies que nous avons laissées trop pousser. Je suis les directives de mon « chef des travaux » (moi je n’aime pas prendre des décisions en jardinant, domaine où je ne brille par aucune qualité, ayant la main d’une autre couleur que verte… je la lui passe volontiers et me contente de manutentionner ou obtempérer sans réfléchir… c’est un subordination très confortable à vivre !)
Il a donc fallu aller à la déchèterie vider le contenu de la petite remorque ( 2m sur 1,5m avec ridelles doubles) que l’on avait bien tassée et surmontée de gros sacs de feuilles et débris divers… quand on repart de là-bas notre tas est inattendu de hauteur et nous y avons laissé aussi une grosse décharge d’efforts physiques.
Si PapyH me gronde parce que je ne sais pas le diriger quand il doit reculer pour se positionner dans la ligne des usagers du lieu… il n’a jamais rien eu à me reprocher concernant la somme de travail fourni ainsi que le rythme adopté. Je suis un arpète au poil quoique bien épilée 😆!
Au retour… j’avais mal à la jambe gauche, région du poplité et commençais à boiter ! Mais j’ai voulu mettre en pratique mon idée de récupération des branches que PapyH critiquait déjà et refusait forcément de mettre en oeuvre ( chaque fois que j’ai une idée de bricolage quelconque, il la descend à vue… avant de me la piquer pour se targuer d’une belle réussite !) : je voudrais en faire un claustra ou deux…
Heu, déjà il fallait en commencer un en tressant 5 belles branches assez droites et bien effeuillées avec des branchettes de traverse retenues par du « fil armé » vert.
Les moustiques me harcèlent malgré les serpentins allumés obligeamment par mon conjoint qui, comme toujours, suit, de loin mais attentivement, les balbutiements de l’activité… avant de s’exclamer, lorsque j’ai enfin élaboré cinq quadrillages de hauteur, « ah oui, pas mal! On se croirait à l’époque des Romains, en train de construire un castrum » !
Et je m’active, de plus en plus difficilement pour finir par cesser l’activité inachevée, tant j’ai mal aux jambes !
Je me traîne à la maison en boitant, parviens, je ne sais comment, à assurer le service du repas du soir… bref… je ne réussis plus à faire un seul pas lorsque je m’écroule sur mon lit car les jambes me lancent et la gauche ne peut plus se plier sans me faire crier ! Elle n’a pas enflé mais tous mes os me semblent être un réseau de douleurs !
Comme une idiote, ce n’est qu’à Minuit que je pense à me traîner pour aller prendre un Doliprane 1000 et papyH, dérangé mais compatissant, prend ma température (au front avec le bidule adéquat qu’il est le seul à savoir mettre en fonctionnement !) pour m’aider à me décider car je suis à deux doigts d’aller à l’hôpital pensant avoir été piquée par un insecte venimeux et croyant sentir l’infection me gagner le corps entier, petit à petit !
Ouf ! Finalement la douleur diminue et j’ai bon espoir de m’en sortir…
C’est pas encore ce coup-là que je passerai l’arme à gauche !
Aujourd’hui, si j’utilise les béquilles, dont j’avais eu besoin dans le passé après une entorse, et si j’ai encore mal en posant le pied gauche… les Dolipranes, pris toutes les 6 heures, m’ont fait effet.
Ça passe lentement mais ça passe. Aujourd’hui, repos complet!
Comme d’habitude, j’irai chez le médecin après coup… si j’y vais !


De l’ombre…

à la lumière!

A force de fermer les volets et rideaux pour capturer le peu de fraîcheur d’une maison sans climatisation, puis de me distraire avec les écrans et la lecture… Je me sens assez aveugle!

Heureusement, les quelques plantes qui acceptent de pousser nous offrent ces couleurs que notre mode de vie actuel nous ôte !

Comme cette fleur de joubarbe que je n’ai, heureusement, pas fait dessécher en passant mon râteau, dans mon activité frénétique du matin : le ratissage!


Entre deux orages…

Des fleurs
Et des insectes
Parlent… La vipérine tire les langues…et je les identifie avec Plantnet.

C’est mon gendre, meilleur photographe que moi, qui a tiré le portrait de l’iris et des pavots roses et c’est bibi qui recadre et mets les textes, au gré de mes idées farfelues ( pardon pour la photo au texte « scato enfantin »! On ne peut pas toujours vouloir concurrencer les grands auteurs 🤣 !).


Au jardin comme sur Internet

Dans la mini-jungle de mon jardin, les fleurs blanches à coeur jaune se tournent vers le soleil et font comme les webmestres sur Internet, qui proposent leurs textes aux lecteurs éventuels. Ces lectures mettront leur pensée en lumière quelques instants et elle vivra quelques temps dans leurs pensées. Plus ou moins longtemps… Mais rares sont les lecteurs qui souhaitent explorer le blog en ouvrant un menu ou cliquant sur des catégories! C’est le train train du passage unique des lecteurs butineurs! Ils ne s’arrêtent pas plus de quelques minutes en gare! Comme le ☀️ qui continue sa course.

Quand la tondeuse n’est pas passée, ( et sur Internet il s’agit de la tondeuse de la nouveauté qui fait oublier ce qu’on a pensé la veille !)
les corolles de pétales blancs autour d’un coeur jaune semblent toutes semblables…

Sur la toile, les blogs foisonnent et on peut les confondre dans un même désir de se partager le panorama internautique…. Pourtant, si on les lit avec attention, on peut distinguer des variétés diverses : les blogs photographiques, les centrales de lecture, des passionnés par un thème donné, des tribunes libres, les cuisiniers, les jardiniers, les voyageurs, des aventuriers partis vivre sous d’autres cieux que ceux qui les ont vu naître ou les passionnés de voyage… Beaucoup de vendeurs de tout et de rien pour s’enrichir au propre comme au figuré, pour agrémenter son quotidien…. Ou simplement pour faire vivre sa famille ou sa personne.

Et des blagueurs inclassables comme moi qui font de l’autobiographie pour collectionner leurs coups de coeur et qui fixent leurs bons moments. Nous venons aussi là pour communiquer un peu avec nos semblables afin de comprendre leurs différences et d’en nourrir notre pensée.

Mais de bon matin, toutes les fleurs blanches du jardin se distinguent déjà par un mode de vie différent…

Les plus grandes, qui sont les plus en vue, les plus classiques mais pas forcément les plus belles, et aussi les petites pâquerettes de 12 cm ouvrent leur couronne de pétales comme les doigts d’une main se mettant soudain à plat autour de leur capitule…

Tandis que les humbles camomilles d’une douzaine de centimètres ont un capitule bombé offert au ☀️ et laissent leur Corolle d’un simple étage toute retournée vers l’arrière, le long de leur tige, pour mieux faire bomber leur coeur à la chaleur…

On les estime toutes très similaires et en même temps chaque variété joue à sa manière avec les rayons salvateurs, s’exposant plus ou moins vite au passage de leurs visiteurs pollinisateurs. On dit d’ailleurs « marguerite » ou « pâquerette » ou camomille car il y a déjà trois groupes distincts…

Chaque inflorescence est une peuplade à elle seule, constituée de dizaines de petites fleurs jaunes…

Chaque blog est un univers personnel. Certains sont de style « jardin français », rectilignes et rangés d’autres sont un fouillis à l’anglaise… Il faut les explorer car ils sont semblables mais bien différents! Des paradoxes, quoi!

( les photos sont miennes, toutes des fleurs de mon jardin… Prises avec mon portable chinois chez moi!📸)


Élagage🌳

Là, au dehors, tout près d’ici

Leur tronçonneuse a retenti…

Émue, courant à la fenêtre,

Je la vis tailler le bel être.

Ce roi, ce majestueux chêne,

Élagué par des dents de chaîne,

Tend désormais ses  gris moignons

Plaintifs, vers les cieux, en doigts ronds

Raccourcis, découpés et nus…

Et son ami subit le même sort

Rasé, réduit sur tous ses bords.

En couple, pires qu’abattus.

Les voilà matés par l’émondeur.

Dont l’outil porte au loin la  peur.

Quand va-t-on cesser de tronquer 

Ces poumons verts hypothéqués ?


Souhaits

Joyeux Noël et bonnes fêtes 2022! 


Brèves de Nature

La voyez-vous?


Mimétist !🐸

« Tu ne me vois pas! » répète le bébé crapaud de 10 centimètres carrés, tapi dans les feuilles mortes… en mode mimétique.

« On t’a vu! » avons-nous répliqué…

Enfin moi je n’aurais rien vu si Papy H. ne m’avait pas appelée!

Il est tout marron verdâtre, ce petit prince-là… Vraiment pas en tenue de gala! D’abord tout aplati, il s’est gonflé et m’a lancé un oeil évaluatif…

Ses yeux rouges m’ont alors renvoyé un regard dissuasif :

« – T’avise pas de me poutouner!

– Oh ben non, je craindrais que tu ne redeviennes un humain! Ce n’est pas si honorable que ça d’être un être humain, à notre époque ! Les animaux sont plus… Moins… enfin tu vois, quoi.  » Nous nous sommes compris.

« Allez, reste un gentil crapaud ! Va ! » Et il s’en est allé, rassuré.

(Ces photos sont d’une mauvaise qualité… Tant pis, car la rencontre fut belle, elle.)


Tête à queue 🕸️🕷️

« J’ai tout bu » dit Arachné…

Tapie pour mieux nous leurrer…

« De mon vis fondamental

Je lorgne votre frontal…

Aucun clin ne me plissera l’oeil !

Mes rondes billes guettent l’écueil

De quelque proie fuyant au-delà

De mon faux regard… À l’opposé…

Sans se méfier des noirs éclats

De ma tête qui happe… Jet posé ! »

Et tout droit dans ses bras écartés !

L’accident n’est pas filmé… La macro de mon portable a des limites ! C’est un drama provençal que je réalise là, intitulé… Du fond d’un coeur de tournesol 🌻 ( je crois… Identification de plante sujette à caution!)

Donc la technique de cette arachnide vient de son oeil sur son arrière train ! ( Je décrypte le sujet au cas où mes élucubrations seraient trop absconses !) Bonne semaine à tous !


Vivre et positiver 💜

« Tu sais Véro, j’ai surmonté un gros truc, là. » Par ces mots elle m’explique qu’elle a compris le cadeau qui vient de lui être accordé : la vie. Elle se remet d’un AVC. Elle a dû réapprendre à déglutir. Son élocution est de nouveau fluide. Elle a encore des difficultés pour écouter la télévision et lire lui est pénible mais elle revit.

Dimanche, ce sera sa fête comme la mienne ou celle de ma fille, sa petite-fille. Elle sera encore à la clinique par sécurité. Ma présence ne lui serait d’aucune utilité mais lui parler de temps en temps fait fonctionner son esprit.

Dans mon jardin, croissent des « éternelles ». Leur couleur dorée est une captation de soleil et une célébration de l’instant présent, de la vie. Leurs gerbes illuminent, comme de petites ampoules, ce semblant de sous bois. En les regardant, je songe à cette figure éternelle de la Mère, dont nous sommes chacune une image, nous qui éclairons de loin nos enfants pour qu’ils poursuivent leur route… Pensées maternelles de création.

Mininous va réciter un beau poème, comme sa maman avant elle, petite fleur de vie qui va illuminer nos pensées dans la genèse de notre famille et faire fleurir nos sourires.


Passages éclair…🌹💐🌸🥀

            de ces fleurs dont je souhaite garder une trace tant leur éclat m’impressionne…

Shy… Tel est le nom qui me vient à l’esprit en plongeant dans cet incarnat. Photo non modifiée!

Ces belles d’un jour ou deux repeuplent notre petit espace chaque année dans la symphonie des bourdonnants amateurs de pollen… Voici les roses, le chèvrefeuille, les fleurs de grenadier qui ne donneront pas de grenades… et surtout, depuis deux ans… les géraniums qui produisent une illusion de balcon alsacien en accord avec notre patronyme.

            On croirait certaines montées en crème chantilly… D’autres se dressent comme des oratrices et font leur show à leur tribune. La senteur de leurs effluves embaume l’air provençal… la douceur de leurs pétales nous est offerte… perceptible par l’oeil…point n’est besoin de les toucher… On dirait la peau de ma fille, ma reine qui a hérité des gènes des bords du Rhin… Sur un fond de ciel bleu comme la couleur de ses yeux…

Et sous les pins, la fleur de grenade, ce fruit que mon fils et moi aimons partager…

Près de la balançoire de ma petite-fille… C’est mon Eden.


Eclairages et réminiscences…📸🔦💡

            Comme Mininous a repris le chemin de sa maternelle parisienne… la maisonnée est bien silencieuse. Le soleil☀️, néanmoins, continue de briller sur le cerisier du jardin 🍒qui approche certainement du demi-siècle d’existence… Il paraît qu’un tel arbre🌳 peut vivre jusqu’à 100 ans… Le nôtre a déjà bien vieilli et ses « cicatrices » sont visibles ainsi que les coupes subies… pour le maintenir en vie!

            Le cadrage photographique 📸change le regard porté sur le tronc éclairé par le soleil du matin… à gauche les fruits sont nombreux et la star, sur laquelle le projecteur solaire est sensible, brille de mille feux, s’imposant à tous par son éclat comme la première de toutes…. à droite, l’entaille du bois amène le regard sur la deuxième cerise mise en lumière et les autres qui attendent d’être remarquées à leur tour comme à l’arrivée d’un gala💐… Ce sont les métaphores de la gloire dans notre société!

            Nous avions l’impression que les fruits étaient bien petits cette année et guère dignes d’être appelés des burlats… mais ils grossissent et les oiseaux ne les ont pas tous mangés… Nous ne traitons pas l’arbre (et nous avons certainement tort) mais nous ne mangeons pas non plus ses fruits car ils arrivent à mâturité avec… fourrage de vers assuré! Ce sont les oiseaux qui en profitent, surtout les mésanges que nous voyons avec plaisir du fait qu’elles sont des dévoreuses de chenilles processionnaires…

            A l’école, hier, Mininous a appris à dessiner… un serpent! 🐍Sans doute pour peupler un Eden imaginaire… et s’assurer l’accès aux connaissances!

            Je ne peux pas m’empêcher d’être attristée parce que les piverts ont délaissé le coin… sont-ils morts ? (Ils nous réveillaient vers 6 heures par leurs « rires » fracassants et je crains que quelqu’un les ait tués… Par ici les gens sont bien jaloux de leur « tranquillité » et ils ont déjà par le passé tiré sur les pies ou les geais pour les faire taire! ) J’espère qu’ils ont juste changé de lieu de prédilection.

            Le passage de Mininous laisse des souvenirs vivaces… Je l’entends encore chanter « Stone le monde est stone » parce que « C’est Maman qui chante ça ». Et au frigo… les fromages et desserts pour enfants sont à terminer… Et aux toilettes, on entendrait presque notre toute petite crier encore « J’ai fini! » pour qu’on vienne tirer la chasse hors d’atteinte! Grâce à ses parents nous la voyons presque quotidiennement avec Whatsapp😍… La technique a du bon tout de même!😊


Une orchidée sauvage, l’orchis pourpre

Le 5 mai 2013 je photographiais cette  orchidée sauvage dans mon jardin : 

ophrispurpurea2

Cette orchidée est la PURPURA mais elle ressemble beaucoup à la MILITARIS. 

Voici un « petit soldat » pour preuve:

ophrispurpurea

Les  trois exemplaires  du jardin se dressent fièrement près de l’abricotier…

On désigne  aussi ces fleurs par l’expression « de la Pentecôte ».

Une trentaine de  casques aux formes  aérodynamiques…

Mais les fleurs ne dévalent pas de pente de verdure… Elles montent la garde de quelques mètres carrés sur la colline! J’ai consulté ce site savant: FLOREALPES.

Comme les fleurs sont plus rondes que longues, j’en déduis qu’il s’agit de « l’Orchis purpurea » et non de la « militaris », plus claire aussi. Ce n’est pas une fleur très rare… on est toujours content de les revoir… Aux mêmes places. 

ophrispurpureaChaque  hampe de fleurs  présente les divers stades de la floraison;  à la naissance , elles semblent  faire leur prière… puis se déplient artistiquement.

Une compagnie de petits personnages fantasques, pour faire marcher au pas notre imaginaire…

Ces petits bonshommes peuplent les fourrés de contes enchanteurs, pour qui sait rêver…

Chaque fleur a des petits bras ballants et une tenue qui ressemble à une véritable livrée d’Ancien Régime… Pour un chevalier des prés, qui va peut-être se montrer, au détour d’une feuille…

Leurs coloris se sont assortis, alternant points et rayures. Ils  font jouxter le parme, les grenats, le violet, le rose  et les verts délicats., afin d’agrémenter les lieux encore une fois douchés par  si peu d’ondées que leur pré est bien sec! 

Une « orchis » ( pas une « OPHRYS »)… Ces noms ont une sonorité magique, sonnent comme une incantation féérique…

ophrispurpurea1

La hampe, elle-même, est un petit lutin, une personne qui penche la tête.

Décidément,  de nouvelles arrivées captent nos regards… presque chaque jour. La nature  sauvage s’exprime… Mais  la tondeuse va bientôt opérer ses coupes sombres.

Pourvu que le maître des lieux ne se trouve pas trop vite le courage de couper tout ça…

Dans les jardins adjacents, les autres mécaniques appellent à l’acte réducteur de têtes… Sécateurs, scies et tondeuses ont entonné leur chant lancinant.

En attendant, instruisons-nous sur ce site récapitulatif des orchidées sauvages.

En ce mois de mai 2022… Les orchis pourpres sont au nombre  de 4! Elles se multiplient d’année en année. 

orchis de 2022

Mais que font-elles donc? (mise à jour du 2022-04-30)

            J’avais posé la question : si quelqu’un peut m’expliquer ce que font ces abeilles en se posant et suçant la base des feuilles de laurier cerise… J’en serais moins ignorante!

            Et je viens de trouver la réponse sur le site Apistory, avec la requête de recherche sur Google « abeilles et laurier-cerise », dans la page Plantes mellifères, qui contient une foule de liens vers les articles dédiés ! Il faut cliquer dans « laurier cerise » Internet est bien plus utile que mes encyclopédies et livres divers! En gros la plante les incite à la reconnaître pour qu’elles reviennent quand elle fleurira ! Maligne la flore!


Même décor, plusieurs acteurs! 🐦🎞️ Mise à jour… du lendemain (étourneau et pivert)!

  • Dans les mêmes lieux… première séquence : l’oiseau noir… J’ai cru voir un merle, un juvénile car il est plus tacheté brun que noir mais, d’après mes recherches dans les deux livres de droite et surtout sur Internet,

il s’agirait plutôt d’un étourneau sansonnet, bien que je n’aie pas vu spécialement de reflet vert sur sa robe de plumes…, qui est venu voir s’il était possible de manger un bébé mésange! …

Si quelqu’un sait faire la différence entre un merle et un étourneau, qu’il ou qu’elle s’exprime… car par honnêteté, je viens de passer plus d’une heure à refaire ma vidéo et la retélécharger sur Youtube! J’ai dû changer de musique (pour que Youtube ne me reproche pas de fournir la même vidéo… ? ) … et j’aimais mieux l’autre!

           Cet oiseau à définir a réalisé une approche en plusieurs temps autour du nid de mésanges bleues dans le paulownia, situé de l’autre côté de l’arbre, au niveau de la fourche morte… puis il a tenté de comprendre comment attraper un oisillon mais il a été bien freiné par les protections que Papy H a installées : une grille et du grillage que l’on aperçoit dépassant du tronc… Ah ! Ah!

Alors… un parent mésange s’est manifesté et installé sur une branche plus haute, en se grossissant tant qu’il a pu et interpellant l’intrus avec insistance… le jeune prédateur a dû se retenir… faisant semblant de se laver les plumes et de se désintéresser du nid… (je n’ai pas intégré cette scène dans la vidéo car ils étaient trop loin de l’objectif et je n’ai pas refait la photo ci-dessous remplacez « merle » par « étourneau » s’il le faut! ).

            Finalement ce jeunot de merle ou cet étourneau tout beau a fait son oiseau nonchalant, tournant autour et est reparti bredouille, après sa promenade…

            Je ne vais pas me spécialiser dans l’observation de la nature… faute d’outil performant pour montrer mes visiteurs ailés📸… Cependant j’ai bricolé une cache qui m’a permis ce matin de filmer le pivert creuseurs de tunnel de plus près (vidéo 🎥 en montage). C’est UN cache ( voilà que je prenais mon portable pour une personne … Mais je lui parle parfois … O.K. Google!) en carton et tissu pour mon portable! Notez… la pince à linge!

Quel plaisir je prends à les regarder et surtout à les écouter… Leurs chants couvrent assez le bruit de l’autoroute toujours plus fréquentée, dont les sons remontent depuis la vallée,entre deux collines, le long de la pente couverte d’habitations où se situe notre toute petite maison.🏡

La réalisation de ces vidéos me fait perdre beaucoup de temps 🎬, même si les transitions de plans sont réduites au minimum… le choix de la musique dans la bibliothèque de Youtube 🎧dure… des plombes ! ( Le niveau de langage montre mon agacement).

  • Séquence 2 : Alors voici le pivert que j’ai filmé grâce au cache…

Je vais arrêter pendant quelques temps d’être « documentariste amatrice » pour les oiseaux ! J’ai changé la vidéo de l’oiseau noir pour que les gens qui iront sur ma chaîne ne lisent pas d’erreur. Je laisse donc la question posée… On verra si quelqu’un me donne la réponse.

  • Désormais je m’occuperai des insectes car j’ai appris à connaître le Bombyle, cette mouche qui a des airs de colibri, grâce au livre de gauche (sur la première photo de cet article) que je recommande chaudement (les deux autres ne doivent plus être disponibles car ils sont en ma possession depuis trop longtemps). Il présente le monde des insectes avec humour et de splendissimes photographies.

Histoires de Pivert… suite 🐦

            C’est en couple que les Piverts sont revenus hier… Ils ont d’abord chassé un merle puis il semblerait que Madame se soit occupée à creuser, creuser… peut-être un nid? On aperçoit le trou déjà énorme sur la photo de gauche…

                        Et puis ce matin, je crois que c’est monsieur qui est revenu continuer le travail de percée du pauvre paulownia devenu HLM! Il m’a fait un beau numéro, un vrai défilé de mannequin!

            Cet après-midi, c’était un pic épeiche, magnifiquement rayé, qui s’est posé là mais il n’a pas su attendre que je dégaine mon appareil photo et s’est échappé dédaigneusement! Une autref ois peut-être…

            Certes, je suis une mauvaise réalisatrice de documentaire animalier… mais vous pouvez admirer une nouvelle fois le pyracantha que j’ai taillé en coeurs!!!

            Quelqu’un peut-il me dire s’il vaut mieux cliquer sur « réservé aux enfants » ou « tout public » quand on télécharge une telle vidéo sur Youtube, SVP?

            A plus!


Soleil d’avril ☀️ Mise à jour du 06 janv. 24

Ce petit air que j’ai chantonné dans mon jardin, contente de vivre enfin un jour sans vent et ensoleillé… tout en veillant à ne pas provoquer la pluie…

et que j’avais attribué à Marvin Gaye, a suscité des remarques de blogueurs bien plus savants que moi en matière de musique. Lisez les commentaires de cet article. N’étant qu’une amatrice trop éclectique… je reconnais la véracité du principe suivant: « Qui touche à tout… ne connaît rien! » et fais donc confiance à mes référents.

Merci à Christian et Domdom qui prennent soin de moi et m’ont indiqué que je commettais une erreur en attribuant ce titre à un interprète plutôt qu’au créateur, BOBBY HEBB.

Donc voici le véritable créateur de SUNNY (Merci à Christian, qui m’a plusieurs fois beaucoup appris, au sujet des Beatles par exemple, dans son blog)

J’adore comment le chanteur prononce le e de « I love you »! Je trouve que sa prononciation est bien plus belle que celle dont j’avais l’habitude.

Et voici une version toute en énergie par le même Bobby, avec un jeu de guitare très expressif… très passionné, que m’a recommandé DomDom, mon référent perso en Kpop, qui a tant d’autres cordes à son arc ou de tambours à sa batterie (j’hésite encore sur la formule appropriée en ce qui le concerne, puisqu’on est plutôt dans la Soul ou le Funky ou la Popmusic… ( j’en appelle à l’expertise de ceux qui savent !) :

voir les paroles chez la coccinelle 🐞

La version de Marvin Gaye que j’écoutais dans ma jeunesse parce que ma voisine me l’avait prêtée n’est plus disponible.

Du coup j’avais le projet de revenir sur les versions de… Boney M. (que j’allais prendre sur leur chaîne Youtube mais puisque Domdom en a parlé avant que j’étoffe l’article … je prends celle qu’il m’indique)

Et je terminerai avec la version de Christophe Willem parce que ma belle Clara (génération de mes enfants) l’a mentionnée en premier quand je lui ai chantonné le tube!

Bon ben je pense avoir bien fait le tour de la question!!!

Bon jour de soleil à tous ceux qui passeront ici!


Woodpecker 🐦

            Ce n’est pas le Woody de Disney mais le pivert de notre jardin! Et il ne chante pas pareil!

            Nous n’avons pu le filmer qu’à travers le rideau de la cuisine, devant laquelle se situe le paulownia, malheureusement mort d’épuisement l’an passé et qui abrite un nid de mésanges bleues…

            On entend le pivert chanter au début de la vidéo. C’est Papy H. qui a identifié son chant le premier. J’avais quant à moi reconnu son espèce, en le voyant passer dans le jardin, avec son manteau vert et sa couette rouge de Viking!

            Il a vraiment l’air carnassier… le bec si pointu … ce pic qui a creusé plusieurs trous dans le tronc auquel il s’agrippe. Désormais quand j’entends son ricanement et que j’aperçois son allure qui n’a rien du dessin animé… j’en ai un peu froid dans le dos parce que je sais qu’il guette le départ des mésanges pour essayer de se servir dans leur nid… à l’affût, aux aguets, bien caché derrière le tronc..

Pensez à cliquer sur « like » en visionnant la vidéo sur Youtube, SVP.


Savoir s’arrêter

Ai-je exagéré ? Sans doute. Avec l’entrée des tourterelles… j’ai trop créé… Alors je ne vois plus les défauts. Si quelqu’un voit un truc à améliorer, qu’il ou elle me le dise avant que j’ouvre le cerceau et transforme le tout en pochette.

Le cerisier du Japon

Inutile de me demander quelles sont ces fleurs… elles sortent de mon imaginaire car les coquelicots sont trop rouges, les primevères trop fournies… tout est trop… ou pas assez. C’est tout moi, quoi!

Je rappelle que le cercle est oblong et pas rond volontairement, comme une graine… Encore une idée contestable sans doute. Tant pis. Le tout me plaît quand même assez… Enfin, je ne sais plus.


Happy Valentine’s day!

L’envie d’aller faire quelques photos dans mon jardin, là où je voyage le plus volontiers de préférence à partout ailleurs, m’a reprise.

Bien sûr, je fais toujours le même genre de photos, avec les mêmes éléments…

car la permanence me réconforte.

Comme les chats, je demeure attachée à mes habitudes.

Donc revoici mes grands classiques qui datent… de ce matin!