Cette rhino c’est rosse!

15 jours à me moucher, traîner ma vieille peau épaisse d’un fauteuil à l’autre… A remettre de la couleur dans ma tête baignée par la grisaille de l’affection contractée. J’suis comme le rhinocéros fonçant vers le rétablissement attendu.
Donc je m’en sors… peu à peu. C’est juste une rhinopharyngite, rien d’autre par chance, tests de confirmation effectués.
Plusieurs m’ont dit avoir subi ce truc pendant trois semaines au moins…
Blog en stand bye en attendant.
Quelques « like » et commentaires, c’est tout ce que je sais faire en ce moment.
Bonne mi-mars à tous ( et pas « à toux »!)
A plus!
Des cartes « à Toto » utiles

Voilà un achat réalisé chez Carrefour il y a plusieurs années, pour un cadeau de Noël soi-disant destiné à PapyH mais qui m’est bien plus utile qu’à lui puisqu’il connaît tout ceci par coeur, ce qui n’est pas mon cas! Il aurait pu passer le concours de Laposte… et pas moi. Ce jeu pourrait faire envie à Justin ( cf la page de liens) afin de montrer son savoir mais notre aminaute ne peut pas être un Toto comme moi puisque je ne connais bien que les départements où j’ai vécu !
Toto, dans les blagues à Toto, est un enfant qui dit de grosses plaisanteries dans la cour de l’école (on dit donc des « cartes DE Toto »)… mais je doute qu’un seul petit Français actuel puisse encore se servir de ce jeu faute d’en avoir envie et de vouloir se servir de ces connaissances… A part un présentateur de télévision et un prof de géo, qui en a besoin? Autrefois nous jouions à un jeu qui lui ressemblait pendant les longs parcours en auto vers le département des grands-parents, pour les vacances!
Les départements dans lesquels j’ai vécu plus d’un an, depuis ma naissance, sont sur la photo…
Les cartes indiquent des régions plus nombreuses que les officielles d’aujourd’hui, au nombre de 13 en métropole (Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Bretagne, Centre-Val de Loire, Corse, Grand Est, Hauts-de-France, Île-de-France, Normandie, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, Pays de la Loire, Provence-Alpes-Côte d’Azur ) et 5 d’Outre-mer (Guadeloupe, Martinique, Guyane, La Réunion et Mayotte). Des regroupements ont été faits.
Les départements dans lesquels j’ai travaillé sans y habiter sont 5 autres que ceux-ci mais ils auraient compliqué la photo…
Les spécialités indiquées vont changer un jour ou l’autre… ou ont déjà changé…
Les noms des villes évoluent eux aussi puisque Pantin va devenir Pantine, par exemple!
Ce que je retiens d’un département dépend des bons souvenirs vécus dans cet espace (celui où je suis née, celui où un enfant de la famille est né, celui où j’ai rencontré PapyH, celui où j’ai commencé à exercer mon métier…etc) Ma mémoire gomme obstinément les mauvais souvenirs. A quoi bon continuer de se faire du mal? Il faut aller de l’avant et ne conserver que les bons moments vécus…
Déménager me fit souvent de la peine mais tous les nouveaux cadres de vie offrirent de merveilleux décors (parfois côtoyant les plus vilains) à mes rêves..
J’en ai fait un très beau, cette nuit… mais je serais bien en peine de dire dans quel département j’étais car mon esprit repeint les décors et recrée des lieux en les mixant avec des décors vus sur les écrans!!!
J’étais petite et je jouais… aux cartes à Toto!
Le 2 février, c’était déjà ma fête !

Question de Laurence Boccolini dans le jeu Tout le monde veut prendre sa place :
« Quel surnom a-t-on donné à des baskets à grosses semelles jugées plutôt ringardes : des momshoes ou des dadshoes? »
Mémé devant sa télé : – Des momshoes!
Et Pépé corrige : – Mais non ! Des dadshoes! Tu as déjà entendu des garçons dire que leur mère est laide? Même quand elle est moche, un fils dit que sa mère est belle!
Là, Mémé sourit aux anges car elle visualise son propre fils, le premier de ses fans de par le monde!
Et pépé ajoute :
– Y a pas à chercher loin… Tu veux que je te cite un nom de fiston ?
Et paf, elle comprend soudain… c’est donc déjà la Saint Véro! Et on n’est que le 2 février… Normal de se prendre une 🥞 sur la figure le jour de la chandeleur! Quel dommage, je n’avais qu’une petite cuillère 🥄 à la main au lieu d’un louis d’or!
(Avis à la population : ce n’est qu’une blague, hein! Inutile de dénoncer Pépé à la SPM – société protectrice des Mémés. Pépé n’est pas près de la quitter, sa moche Mémé qui rit encore de la blague, la raconte volontiers (suite…)
Notre petite soeur, Umimachi Diary, de Hirokazu Kore-eda

Un chef d’oeuvre!
Un moment d’exception, voilà ce que ce film m’a procuré.
-Mais qu’est-ce qui se passe dans ce film?
-RIEN… Et pourtant TOUT… parce que le plus important dans cette vie, c’est d’avoir une famille qu’on aime et qui vous aime.
C’est l’histoire de trois jeunes femmes, des soeurs qui ont entre 18 et 35 ans, qui accueillent chez elles leur demi-soeur de 14 ans, à la mort de leur père.
C’est tout.

Mais que c’est profondément beau, cet amour fraternel (puisque le mot sororal n’existe pas)!
On en ressort apaisé, plein d’espoir et de bienveillance pour l’être humain. On reçoit le même message du meilleur film de Luc Besson, Le cinquième élément : ce que des aliens devraient retenir de l’humanité pour ne pas l’éliminer, c’est l’amour.
J’ai retrouvé ce caractère contemplatif et introverti de l’âme asiatique. Ce rythme lent que certains ne supportent pas et qui me comble. Du lyrisme pur. Une vie simple et vibrante.

Dans la fiche de SENS CRITIQUE je pourrais contester le classement dans le genre « drame » mais ce n’est pas une comédie… c’est de la PHILOSOPHIE du QUOTIDIEN, comme j’aime l’écrire!
J’ai regardé ce sublime film hier soir, 25 janvier 2023, sur ARTE en VF (j’aurais bien aimé la VOST). On doit pouvoir le revoir ces jours-ci.
Le bonheur de pardonner à ses parents leurs erreurs (ici le père avait eu trois femmes successives et la petite dernière avait peur de ne pas être aimée par les « grandes soeurs ». Les familles recomposées sont parfois une richesse et je connais deux personnes au moins pour qui ce fut le cas, mais trop souvent c’est une souffrance pour les enfants du lit d’avant, comme je l’ai constaté en exerçant mon métier) et vivre en harmonie avec sa fratrie est le thème principal. Dans ce film on a l’impression que les grandes ont accouché de leur franginette qui est orpheline de ses deux parents. Et la mère des trois filles aînées renoue avec elles, alors qu’elle avait mal réagi à la trahison de son mari en… les abandonnant à elles-mêmes!

Soldes

Ben voilà! nous avons fait les soldes…
en prévision de carnaval.
Nous ne sommes pas en retard.
A moitié prix, l’affaire en est une bonne.
Mais la foule grossissant, nous avons vite étouffé,
eu envie de partir,
d’autant plus que les gens ne portent pas tous de masque…
Comme si tout allait parfaitement!
C’est bien connu :
« le virus c’est le voisin qui le propage, moi je n’ai rien et je ne risque rien »!
Voilà ce que de nombreux acheteurs devaient penser…
Mininous aura quand même de quoi se déguiser aux prochaines vacances.
NIHIL sed…

Un matin, n’avoir rien à dire
Que le banal, si loin de nous réjouir…
Je dis des trois fois rien pour fuir le pire!
Nous introvertir nous peut nuire.

Seule j’oublierais de sourire,
Prenant l’habitude de contredire
De critiquer, mépriser, tout prédire…
Converser grande joie m’attire.

Dans un miroir lors je me mire,
Vois mes bonnes joues et comme un vampire
Se nourrit de rondeur, je les aspire!
Leur rotondité me fait rire !

J’espère aussi vous divertir,
Mais sans vous faire déguerpir!
Bonne année 2023!

Eh bien voilà, la nulle en cuisine que je suis vous présente ses meilleurs voeux pour la nouvelle année avec un gâteau (Justin, ne rigole pas trop! Par pitié !)… alors que je n’en fais jamais!
Juste un très très simple moelleux au chocolat fait avec amour pour PapyH et qu’il a eu l’heur de trouver « excellent »!!!!!!!!! Oui! Il l’a dit et s’est resservi!
Tous ceux qui savent combien cuisiner n’est pas ma tasse de thé apprécieront l’exploit.
Alors donc, que mon humble contribution à l’art culinaire vous persuade de la valeur de mes voeux… puisque tout est possible!
Que 2023 vous comble ! Santé, Temps libre et… Bonheur, quoi!
BONNE 2023 ANNÉE ! ( Moi, Yoda réincarnée être !)
Tout et… N’importe quoi…

Je récupère vraiment de tout. Je viens de m’aviser que les découpes de carton emballant les fruits bio peuvent devenir des pochoirs sympathiques !
Que pourrais-je bien faire des accroche-capsules de pots de yaourts, des paniers de fruits consommés, des emballages vides dont je rechigne à me débarrasser dans la poubelle jaune ? Pour l’instant, je n’en sais rien… 🤔 Mais mon unique neurone carbure à fond afin de trouver le prochain bricolage!
Tout ce fatras ferait certainement le bonheur d’un ( e) professeur ( e) des écoles et finalement, j’ai raté ma vocation en collège ! J’aurais adoré travailler le carton, faire de ces récup des palettes de peinture, des décos de fête… Mes collègues de langue ne s’en privent pas pour faire découvrir les coutumes étrangères mais en cours de français, il ne me restait que la correction des fautes rencontrées ici ou là et les poèmes de célébration. Rien de manuel, quoi!
En attendant la venue de Mininous et les activités nécessaires pour la distraire… Je vais ranger mon trésor, amassé pièce à pièce, dans un coin du garage où il ne prendra pas trop la poussière… Histoire de faire rouspéter Papy H. pour une nouvelle et bonne raison! 😉 Gnarf! gnarf! gnarf! 🙃
Et c’est de nouveau la saison…

Des tisanes! Voici les préférées d’une gourmande comme moi! Elles ont l’avantage d’obliger un 🐫 dans mon genre à boire assez chaque jour! A la bonne vôtre !

Du théâtre comique mondial

Si on m’avait dit dans ma jeunesse qu’au XXIÈME siècle la radio se… regarderait… j’aurais forcément répondu qu’il ne s’agirait plus de radio!
Mais pour regarder les matchs du Mondial à la télé, sans débourser un centime… Il faut assister à cette farce moderne à laquelle je ne parviens pas à m’habituer: la radio télévisuelle !
« N’est-ce pas formidable? » S’exclame le journaliste de L’Equipe de gauche, en commentant le match du soir ! Et le voilà qui quitte son casque et mime un but marqué de la tête ! Son crâne, rond comme un ballon 🎈 s’agite sous mon regard effaré ! J’ai peine à y croire! C’est du grand n’importe quoi : on écoute et regarde deux bavards volubiles, qui parlent aussi vite qu’une mitraillette tire, ( « Il faut le faire, quand même, parler à ce rythme. C’est fort! » remarque Papy H.) et nous racontent le match comme s’il s’agissait d’un conte au coin du feu… C’est la télé du pauvre… C’est du grand Guignol ! Molière ne ferait pas mieux… Et ça me fait rire en plus… Vraiment, je m’esclaffe et me réjouis car c’est particulièrement drôle ! Tordant, même… Mais quand même… ça me fend le ❤️ !
Tiens, voilà que je convoque Pagnol maintenant (« A moi il me fend le cœur, à toi il te fait rire » s’exclame César à Escartefigue pour berner ce pauvre Panisse au cours de la partie de cartes dans son café ! )
Eh oui, nous étions au grand théâtre du Mondial!
Bloganniversaire

J’ai douze ans de blog sur celui-ci et treize sur l’autre… alors je m’offre une fleur. Un iris pour que ma pensée m’irise mieux.
Ils ont beau être à un âge adolescent… je vais devoir sacrifier une partie de mes blogsblabla car avec mes 399 articles, sur les2olibrius, j’atteins 75 % d’occupation de l’espace gratuitement alloué… et je ne paierai pas. Si je les perds… je recommence ailleurs ou autrement !
J’ai rédigé des sommaires placés dans le menu pour ce blog-ci… mais si j’ai terminé la page concernant Néo ou celle des Dramas… je n’ai pas fini le sommaire principal. Est-ce que je m’ennuierais moi-même… C’est possible.
Enfin, bon… je me chante « Bon anniversaire » et me le souhaite en coréen évidemment : 생일 축하합니다 (saeng-il chuka-hamnida)
A Itaewon

Comment ne pas penser à ce pays qui m’intéresse tant depuis deux ans quand la soirée d’Halloween, le 29octobre22, vient d’être marquée par 150 décès de personnes qui voulaient juste s’amuser…
Etapes


Non, il ne s’agit pas du Tour de France… mais des étapes auxquelles la vie nous convie.
Pour Isis et la Reine de Saba, à six mois sont arrivées la stérilisation… et les collerettes obligatoires qui les ont tant déboussolées toutes les deux… avec l’inévitable retour chez le véto pour une agrafe qui a sauté.
Pour Moi, Mémé VéroH… l’arrivée du premier vaccin anti-grippe offert entièrement par la Sécu signe mon entrée dans le troisième âge! Du coup… cet événement m’a coupé le sifflet. Je n’ai plus envie d’écrire ni de partager mon quotidien pour le moment, ni de papoter avec autrui… me voici plus choquée que par tous les anniversaires de décennies vécus ! Et en plus ça me fatigue, alors que je ne fais pas grand-chose, un comble !
Les « qui sont-ce » qui like à donf ( M.A.J. du soir)

Comme je suis assez solitaire par nature, je suis contente d’avoir à peine plus d’une cinquantaine de lecteurs potentiels abonnés… Ma vie de webmestre est calme et j’écris « potentiels » car beaucoup ne font que me lire en diagonale parce qu’il est logique que certains n’aient pas de temps à perdre à découvrir ce qui ne les intéresse pas, comme les dramas par exemple ou un style de musique qui ne leur parle pas telle la Kpop… J’agis de même évidemment en parcourant tous les blogs que je fréquente peu ou prou.
Dès qu’un article me déplaît par un mot, une démonstration, un sujet, une posture… je zappe… alors les autres agissent forcément de même!
Mais je rencontre deux problèmes dont je ne trouve pas les solutions (et je ne paierai pas pour les supprimer ) :

A) Impossible de supprimer, chez moi et à fortiori chez les autres, les « like » de lecteurs qui m’indisposent comme ceux de l’individu ou du groupe d’individus qui vient de « liker » un de mes commentaires déposé… en juillet dernier! et dont le nom de blog ou d’avatar me révolte tellement que je n’irai même pas voir ce qu’ils peuvent bien raconter ! Faire référence aux illuminati… est la caractéristique d’un « illuminé » et… le flash tue la réflexion! Je ne veux rien avoir à faire, ni affaire si possible ( ! ), avec des théoriciens de ce genre. Mais il m’est impossible désormais de me dissocier d’eux dans mes commentaires ( raison pour laquelle j’ai supprimé la lecture des « like » dans mes articles )!
VADE RETRO FABULATOR (= Va-t’en, créateur de sornettes!) !
[Mise à Jour du soir : Constatant que Passiflore ignore mon commentaire matinal de son article du jour… je me demande si elle a bien compris que je ne parle ici que de « global illuminati… etc. » Je m’empresse donc de dire, haut et fort, qu’aucun des autres blogs figurant sur cette image n’est concerné par le sujet de cet article-ci puisque figurent là mes aminautes préférés (MamanLyonnaise et Jourd’humeur) et j’aime beaucoup aussi Light And Smell comme Agatheb2k … Quoique je lise Passiflore depuis peu je sais bien qu’elle se présente clairement dans son sous-titre de blog. Pourquoi faut-il que j’aie toujours des scrupules alors que mon texte est clair…? Je ne me referai pas. Voilà qui est dit pour tous ceux qui lisent en diagonale.]
B) Me voici abonnée à des blog de lecture dont je ne sais pas qui sont les webmestres! Que c’est rageant! Certes Je ne sais pas grand-chose de certains autres webmestres mais je discute depuis longtemps avec certains et leur passion me dispense d’avoir besoin de plus d’information sur eux…
Pour ceux avec qui je n’ai jamais vraiment conversé, ne pas pouvoir trouver un bout « d’à propos » clair indiquant quel type de personne écrit dans ce blog m’énerve totalement!
Alors bien sûr la personnalité d’un lecteur transparaît dans ses propos, bien sûr un âge et un métier ne définissent pas une personnalité, bien sûr on peut apprendre de tout le monde, même d’une enfant de 4 ans… Mais tout de même ! N’est-ce pas la moindre des choses de se présenter clairement ? Encore un point sur lequel je trouve les Coréens formidables, eux qui se présentent à tout bout de champ même pour simplement répéter leur nom (nom qui a une signification symbolique que les nôtres n’ont pas et de ce fait, un patronyme français ne définit aucunement la personne).
Merci mille et mille fois à ces aminautes (ou copinautes ou Internautes) avec qui j’ai échangé des idées, conversations rapides mais qui m’ont fourni assez d’éléments pour accepter de recevoir des leçons, des corrections, des remarques…
Conclusion : Ne likez pas mes propos, vous qui vous référez à des systèmes de pensées. Je n’entre dans aucune catégorie d’individus. Je ne suis pas illuminée, ni n’ai aucune foi définie par une quelconque religion, ni ne m’en remets à quelque position politique préétablie, ni n’apprécie une quelconque philosophie élaborée… etc.
Souviens-toi de Damoclès !

Vous le voyez? Quoi? Mais cet objet volant, là, qui passe chaque matin vers 8 heures dans mon ciel provençal! Je me repère aux avions de ligne réguliers et aux arbres en-dessous.
D’accord… j’étais encore , le 13 octobre, en train de chercher Superman… ou plutôt ce fameux S que je vois souvent là-haut… et puis je l’ai vu progresser, ce satellite ou peut-être plus, et pourquoi pas… Non, pas lui.
Grossissez la photo, vous verrez des pales à l’arrière et sur le côté gauche, sans compter les révolutions de vapeur d’eau que doivent produire ses panneaux solaires ou ses radiateurs, que sais-je, moi! N’empêche, je l’ai bien vu passer là-haut 3 jours de suite, quel qu’il soit, satellite d’ici ou d’ailleurs… Et n’imaginez pas une seconde que j’aurais pu trafiquer la photo prise avec mon portable car il n’en est pas question du tout! Le portable a mis des filtres colorés, forcément mais je ne sais pas photographier en mode expert. C’est bien ce que nous avons capté, mon portable et moi, tel quel !

Du coup j’ai surveillé les jours suivants… Le lendemain, les nuages remplissaient la voûte céleste et brouillaient la scène, mais je me suis obstinée et je l’ai aperçu. Le surlendemain, ce matin, j’étais encore à mon poste d’observation et je n’ai d’abord vu que des ombres… Cependant dans ces échos dont les rotondités sont évocatrices par leur mouvement et l’illumination du soleil levant, je le devine encore… et sa recherche m’a tenue scotchée longtemps… Affaire à suivre !
Je sais, Norbert va encore me dire qu’il ne voit rien ! Faut zoomer, zoomer pour que se dessinent des amas géométriques, des points lumineux, des … peut-être objets dérivants dans l’atmosphère comme en parle cet article de mai 2021 sur TV5.
Il y aurait 1 million d’objets dans l’espace… beaucoup de pollution dans la stratosphère… et le risque est qu’il en tombe de temps en temps sur nos têtes, à nous, pauvres Damoclès…
Tenez, voici de belles images de mon morceau de ciel peut-être traversé par des objets, bien identifiables mais pas très visibles avec mon portable ou mon APN ! Et toujours le même S ! Attention sur les deux photos les plus zébrées… je n’ai rien vu de particulier ! Il faut bien laisser la place à la beauté, quand même!








Métempsychique 🎞️

Qui n’a pas rêvé de pouvoir changer de corps tout en conservant ce que l’on pense être soi, son intellect et son âme…? Il m’arrive souvent de regretter n’être que moi physiquement… J’admire les acteurs qui peuvent se croire différents en changeant de personnage… mais alors ils doivent aussi modifier leur « moi » et ne sont donc pas eux-mêmes dans un autre corps juste quelqu’un d’autre avec le même corps… Non, moi je voudrais jeter ma tronche et tout le reste et m’offrir une autre apparence car la chirurgie esthétique ne peut rien pour moi, il y aurait trop de boulot! (Que personne ne cherche à me consoler… y a pas mort de femme, quand même ! Je survis chaque jour à ma déconvenue confirmée dans le miroir!) Plusieurs dramas exploitent l’idée d’un échange de sexe entre deux individus d’un couple en formation, excellente façon de pousser chacun à mieux comprendre l’autre mais
propose cette idée d’une mutation de corps, de l’obtention d’une translation d’âme dans un corps hôte, pour combattre sa qualité de mortels ou pour… réaliser de mauvais desseins, forcément combattus par les héros. Cette colonisation métempsychique est un thème qui n’est pas nouveau, déjà classiquement traité dans d’autres films, mais ce drama de 2022, qui vient juste d’être bouclé pour sa saison 1 en Corée, me plaît d’abord pour ses acteurs et leur interprétation de personnages attachants ou infernaux.
Lee Jae-wook et Jung So-min forment un excellent duo fondé tout d’abord sur l’humour, chacun tentant de réagir au mieux pour combattre l’évidence du charme de l’autre. Les piques fusent. C’est un couple se disant « -je t’aime – moi non plus » , pas du tout comme le couple Gainsbourg-Bardot dont les mots crus sont totalement impensables dans un si bon drama, mais plutôt comme les répliques de ce vieux couple d’un des seuls films français qui m’avaient amusée dans ma jeunesse (car alors je détestais tous les acteurs bien français tels que De Funès, Bedos, Rochefort, Lanoux, Duperrey, Brasseur Claude…etc), amusée au point que je m’en souvienne encore aujourd’hui (c’était un film de Rappeneau comme celui que j’apprécie toujours : Cyrano…) Je parle du duo composé de Marlène Jobert et Jean-Paul Belmondo, assis dans leur arbre dans Les mariés de l’an II sorti… en 71 !

Dans ce drama fantastique, de l’Héroïc fantasy asiatique, les effets spéciaux sont splendissimes. Les gouttes d’eau magiques, les maëlstroms de forces dans des batailles épiques de mages contre mages me réjouissent l’oeil et me reposent l’esprit! On peut même affirmer que toute l’équipe d’acteurs, toute la distribution, est parfaite.




Alors, bien sûr, je me suis attachée à Lee Jae-wook, que j’ai cherché dans ses autres dramas, car je l’avais déjà « rencontré » dans Extraordinary you face à Rowoon, où il incarnait avec conviction le nul de service dans le trio amoureux. Il avait ainsi déjà retenu mon attention mais je l’ai trouvé formidable alors qu’il n’a qu’un second rôle, un méchant petit truand, dans Memories of the Alhambra, dont j’ai déjà parlé et il crevé l’écran! Je l’ai vu encore dans cette série où un jeune homme est amoureux d’une fille qui a 8 ans de plus que lui alors qu’il est encore lycéen, DoDoSolSolLaLaSol, face à une Go-Ara assez nunuche et pénible à suivre sauf lorsqu’elle joue du piano! Il joue aussi très bien son rôle de jeune acteur séduisant dans Search WWW dont je reparlerai. Cet acteur me fascine totalement.

Pour combattre le visionnage excessif (le fameux « binge watching ») Netflix distille désormais plusieurs dramas à raison de deux feuilletons par semaine. Je m’en suis félicitée parfois car je commençais à devenir une droguée de la télé, accrochée à mon épisode suivant, tant les scénaristes et réalisateurs ont de savoir-faire pour enchaîner le pauvre téléspectateur manipulé par des scènes présentées par le point de vue d’un personnage avec un gros suspense fait de mille interrogations … puis montrées sous un autre angle par les yeux d’un autre personnage, ou avec les images qui avaient été ôtées, afin de miner, tronquer, notre compréhension et pouvoir la satisfaire, la reconstruire, ensuite! Ils nous infligent une frustration pour mieux nous récompenser d’être restés là! « allez, je commence juste l’épisode suivant et puis je sortirai de Netflix »… cause toujours… tu restes là, en attente de la péripétie suivante!
Mais devoir attendre 15 jours au lieu de 7 est tout de même un vrai supplice quand on apprécie autant une histoire aussi jolie à regarder et ce beau rêve à faire, celui de l’alchimie des âmes. C’est pourquoi quand j’ai appris, en plus, que le couple principal de personnages ne sera plus interprété avec les mêmes acteurs… J’ai ressenti une vraie déception car Jung So-min est une excellente actrice aussi. J’ai visionné certaines séries uniquement pour la retrouver, elle, parce que je la comprends sans avoir besoin de lire les sous-titres, rien qu’en la regardant réagir. Non parce qu’elle surjouerait, en aucune façon, mais parce que le moindre de ses mouvements de sourcils a pour moi une signification évidente!
Et pourtant je ne devrais pas du tout me sentir trompée par les réalisateurs puisque tout était prévu, annoncé, dès le début, dans les faits narrés!
Et pour une fois, voir des morts-vivants ne m’a pas dérangée! Pourtant ce sont les méchants de cette intrigue, poursuivis par les personnages gentils , dans ce monde manichéen de Fantasy! Comme ils sont transformés en pierre dès qu’on les perce à jour et qu’il peut en exister certains qui ne sont pas mauvais… ma conception de la morale est sauve!
Bref… Ah! si je pouvais changer de corps!
Je vais devenir Coréenne et dire comme beaucoup de personnages « Dans ma prochaine vie, j’espère que je serai… » ! Le problème reste qu’on ne se souviendra pas des vies antérieures! Ouin Ouin Ouin Ouin Ouiiiiiiinnnn !
Les arbres ont-ils des sentiments?


Les arbres ont-ils des compagnons, des copains… s’unissent-ils? Je n’ignore pas que parfois certaines espèces vont par deux et se marient, l’un fertilisant l’autre… mais ont-ils des sentiments? des amis?
Je me suis fait cette réflexion en regardant le panorama vers lequel j’avais été attirée par les détonations des chasseurs de septembre… Soudain j’ai vu trois couples d’arbres : cèdres, cyprès et peupliers… J’en ai remarqué d’autres mais ces trois-là ont impulsé ma réflexion… Un émondeur est passé dernièrement demander s’il fallait rabattre nos pins… puis ce métier, émondeur, est apparu plusieurs fois cette semaine dans nos lectures et nos propos à la maison… Couper un arbre, ça me gêne vraiment.
Le grand pin parasol de nos voisins a alors capté mon regard… désormais solitaire, il a perdu son compagnon depuis trois ou quatre ans déjà… Le voici célibataire, du fait des tronçonneuses humaines… Ne s’était-il pas lié pour des années? Sa propre existence a-t-elle une durée déjà programmée ?
Les hommes découpent les arbres et ce n’est pas toujours pour se chauffer…
Les deux colombes endormies de chaque côté de ses branches basses ont soudain bougé, révélant leur présence discrète… dans le soleil levant… sous l’écho des tirs humains… Tristesse… Puis les appels répétitifs séniles d’une voisine, amie d’autrefois, ont retenti dans le silence retrouvé de ce matin ensoleillé… Tristesse… Enfin la dorure omniprésente du soleil sur le bleu céruléen m’est redevenue évidente comme la pensée des miens… Chaleur, Espoir, Vie.


Se corriger… (M.A.J. du lendemain)

Mise à Jour du lendemain en violet : pour application du principe de correction!
Une journaliste nous a expliqué qu’une future montée des eaux mondiales sera à craindre dans le futur, d’après les scientifiques. Elle a développé en précisant qu’il s’agissait de la fonte d’un glacier polaire parce qu’il se réchaufferait à cause d’une eau sous-jacente ( quel dommage que je n’aie pas eu le temps de noter les mots précis employés pour une citation incontestable. ) Papy H. et moi avons compris tous les deux le même sens des mots prononcés… alors il a estimé que cette femme s’exprimait avec une méconnaissance scientifique évidente. Évidemment tous les reportages ne sont pas faits par des spécialistes ou des journalistes spécialisés mais on attend une information claire.
Papy H. est alors allé chercher une tasse remplie de glaçons et d’eau à ras-bord pour se re-démontrer à lui-même que la fonte des glaçons n’entraînait aucun débordement. Ce qui m’a convaincue, ce fut la précision « Sinon on ne pourrait pas boire le pastis tranquille ! ». Nous en concluons donc que si le glacier est maritime, aucune montée n’est à craindre. Seul un glacier terrestre menace d’augmenter la masse de liquide.La journaliste n’a pas dû choisir les bons termes…
M.A.J. : pour obtenir les compléments d’information qui nous manquaient quand j’ai écrit l’article, voici le copier-coller du commentaire explicatif très clair que Gilles Labruyère m’a envoyé en commentaire de cet article… comme quoi les commentaires sont super-utiles!
« Probablement le glacier Thwaites (192000 kilomètres carrés !) qui laisse partir 20 milliards de tonnes d’eau par année. Il se trouve que le glacier Thwaites repose sur un fond rocheux immergé et même plus profond quand on s’éloigne à l’intérieur du continent. Un glaçon, un iceberg ou un glacier flottant, c’est 90% du volume en dessous du niveau de la mer. Thwaites n’est pas un glaçon qui flotte sur l’eau. C’est un très haut tas de glace qui repose sur le sol rocheux. Sous le niveau de la mer il est vrai mais la très grosse majorité du glacier est au dessus du niveau de la mer. En effet la mer se réchauffe et pénètre sous le glacier. Cela a deux effets. Le glacier fond par en dessous et il avance plus vite. Mais même si la mer pénètre sous le glacier, le glacier est encore bien trop lourd pour flotter dessus. Le glacier Thwaites repose toujours sur le sol. Donc pour l’instant et pour longtemps encore le glacier remplit le verre.
Espérant avoir aidé à comprendre pourquoi Thwaites est un sujet de recherches scientifiques et attentionnées ».
Il existait donc une troisième option : le terrestre au pied dans l’eau!
« On ne peut pas laisser dire n’importe quoi. On se corrige. » vitupéra l’expérimentateur familial.
Et il est un fait que les gens qui s’expriment à la télé ou à la radio ne se reprennent presque jamais. Quand l’un d’eux se corrige, nous lui en savons gré et il grandit dans notre estime (parce que ça arrive quand même. Julian Bugier le fait illico. J’aime bien ce présentateur, moi. ) Mercredi matin un animateur de radio, sur France bleu, nous a proposé d’écouter Maria Gaynor et, quoiqu’hilare en indiquant ensuite le bon prénom… il n’a pas estimé glorieux de paraître se corriger.
Un inspecteur, en visite au collège où je travaillais, nous avait affirmé qu’un professeur « ne se trompait jamais »… et j’en avais été attristée parce que ce mensonge est une tromperie que j’estime immorale. Personnellement, j’ai passé ma vie à rectifier toutes les erreurs dont je me suis rendue compte et avec des excuses à la clé, préférant suggérer qu’il était plus important de rechercher la vérité, la correction, le savoir fondé que la fierté mal placée, qu’une vaine réputation de perfection.
Bref… Vive les expérimentations de Papy H. !
J’ai eu un mal fou à rétablir une charte de couleurs claire dans tout cet article… pardon pour les désagréments provenant des Mises à Jour successives!
Il a pointé ce matin !

-Qui ça? Zorro ?
-Mais non ! SUPERMAN !
-Ah bon, tout seul ?
-Ben si tu regardes bien, on dirait qu’un de ses fils a signé derrière lui… Mais il écrit mal, pour un héros ! Tiens, je te montre les preuves avec différents éclairages… Tu vois, là, à gauche ?
-Ils auraient pu nous dire un mot, quand même!
-L’important c’est qu’ils veillent sur nous… On en a bien besoin, non ?
-Ils savent pas écrire dans un triangle, ces gros bras! Comprennent pas que ce sont les maths qui nous sauveront, non!?



Superflu exaspérant

Sa corolle est incomplète mais cette fleur est encore en pleine vie… avant de ne plus avoir l’air de rien. Des détails du quotidien prennent une importance exagérée dans notre esprit alors qu’on ne devrait pas même les remarquer. Ils sont superflus… et pourtant ils tentent de nous pourrir l’existence!
A) l’épi : Quand je me regarde dans le miroir bien placé pour me permettre de vérifier l’apparence de l’arrière de mon crâne, je constate que me voilà désormais « coiffée à l’araignée » comme je le disais, enfant, de ma grand-mère ! J’ai perdu des pétales ( ! ) et un endroit est devenu vaporeux dans ma chevelure, toujours le même, comme si j’avais perdu plus de cheveux là. Une raie se dessine parfois. Il arrive que ce soit une clairière juste avant que je ne reteigne la masse et ne la fixe… laquée, scotchée. Je suis déstabilisée quand je pars sans avoir vérifié mon verso! … Cet « épiphénomène de ma personne » ne dérange que moi, c’est certain… Et en plus je ne doute pas que d’autres aient envie de rire en me regardant, donc je les récrée alors tant mieux pour eux… et tant pis pour moi. Comme je ne suis pas la seule à connaître ce désagrément, il est moins désespérant ; me revient en mémoire le mécontentement d’une personne que j’aime désignant un petit épi rikiki que lui seul voit dans sa coiffure, épi qui ne me déplait pas du tout mais dont lui, qui se sent dévalorisé, fait souvent tout un plat !
B) Les habitudes d’autrui qui vont à l’encontre des nôtres… En ce qui me concerne par exemple, le savon tout mousseux et mouillé, donc en déperdition ( j’avais d’abord écrit « perdition » pour un jeu de mots vain) de matière, sur son porte-savon étudié pour l’assécher m’agace beaucoup. Après l’avoir bien pressé entre paume et doigts et avoir vidé souvent la coupelle réceptionnant l’excédent d’eau, je le repose, satisfaite par ce détail… Je sais « Tout le monde s’en fiche » oui ben pas moi, na!
C’est curieux, quand même… les erreurs d’autrui me mettent en boule tandis que mes approximations personnelles, mes oublis, mes atermoiements, mes bouderies ne me dérangent absolument pas. Étonnant, non?
C) le pire de tout : se mettre en pétard et se faire des histoires de plusieurs heures de long pour ces boulettes du quotidien!
Mais pourquoi donc se crier dessus pour une portière d’auto refermée bruyamment, pour un aliment totalement consommé parce que non inscrit sur la liste des prochaines courses ou pour un paquet de trop acheté qu’on finira bien par utiliser…. ? Et pourquoi faire toute une histoire pour une info désolante vue ou entendue à la télé au point de répliquer au journaliste , qui ne nous entend pas… puisqu’aucun de nous n’y pourra rien changer!
Ce qui énerve l’autre me laisse pantoise quand j’en suis informée… et mes manies exaspèrent celui que j’en informe. Le quotidien est usant parce que chacun voit la vie par sa fenêtre…
Heureusement qu’il nous arrive d’admirer le même panorama et de regarder souvent dans la même direction!
Le plus fort, c’est qu’il m’arrive de ressentir le même hiatus entre les blogueurs que je lis régulièrement et moi… Une seule parade : je les boude un certain temps, pour retourner les lire d’un œil neuf.
RE – connaître…🧩

Le drama MY UNFAMILIAR FAMILY m’a captivée… et comme le compte-rendu que j’en fais n’a rien à voir avec une critique de livre parce qu’il est le prétexte à me questionner sur notre « philosophie du quotidien »… j’espère que les lecteurs de cet article regarderont vraiment les vidéos et participeront à ma réflexion, qui vise à s’interroger sur la susceptibilité de chacun de nous.

« – Est-ce que tu me connais ? » jette la mère de famille de trois enfants adultes à son mari, à ses deux filles et à son cadet… et il s’avère que personne ne connaît ni ne comprend personne! Parce qu’elle aussi se méprend ! Et pas qu’un peu ! Elle demande des comptes mais elle doit faire les siens.
La fille aînée n’a pas compris son mari, la soeur cadette ( qui est l’héroïne de cette intrigue ), ne connaît plus ni son aînée, ni son « ami d’enfance » avec qui elle était fâchée depuis 5 ans. Le benjamin n’est écouté par personne et grondé par tout le monde alors, solitaire, il est trompé par sa « copine ». Jusqu’aux liens de parenté qui sont mis à mal… et pas seulement.
Dans cette histoire, la famille est complètement éclatée et les repères bougent souvent. A l’origine du bouleversement se trouvent les parents, qui se rendent compte qu’ils ont laissé les malentendus s’installer entre eux faute d’avoir réagi lorsqu’ils avaient remarqué un détail chez l’autre et qu’ils l’avaient mal interprété.
Parce qu’ils n’ont pas demandé d’explication ni fourni les clés pour être compris par leur entourage, une faille s’installe et les éloigne. Le père devient d’une extrême irascibilité, la mère veut s’enfuir, les enfants restent distants ou se disputent et tous supportent les autres comme un fardeau. Tout le monde souffre peu ou prou…
Ce qui va les sauver, c’est l’accident du père qui devient amnésique et se croit revenu à ses 22 ans, redécouvrant sa famille et surtout son amour pour sa femme. Il commet des bévues qui vont remuer le passé et reconstruire le présent pour que tous se RE-connaissent.
Le drama désigne donc tous les malentendus, les quiproquos que la politesse ou trop de réserve ont créés dans notre existence. Ce sont souvent aussi des conséquences d’une susceptibilité irraisonnée.
Qu’on se rassure tout de suite… Moi, je vais très très bien !!!! Je ne vis absolument rien de comparable dans mon existence actuelle même si je suis une championne de la susceptibilité et de la dispute ! Je souhaite éviter qu’une aminaute ne me croie en déboire psy ou sentimental, comme lorsque j’ai raconté dans l’article En soi que j’avais un besoin passager de méditation solitaire, indiquant que je ne m’ennuyais pas avec moi-même du fait de mon imaginaire fécond et de ma versatilité naturelle !
Tout va très bien chez nous ! C’est juste un téléfilm que j’ai regardé et qui m’a fait beaucoup penser.
Ce qui m’a captivée dans ce feuilleton télévisé, c’est l’idée que si chacun s’était comporté de façon transparente en exprimant ses suppositions, ses craintes et ses véritables aspirations… Sans langue de bois… il n’y aurait pas eu d’histoire. Mais la fiction rejoint parfois la réalité, parce qu’il m’est déjà arrivé par le passé de me faire tout un monde de fausses idées et de ressentir de la souffrance à cause d’un mot entendu, d’un regard aperçu, d’un trois fois rien s’avérant nul et non avenu par la suite! Heureusement que moi, je finis toujours par en parler!

Alors que les Coréens, sous prétexte de respect d’autrui, sont les champions, médaille d’or, du non-dit, de la retenue, de la culpabilité. Ils me trouveraient bien trop impolie et sans-gêne… moi qui mets toujours les pieds dans le plat… mais je m’en félicite!
Comme d’habitude toute la troupe joue à merveille! L’acteur qui joue le père est super fort pour changer de tête, du smiley triste au regard solaire illuminant mon salon!


En soi🌀

Parfois communiquer n’a guère d’attrait. Mon métier m’obligeait à parler à qui n’avait pas envie de m’écouter, à qui redoublait d’efforts pour me complaire, à qui m’indiffèrait, à qui m’était imposé par les usages, à qui m’en voulait, à qui se rappelait à mon souvenir, à qui je rencontrais sur mon passage, à qui me dérangeait, à qui s’intéressait à moi, à qui je souhaitais m’expliquer, à qui je me devais de penser, à qui je pouvais être utile…
Parfois se souvenir est plus réconfortant que se créer de nouveaux morceaux d’existence…
Parfois il convient de ne converser qu’avec soi-même, de se recueillir, de se retrouver en soi.
Et en moi… Y a du monde! Tellement que je n’ai pas fini de faire des rencontres ! Tiens, comment vas-tu ? Ça faisait un bail que je ne t’avais plus vu avec cette coiffure ! Et toi, qu’est-ce que tu deviens… Je.