Réfléchir sur trois fois rien, demeurer dans le léger pour ne pas s'abîmer dans le grave.

Fantasy

Un roman très agréable: La Passe-miroir de Christelle Dabos (4 tomes )

________  Je viens de terminer cette série des plus agréables qui conte le devenir d’une héroïne très originale, fiancée par obligation. Ophélie  finit par tomber amoureuse de son géant bougon de mari, Thorn. Comme le site officiel  n’est pas sécurisé… cherchez-le vous-même !

__________ Comme dans mes livres préférés, l’univers est fantastique . Il est question de pouvoirs magiques comme celui de lire les objets en les touchant afin de découvrir les pensées des personnes qui les ont touchés.

_______    Ophélie est une liseuse. Son époux, Thorn, veut… éliminer Dieu qui a placé des « Esprits de famille » divins inspirés de la mythologie gréco-romaine, mais à la mémoire bridée par ses soins,  à la tête de 20 « arches » de vie, c’est à dire vingt « continents » différents!

________  L’héroïne est délicieusement paradoxale avec sa maladresse et ses intuitions, son courage et sa famille farfelue…  Les personnages sont très originaux et le monde où l’auteure les fait évoluer, très inattendu, déroutant, nouveau…alors même qu’il présente des réminiscences des contes populaires ou de la Bible, ce qui est paradoxal.

________ Encore une rouquine qui n’a pas froid aux yeux!

La saga sur Livraddict

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Nés à minuit de CC Hunter et d’autres lectures agréables de 2014

Au lieu de faire des résumés ennuyeux, je me contente de placer les photographies de mes livres préférés. A chacun de s’en faire une idée précise:

NésàMinuitCCHunter

Nés à minuit de CC Hunter m’a permis de retrouver une héroïne aux dons magiques. L’idée des vivre des rêves avec autrui m’a enthousiasmée.

Les ailes d’émeraude d’Alexiane de Lys m’a donné la possibilité de m’envoler dans un imaginaire romantique avec une Cassiopée au caractère bien trempé. Son auteure parle de SF mais il s’agit le plus souvent de Fantasy exaltante, comme je l’aime. Pour le visuel, voir ici.

J’ai aussi adoré Intuitions de Rachel Ward. Voir ici les infos et les visuels.

J’ai appris la fin d’Eternels d’Alyson Noël et me voici revenue, tranquillisée,  de ce voyage au paradis et en enfer.

J’avais bien évidemment lu les Divergente de Veronica Roth et je verrai les films avec plaisir. La fin des Oksa Pollock (une série très enfantine au début qui est devenue de plus en plus adolescente, comme ce fut le cas dans les Harry Potter)  m’a plu mais je ne continuerai pas avec les histoires de son cousin… un personnage plus sombre… Du moins pas dans l’immédiat.

Du coup j’ai éprouvé le besoin de relire certaines pages de Botero qui avait si bien parlé de l’imaginaire et tant pis si en passant par mon blog vous estimez que je me répète. Il y a tant de lectures dont je n’ai pas envie de me souvenir!

Enfin les oeuvres de John Green , que ce soit Nos étoiles contraires ou Qui es-tu Alaska? m’ont ramenée dans le réalisme de la maladie… Néanmoins tempérée par les farces de jeunes adultes et leurs  émois amoureux. Mais je n’ai pas envie de continuer avec cet auteur.

 


Lectures d’ados et de young adults:

Mise à jour d’Octobre 2021 :

En plus des nombreuses lectures répertoriées dans mon autre blog

Une bibliothèque de collège

Il existe une autre façon de se renseogner sur les lectures qu’on a appréciées les  Wikis de fans  comme ceux qui concerne la série Twilight

et le wiki de leur auteure Stephenie Meyer,

par exemple.  En 2013 je découvrais  les oeuvres suivantes :

lectures d'ados

Pour me ternir au courant des goûts de mes élèves, je  me suis toujours intéressée à leurs lectures (pour ceux qui en font évidemment) et jusqu’à présent ces romans m’avaient vraiment passionnée.

Cette fois-ci, j’ai déchanté… à moins que je sature quelque peu… ou que je vieillisse trop…???

1. Dans les trois tomes d’AUTRE MONDE de Maxime Chattam, j’ai détesté d’emblée l’idée que les adolescents fussent opposés aux humains présentés comme des monstres, les Cyniks.

La plupart d’entre eux représentent un danger de mort pour  le trio des héros (Mat, Ambre et Tobias) et les adolescents deviennent les Pans, nouveaux Adam et Eve de cette dimension parallèle à la nôtre.

Certes j’ai retrouvé les dons magiques dont je rêve autant que mes petits collégiens, le désir d’un Eden dépourvu des travers de notre monde… La simplicité des rapports d’une autre époque sans les souillures de la pollution… mais que de violence encore et toujours…

Et puis l’éveil de la sexualité… j’ai un peu dépassé cela tout de même! C’est attendrissant mais bien moins plaisamment développé que dans les oeuvres de Meyer!

2. Avec OKSA POLLOCK, de nouveau la découverte des dons exceptionnels de l’héroïne, véritable alien, m’avait bien captivée dès le départ mais les deux auteures ont tant inventé de créatures ubuesques et les gentils  sont si dépourvus de logique… que je me suis lassée dès le deuxième tome.

Pour ces deux sagas, je lirai tout de même la suite… mais je ne l’achèterai pas, attendant que ma collègue documentaliste l’ait obtenue pour le CDI de mon établissement car la suite peut m’attendre!

3. Pire encore: les morts-vivants des HAUTS CONTEURS m’ont totalement rebutée (mais tout le monde n’est pas de mon avis alors je mets un lien contradictoire)!

Même située au Moyen Age, l’intrigue est laborieuse et je me suis ennuyée ferme.Le style est… trop savant (il me semble que les auteurs sont des profs!) et j’aime que la phrase m’étonne , me ravisse, me transporte, non qu’elle m’enseigne trop visiblement.

Je songe déjà à offrir ce bouquin à un jeune homme comme le tome 1 d’ OSCAR PILL! les enfants sont contents et moi je rentabilise mon achat en le transformant en cadeau. Ce sont des lectures de garçon avec idées biscornues et un peu grossières… et je m’étonne encore d’avoir entendu beaucoup de bien des Hauts conteurs formulé  par Mathilde, l’une de mes latinistes de 3ème… qui vire gothique pas seulement dans la tenue vestimentaire. A chacun ses goûts.

Conclusion: je n’ai pas été  aussi heureuse de lire ces livres que je l’avais été en découvrant LE MONDE D’EWILAN  ou  ELLANA et son Pacte des Marchombres de BOTERO! Pas de comparaison possible. Même  Sophie Maminoukian m’avait plus divertie avec ses dragons beaux-parleurs et tout son univers onirique… avant qu’elle ne l’affaiblisse en le destinant aux lectures de l’école primaire.


Le trône de G.R.R. Martin

          Eh voilà: plus de 4000 pages lues en 5 bouquins et 13 tomes… et je me sens comme à chaque fin de cycle… dans un état bizarre: heureuse d’avoir en mémoire tous ces beaux personnages (et il y en a eu une quinzaine de principaux et des centaines de secondaires) mais aussi bien triste de devoir les laisser jusqu’à… quand? Qui le sait?

          Dans le tome 1 que m’a prêté Alex, (je ne te remercierai jamais assez, mon neveu!)  j’ai commencé cette lecture avec réticence car les termes vieillis abondaient de même que le style familier, calqué sur les abréviations anglaises… sans parler des termes techniques de la chevalerie. (Je me suis longtemps demandé ce qu’étaient les « plates » dont s’habillaient ces soldats mais j’ai fini par me familiariser avec les justaucorps de cuir bouilli, les casques et les écus.)

          Jean Sola m’a particulièrement agacée avec la tournure  lue des centaines de fois: « aller de conserve » (au lieu de celle dont  nous avons  l’habitude et qui évoque l’harmonie, la bonne entente « de concert »; mais j’ai fini par admettre qu’il avait  raison de l’employer… puisque « de conserve » s’emploie , me dit le T.L.F.,  pour les navires et signifie « avancer en formation » cf cet excellent article-ci) mais bof… c’était péché véniel en comparaison de magnifiques envolées lyriques et de la diversité des tons, de la recherche des vocables adaptés au prix de néologismes ou d’archaïsmes curieux.

          L’auteur qui est loin  d’être un âne, et que j’ai comparé à Balzac pour révolter certaine collègue très franchouillarde, nous a régalés là  d’une « comédie humaine » de valeur. Je lui en veux d’avoir fait tuer certains de mes personnages préférés mais je lui pardonne puisqu’il m’en a fait ressusciter un ou deux, me consolant pour les autres.

          En revanche son treizième opus est une petite arnaque puisqu’il  nous donne du changement de point de vue pour des épisodes déjà narrés dans le tome 12! Et puis il m’a moins plu à cause du chapitre concernant la torture de ce pauvre Schlingue… Quelle horreur!!!!!!!!

          Je fais tout ce dont je suis capable  pour parler de ce que j’aime sans en révéler la teneur réelle…  au cas où quelqu’un voudrait lire le tout  sans en connaître la fin à l’avance ! (Clin d’oeil à mes enfants chéris).

          Et je ne résumerai rien puisque tout est dit dans le « sous-wiki »: la garde de nuit.

          Je peux quand même papoter un peu au sujet de mes personnages adorés, qui sont, dans le désordre, Jon, Arya, Sensa, Tyrion, Daenerys et surtout Brienne, puisqu’elle est laide et courageuse, droite, honnête… etc.

           Je complèterai cet article dans le futur .


[Chroniques du monde émergé] de Licia Troisi

      Fantasy et lecture dite « ado ».

      Pour connaître le résumé des trois tomes, allons sur Wikipédia, ici.

      Pour une fois, il s’agit d’une auteure scientifique (elle est astrophysicienne) et italienne, Licia Troisi. Elle est très jeune et son oeuvre exprime la fougue et la force. Son personnage principal est donc très différent de celui de Pierre Bottero dans Le pacte des Marchombres, alors que ce sont deux combattantes très athlétiques toutes les deux.

      Son héroïne « demi-elfe », Nihal,  est une guerrière unique qui est alliée à un magicien, Sennar. Encore un couple qui ne se trouve vraiment qu’au bout de trois tomes et dans une discrétion toute idéale.

      Dans le tome 1 j’ai adoré les leçons de magie prises par les deux jeunes gens et j’ai trouvé une illustration de ma lecture… dans mon jardin: p.82/83 de l’édition Pocket jeunesse, Phos, le chef elfe-follet de la communauté de la forêt, « créature à peine plus grande que la paume d’une main » qui a la chevelure « de mille couleurs », qui « agite  doucement ses fragiles ailes irisées » et a de « grands yeux sans pupille » (portrait p. 74) demande à Nihal de goûter à l’ambroisie, breuvage permettant  « de se remettre des grandes fatigues »,  « la résine du Père de la forêt, l’arbre le plus haut de tout le bois « . Cette ambroisie devenue sèche peut devenir une perle blanche brillant « de milliers de paillettes de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel », appelée « larme », une sorte de catalyseur naturel qui augmente la puissance et la durée des sortilèges ». Le père de Nihal placera dans le pommeau de l’épée de sa fille adoptive la larme que Phos lui avait donnée et elle lui sauvera la vie plus tard.


J’avais enfin vu [H.P. et le prince de sang-mêlé] (M.A.J. oct.2021)

    Mise à jour du 02 octobre 2021:
     Onze années ont passé depuis l’article qui suit. Les livres sont sortis de 2001 à 2011. Je me souviens d’avoir attendu la parution de l’un ou de l’autre des tomes et d’avoir été obligée, comme beaucoup à l’époque, de me les procurer d’abord en anglais, ce qui signifie que j’ai,  faute de vocabulaire et de connaissances grammaticales dans cette langue, à chaque fois, redécouvert l’œuvre puisque de nombreuses nuances m’étaient « passées à 10 000 au-dessus »!
     Dans un premier temps, je partageai cet engouement plus avec mes élèves qu’avec mes  enfants qui étaient trop jeunes pour avoir les mêmes passions que leur mère (eh oui, « nul n’est prophète en son pays ») et qui  puis j’ai forcément imposé cette passion à ma famille à force d’en parler et quand les films sont sortis (mes enfants ont alors lu certains tomes) et quand nous  les avons achetés en DVD… Cet univers dont j’ai pu constater que de nombreux enfants actuels n’ont aucune idée (ils le considèrent comme démodé, m’ont dit certains l’an passé! ) me plaît toujours. Il me paraît totalement indissociable des acteurs qui ont incarné les rôles et les derniers tomes ont été lus avec l’image de Daniel Radcliffe, Rupert Grint , Emma Watson ou Tom Felton donnant chair aux personnages.
L’article qui suit est donc ma réaction d’alors, après avoir vu au cinéma, en 2009, l’adaptation du 6ème opus de la série en 8 tomes et 8 films.
     Article de 2009  (au tout début de mon blog):
Eh bien… moi j’ai beaucoup aimé… comme toujours, puisque je suis tout à fait commune dans mes engouements : ils correspondent aux modes de mon temps, sans mépris pour les goûts du plus grand nombre !
     Il faut dire que j’ai lu le bouquin plusieurs fois, dans les deux langues!  Il est certain que c’est l’opus  le plus noir de l’ensemble puisqu’il casse le mythe Dumbledore et fait machine arrière avec Rogue, brouillant les cartes pour les redistribuer.
     Ce qui m’a beaucoup plu… c’est l’évolution des têtes d’acteurs! Le beau Drago… est à l’image de la noiceur de son âme torturée: plus si beau que ça! L’âge et les épreuves l’ont marqué.
     Harry me convient toujours autant ainsi que ses amis et surtout sa Bien-aimée, dont l’allure est si simple, presque commune mais que je trouve très vraie et qui compense ainsi la déception d’une histoire rêvée mais toujours avortée avec Hermione. Il faut préserver à tout prix « l’amitié avec une personne de  l’autre sexe ».
     L’étape montre combien le gamin Jeudusor est, dès l’enfance, un vrai serpent (il en existe très peu, dans la réalité qui soient aussi méchants, pervertis dès l’enfance et l’exception fait froid dans le dos):
Le mal sous des dehors « très class »… l’acteur réussit à donner l’image que je m’en faisais et que le regard ci-contre manifeste parfaitement.
     Tout tourne déjà autour de la personnalité du mentor d’Harry, Dumbledore, le vieux sage tutélaire dont la disparition change tout… et pourtant qui n’est qu’une continuité.
     Je pense que les prochains films devront conclure l’ensemble en beauté avec des scènes de bataille d’anthologie,
des doutes affreux,
des simili-trahisons et des retrouvailles affectueuses…
et le pauvre Drago finalement  pardonné, puisqu’il n’a pas succombé. Une morale telle que je l’aime, à l’Américaine… quand  la rédemption est possible et la famille qu’on s’est créée solide.