Réfléchir sur (3xRien), demeurer dans le léger pour ne pas s'abîmer dans le grave.

Fantasy

L’Étoile du Matin de David Gemmell : le héros naît du verbe

Les pérégrinations du barde Owen Odell, illusionniste qui pratique la magiq, (l’art qui peut aboutir à la modification des perceptions, voire, si l’on est très doué, à la magie totale), lui font rencontrer un individu hors normes, Jarek Mace. Cet inconnu lui paraît être, tout d’abord, un héros puisqu’il est sauvé grâce à lui face à des brutes que l’inconnu met tous K.O…. mais le beau sauveur se révèle aussi amoral que possible, un être violent et particulièrement égocentrique au point de se comporter comme un bourreau des coeurs et surtout un truand. C’est un « monstre sacré » en quelque sorte, pas du tout une personne comme vous et moi, ni comme le narrateur auquel Jarek s’attache pourtant. Le récit est celui d’une longue amitié.
Le roman commence quand Owen, devenu vieux (soixante-huit ans) s’adresse à l’avatar du lecteur dont il a créé l’image, un hologramme ou un fantôme, en tant qu’apprenti conteur venu lui réclamer l’histoire vraie du héros »l’Étoile du Matin »... et c’est lui, le barde, qui a construit cette légende à partir des actions de Jarek. Débute alors une très longue anaphore, déroulée à partir de leur rencontre, plus de quarante ans auparavant.
Ce roman est de la Fantasy, ce genre que tant d’intellectuels méprisent, mais j’y ai trouvé un souffle épique et une prose sinon souvent poétique, du moins toujours riche en images et peintures nuancées de la psychologique des personnages, puisque la narration en point de vue interne s’y prête particulièrement.
p.18« Je ne suis pas héroïque de nature, mais l’éducation compte beaucoup dans la vie d’un homme, et mes parents m’avaient toujours fait comprendre qu’un homme fort doit défendre les faibles. C’était un cri de femme. Pas un cri né de la douleur, mais de la peur, et c’est un son affreux. Je me retournai dans sa direction et me mis à courir ; ce qui était un acte d’une stupidité affligeante. » Ce paragraphe démontre que le narrateur a, lui, des valeurs morales. Il a le courage de se porter au secours d’un être dont il perçoit la faiblesse, même s’il fait preuve d’autodérision, puisqu’il va se retrouver seul contre trois malfrats projetant un viol.
« – Arrêtez ! Criai-je.
Ce n’était pas une introduction des plus percutantes, je l’admets, surtout hurlée d’une voix haut perchée. Mais mon arrivée les avait momentanément surpris… »
On constate tout l’humour dont Owen émaille son récit. Il s’analyse régulièrement et j’ai beaucoup d’admiration pour ceux qui sont capables de se juger sans fausse honte, essayant moi-même d’agir de cette manière. Prendre du recul avec soi-même est la base du doute qui permet de se remettre en question et d’avancer sainement.
Owen est donc incapable d’agir, étant un doux rêveur à la base, mais… Jarek tombe du balcon sur deux des agresseurs… En fuyant le mari jaloux qui le pourchassait pour avoir fait de la femme de cet homme furieux une maîtresse. Le héros est donc très doué pour combattre le mal… alors qu’il était lui-même condamnable moralement. Cette introduction symbolise parfaitement combien il est un personnage bien humain amené à réaliser de hauts faits au gré des circonstances mais « à l’insu de son plein gré »! Il n’en reste pas moins qu’il a les qualités fondamentales du héros épique : le physique d’exception ( beau et sportif), les connaissances d’un combattant ( ancien acrobate et militaire) et l’intelligence de la stratégie par l’expérience de la nature humaine.
Comme il est de coutume dans l’heroïc Fantasy, l’intrigue se situe à une époque médiévale indéfinie où l’on voyageait d’auberge en cités fortifiées, au royaume où Highlanders ( natifs du pays) et Agostins ( nobles envahisseurs) se disputent « la grande île coupée en deux… Montagnes arides au Nord » traditionnellement appartenant aux Highlands et le « Sud luxuriant gouverné par les Ikenas » ( p. 31) puis tout le pays fut conquis par les Agostins venus de l’étranger.
« J’ai connu bien des hommes violents dans ma longue vie – des hommes cruels, des hommes braves, des hommes mauvais, des hommes nobles. Et pourtant jamais je n’ai rencontré quelqu’un qui rivalise avec l’amoralité complexe de l’Étoile du Matin. Cette première rencontre hante toujours mon esprit. […] Pourquoi cette rencontre reste-t-elle si claire, alors que tant d’autres, plus importantes, sont perdues dans les recoins brumeux de ma mémoire ? Mystère. » On pourrait croire que Jarek Mace, cet Ikenas qui sait ressembler aux Agostins, ne vaut rien humainement mais, page 36, quand Owen le juge « répugnant » après des confidences dignes de Dom Juan, Jarek répond  » J’y travaille beaucoup! » Ce qui tend à suggérer, comme le révèlent nombre de ses actes, qu’il joue peut-être un rôle pour cacher sa nature profonde… à aller chercher tout au fond de sa personnalité ! Le fait que Jarek déteste la musique blesse un peu Owen qui joue de la harpe ! « – C’est très joli… Ça va attirer tous les brigands à un kilomètre à la ronde! » dit « l’homme des bois » qui ressemble assez à Robin des bois… de loin et aime bien se voir glorifié / « starisé » à travers la magiq d’Owen à qui il reproche pourtant son idéalisme :  » Ton coeur est profondément romantique. Or, notre monde est un jardin du mal. Tu aurais dû être moine, enfermé dans un monastère grisâtre, avec de hauts murs et des portes solides.
– La vie peut ressembler à une histoire, repliquai-je. Il y a toujours des héros, des hommes avec une grandeur d’âme.
– Tu en as rencontré ?
– Non, mais cela ne veut pas dire qu’ils n’existent pas… […] Je rêve de rencontrer un homme comme eux… […] quelqu’un qui a le courage de changer le monde, un homme avec une âme aussi brillante que l’étoile du berger. »

Donc Owen, qui nous raconte, page 48, son histoire de fils Agostin du comte Aubertin, méprisé par ce père plus fier de ses deux autres garçons, les aînés, voudrait, lui qui a fui la vie de moine à laquelle on le destinait, se trouver un messie… Et Owen aimerait que ce soit Jarek, qui refuse de l’être alors que les circonstances se combinent pour le faire passer pour tel.

A la page 54, Wulf, le bossu forestier sanguinaire, entre dans l’histoire et deviendra un compagnon de route rassurant, surtout quand il joue de la flûte et Ilka, une prostituée muette de dix-huit ans, s’ajoute à la troupe de ces gens qui cherchent où fuir ceux qui les poursuivent pour avoir occis des sbires assassins de l’envahisseur Agostin Azrek, rencontrés dans le pays occupé. A la page 100, ils croisent ensuite la route de Piercollo, le géant au coeur tendre et à la voix de ténor :  » quand il chantait, c’était avec tellement de chaleur et d’émotion qu’il pouvait éloignée l’hiver. Je jure que s’il s’était mis à chanter dans une clairière verglacée, la neige se serait mis a fondre et des fleurs printanières se seraient frayé un chemin à travers le sol gelé juste pour l’entendre. » Ils l’intègrent au groupe et il n’y a bien que Jarek pour être insensible à la beauté d’un récital qu’il appelle du bruit, lui qui n’a qu’un but, s’acheter un château 🏰 et a abandonné autrefois la femme qui attendait son enfant. Il se vante, p. 189, d’avoir certainement conçu beaucoup d’enfants qu’il refuse de connaître ( on voit bien là combien l’étoile n’est que filante… à l’aube ! ) Puis arrive la nonne Astiana et sa morale rigoureuse p. 214.

Dans ce roman d’aventures, qui traverse le pays où régnaient autrefois les rois vampyres, on rencontre aussi le magiqien Cataplas, le diable en personne se livrant à la magie noire, la sorcellerie, pour animer des morts vivants et ses créatures fabriquées de plusieurs êtres vivants, les Unies ou chiens de Satan; c’est le pire ennemi des héros. La magiqienne Mégane les aide de ses pouvoirs décuplés à combattre le mal.

Ah ! je n’a pas eu le temps de m’ennuyer dans cette course-poursuite vers le salut, dans laquelle le vrai personnage principal est finalement… Le narrateur, ce barde qui progresse, en aède celtique inspiré, dans ses créations littéraires comme ses illusions magiques. Or le conteur envie ses dons à Jarek, p. 200 : « Cela m’énervait que Mace l’ait compris aussi facilement alors que moi, un Agostin érudit, j’étais resté bloqué par un mur de suspicion et de peur » car Jarek Mace surpasse tout le monde dans son analyse rationnelle des illusions qui ont atterré le groupe. Sa logique garantit l’action efficace.

A la page 263, Owen se sent déprimé :  » On a tendance à croire que les héros sont des hommes à part – leurs colères sont phénoménales, mais ils n’eclatent de rage que face à leurs ennemis. On ne les voit jamais dans une forêt humide, se plaignant du froid, et on ne les imagine jamais en train d’uriner contre un arbre. Ils n’ont jamais mal aux dents; leur nez n’est jamais rouge à force de se moucher l’hiver. C’est ainsi que nous déformons la réalité. » et justement Jarek refuse le costume de l’Étoile du Matin :  » Ce n’est pas dans ma nature. », parce qu’il a « choisi le plaisir ».

Page 272, le barde insiste  » la vie n’est pas souvent une chanson, mon cher fantôme. C’est une triste réalité pour un barde car nous préférons que nos héros soient purs » et le voilà qui déplore le manichéisme réclamé par son auditoire « les gens .. n’ont pas envie de penser. Ils ne veulent pas que leur plaisir soit entaché de gris. Non, ils veulent du noir sinistre et du blanc immaculé. » Or Jarek a d’énormes défauts que l’Étoile du Matin ne peut pas avoir et l’aède qui écrit sa légende sait très bien que les vraies gens ont des natures dissimulées… Les gens sont tous plus ou moins gris puisqu’il y a peu de saints!

A la page 280, il fait avouer à Astiana son intérêt pour Jarek et il commente en son for intérieur : « Je me demandais pourquoi tant de femmes tombaient sous le charme des voyous, offrant leur amour à des hommes qui le buvaient comme du vin et jetaient ensuite la bouteille vide« .

Quand les rois vampyres reviennent, Jarek veut s’enfuir… mais reste car il n’y a de héros que par obligation… C’est le roman qui rend les actes héroïques… et l’histoire vaut surtout par les relations humaines complexes reliant des individus que le hasard a rapprochés et qui ont fini par s’attacher les uns aux autres dans l’adversité.

David Gemmell ( 1948- 2006) a écrit de nombreux best-sellers; celui-ci date de 1992 et fait partie des romans indépendants d’un cycle. En voyant des photos de l’écrivain, j’ai pensé que physiquement il avait l’air… d’un personnage de roman. La quatrième de couverture commence par ces mots  » Je me nomme Owen Odell et je vais mourir » et se termine par « Ceci est l’histoire d’un homme. Et de sa rédemption… »

( Le roman est édité dans la collection Milady, en poche des éditions Bragelonne ISBN : 9 782811 212926, traduction Alain Nevant, couverture illustrée par Didier Graffet)


Graceling de Kristin Cashore : fantasque Fantasy ( MAJ in fine)

Voici une lecture dont je parle ici pour en conserver le souvenir. Elle me permet 🧚🃏🧝🧙👸🧞🦸🦹🦄🐲🎭🗡️de parler d’un genre ( la Fantasy), surtout 🤴🏻📜🛡️🐎⚔️♟️👑d’évoquer des personnages que j’ai pris plaisir à accompagner pendant 1200 pages💡✒️🕵️📖 et enfin d’exprimer mon plaisir d’avoir découvert une auteure qui m’a fait voyager dans son imaginaire.

🧝🧚🧙🐲🦄♟️La couverture du premier tome est… bien kitch mais au moins elle indique nettement qu’il s’agit de Fantasy et non de réalisme… La femme au poignard a disparu des couvertures plus récentes (comme on le voit en allant sur le site de l’auteure dont je donne le lien plus loin. Une étude comparative de ces couvertures vaudrait la peine … La femme au poignard est un choix français mais ceux des éditeurs d’autres pays sont plus évocateurs ou moins féministes…etc.), remplacée par une silhouette plus mystérieuse et conforme au genre du récit. Ce n’est pas un roman policier non plus bien que le récit permettre de suivre des aventures intrigantes et, pour le troisième opus, une enquête compliquée menée par l’héroïne… On est en plein merveilleux uchronique.🛡️👑📜🃏🗡️

Le genre littéraire de la Fantasy est distinct du genre « fantastique » dans la mesure où les phénomènes surnaturels imaginaires décrits n’ont pas pour finalité d’instaurer une atmosphère de peur ni de perturber notre réalité mais celle de créer une autre réalité, un monde imaginaire, celui des contes de fées, des mythes et d’une catégorie de Science Fiction relevant du Merveilleux au sens étymologique ( mirabilia : ce qui étonne et remplit d’admiration). « Fantasy » viendrait du grec « phantasia » = « apparition » et se diversifie en plusieurs sous-genres ( heroïc Fantasy, Space Fantasy, Fantasy urbaine, High Fantasy du Seigneur des anneaux de Tolkien ( 1892 – 1973) ou le monde de Narnia de Lewis , 1898-1963 …ou dark fantasy… etc) Suivant les époques conçues dans lesquelles sont situées les intrigues et le style du contenu ( cf les articles dédiés des encyclopédies).
Récemment j’ai appris grâce à France Tv dans un documentaire que William Morris (1834-1896), auteur anglais antérieur à Tolkien , est à considérer comme « le père de la Fantasy« . Dans ce documentaire Robin Hobb, autre auteur de Fantasy que j’ai tant lu, s’exprimait sur le sujet….
Et dans « Qui est William Morris, l’auteur qui a fait du Tolkien avant Tolkien?  » sur une page de « l’éclaireur.fnac« , on apprend que William Morris, qui contait des histoires sans dragon ni magie, aurait fait du « proto-féminisme » par ses personnages féminins très affirmés… Ce qui me ramène aux merveilleux personnages de Kristin Cashore.

🤴🏻📜🛡️🐎⚔️♟️👑Katsa, Rouge et Bitterblue sont trois combattantes exceptionnelles par leur personnalité. Pour garantir que je ne « spoile » pas le contenu de ces romans, voici les quatrièmes de couverture… Que ceux qui, comme mes enfants, ne souhaitent aucune révélation intempestive s’arrêtent de lire mon article ici.

Donc nous sommes dans un monde imaginaire, les 7 royaumes, dans lequel nous rencontrons des « gracelings » ( individus qui ont des yeux vairons et un don particulier poussé au paroxysme) et des monstres d’un genre nouveau. Le premier tome présente la force au combat de Katsa et les pouvoirs télépathiques de . Le second est centré sur le méchant psychopathe qui poursuivait Rouge ( une « monstre » humaine au pouvoir de séduction et aussi télépathe ) et le troisième tome concerne la fille du méchant, Bitterblue qui est douée de réflexion et de bonté et s’attache à combattre l’influence posthume de son père. Ce graceling a pu faire tout le mal possible puisqu’il persuadait les gens de ce que bon lui semblait.
💡✒️🕵️📖Dans le bonus offert par le premier tome, l’auteure nous propose une réflexion sur la spécificité de l’écriture de Fantasy. Elle explique comment elle a dû s’efforcer d’imaginer un monde médiéval sans aucune connaissance de nos progrès actuels. Elle sélectionne les mots anglais pour qu’aucun de ses textes ne puisse faire allusion à l’Histoire de notre monde puisqu’elle propose une uchronie . « L’écriture de Fantasy repose sur la question des limites » pour  » bâtir un univers qui soit crédible » en « poussant la logique très loin » . Elle rencontre donc un problème de vocabulaire ( ne pas dire « doper » par exemple) de vraisemblance ( qu’est-ce qu’un télépathe peut savoir ou ignorer) de progrès techniques ( les connaissances médicales pour sauver les personnages importants), de géographie ( dans ces sept royaumes inventés) et surtout de chronologie ( puisque le 3eme tome se situe plus de cinquante ans après le second qui narre des faits antérieurs au premier récit) . Elle a pu bénéficier de l’aide de toute une équipe de lecteurs passionnés par sa création.
Le tome 3 est celui qui m’a le plus immergée dans ce monde original. L’héroïne se débat dans un pays qui se relève d’une tyrannie et elle doit combattre les derniers vestiges d’obscurantisme installé pendant des années. Tous les bourreaux n’ont pas disparu avec la mort du monstre qui les manipulait et les forçait à participer à ses exactions. La honte les conduit à perpétuer la tyrannie en cachant leurs actes à leur souveraine et en tâchant d’éliminer les « chercheurs de vérité », nouveaux amis de Bitterblue.
La partie qui concerne la cryptographie est un véritable plaisir de lectrice heureuse de trouver dans ces pages la même démarche que chez Tolkien, inventeur de langages nouveaux.
Les illustrations qui ornent le début des cinq parties, comme le dessin de cette clé qui signale les débuts de chapitres, les cartes en fin de livre et les dictionnaires dont il est question redoublent l’intérêt du récit et font du roman une oeuvre que je ne suis pas près d’oublier. L’ensemble est visuellement plaisant et les mots créés sont une musique ajoutée au récit.

👱🏼‍♀️Comme je me suis rendue sur le blog de Kristin Cashore ( lien en fin de l’article de Wikipédia)j’ai aussi pris connaissance des soucis de santé récents de cette auteure : il a fallu l’opérer pour agrandir la base de son crâne afin de permettre à son cervelet de se développer car sa compression lui provoquait des vertiges persistants et autres désagréments invalidants pour une personne quadragénaire (elle est de 76).Plaisanterie facile pour qui tente de dédramatiser les circonstances graves de la vie : « pas étonnant que cette dame ait inventé avec ce cerveau en ébullition un tel monde de Fantasy si original et envoûtant que je ne parviens pas à le quitter »… C’est bête comme réflexion, mais voilà une maladie que je ne connaissais pas et je suis contente de savoir l’auteure soignée.

💡✒️🕵️📖 Bien obligée, puisqu’arrivée à la fin de la Trilogie des Sept royaumes, j’ai refermé le troisième tome avec une nostalgie profonde parce que c’est le meilleur des trois. Les différentes phases de l’enquête menée par Bitterblue, son combat contre la brume qui s’est abattue sur l’esprit de ses sujets à cause du pouvoir de son gourou de père télépathe m’ont fait penser soit à ce que l’Allemagne a dû vivre après le nazisme soit à ce qu’un membre de secte qui a réussi à s’échapper doit ressentir, au viol de sa personnalité, la violation de sa conscience.

💡✒️🕵️📖 Ensuite j’ai appris que seulement trois des cinq tomes existants figurent dans mes placards puisque la série contient désormais 5 livres dont le numéro 4, Winterkeep, qui précède Seasparrow, sortira en édition de poche en France en avril prochain… Je vais essayer de me procurer les deux tomes suivants et mettrai cet article à jour, si j’y parviens. Déjà je sais par les résumés qu’une autre femme, Hava, complètera cette compagnie féminine si originale. Je n’ai pas montré toutes les couvertures parce que la première suffit à indiquer qu’on est en plein roman d’aventures pas dans le réalisme ni la philosophie. C’est efficace et imaginatif… Et pourtant parallèle à notre réalité. La Fantasy, ce sont des récits fantasques qui m’ont emportée dans des histoires bien fantastiques !

Mise à Jour : Ce 9 février 24 étant marqué par la disparition de M. Badinter et bien que parler de lui ici soit assez incongru… je souhaite me rappeler qu’au cours de ma lecture de la fin, le sort que la reine réserve aux individus que son père a forcés à commettre des horreurs m’a fait réfléchir… Est-ce sa clémence ou son attachement à ces personnes qui la rend résiliente? Un tel pouvoir télépathique revient à lobotomiser les individus, ce qui peut justifier la clémence du sort réservé aux responsables mais pas coupables.


Nés à minuit de CC Hunter et d’autres lectures agréables de 2014

Au lieu de faire des résumés ennuyeux, je me contente de placer les photographies de mes livres préférés. A chacun de s’en faire une idée précise:

NésàMinuitCCHunter

Nés à minuit de CC Hunter m’a permis de retrouver une héroïne aux dons magiques. L’idée des vivre des rêves avec autrui m’a enthousiasmée.

Les ailes d’émeraude d’Alexiane de Lys m’a donné la possibilité de m’envoler dans un imaginaire romantique avec une Cassiopée au caractère bien trempé. Son auteure parle de SF mais il s’agit le plus souvent de Fantasy exaltante, comme je l’aime. Pour le visuel, voir ici.

J’ai aussi adoré Intuitions de Rachel Ward. Voir ici les infos et les visuels.

J’ai appris la fin d’Eternels d’Alyson Noël et me voici revenue, tranquillisée,  de ce voyage au paradis et en enfer.

J’avais bien évidemment lu les Divergente de Veronica Roth et je verrai les films avec plaisir. La fin des Oksa Pollock (une série très enfantine au début qui est devenue de plus en plus adolescente, comme ce fut le cas dans les Harry Potter)  m’a plu mais je ne continuerai pas avec les histoires de son cousin… un personnage plus sombre… Du moins pas dans l’immédiat.

Du coup j’ai éprouvé le besoin de relire certaines pages de Botero qui avait si bien parlé de l’imaginaire et tant pis si en passant par mon blog vous estimez que je me répète. Il y a tant de lectures dont je n’ai pas envie de me souvenir!

Enfin les oeuvres de John Green , que ce soit Nos étoiles contraires ou Qui es-tu Alaska? m’ont ramenée dans le réalisme de la maladie… Néanmoins tempérée par les farces de jeunes adultes et leurs  émois amoureux. Mais je n’ai pas envie de continuer avec cet auteur.