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Sherlock, tube de K-pop décennal

Il y a douze ans maintenant
SHINee chantait la gloire de son groupe…
À 5 dans une chorégraphie enthousiasmante.
Après la disparition de Jonghyun,
« Intégré de par sa volonté », fin 2017, au groupe… des suicidés de 27 ans alors qu’il était en pleine gloire…
Et à cause de la carrière solo d’Onew ( dont la voix manque ici)
Les voici à trois ( Minho, Key, toujours dans le même label et Taemin qu’on voit ici au milieu d’eux, qui a quitté leur label ainsi que l’a fait aussi Onew)
pour revisiter leur tube de juin 2013 appartenant à l’album « Boys meet U« , en une version uniquement chantée que j’ai estimée très agréable :

La chorégraphie initiale ( pour ce que j’en sais car ma science en matière de K-pop ne provient que des multiples vidéos que je visionne sur YT. Que Domdom ou autres spécialiste me corrige dans tous mes propos si nécessaire !) a des faux airs militaires, (dans un étonnant « saut de groupe » à l’italienne, comme un nouveau pas de l’oie… plutôt très inspiré par le héros de manga Songoku souvent dessiné dans ce geste par Akira Toriyama, mêlant deux histoires fabuleuses, celle de l’enquêteur noble Sherlock Holmes et celle de l’aventurier japonais couleur carotte à l’univers fait de combats imaginaires), et ce tube, « Sherlock » ( cf les paroles sur Nautiljon), permettait aux chanteurs de dérouler…
Un cri de ralliement ( « SHINee est de retour »)
Pour rassembler leurs fans, les Shawols.

Ce tube a fait l’objet d’une cover (une reprise) magistrale par les Stray Kids, qui rendent hommage à leurs aînés (de peu d’années de vie mais de plusieurs années d’exercice de leur art) avec brio. Le fait que ce groupe-ci soit constitué de 8 danseurs donne encore plus de caractère enthousiasmant à ce déplacement original et le bras dénudé de Félix de même que son vêtement long rappellent encore plus le héros de manga, dont je lisais volontiers des aventures avec mon fils, quand il était petit :

Et puis les VANNER (groupe de 2019, dont les 5 membres ont entre 28 et 30 ans et qui ont un jour fait un album titré « Veni, Vidi, Vici », détail qui m’amuse personnellement) ont aussi donné leur cover très appréciée par leurs fans mais qui m’emballe beaucoup moins alors je ne la place ici que pour… mettre en valeur les deux vidéos précédentes :

répétition ( practice) d’il y a douze ans.

RIIZE, un titre dansant

Que c’est beau d’être aussi légers.
Aussi contents en sautillant…
Mis en valeur dans toutes les couleurs
Sur cet air chanté comme en concert..
Ne pas chercher plus loin et refaire
Des figures croisées, des envols rythmés…
Un tube d’été
En pas chassés
Et bras en oblique étirés…
En voilà une charmante chorégraphie
Pour une cohésion sans répit
Et de tout souci faire fi
A l’infini…

Oh, non, zut alors! la vidéo est finie!
Je reclique… Et c’est reparti !

Il ne faut pas chercher d’interprétation profonde à ces sautillements. Une simple ambiance de fête sur des paroles simplettes ( « ça ne peut pas rater » « j’ai besoin de toi » « allons-y »). Y voir autre chose que le jaillissement de la « dance » est absurde. C’est une troupe de sportifs qui a les capacités physiques de bouger en rythme de façon agréable à regarder. C’est tout… Et ça met de bonne humeur.


Lilian et Carla : un air de Kdrama ! (MAJ en fin d’article)

Lui, c’est un… « Homme jeune-vieux » de 18 printemps qui préfère les « Feuilles mortes » de Montand à tous les « sous le sein, la grenade » ou symphonie des éclairs de Zaho de sagazan ou country de Beyoncé….
Il collectionne les objets chinés en devisant au sujet de son grand-père…
Il aime chanter comme Piaf et fait rouler les R…
Et tout en ayant la douceur apparente d’un chérubin, ou la prestance de l’ange de l’Annonciation de Fra Angelico…
il tient son coach à distance en le vouvoyant…
Elle, c’est une femme-Enfant de seize ans
Une brune à la voix affirmée soudain vibrante,
Qui a revêtu un large jean de combat
Pour n’être que regards et envolées travaillées.

Quand ils ont commencé leur dialogue, ( dans « Donner pour donner » d’Elton John / France Gall) quand ils ont enchaîné leurs répliques, elle a paru prendre la tête de ce duo mais…
aussitôt il s’est avancé, happant le bras de la jeune-fille d’un geste charmeur… Pour prononcer des mots démentis par le geste, « Quand je te donne sans rien demander »
Elle a alors retenu les doigts du séducteur en affirmant « c’est pas la peine » mais la voilà captivée, attentive… Les coachs et nous, les spectateurs-auditeurs, avons souri par plaisir d’assister à ces quelques minutes de cinéma impromptu… Mika a largement étendu les bras pour nous renvoyer cette idylle qui se dit absente ( « la vie, c’est pas facile ») alors qu’on la voyait sous-jacente, là… Nous étions comblés par cette chanson comme en regardant une série sentimentale… Je voyais un Kdrama !
Quand Lilian a tenu la taille de Carla à peine un instant d’un élan possessif en chantant les mots d’un air canaille, il a fait rire Zazie qui commenta « C’est trop crédible ! » car nous l’avons, tous, estimé tellement touchant, cet homme séduisant… ce Roméo blond! 
Toute une histoire romanesque s’est dessinée en quelques secondes, juste le temps de quelques répliques… et un échange d’airs complices.
Toute une romance s’est installée en ce temps record ! 
Elle lui donnait  » ses sourires moqueurs, sa force, sa douceur » mais il la pressait de sa tendresse de fiction et elle ne ramenait plus guère la main qu’il voulait prendre… alors qu’elle devait exister face à cette magie du regard bleu foncé masculin et des dents blanches de ce jeune loup qui allait la croquer… Presque on se serait attendu à les voir s’enlacer, presque on l’espérait… Mais non, la chanson répétait que la vie était difficile !
Ben oui, on les aurait bien mariés, là, sans plus tarder!
Comme ce n’était que du cinoche, leur étreinte de bons copains nous a quand même rassérénés. Ils nous ont bien menés en bateau!
Il a eu un petit sourire en coin pour aider sa collègue à accepter la décision qu’on sentait arriver…
Carla était éliminée…
Puis paf! en sursis, finalement, car repêchée… Jusqu’à quand ? Il lui faut encore trembler, sur le banc des repêchages…
Lilian, lui, sort sa couronne de boucles blondes du bon côté de la scène, vainqueur de la rencontre et déjà… « divorcé » de sa compagne de chant d’un soir. Tu parles d’un dating! Bon sang que ces battles sont cruelles!

Ensuite j’ai vibré avec Anna et Odem… Or j’avais déjà un peu pleurniché en mon for intérieur quand Ambre-Ever (cette fée blond vénitien aux yeux bleu pervenche et à la voix intense) avait perdu devant Alphonse (qui lui répondait avec toute l’expérience de Brel en lui). Leur faux divorce, bien crédible, m’avait tellement émue, ( leur affrontement était d’un très haut niveau et j’en avais eu les larmes aux yeux) dans l’épisode précédent puis Ambre-Ever s’était retrouvée « en attente » à la consigne… Et la voilà éjectée, définitivement remplacée…

On s’attache, je m’attache, en quelques sons et quelques images, sur des bribes de vies réelles ou potentielles… Et je sais bien qu’on ne peut pas tous les faire gagner… Encore cet esprit de compétition qui écrème et sélectionne…

Il me reste à me souvenir que souvent ce ne sont pas les vainqueurs de « The Voice » qui gagnent par la suite en notoriété et font carrière… Mais que d’histoires cette émission m’a contées ! Je ne peux pas m’empêcher d’être une fan fidèle de ce programme ! C’est la plus longue série télévisée que j’aurai suivie dans ma vie de téléphile, une chronique annuelle ( et parfois bisannuelle avec l’émission des kids)!

PapyH et moi nous disions qu’un chanteur peut être un excellent acteur… alors que le contraire n’est pas du tout gagné d’avance.

Mise à Jour : pour ceux qui ne peuvent pas voir le contenu de cette chaîne Youtube, voici le lien par Internet sur TF1 plus


Vivienne Sängerin : se quadrupler en choeur

Comme la technique est bien venue
Quand l’heur de chanter se continue
En vidéos coordonnées, juxtaposées,
Pour un choeur en harmonie pulsée…

Que sur le site de Vivienne
Ma joie longtemps advienne !
Sängerin me serine
L’accord qui fascine
Pour que naisse la félicité
D’une écoute en quatre tessitures…
Ses voix s’élèvent pures
Et me ravissent de tous côtés.

Mais elle est aussi étonnante en un seul exemplaire, par exemple quand elle promeut la chanson suisse de l’Eurovision 2024 ( qu’un autre artiste chantera) :

Bien que je ne l’aie pas vraiment appréciée dans Rigoletto et surtout La Tosca ou j’attendais plus de… peps dans les notes élevées. J’ai du culot de la juger ainsi parce que sa voix est vraiment belle mais je la sens… moins musclée, moins éclatante dans ces morceaux-là que dans ses « covers » plus contemporaines où elle me satisfait vraiment.


Émotions artistiques 3 : bouger son corps en chorale

Pour avoir fait un petit tour d’internet afin d’écouter des chorales d’enfants et d’adultes, j’ai soudain constaté que…
De Chine à Dortmund…
les choristes sont invités à mettre tout leur corps en oeuvre pour interpréter leur partition or tout le monde ne penche pas la tête de la même façon ! J’ai vu là « un peu de rififi » parmi les choristes : c’est à qui vivra plus fort sa prestation… Et ça me deconcentre un peu !
Une chorale n’est pas un boys band ou girls bands…. Les réflexes n’y sont plus autant coordonnés, seules les voix le restent.
Par conséquent le groupe demeure, tout de même, en harmonie et il faut bénéficier d’une vidéo intégrant des plans rapprochés pour constater combien…
Chanter fait plaisir.
Chanter permet d’élever son âme.
Chanter, c’est se réaliser.

Mais il faut néanmoins suivre le chef de chœur pour réussir à ne pas trop errer en corps et suivre en voix…
Or à Dortmund, j’ai trouvé une prestation qui s’apparente à un canon…
au cours de laquelle les enfants suivent des voies plus tellement parallèles.
Qu’on regarde, complètement à droite, le trio au rythme plus soutenu, qui est soudain exclu de la vidéo par le / la vidéaste alors que tous trois chantent très bien…
Ou qu’on porte son regard sur les petits du premier rang à gauche qui… Semblent des planètes aux orbites découplées et… Au rythme décuplé ! Et pourtant le tout arrive en gare à l’heure avec un bel ensemble ! Peace, donc!

Je suis toujours sous le charme et… hilare à la fois; j’ai beaucoup ri tout en estimant très
agréable quand même cette composition dans laquelle j’ai compris seulement « alléluia! ». Ensuite je suis repartie en Chine écouter « Ayo Mama » chanté par des petits anges à capelines dorées de chaperons rouges réinventés qui alternent des mouvements un peu militaires avec une expressivité personnelle affirmée. J’ai encore beaucoup aimé.

Enfin j’ai aussi « liké » ce qui me paraît être l’histoire d’un cactus vert 🌵 qui pique le postérieur du garçon de droite, dans ce groupe allemand bien amusant.

Bravo à tous. Vous m’avez récréée !


Ça date mais ça n’a pas pris une ride !

Un Aminaute est parti tout récemment en éclaireur vers cet ailleurs où nous irons tous. C’était un Breton dont la verve littéraire m’a fait passer d’excellents moments à lire, et parfois relire, ses textes. Humainement il était certainement meilleur que moi, puisqu’il analysait sans cesse la vie politique mondiale, comme le fait papyH, tandis que je m’obstine à me couper de ces perturbations désolantes. Nous avons échangé tant de commentaires et presque tous sur le mode humoristique… Il me manque déjà. En hommage, je lui dédie cette interprétation de Tri martolod d’Alan Stivell, 1972, chantée, un peu avant 2014, par un petit Breton, qui savait dire des gentillesses aux dames.

C’est l’émission L’école des fans Nouvelle génération et l’animateur étant alors Philippe Rizzoli, qui céda sa place en 2014… ce petit Breton a grandi depuis et tout le monde dans ce spectacle a pris dix ans de plus… Les générations passent mais la Vie demeure.

Ensuite je voudrais me souvenir de Pauline venue Jouer la Brigitte Bardot, pour la venue de Mickaël Gregorio… Il n’est plus temps de mettre 20 à la petite ( (qui a au moins seize ans désormais) et zéro au pianiste qui avait, cette fois-là, bien mal mis en valeur les chanteurs accompagnés. Cependant ce souvenir demeure bien mignon.
Même si j’admire l’effort de la tenue, en Vichy évidemment, je trouve le rouge à lèvres un peu agressif.
En revanche les parents ont très bien éduqué leur petitoune qui n’a pas cessé de remercier pour le moindre compliment.
Le papa et son « pestacle » ( oui, oui, la petite l’a dit pour notre plus grand plaisir !) de Mike Brant et la maman sont trop mignons dans leur fierté de parents attentionnés et ils miment et chantent, corroborent les propos tenus, encouragent leur enfant.. c’est attendu et rassurant… C’est éternel.

Pauline aime les animaux comme BB et chante aussi comme la star en insistant sur les syllabes détachées !

Il y a donc une chaîne youtube pour cette nouvelle version de l’émission culte, qui nous délivre aujourd’hui ces moments classiques du passé et je me suis évidemment abonnée car, une fois de temps en temps, je veux me ressourcer à la fraîcheur de l’enfance en entendant les gamins massacrer la mélodie d’une chanson dont ils connaissent bien les paroles.
. Pourquoi penser à Pauline me fait-il aussi repenser au VieuxSingeQuiSoliloque ( dont je n’ai jamais connu le vrai nom et que j’ai juste lu sur Internet)… Parce qu’il y a peu il annonçait la venue au monde d’un petit-fils et que, moi, je parle de mes petites-filles… Parce qu’il défendait la logique et donc la préservation de la Nature dans certains de ses propos au milieu d’un fourmillement de pensées dont je refusais certaines ( il serait absurde d’être d’accord sur tout. Cela dévaloriserait la conversation tenue) mais dont j’appréciais un grand nombre. De la différence reconnue et conjuguée naît la richesse de notre humanité.


F. Schubert, quintettes en tête et découvertes en fin d’article!

Depuis plus d’une semaine… je vis avec Schubert ! Et pourquoi pas ! J’ai retrouvé dans mes placards une biographie, dont je parlerai dans un autre article… alors je me suis, d’abord, mise à l’écouter. J’ai choisi les deux quintettes , l’un est pour piano et violoncelle :

Comme tout le monde, de Schubert, je connaissais surtout « die Forelle«  (en anglais « Trout » 🤣 ) la Truite… qui fut d’abord un lied pour voix solo et piano puis dont il a fait une variation dans le Quintette pour piano et cordes D. 667, écrit en 1819 . Voici ce quintette que j’ai estimé magnifique ( même si un commentaire malveillant ose dire que c’est la musique de sa machine à laver… Mais cette personne doit laver son linge avec sa chaîne HiFi !)

« La Truite » fut très connue en France à la suite de son détournement ridicule chanté par les Frères Jacques sur un texte de Francis Blanche intitulé : « Le complexe de la Truite »… Un avatar qui me dérange toujours assez. Cette chanson fait d’une jeune fille de 16 ans sortant du couvent une gourgandine, engrossée par le locuteur, qui semble être heureusement de son âge, un soir d’orage diabolique, et qui accouche d’un poisson en hurlant comme une furie ! N’est-ce pas un contre-sens avec l’oeuvre du maître puisqu’il paraît que Schubert voulait « mettre en garde contre ceux qui détournent les jeunes filles » ( citation extraite de l’article de Wikipédia ) ?! En voici des paroles qui mettront cet objectif en lumière, si on la chante en français ( pardon pour les annotations CGF qui doivent désigner des accords, je les supprimerai un jour):

Je connaissais aussi bien sûr L’Ave Maria, tant grâce à Nana Mouskouri qu’au « Fantasia » de Disney dans lequel il est merveilleusement mis en images. Et puis aussi la merveilleuse sérénade de « La belle meunière » chantée par Tino Rossi et qu’aimait chanter mon grand-père maternel… Pour l’Ave Maria, j’ai sélectionné d’abord, ( après en avoir écouté une demi-douzaine) l’interprétation en allemand de Jessye Norman, parce qu’elle était parvenue à rendre cette langue douce et nuancée à mon oreille:

puis celle de José Careiras , que j’estime déliée et inspirée :

Je mets en lien les interprétations du fils Bocelli ( Matteo) avec un excellent violoniste et celle que j’ai redécouverte la version de Johnny Hallyday qui fait pâle figure, du coup, après ces pointures que sont la soprano et les ténors… Mais voici un quatuor d’interprètes a capella aux harmonies magnifiques, les Kings Return . Comme ils proposent une variation très éloignée de l’original… et dans leur cage d’escalier ( et il y a une belle acoustique comme dans mon couloir… Ce dont je suis la seule à profiter!😄 )! On peut se demander ce qu’en dirait le compositeur… Je crois qu’il lui serait totalement indifférent que ce soit chanté en ce lieu et ainsi modifié et… qu’il continuerait d’écrire de nouvelles oeuvres sur son papier à musique !


Chung Ha : « am stram gram »

Bon elle le dit dans une autre langue,
Et je trouve qu’elle mime plutôt :
« Bisque, bisque, rage »!
Mais j’aime trop cette grande belle femme
Que j’ai remarquée dans sa conversation
Avec Ten (cf quelques articles plus tôt).
Son show me titille l’imaginaire
Et me capte magiquement…
Alors tant pis si Domdom en a déjà parlé, je la place ici…
Parce qu’en plus, dans ce clip, elle est plus vêtue que beaucoup de chanteuses de K-pop dont l’aspect « Miss en représentation » me fatigue.
Chung Ha danse sans avoir les jambes nues parce qu’elle n’a pas besoin de se découvrir pour montrer toute sa féminité.
Et elle adopte moins ces déhanchés suggestifs « Kpopiens » qui me gênent bien plus pour les femmes que de la part des hommes…
Voilà, Chung Ha est sur mon blog , en clip-vidéo

et en paroles avec son comparse Hong Joong d’Ateez.


Ngoc Mai : soprano vietnamienne

Dans cette interprétation d’une chanson dont le sens m’a été fourni très approximativement par la traduction automatique de Google…
(Et comme j’ai réédité trois fois l’expérience de cette traduction, il semblerait que je puisse au moins croire qu’il s’agit bien d’une chanson d’amour… )
Ngoc Mai m’a convaincue du fait que le vietnamien, qui choque un peu mon oreille occidentale d’ordinaire, peut devenir une musique qui carillonne et qui m’a tant plu que je l’ai réécoutée au moins six fois… Sans me soucier plus longuement du sens des mots.
Le timbre si clair de la voix de cette soprano me semble une source d’eau claire jaillissant en une chute rafraîchissante… elle m’émerveille.
Et pour ne rien gâcher, cette dame est bien belle, la 🎸 agréable et le décor soigné.
Partons donc, par cette écoute et sans quitter mon bon fauteuil, au Vietnam.


The Voice… En somme, qu’est-ce ?

Caisses frappées, effets wah-wah, cuivres ou bois…

Et PapyH m’a même convertie à l’écoute de l’émission récapitulative qui suit la sélection. Pour qu’un programme nous plaise à tous les deux… C’est qu’il a certainement des qualités !
La conclusion tient aussi aux talents écoutés qui sont si divers et pour une majorité tellement compétents en chant quand ce n’est pas en musique, étant musiciens ! Tant de gens chantent bien… Que ça repose des infos!

Les détracteurs de cette « émission de radio-crochet » qui a reçu 50 000 candidatures pour n’en faire sélectionner par les « coachs » que moins d’une centaine en des « auditions à l’aveugle » qui laissent forcément des recalés… affirment que tout est écrit à l’avance. J’en doute assez… Même si certains ont pu se faire remarquer en sautant des étapes.
La joie ou la peine d’un parent, d’une amie, d’un enfant ne peuvent pas être simulées et c’est avant tout pour ces émotions que nous regardons ce programme.
Chacun de nous fait ses commentaires et pronostics car nous aimons découvrir des voix, des personnalités, des interprétations sensibles.
Écouter des chansons nous plaît et comme j’aime des styles musicaux très divers, j’estime absurde de décrier ce programme au prétexte que ce n’est pas de l’opéra !
Voir une caissière rêver d’enflammer une salle de spectacle me fait du bien. Les rêves et la joie des autres me réconfortent autant qu’un médicament !
Cette année les « coachs » s’expriment dans un excellent français ( même Mika… Euh, il y a bien Zazie qui m’embête toujours avec le mot « espèce » au masculin… Mais c’est vraiment tout ce que j’ai à lui reprocher parce qu’elle trouve toujours le mot juste pour exprimer l’implicite) en se montrant attentionnés et plein d’humour. On leur reproche d’être bavards sur les « rézosossio » ou leurs choix de vêtements… Je ne suis pas d’accord du tout : point de décolleté racoleur pour la femme et de simples pulls ou chemises pour Flo ou Vianney. Le costume ni jaune ni vert de Mika m’amuse particulièrement car il va avec le personnage. Nous n’avons jamais encore zappé leurs discussions comme nous le faisions pendant les éditions antérieures ( ou comme nous coupons toutes les pubs) car la plupart de leurs plaisanteries nous amusent et leur gentillesse nous émeut… Merci Flo, d’être… bon enfant! Vive Toulouse ! Merci à tous les cinq pour leurs propos d’une grande humanité.


Brandon & Réginald : élégance

Écoutant de luth en luth, sur YT,
j’ai « rencontré » un duo, dans une magnifique vidéo d’où s’élève un air baroque… Music for a while de Henry Purcell ( 1659-1695) que le contre-ténor Reginald Mobley ( qui se produisit pour le couronnement de Charles III) interprète, accompagné au théorbe par Brandon Hacker :

Voici la chaîne Youtube de Brandon Hacker .
Comme je suis charmée… je réitère…

Et guitare et voix promènent
Mon âme avec délicatesse
Et une grande élégance.
De retour de mes découvertes asiatiques, me voici revenue en Occident…
Momentanément…
Mais plaisamment…
La musique, le chant, la danse… l’Art efface frontières et préjugés, habitudes et préventions absurdes… L’Art traverse le temps et l’espace.


TEN : charme puissance 10 (MAJ)

Me voici envoûtée
Par cet elfe stylé
Par ce chant au fond de Fantasy
Cette vague hallyu, ce « allez-y,
En Corée! » Ces chorés…
Sur ces sons rythmés..
En groupes de danseurs animés
D’un spasme polyptère
S’envolant par l’impulsion entêtante
D’une mélopée, source qui désaltère
Ma soif d’Asie rarement absente.

Ce chanteur et danseur, TEN, concurrence
mon intérêt de fan pour Lee Taemin, dont il me paraît être l’avatar, plus moderne, aussi doué et donc parti pour être plus grand… Et pas que physiquement !
Les paroles de cette chanson évoquent
un super-héros combattant des puissances
occultes qui rôdent dans une nuit du genre fantastique…
Thanatos et Eros, en balade nocturne…
L’homme est, en l’occurrence, puissance « Marvélique », un tantinet machiavélique.

Dans l’émission « Live » on entend mieux sa voix, qui est très belle à mon oreille. On peut mieux comprendre mon intérêt et le fait que ce titre soit en anglais plutôt qu’en coréen ( en traduction automatique le logiciel lui fait dire « j’ai dix ans » au lieu de traduire « Je m’appelle TEN » ! 😄)

Un symbole moderne, ce charmeur acteur tout en longueur…
Qui ondule et bascule merveilleusement au centre de coraux humains d’un esthétisme travaillé…

Et puis j’ai découvert cette autre vidéo :

Alors ce jeune homme, Ten, qui m’époustoufle par le don de la danse et capte mon attention par son chant me séduit totalement dans cette entrevue ( attention: seulement comme une mamy au musée devant une oeuvre magnifique. Mettons les choses au point tout de suite !) Il avait un air androgyne dans ses prestations chantées et dansées et voici que cette autre vidéo me le fait découvrir sous un autre jour, me le rend plus proche.
Face à Chung Ha, une « idol » féminine, il redevient très masculin et prend la parole pour penser par lui-même, échanger des idées qui m’intéressent.
D’abord un peu maniéré, le voici qui s’anime, peu à peu, devient d’un naturel amical. J’observe, moi qui aime décrypter le langage du corps, qu’il s’étale dans le moelleux du divan, comme chez lui… Comme chez nous.
De son côté la jeune femme, d’abord posée au bord du canapé et vêtue pour ensacher sa superféminité ( comme pour s’en excuser)… se livre et se retourne vers un garçon si séduisant, lui offrant une conversation dénuée d’apprêt tout en s’installant elle aussi sur un plan d’égalité réfléchie par l’échange des expériences.
Comme ils ont l’air vrais, enfin, au point que je finisse par oublier leur parfaite beauté… Et que je croie à la simple sympathie de deux personnes de 28 ans comparant leur quotidien… « d’idols » surbookés! Les pauvres, ils sont minutés et le portail ouvert sur leur véritable personnalité… se referme!
Dans cette conversation, ils ont eu l’air de deux étudiants en Master d’arts, papotant dans l’appart d’un pote… entre deux rendez-vous qu’ils auraient bien voulu manquer ! Qu’ils aient des animaux me touche beaucoup et je comprends que lui ne fasse pas de sport supplémentaire tandis que je suis admirative du quotidien de marcheuse de Chung Ha!
Je leur souhaite un grand et long succès qui ne les abîme pas... Parce qu’ils sont trop touchants là, dans la jeunesse de leur carrière..

Une autre émission démontre aussi le grand talent de ce Thaïlandais d’origine précocement repéré et déjà admiré au lycée. Il appartient depuis 2016 au groupe NCT, mais dans l’unité WayV depuis 2019. Il est polyglotte et donc tellement doué ! L’un des commentaires sous la vidéo l’associe à Taemin… Je ne suis donc pas la seule à avoir eu cette idée.


EunSung, chanteur charmeur / M.A.J. in fine

Toujours là, dans mon fil Youtube,
Pour pousser la note que nul perturbe
Même quand il dit adieu aux sentiments,
Moi, je lui reste fidèle, assidûment
Amoureuse de sa voix…
Comme de son style par asiatique choix.

Un chanteur en langage françois, souvent me déçoit… C’est nigaud de ne plus être émue que par le crooner de si loin venu… Mais aux émissions franchouillardes télévisuelles… Je préfère les exotiques merveilles… Go Ko ! Enchante-moi…

l’envie d’aimer… Toujours !!! Quelle voix! :

Mise à Jour du lendemain :

Bien sûr que j’ai regardé mes autres chouchous, les Stray Kids, hier soir à la retransmission du gala qui a eu lieu vendredi dernier. Non, je ne vais pas leur consacrer un article rien que pour eux parce que je leur préfère le caractère rétro et peu K-pop d’EunSung plus conforme à mon âge. Mais quand même… j’ai bien vibré hier soir au spectacle de ces prestations venues d’ailleurs ( mais pas de Lisa que j’ai zappée ) et les « Poum poum poum-poum » et les gestes tirés en l’air qui ont enflammé cette foule de jeunes ne m’ont pas déplu… Alors même que jamais je n’irais en concert me fondre dans cette foule assez effrayante et seulement admissible parce qu’il s’agit de chanter en choeur et d’un même coeur. Moi, je n’ai pas appris les paroles par coeur et ne suis une fan… Qu’en dilettante, de loin. Une qui ne rapporte pas un dollar à ces stars. Juste quelqu’un qui apprécie l’esthétique de leur art. Car ce sont des artistes mais ils ne sont pas tous animés du même esprit sain… ? Restons à l’affût de tout abrutissement de fan. Il vaut mieux voir et entendre des jeunes chanter et danser que les savoir embrigadés dans une guerre.


Automne

Voilà une magnifique interprétation…

de la chanson d’Yves Montand que je détestais entendre de la bouche de son interprète original…

Et qui me ravit ici avec cet accent superbe.
Faire du neuf avec du vieux…

La chanson a été composée bien avant l’époque où Marilyn zyeutait l’inconstant Montand, qui trompait sa compagne mais c’est Montand qui l’a rendue célèbre… et je l’ai toujours associée à l’idée d’inconstance.
Là, avec WooRim, c’est une autre atmosphère… j’imagine une belle histoire honnête que le temps a modifiée, comme le passage des saisons… ça ne résonne pas du tout avec mon existence; inutile d’y supposer une traduction quelconque de mon vécu. C’est juste une illustration de l’automne, dans son arrière saison ( pas du tout en ce moment de chaleur retrouvée) et surtout une belle trouvaille d’un chanteur magnifique.
L »interprète semble avoir lui aussi pour nom de famille KO… mais il se prénomme Woo Rim ! Et j’apprécie beaucoup son timbre si grave. Cette voix basse qui vous enveloppe et vous berce…

On dirait qu’il dit « amours » au lieu « d’amants » à la fin. Le doute augmente la puissance magique de sa voix.

Cette chanson m’évoque surtout l’automne, finalement… bientôt les caduques perdront leurs feuilles et les figuiers des alentours agiteront leurs branches nues… mais pour l’heure elles sont encore bien vertes… alors il faut remplir ses yeux de cette verdure sous le soleil qui chauffe vraiment… un été indien!


NARIN toujours dans mes oreilles

Chanter a capella et le faire aussi bien…
Appartenir à un groupe harmonieux
Améliorer les vidéos d’année en année…
C’est me fidéliser à jamais…
C’est le groupe NARIN.


« Pour expliquer une émotion » (M.A.J.)

Juste quelques vidéos pour mieux entendre, et écouter une fois encore, les voix des
STRAY KIDS,
qui viennent de donner un participer au festival Music Bank ( merci à Domdom qui m’a lue avec attention) à Paris en avril 2023, au cours duquel il y avait une belle ambiance,
si l’on en juge d’après YT.

1 Voici d’abord la vidéo qui permet le mieux d’entendre leurs voix dans les meilleures conditions :

2 Puis deux vidéos du même extrait de ce fameux festival d’avril parisien… Juste pour entendre les follettes et les foufous… Sans être bousculés.

Avec une sorte « d’envers du décor »dans ce second point de vue, exactement comme si on y était !

Finalement Youtube me récrée autant qu’un bouquin!


Caïman aussi belles

Certains estimeront qu’il n’y a pas de comparaison entre ces genres de larmes musicales…

Mais moi je ressens autant de bonheur à entendre la voix d’un chanteur d’opéra avec ce somptueux accompagnement des LAYERS…
Que celle de NANA Mouskouri en toge…

Ou que la larme un peu ringarde mais obsédante de BOBBY SOLO :

Sans parler de celles de cette pauvre Doëtte, qui a perdu son « ami ». Elle l’attendait en lisant et voit revenir « tout au bout de la salle, l’écuyer qui déboucle sa malle » pour lui faire l’annonce officielle. C’est une « chanson de toile » médiévale et elle préférait lire… Alors là, en réécoutant ce passé composé « que j’ai tant aimé » à force de regarder des dramas au sujet d’un Joseon moyen-âgeux, je pense que cet ami parti chercher la gloire en « tournoyant » laisse place à son écuyer… Et j’imagine une suite pleine de de consolation qui séchera des larmes de circonstance car les voyages étaient bien longs alors et la résignation obligatoire. Voilà, scénario réécrit !

Impossible de me les ôter de la tête et je les chante et siffle ( car je siffle comme un 🐦) avec une insistance maladive depuis trois jours ! Et puis je repense à Aranjuez… avec Nana ou plutôt les paroles de Richard Anthony…

et ma famille reconnaîtra là le meilleur de mon répertoire de prédilection, chanté dans ma cuisine !


Elles « love like this & danse like that »

Les NMIXX dansent sur un titre des STRAY KIDS.
Elles sont vraiment épatantes, ces demoiselles qui chantent si bien
( les écouter en live chez Domdom dans leur tube actuel , dans la première vidéo de l’article au moment où elles viennent d’être récompensées. On voit qu’elles vivent leur art totalement. Merci Domdom de me les avoir fait découvrir.)
et qui fêtent leurs aînés masculins en interprétant leur chorégraphie.

C’est vraiment le genre de spectacle qui m’enthousiasme. Voir ces jeunes est un régal ( et je réponds tout de suite à qui soulignerait leur jeunesse que j’imagine mal trouver le même bonheur en regardant des vieux de plus de cinquante ans se démener ainsi !)


Ça pourrait mieux le faire…

Pour que la musique ( au demeurant fort agréable mais peu rock à mon humble avis) touche le public français,
Certaines vidéos du groupe THE ROSE sont traduites en français… Dont celle-ci : SOUR (« aigre » ou « acide » plutôt)
La traduction laisse quand même vraiment à désirer car ce bonbon acidulé que la belle a recraché ( ! ) m’évoque plus, au début de la chanson, une carie, avec l’image de la couronne, que l’amour!

Ils auraient dû traduire  » j’ai mal au coeur » au lieu de « j’ai le coeur aigre », il n’y aurait plus de renvoi à son écoute!
N’empêche… J’en ris encore!

( c’est trop drôle : je ris tellement que je viens juste de remarquer « regarde dans tes yeux »! J’en louche. Quel bon fou-rire !)


Et dans le deuxième titre, les problèmes de conjugaison des verbes venir et tenir au futur, m’amusent « infinitment » ! De même que l’expression peu élégante « c’est la fin de TON histoire » ou « santé » ! Les idées ne doivent pas coïncider exactement dans les deux langues !
Il n’en reste pas moins que c’était bien gentil de nous proposer une traduction et surtout que leur voix et leur musique sont sympas… Comme des 🍬🍬🍬🍬. Petits rockeurs deviendront-ils grands ?

Allez, je le leur souhaite!


카이(KAI) Ne rien comprendre…

et pourtant aimer !

(je n’ai compris que « nè » = « oui »!)

J’ai cru comprendre qu’il s’appelle : Jeong Ki-yul, dit 카이(KAI) mais… ?

Est-ce que tous les hommes de Corée prénommés « Kai » sont de beaux artistes… C’est le deuxième et dans deux styles fort différents que j’adoooooooooore écouter et regarder!

Quand il pousse la note aigüe… je me perds !

Voici son site Youtube: amore .

C’est un des trois chanteurs-vedettes de la comédie musicale BEETHOVEN SECRET qui passe en Corée en ce moment… mais pour moi, c’est celui qui a la voix de velours la plus agréable à mon oreille, même si les autres sont très intéressants aussi :


Tu la chantes un jour, tu l’as pour 15 jours !

Il n’y a pas de raison que je sois la seule à fredonner sans arrêt Shallow après avoir écouté et regardé le concert donné par Pentatonix en Californie, il y a peu ! Comme mon blog n’a qu’une raison d’être, conserver mes émotions, ce n’est pas une actualité… mais je ne suis pas journaliste ! Je les mets donc en spectacle pour entendre la foule crier et… avec la vidéo de 2019 pour un meilleur son.

Et forcément, je remets les interprètes originaux … Attention, Geo, c’est parti pour 15 jours à fredonner !


Des jambes, des voix…

Sur mon compte Youtube m’ont été proposés : les BOY STORY , un groupe d’origine chinoise. Ces artistes sportifs chantent et répètent qu’ils vont « leur dire qui on est ». Je m’interroge sur ceux dont ils parlent et l’hexagone qu’ils forment avec leurs bras… Si leur conquête du monde et leur avenir ne concerne que le showbiz, ça ira… mais à l’heure où les missiles volent au-dessus de la Corée et du Japon… j’y vois encore des raisons de m’inquiéter … alors au lieu d’écouter le groupe LA POEM , ces chanteurs lyriques que j’apprécie beaucoup, parler eux aussi de guerre, dans leur titre récent, THE WAR , je les préfère dans une reprise de Il Divo, Isabel , qui demande à l’aimée de ne pas les quitter :

Là j’ai supprimé une vidéo dans laquelle J.Y.Park dansait parce qu’il a viré une chanteuse que j’appréciais en début 2024… je le vire donc d’ici.


Sénescence ☹️

Qu’il est triste de vieillir, quand même !

Intéressée par les propos des deux humoristes, Palmade et  Robin, ayant eu l’idée de réunir un « Fine équipe » composée d’anciennes vedettes, qui avaient participé aux émissions des Carpentier autrefois, associées à des stars actuelles en duo créatifs… J’ai regardé cette émission télévisée de la 2, hier soir samedi 25 juin 22, La fine équipe…

Certes quelques stars ont gagné à se rappeler à notre souvenir n’ayant pas pris une ride sur leur organe vocal ou dans leur jeu de scène (Adamo, Dave , Berléand ou Nathalie Baye, selon moi) mais comme j’ai regretté que la voix chevrotante  et défaillante de la plupart des autres… et même le regard de Palmade et la bouche en smiley triste de Robin… Tout m’ait tellement déçue que je suis partie avant la fin!

Jusqu’au sketch du scrabble qui avait perdu son mordant en se répartissant entre les, pourtant, très bons acteurs.

Le summum fut… Non je ne le dirai pas. J’aime mieux garder, rattraper, embaumer mes souvenirs.

Jusqu’à Sylvie Joly, qui pourtant m’agaçait tellement autrefois par son débit si caractéristique… eh bien sans ce jet de mots en mitraillette… son sketch n’avait plus le même brio malgré tout le talent de l’interprète.

Déjà encline à contredire un ami blogueur portant au pinacle un Maestro d’opéra certes absolument irremplaçable mais du passé… J’ai plus que jamais envie de dire : laissons le passé, fixé par les enregistrements  comme dans nos mémoires, et écoutons le ainsi puis écoutons d’autres voix, celles des interprètes plus jeunes de l’émission d’hier soir par exemple.

A mon sens, seul Julien Clerc doit chevroter à jamais… Non ?

Nota bene : Pardon pour la mauvaise gestion des couleurs dans cet article…. Ben moi aussi je vieillis ! ☹️


Comme la plume au vent🐦

            En prenant cette photo dans mon jardin, je tâchais de montrer les reflets de bleu qui signalent l’ancien propriétaire de ces plumes, un geai sans doute… Pennes ou rémiges, simples tectrices, je ne sais… Leurs barbules oscillaient dans un souffle léger d’air tendre… Et tandis que leurs aubes tricolores, dans une géométrie inextricable, se raidissaient sous mon regard, les quelques barbules affolés en pied de calame rédigeaient un poème imaginaire…

Surgit l’air dans ma tête puis à mes lèvres fredonnantes… Un trio véritablement lyrique vint au secours de ma mémoire défaillante… puis un chanteur d’opérette que j’affectionne pour ses violettes Impériales…

            Ainsi Verdi ne pensait ici qu’à l’inconstance féminine et son prétendu caractère inhérent, « être volage » (voici les paroles : Comme la plume au vent
Femme est volage
Est bien peu sage – qui s’y fie un instant.
Tout en elle est menteur,
Tout est frivole,
C’est chose folle – que lui livrer son cœur
Femme varie, femme varie,
Fol qui s’y fie – un seul instant
Comme la plume au vent
Femme est volage
Est bien peu sage – qui s’y fie un instant.
Trompé par leurs doux yeux,
J’ai l’air d’y croire,
Bornant ma gloire – à tromper encore mieux.
Femme varie, femme varie,
Fol qui s’y fie – un seul instant.

et un autre interprète chez OLYRIX ). Moi, je connais plusieurs hommes qui ont fait pondre dans plus d’un nid mais aucune femme ayant créé plus d’une famille… C’est pourquoi ces PLUMES ne m’évoquent qu’un vol libéré des pesanteurs de l’âme vivante… En conséquence je ne citerai pas Céline Dion et sa si belle chanson d’âme-plume, car je veux croire que cet oiseau vole toujours d’arbre en arbre… LIBRE et libéré… Je me pose finalement chez Patricia Janečková… mais là… ne suis-je pas manipulée par les algorithmes (à toujours écrire sans y selon le CNRTL) et les bien-penseurs donneurs de leçons… ? Ne voulant plus en donner à personne ni en recevoir… je ne mets pas de vidéo. Que chacun s’envole où il veut.