Réfléchir sur trois fois rien, demeurer dans le léger pour ne pas s'abîmer dans le grave.

séries composites

L’héros au féminin n’est pas zéro

Bien sûr on ne dit pas « l’héros » mais « le héros » avec h aspiré… Mais écrire « la héroïne » ( attention, on dit bien « l’héroïne ») aurait attiré les drogués et le thème du suicide ne m’intéresse pas du tout ni celui du monde interlope dont j’ai pu, par chance et volonté, me tenir éloignée tout au long de ma vie.
Donc cet article commence par un rappel linguistique : les deux genres du nom commun héros/héroïne n’ont pas la même prononciation et donc pas les mêmes déterminants. On pourrait croire, bêtement emportés par le « mouvement Metoo », que le genre masculin a bénéficié d’une aspiration honorable tandis que le féminin se signalait par un h muet le rendant commun, dévalorisé mais le mot a été introduit dans la langue française en 1372-74 puis dans son sens d’homme « de grande valeur, digne d’estime » au XVIème siècle (1555)… il fallait donc éviter la liaison ridicule du masculin pluriel « les Zéros » (cf la définition de HEROS dans le CNRTL) qui n’existait pas de fait au pluriel féminin: les héroïnes. Il ne s’agit donc pas d’une distinction « étymologique » mais logique, d’après le sens.

Parlons ensuite de ce livre :
Depuis que je l’avais vu au CDI de mon établissement et que j’en avais entendu dire du bien, je me promettais le plaisir de le lire :

PRODIGIEUSES, histoires de filles pas comme les autres (ISBN : 9 782749 948539)

J’ai donc eu envie d’en orner ma bibliothèque personnelle… malgré le « virus orphelin inédit » qui m’a ôté le désir de lire des bouquins et donc d’en acheter…
Si bien que, dans mon hypermarché habituel, lorsque j’ai pris en main l’ouvrage, réveillant des gestes inscrits dans mon passé, j’ai ouvert le groupe de 190 pages… et découvert

Britney Spears! C’est donc un éclat de rire qui m’a poussé à acheter ce livre car j’ai lu la fiche de cette star et je suis tombée d’accord sur sa place dans cette anthologie. Elle a bien réussi un exploit : se libérer de l’exploitation que son père lui imposait.

Il s’agit d’une collection de « portraits de jeunes filles hors du commun qui ont réalisé des choses remarquables avant leurs 18 ans », explique la 4eme de couverture. Chaque fiche contient donc un texte qui évoque son action « hors du commun », son portrait dessiné par Diglee (Maureen Wingrave) et sa biographie.

Par la formule « choses remarquables » les auteures, une écrivaine et une illustratrice, entendent divers comportements qui ont contribué à faire évoluer la condition féminine et de ce fait certains textes sont destinés, à mon avis, à des jeunes femmes majeures car ils sont assez licencieux, d’un point de vue moral. A mon humble avis, se pose là la question de la maturité sexuelle et la fiche concernant Natalie Clifford Barney me paraît « orientée » par une volonté de répandre une pensée libertaire excessive que certains parents pourraient réprouver. Il y a quelques semaines maintenant, le suicide d’un jeune collégien harcelé (pour son orientation sexuelle affirmée) a posé la question de cette maturité sexuelle et je n’ai pas du tout envie de me positionner dans ce débat, mon blog ayant un objectif assumé de mémothèque de bons moments.

Ces pages de revendication « à la Colette, Dietrich ou autres amatrices de Lesbos » ainsi que tous les passages évoquant les rapports physiques ne sont pas du tout ce que je préfère dans ce livre et bien la raison pour laquelle j’hésite à le recommander. Trop, c’est trop.

Néanmoins la collection complète de ces portraits a un réel intérêt puisque les auteures, qui ont forcé le trait féministe assez loin ( par exemple l’illustratrice a changé la coiffure du portrait de Natalie Clifford Barney en l’assortissant de cheveux lâchés et bouclés alors que la photographie correspondante qu’on voit dans wikipédia se limite à un chignon mais le dessin est ainsi devenu plus jeune et moderne… Une image « inspirée de » comme le sont les textes trop souvent rédigés en langage très familier pour suggérer la jeunesse des personnages.) , nous proposent aussi des personnages dont je n’avais pas toujours réalisé l’intérêt pour la cause de la femme dont l’évolution fut nécessaire à notre civilisation occidentale.

Et j’ai donc rencontré là des personnalités de tous ordres dont j’ignorais l’existence. Il est toujours intéressant et indispensable de compléter ses connaissances.

Le livre présente Charlotte Gainsbourg comme « hors du commun » maintenant que nous lisons enfin des critiques exprimées sur le comportement incestueux de son père, ( j’évoque là le texte et le succès de la chanson correspondante ainsi que les images dans les vidéos qui allaient avec car j’ignore ce qu’il en fut exactement et ne veux pas le savoir) . Cet homme a eu une production en grande partie géniale mais il n’est pas un génie absolu. Personne n’est irréprochable et il faut que les mises au point soient faites.

J’ai beaucoup apprécié de retrouver, telles que je les avais perçues, cette pauvre Marie-Antoinette, fashion victim avant l’heure au destin tragique, enfant de sa condition et de son époque obligée, par les moeurs de son temps et la nécessité politique en l’absence de test de paternité possible, à être déflorée en public… et sa grand amie Elisabeth Vigée Le Brun qui put échapper à la Révolution française et mourut à 86 ans. J’en avais fait un cours d’Histoire de l’Art que j’avais bien travaillé en classe de troisième. (Bon, le texte proposé pour illustrer le voyeurisme violent des témoins du mariage de Louis XVI est un peu long, un peu excessif… Sans doute parce que certains lecteurs ont besoin de beaucoup d’explications et manquent d’imagination!)

Conclusion : Certains personnages choisis, certaines phrases, certains postulats sont forcément contestables puisque nous avons tous tant à dire sur la question… mais j’estime finalement que ce livre a permis à ses auteures de réaliser une « chose remarquable »: contribuer à faire évoluer les mentalités si promptes à se scléroser dans la coutume et le conformisme.

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h aspiré inspirant

Photo de Snapwire sur Pexels.com
  • Dimanche dernier, à la table dominicale, la conversation est tombée sur les mots commençant par la lettre h aspirée et les liaisons avec leur déterminant.

(Les mots commençant par un H aspiré, n’acceptent pas les liaisons ni les élisions au pluriel, Exemples : Les hasards, des harengs, ces halls, les héros, trois hauteurs…

Voici une liste des mots commençant par un h aspiré dans Wikip. Je ne dois pas être la seule à ne pas la connaître toute entière! )

J’aimais bien autrefois dire « Es-tu tout honteux » en faisant claquer les 4 t fautivement pour pouvoir rectifier aussitôt.

Evidemment la « question des haricots ou z-haricots » est venue dans la conversation et voici ce qu’en dit l’Académie française.

Donc toujours pas de liaison à faire malgré les réformes par décrets pour une « nouvelle orthographe » dont nous parle le « Projet Voltaire » sur cette page-ci. Le projet Voltaire (« Rendre la maîtrise du français accessible à tous ») a des experts très savants comme on le lit sur cette page-là.

Pour la prononciation et l’orthographe des mots, c’est le dictionnaire de l’Académie française qui fixe la langue et refait peu à peu mais continuellement chaque article. depuis le XVIIème siècle mais pour leur emploi dans la langue française c’est un Belge Maurice Grévisse qui fait très souvent autorité dans les conversations.

Et puis tous les Français pensent bien s’exprimer alors que trop nombreux sont ceux qui disent « aujaurd’hui » au lieu de « aujourd’hui » et aussi « cerculation » ou « infermière » ou « un espèce de »… grrrrr!

Que toutes les infIrmières cIrculent selon le code, nom de nom! Une espèce de maladie gagne la population et comme la langue n’est qu’un état transitoire… un jour ce sera français quand le dictionnaire de l’A.F. entérinera tout ça! Et ne parlons pas des accents locaux!

« Quel beau heaume » … voilà-t-y pas que soudain le doute m’écrase…  » Quel bel homme » / « quel bel heaume »?

Eh bien le CNRTL m’a rassurée en mentionnant l’aspiration du h de « heaume » et une occurrence claire  » masque du heaume » et le dictionnaire Robert m’a rappelé que « bel » s’emploie devant une voyelle ou un h muet.

Donc « Quel beau heaume » était la bonne version.

Et je pense mon compliment parce que j’ai fait beaucoup de papier mâché

autrefois! (cf mon autre article sur mon site de boulot d’autrefois : carnaval 2017 )

H. est ma lettre préférée.

Le h (on lit qu’il s’agit d’un « nom masculin » ) dans le dictionnaire de l’A.F.. Mais plus clair encore

La lettre H dans la réponse à Hélène A. (dictionnaire numérique de l’A.F., 9ème édition)

Je pense qu’Héléna n’avait guère lu ses dictionnaires, qu’ils fussent Robert ou Larousse à défaut de celui de l’A.F.!

Moi, quand je me nomme ici MamyH ou VéroH, c’est en référence à la bombe évidemment! (non, Domdom, pas la bombe moche! celle à hydrogène!)

Merci à AnatoleM qui m’a permis de conclure notre discussion familiale.

Merci à Bernard Bel pour m’avoir fait réfléchir sur la question du caractère normatif ou juste informatif du dictionnaire. C’est vous qui aviez raison: faire une liste d’occurrences n’est pas indiquer une norme mais réaliser un catalogue des emplois. Néanmoins une fois que l’emploi le plus récent est « entré dans le dictionnaire de l’Académie » on peut considérer qu’il est devenu une norme.

Et il n’y a toujours pas de « zharicots » dans ce dico.


Purgatoire

            Depuis que je suis à la retraite, j’ai mis mes livres, tous mes livres au purgatoire pour les punir de m’avoir tellement éloignée de la vie du commun des mortels… Ils m’ont parfois fait vivre un enfer quand je devais sélectionner telle ou telle étude, accompagner de références mes cours… prouver que j’avais des lettres! Ils ont rempli mes jours pendant plus de 64 ans… Alors je les ai emprisonnés, entassés dans des placards, des bibliothèques au grenier et au sous-sol… délaissés, ostracisés de mon quotidien… et je leur en veux autant sans doute parce que depuis que je sais lire, je n’ai jamais su bien faire autre chose que lire des bouquins et que j’enrage d’avoir été si peu concernée par le quotidien. Incapable de faire fonctionner une chaudière, de repérer les fusibles, de réparer la porte du garage… Sans Papy H. je suis inadaptée au quotidien!

Une petite partie du tout possédé gardée par Nono le robot!

            Et voici pourquoi, depuis six mois, plus aucun roman ne me passionne, plus aucun livre ne m’aide à m’endormir… J’ai remplacé mes études de textes par des activités pratiques et même mes distractions ont changé puisque je fais de la broderie. Moi qui n’ai jamais aimé cuisiner, j’ai hanté la cuisine de bon matin et tard le soir… Je n’étais donc pas du tout une véritable intellectuelle, telle est la conclusion à en tirer…

            Désormais… je lis pourtant beaucoup, je lis toujours chaque jour…. Je visite des blogs, en sélectionnant des articles, des découvertes de rédacteurs à fréquenter avec assiduité parce qu’ils me donnent beaucoup à réfléchir… Ces écrits m’arrêtent par leur thème, leur humour, des extraits de l’existence d’inconnus qui m’étonnent ou m’amusent, leur caractère artistique ou leur point de vue original sur des événements très banals… de telles lectures me prennent ainsi une partie de mon temps.

            La lecture d’images dévore d’autres moments souvent vespéraux car la télé conclut nombre de mes journées avec ces dramas qui me ravissent, sur Netflix, ou les émissions enregistrées pour en supprimer pubs et blablas insupportables, comme :

The Voice

            Si bien que j’écoute aussi des chanteurs qui m’émeuvent comme les juges de cette saison qui s’expriment assez bien pour parvenir à justifier la peine infligée aux refusés ou à encourager les concurrents plein d’espoir. Leur français est varié et riche; ils ne savent pas faire uniquement des phrases mélodiques mais motivent, démontrent, séduisent, échangent… Il me semblent bien plus humains et attentionnés que ne l’affirment les commentaires d’internautes déçus. Pour une émission évidemment commerciale, les instants que rien ne peut trafiquer sont légion (comme la joie des parents, l’espoir des postulants) et valent la peine que j’y consacre de l’intérêt. J’avoue même que je suis bien souvent émue aux larmes!

            Ecouter des morceaux de musique, sur Youtube, que je place en favoris sur mon portable, m’extasier devant des vidéos de danse ou des spectacles vécus par ces foules que je crains tant mais dont l’enthousiasme est bien communicatif… tous ces regards rivés sur le smartphone grignotent encore une autre part de mes instants quotidiens…

            Ajoutons que depuis plusieurs années maintenant la consultation des dictionnaires est informatisée. Plus besoin d’ouvrir son Robert ni Larousse avec le CNRTL! Je consultais Gaffiot et Bailly sur le Net depuis belle lurette! Les profs de lettres classiques sont parmi les plus modernes, eux qui enseignent des « lettres mortes »!

            Passons sur les nécessaires occupations du ménage, des courses et des soins d’hygiène et n’oublions pas les conversations avec ma famille… 24 heures se sont écoulées sans ouvrir un roman!!! Et j’ai vécu six mois sans ces piles de livres qui occupaient table de nuit et bureau, sans ces piles de feuilles où je devais noter ceci ou cela… et même sans trop parler… ou au moins sans être obligée de parler à qui me dérange! On peut comprendre maintenant pourquoi j’ai « retrouvé le chemin de mes blogs »!

            Les livres dorment dans mes placards… chut!!! je ne les réveillerai pas demain!


Lectures de Novembre 2012:

Comme souvent, les genres sont très divers , c’est le moins qu’on puisse dire:

11 018

J’avais acheté No et moi , de Delphine de Vigan, après avoir lu un extrait dans le manuel de 3ème et l’avoir beaucoup apprécié. Le roman ne m’a pas déçue. L’histoire est celle d’une adolescente surdouée (du même genre que celle de L’élégance du Hérisson de Barbery), Lou Bertignac,  qui se prend d’affection à 13 ans, en classe de seconde, pour une SDF de 18 ans, No,  à qui elle porte secours. Mais No à son tour secourt la famille  de Lou dévastée après la mort d’un petit frère, des années auparavant. Leur amitié remet Noémie sur pied, un certain temps et peut-être un temps certain tout en permettant à Lou de dépasser sa timidité et de commencer une relation amoureuse. Il s’agit à la fois de relations humaines et de réflexion sur la société, les relations entre parents et enfants ou dans le couple.

Quand j’ai fini le roman autobiographique Rien ne s’oppose à la nuit, j’ai mieux compris encore la fiction que j’avais lue. Elle provient directement de l’histoire familiale de l’auteure, qui présente la vie de sa mère et de ses grands-parents maternels pour solder sa relation avec sa génitrice, morte récemment. La narration recèle des pages magnifiques et présente aussi des passages très pénibles, de mon humble point de vue (et je ne parle pas de la révélation d’un inceste mais de la vie farfelue de cette famille dont  j’ai du mal a comprendre le caractère inconséquent)… Somme toute la lecture  de ces pages est essentielle et cet écrivain, de dix ans ma cadette, est vraiment unique.

Il n’y a rien de particulier à dire pour les aventures de Jason par Riordan. Elles m’ont vraiment fait voyager dans un ailleurs merveilleux.

Succession de Westerfeld, 2 tomes en un livre,  m’a demandé de nombreuses soirées de lecture. J’étais bien dans cet univers de nanocombats, de cyborg, de sénatrice et d’empereur en guerre psychologique… J’ai des passages à commenter mais je dois trouver le temps de m’y consacrer. Cela viendra un de ces jours.

Je suis encore plongée dans les deux autres oeuvres.


Lectures et exercices de français sur Internet:

      Comme je l’ai promis à de charmantes dames, dont la conversation m’a enchantée, ce dimanche 10 juin 2012 de communion, voici des liens pour lire des classiques dont l’accès est gratuit et autorisé sur Internet.

          Tout d’abord présentons des lecteurs numériques. En premier lieu,  le Kindle de karen:

 

et mon « jouet » préféré, mon lecteur numérique ARCHOS:

      Le premier n’est dédié qu’à la lecture et permet huit heures d’autonomie, à l’intérieur comme à l’extérieur, avec un excellent confort de lecture et le mien permet de lire aussi des fichiers audio ou vidéo mais il n’a que 4 ou 5 heures d’autonomie. L’autre avantage du mien est qu’il est en mode Wifi. De nos jours on peut même avoir chez Arnova une caméra comprise pour un tout petit peu plus d’euros. Ce sont des outils qui valent moins d’une centaine d’euros et donc qui offrent un service tout à fait intéressant pour un prix modique… mais ce ne sont pas des tablettes tactiles d’un usage complet. Néanmoins on peut placer sur le mien des cartes SD de 4 Go et y voir des films, donc il n’y a pas besoin de lecteur de DVD si on a le film sur carte! Je l’ai aussi choisi  parce qu’il a le format d’un livre de poche ( je le glisse dans mon sac à main!) et me permettait d’avoir les capacités d’un lecteur de type MP3; il pèse moins de 400 grammes.

      Donc les sites sur lesquels on peut télécharger des livres classiques s’appellent:

EBOOKS LIBRES ET GRATUITS. Il ne faut pas se laisser impressionner par les deux symboles du haut de page,  avec des points levés, ni croire parce qu’on lit « paypal » que l’on doit payer quoi que ce soit.

         Il suffit de choisir son auteur dans le déroulant situé sur la page et de cliquer sur « recherche » pour atteindre la liste des oeuvres disponibles, qui sont très nombreuses et tombées dans le domaine public français.

LITTERATURE AUDIO.COM permet de télécharger des livres audio, ce qui peut être très agréable!

– sur LEXILOGOS , tout est à lire car ce sont des dictionnaires… et bien plus encore!

A) Pour faire des exercices de langue française, chez soi  ou à l’école, sur Internet :

1. Un site générique : les exercices de FREE

2.Le site de conjugaison du Figaro : ICI

3. Le site des jeux d’ORTHONET 

4. Le site d’exercices divers en vrac (je sais à « grammaire » il y a 2 « m »… je ne suis pas responsable des fautes d’autrui… et ce n’est pas parce qu’il y a une erreur que beaucoup d’exercices seraient incorrects! Multipliez les sources de renseignements pour croiser les savoirs!)  :  TABGRAM

 5. Le site des exercices de WEBLETTRES 

6. Le site des cours EDUCASEVE gratuits … Euh il s veulent vendre leur CD… je n’ai aucune action dans cette entreprise!!! Moi… j’aime bien la gratuité de l’enseignement!

7.  Idem pour Le site CYBERPROF 

8. Du niveau troisième-lycée : COURS TOUJOURS  

9. Le site du Bescherelle 

 10. le site Capbrevet 

Sans oublier le site du Québec (attention : parfois les langues diffèrent, dans les expressions par exemple, voire l’orthographe; soyez informés du problème. ) CCDMD 

B) Pour travailler tout seul sur Internet, en classe ou à la maison :

Tout d’abord allez lire les nombreuses oeuvres en lecture autorisée sur Internet à l’adresse des EBOOKSGRATUITS  (lien déjà placé ci-dessus) ou dans le projet Gutengerg 

1. Il existe le site « Le devoir conjugal » qui récapitule les tableaux de conjugaison des verbes français  

 2. Ensuite utilisez régulièrement l’excellent dictionnaire TLFI : Trésor de la Langue Française Informatisé 

 3. Pour vos rédactions, consultez le dictionnaire des synonymes 

4. Consultez régulièrement l’excellent site LEXILOGOS cité ci-dessus

C) Pour se cultiver en Histoire des Arts  consultez La page de la chronologie des mouvements picturaux sur la RMN-GP (Réunion des Musées Nationaux- Grand Palais)  

       Je complèterai cet article dans le futur (car je manque de temps aujourd’hui) . Si certains liens sont obsolètes, ayez la gentillesse de me le signaler en me mettant un commentaire. .. Et soyez un tout petit peu patients… les vacances arrivent et j’ai grand besoin de repos!


Des romans de Marc Lévy

           Des collègues semblaient mépriser le style de cet écrivain et moi-même j’avais eu la stupidité de faire la fine bouche lorsqu’une jeune-fille m’avait parlé du plaisir qu’elle avait pris à partager ses lectures de Lévy avec sa maman…
          Il me faut reconnaître que j’avais tort et j’estime que les enseignantes de français qui se moquent de cet auteur sont… bornées. Quelle importance qu’au détour d’une phrase, on puisse découvrir une impropriété ou une construction syntaxique fautive… si d’autres passages nous émeuvent et nous font rêver!
          J’ai commencé ma découverte de cet auteur dans l’ordre chronologique des parutions. Oui, j’ai eu beaucoup de bonheur à lire Et si c’était vrai , même si j’ai bien souri au pastiche de Pascal Fioretto dans Et si c’était niaisJ’aime bien être niaise de temps en temps!

           Et dernièrement j’ai pu voir un reportage télévisé qui faisait état d’une résurrection tout à fait similaire à celle de ce  roman! Une femme donnée pour morte s’est réveillée de son coma et raconte ce qu’elle a entendu et ressenti pendant son immobilité forcée.
          Je me suis remémorée à l’occasion,  avec toute l’horreur perçue alors, mes impressions de lecture de Zola (La mort d’Olivier Bécaille) ou de Balzac (Le colonel Chabert)!
          Dans le deuxième ouvrage de Lévy que j’ai lu, Où es-tu, j’ai particulièrement apprécié le personnage masculin dont la fidélité n’a pas de borne. Comme on aimerait rencontrer une telle personne. Et parallèlement le culot, l’impudence, l’égoïsme de l’aimée, comme l’altruisme de la nouvelle épouse m’ont stupéfiée par le sadisme de l’une et… plus que le masochisme, la sainteté de l’autre… à moins qu’on parle de stupidité.
          Je viens de terminer Sept jours pour une éternité et j’ai versé ma petite larme à la lecture de la lettre d’adieu de Lucas! Alors même que je faisais mes 30 minutes de vélo elliptique (Je lis en transpirant et j’allie l’effort physique à la culture !)…
          Quand un livre m’impose une relecture du début pour un repérage des indices que j’avais notés sans les comprendre… C’est qu’il m’a laissée dans une atmophère agréable et que j’ai le regret de l’avoir fini trop vite.
          La visite de New York me convient tout à fait, à moi qui suis depuis toujours anglophile. Encore un ouvrage qui y place la demeure des Dieux (comme chez Percy Jackson!)… nous allons finir par les croire bien que Marc Lévy ait insisté dans son interview numérisée (voir le site officiel de Marc Lévy) sur le caractère multicommunautaire de cette ville où il réside: une vraie tour de Babel, un indice nous poussant à penser que Dieu nous y surveille!


Lectures de 2010…

Cet article est un concentré de plusieurs autres articles supprimés. Son intérêt est tout relatif pour les lecteurs éventuels de ce blog mais il me permet de conserver des souvenirs qui m’ont construite.

  • En mars 2010

1. je lisais le Percy Jackson de Rick Riordan,

2. Le cercle littéraire des éplucheurs d’épluchures de patates, de Mary Ann Shaffer et Annie Barrows

3. mais surtout je tombai sous le charme des oeuvres de Stephenie Meyer et j’écrivais :

« Je ne peux pas écrire de billet sur mes lectures  sans redire combien j’ai été émerveillée, séduite, captivée et même capturée car j’en ai encore des étoiles au fond des yeux… (c’est le syndrome de… Stockolm, je crois!) par les oeuvres de Stéphanie Meyer,  TWILIGHT évidemment mais surtout Les âmes vagabondes : J’ai envie de proclamer que… Néo and me…we are souls!!!!!!!!!!!!! »

4. Puis j’eus envie de raconter mes réactions à propos d’un roman historique : Les années Trianon de Catherine Hermary Vieille

« J’ai vraiment apprécié cette lecture. Le personnage de Marie-Antoinette me rappelle trop… celui de mes petites élèves adolescentes. L’auteure, affirme avoir été touchée par le personnage qui « a vécu dans une bulle et n’a jamais eu la curiosité de visiter son royaume« !!!

Une ado vous dis-je!

A la décharge de ce personnage historique, il faut rappeler qu’être déracinée à 14 ans pour jouer le rôle de Dauphine puis de Reine alors qu’on n’aspire qu’à être une femme toute simple, aimée et fermière…. ce devait être déroutant…
Et puis il y avait le poids, le surpoids, des préjugés de classe.
Je ne suis ni aristocrate ni monarchiste mais je ne peux que déplorer les extrémités atteintes par le peuple pour persuader les tenants de l’Ancien régime de céder la place.
De son côté le roi ne pensait qu’à chasser pendant que son peuple mourait de faim, et il n’est guère pardonnable. Fallait-il pour autant le martyriser et s’abaisser à son niveau d’insensibilité, d’indifférence… et…ça ne se discute même pas…. puisque l’Histoire suit son cours sans jamais tirer les enseignements du Passé, malheureusement.
Madame Hermary-Vieille ,tout au long de l’oeuvre, adopte le discours indirect libre qui nous place en point de vue interne dans la pensée-même du roi et de la reine. Ce style m’a plu.
On ne se laisse pas pour autant persuader par les idéaux des personnages, surtout lorsque le roi écrit au Duc de Polignac pour déplorer son incapacité nouvelle: « Il était si facile d’opérer le bien lorsque moi-même j’allais au-devant de tout ce que le peuple pouvait raisonnablement ambitionner »! Le culot ou plutôt l’indifférence ou même l’ignorance du nanti.
Ces mots choquent la simple roturière de lectrice que je suis et titille ma jalousie naturelle en me suggérant l’idée que,finalement, « Leur sort… ils l’ont bien mérité à force de ne laisser au peuple que des miettes. » mais les excès de toutes les révolutions sont à déplorer.

En ce jour où je fais mon ménage… je me dis que les excès du féminisme pur et dur sont du même tonneau! Une association d’idées comme une autre… mais je ne vais pas couper la tête de mon époux pour autant, c’est promis! Il n’est pas mon roi et je vis dans ma République en toute quiétude, suivant mes propres lois… et j’ai édicté celle de faire le  ménage le vendredi! La monarchie me pèse… entrons en révolution…. C’est demain que je ferai mon repassage!!! »

5. Un tout petit Pennac

« Le tome 2 d’une série de 4 récits d’une cinquantaine de pages, si l’on soustrait les illustrations.

J’avais déjà lu L’agence Babel avec grand plaisir.

Évidemment c’est une lecture faite pour mon boulot, mais le style de Pennac est toujours un vrai bonheur. Il a conçu, cette fois, l’idée d’une rédaction qui produirait un paradoxe temporel : les parents redevenus enfants et les enfants propulsés dans une vie d’adultes en charge d’enfants!

A savourer comme un bonbon. Et assez profond quand même  dans sa réflexion sur la famille. Je vais le faire lire à mes petits sixièmes pour voir ce qu’ils en feront. »

6. Une lecture venue d’Outre-Atlantique, recommandée par une amie :

Voici un gentil roman d’aventures que le tome 1: Emilie. Dans la page de résumés et de commentaires que VOICI,

je suis du même avis que Clochette : je n’avais pas forcément envie de lire cet ouvrage mais, petit à petit, le personnage a capté mon attention. Il y a des aspects qui font songer à du Zola (avec l’alcoolisme du mari) ou du V.H. (dans la peinture sociale). Les expressions canadiennes dépaysent sans trop gêner. L’étude psychologique est intéressante.

Dans le tome 2: Blanche.

La peinture des relations mère-fille est un vrai régal dans les dernières pages. Tout au début du récit l’intrigue se dédouble et l’on suit les deux héroïnes, l’ancienne, avec la mère, Emilie, et la nouvelle avec la fille.

La multiplication des points de vue (je parle de focalisation) permet à l’auteure de ne pas nous donner toutes les solutions… avant la toute fin. Ces multiples portraits de femmes nous démontrent que le non-dit étouffe tout le monde et qu’une bonne explication éviterait bien des tracas à chacun. Mais il n’y aurait que du bonheur dans la vie! L’incompréhension mutuelle brouille toujours les cartes… quand il ne s’agit pas de l’ignorance de ses propres désirs.

Ce sont des romans « de formation ». Cette lecture m’amène à penser que ce qui est pénible… c’est la présence des envieux et des méchants autour de soi. (Quelle découverte! ) Qu’ils s’appellent Joachim Crête ou germaine… ou X… L’enfer…. c’est les autres…. et en même temps, il n’y a de vrai bonheur que par les autres! Paradoxe basique de la vie.

L’ensemble m’a fait passer de très bons moments, bien que ce ne soit pas mon genre littéraire de prédilection. Je n’irai pas lire le tome 3 avant longtemps car Emilie est morte et Blanche est heureuse; on est arrivé à un point d’équilibre. La réflexion sur la condition de la femme est toujours d’actualité, malheureusement. Et cette famille éclatée n’a de cesse que de reformer un foyer.

Quand on aime l’accent canadien comme moi, on apprécie forcément ce voyage en terre canadienne. J’ai remercié Monique de m’avoir încitée à lire ces romans car je n’ai pas perdu mon temps. 

7. Encore Percy Jackson : Grâce à Mathieu, qui m’a passé ce second tome, j’ai pu me faire une opinion

et elle est sensiblement la même que CELLE de GLOW, ICI.

     Il me faut juste ajouter, pour être honnête, que j’ai failli ne pas entrer dans cette lecture à cause de la première séquence narrant toujours le même fait: le héros aux prises avec de méchants  camarades de classe.      A partir du moment où ces méchants furent baptisés Lestrygons, où la « brume se dissipa »  et où le gentil cyclope fut décrit… la magie a presqu’aussitôt opéré.

     Décidément il faut être patient dans toutes les lectures pour savoir attendre le moment M. où tout démarre.     En fait, cette série de livres a pour unique intérêt de renouveler les récits d’Homère, de les moderniser. C’est là que naît l’humour de l’auteur et le plaisir du lecteur.

Encore une fois cela me démontre que la reprise n’exclut pas la création pure! L’île de Circé, même si je l’avais immédiatement identifiée, m’a bien amusée. Encore une lecture sympathique, dont je pourrai même me servir en classe de 6ème…. lorsque l’achat de ces livres coûtera moins cher du fait qu’ils ne seront plus « de la première mode » mais édités en collection de poche. Je vais encore remercier quelqu’un pour m’avoir « bien obligée » (pas au sens propre). Une tradition, pour moi. Et puis j’ai fini la série et lu les autres tomes. La fin est bien trouvée. Je n’ia pas été déçue…. Cependant je n’ai pas encore fait l’acquisition du tome qui fait suite et exploite le succès des films.

8. Encore du Meyer :

Dans Nuits d’enfer au paradis, les résumés des 5 nouvelles, il suffit d’aller chez Alice Wonderland., une  lycéenne cinéphile de 17 ans dont le blog est très sympathique. (Chaque fois que je cherche des résumés des lectures que j’ai faites, je tombe par hasard sur des lecteurs aussi intéressants que mes bouquins. Cette promenade sociale et humaine complète mon plaisir de lectrice.)
Que la nouvelle de Stephenie Meyer n’ait pas été la meilleure m’a étonnée. Je croyais que j’allais aimer son oeuvre entier. (Je mets le mot « oeuvre » au masculin au sens « d’ensemble des réalisations de ») Le récit qui a retenu mon attention ici, est celui de Michelle Jaffe, Baisers divins, avec son personnage de Wonderwoman ado rencontrant la sybille de Cumes!

Au contraire de la jeune Alice,qui a détesté le film Percy Jackson et conseille d’aller voir d’autres films de préférence à celui-ci, j’apprécie les références à la mythologie gréco-romaine… et la nouvelle de L. Myracle, Le bouquet , ne m’a pas fait faire de cauchemar… bien qu’elle m’ait divertie plus que celles de Cabot, Meyer ou Harrison.

La page 271 m’a évoqué Smallville et le mal-être de ce pauvre Clark, qui considère comme Miranda, l’héroïne, que les superpouvoirs sont une gêne dans leurs relations avec autrui. « Les pouvoirs sont dangereux et peuvent faire de vous un véritable paria. »

De la part des auteurs, cette conception me paraît être un degré plus élevé de la création: imaginer un personnage dont la supériorité est mal vécue… Et pourquoi pas envisager Dieu… malheureux… Why not!  Je ne me suis donc vraiment régalée que dans 98 pages sur 358… Dommage! Allons nous renseigner sur Mme Jaffe. Eh bien, renseignements pris… Je n’en sais pas plus! Tant pis.

9. J’ai lu les douze tomes du cycle des chevaliers d’Emeraude.

     Dans le tome 1 j’ai un peu « marqué le pas » , comme toujours au début d’un livre, pendant la description des pays.      Mais dès la reprise de l’action, j’ai enfin été touchée par le héros le chevalier Wellan,  et la petite monstresse humanoïde, Kira.

     Dans le tome 2 la détresse de Bridgess et la quête de Wellan m’ont bien accrochée. Le personnage le plus intéressant étant bien sûr, toujours,

Kira. Voici le site officiel de l’auteur, Anne Robillard.

     Je vais continuer la série mais je ne suis pas pressée  puisque chaque tome est un épisode unique.

     Ce n’est pas du tout aussi exaltant que l’Assassin royal de Robin Hobb et un livre est « léger » pour les lecteurs adultes… mais la création de l’ordre est originale. Il s’agit donc d’une lecture plus ado, facile mais si attrayante que je n’ai pas honte de m’y laisser aller.

          L’auteure a eu la bonne idée de mettre un résumé (pas toujours celui que j’aurais écrit mais très utile néanmoins pour se remémorer l’essentiel) au début de chaque  livre à partir du tome 4.

     Encore une série qui ne se termine pas comme annoncé! Il faut attendre le 13ème tome (Les héritiers d’Enkidiev… qui est à son tour une série à 25 euros le tome!) pour peut-être en savoir un peu plus sur le devenir de tous mes personnages préférés! Il me semble que Mme Robillard n’a pas exploité les capacités de ses personnages à fond pour faire durer le tout… Avec des déesses on pouvait faire plus… spectaculaire, ce me semble. Notamment avec Jenny…. qui est bien pâle en comparaison de Kira, laquelle n’est qu’une Eternelle…. ?????

     Et on peut, en attendant, s’intéresser à sa nouvelle série l’A.N.G.E…. mais je n’ai pas accroché en lisant l’extrait fourni en fin de 12ème tome des Chevaliers.

10. La série de Westerfeld : Uglies…

     Dans le monde de Tally, nous ne sommes que des souvenirs… « les rouillés ». Les adolescents, élevés collectivement, par tranches d’âge, sont des « laids » (les uglies) et subissent, à 16 ans, une opération chirurgicale esthétique, espérée car génératrice d’une progression de son niveau social et d’un accès à une existence de plaisirs, pour devenir des « beaux » (pretties).

     Et Tally, comme tous, l’attend avec impatience, tout en faisant le plus grand nombre de bêtises possibles. Mais notre Ugly, pas si laide que ça, rencontre Shay, une rebelle dans l’âme, et apprend qu’il existe des uglies qui veulent demeurer tels que la nature les a créés.

     Elle est obligée de suivre son amie farfelue à l’extérieur de Prettytown, chez les révoltés, et… se prend à penser comme Shay et surtout comme David, un moche de naissance, né à l’extérieur, de parents chirurgiens qui s’étaient  extraits du système.

     L’originalité maximale de cette oeuvre est constituée par le traitement des thèmes  futuristes comme le déplacement des gens en skate magnétique.

J’ai ressenti le même engoûment que lorsque j’ai découvert le film de Walt Disney, L’île au trésor, (pardon pour cette référence que d’aucuns jugeront très ridicule mais ce seront des personnes méprisantes qui ne savent pas garder une âme d’enfant!) dans lequel le héros fait du skate aérien… des moments  magiques qui m’ont rendu mon âme d’ado pour quelques instants.

     Dans le deuxième opus, Tally a dû retourner en ville  pour subir l’opération (lisez le livre si vous voulez  savoir pourquoi!) et tombe amoureuse de Zane, un pretty qui a toujours désiré intégrer la bande des « naturels » (c’est moi qui les appelle ainsi et non le roman) mais qui n’avait pas eu l’opportunité d’accomplir son désir. 

      Tous deux parviennent d’abord à s’évader mais les  Specials, la police de Prettytown, les reprend car Shay… est devenue  une special,  une méchante.

      Je viens de m’acheter les deux autres tomes et je me promets de belles heures de lecture, mon plaisir préféré… puisque j’ai arrêté le chocolat!

Compléments écrits 10 jours plus tard:

Je viens de finir les deux autres tomes et j’ai vraiment terminé sur les « chapeaux de roues »! Tally devient Special et une sorte d’anti-héroïne dans ce nouvel opus.

     Cependant on ne peut que lui conserver notre estime  malgré ses bourdes  parce qu’elle subit une grande perte. Sa rivalité-amitié avec Shay est une relation conflictuelle-type  qui ressemble à celle vécue par deux soeurs de coeur.

   Le dernier voyage, dans cet univers imaginaire, nous déconcerte tout d’abord parce que nous nous retrouvons avec Aya et non Tally!

Une nouvelle héroïne qui lui ressemble trop… au point que j’ai pensé qu’elles étaient mère et fille…      L’auteur a eu la bonne idée de les rassembler à la fin de l’oeuvre, pour notre plus grand plaisir.

      On trouve toujours le même univers de merveilles technologiques. Un futur plutôt exaltant avec un traitement magistral de notre monde du multimédia…

Bref tout m’a enthousiasmée!      Même les redites des déplacements en planche magnétique. Et le double sens du mot Extras est le point d’orgue qui me laisse un bon goût dans l’esprit… malgré la fin de l’histoire et la séparation inévitable avec… ma double héroïne!

11. 567 pages et Richard n’a guère avancé chez Terry Goodkind!

Eh voilà! Jagang n’est toujours pas défait!     Bon sang de bonsoir, « Fichtre et foutre » comme dirait Zedd!

    Certes je me suis bien régalée quand même…quoique les descriptions des exactions de l’armée de l’Ordre m’aient lassée…

     Le personnage de Nicci est très agréable. Zedd a perdu de sa force ainsi que Nathan, Anna ou Verna…

     Les Mordsiths sont toujours aussi marrantes et sympathiques.

     Richard et Kahlan demeurent mon couple préféré.

     On retrouve aussi Rachel et son  guide forestier de père adoptif, Shota la sorcière et Jebra la Pythie, la Sliph d’argent et évidemment les venimeuses soeurs de l’obscurité: Ulicia et compagnie…Mais il me faudra attendre début 2011 pour lire la fin de cette série,après 6000 pages de fidélité.

     Il n’y a rien à faire: le Richard de l’adaptation télévisée Legend of the Seeker  me paraît ridicule: il n’a pas la stature nécessaire.
     En revanche la Kahlan a les yeux verts mais pas la longue chevelure espérée. Ce sera la première fois que je critiquerai une « adaptation » (comme dans Le grimoire des Ombres repensées/recensées« !!!)  cinématographique.

     Voici le lien du site français de la série en question: le cycle de l’épée de Terry Goodkind et la tête de son écrivain sur son site perso… Il a la tête d’un personnage de Fantasy!

12. Bree Tanner bof mais MidnightSun, c’est génial!

J’ai évidemment acheté le dernier livre de Stephenie Meyer (nous sommes en juin 2010), puisque j’ai tant aimé la saga Twilight et son livre de SF… eh bien…. je suis déçue.

     J’ai évidemment acheté le dernier livre de Stephenie Meyer (nous sommes en juin 2010), puisque j’ai tant aimé la saga Twilight et son livre de SF… eh bien…. je suis déçue.

     Je me rends bien compte que l’histoire  ne pouvait pas être aussi captivante que cela  puisque l’héroïne meurt dans la saga… mais tout de même… je suis restée sur ma faim… ma faim de sentiments et ma faim d’action.
      L’héroïne cherche à passer inaperçue… alors forcément, si elle peut ainsi observer les autres, elle n’a pas le temps de vivre vraiment son aventure avec Diégo et son histoire personnelle est forcément courte (une enfant battue fugueuse) étant donné son âge.
      Ce qui est intéressant… c’est de pouvoir lire le texte en anglais et entier ici: BreeTanner.com
      Bien sûr tout se tient très bien  et mon sens de la logique est flatté. Les faits narrés expliquent   que la vampirette ait été la seule à survivre  au massacre des jeunes vampires créés par Victoria perpétré par les Cullen…
     Le double point de vue sur Jasper vaut le détour mais pas celui sur Bella, décidément trop plat. 
J’avais tant apprécié les 12 chapitres de MidnightSun  qui sont un véritable trésor dans le changement de point de vue proposé et qui m’ont emballée autant que la saga, que je m’attendais à mieux…
     Tout ceci m’a coûté quelques euros pour une dépense dont j’aurais pu me passer mais cette mésaventure ne diminue en rien le sentiment d’avoir lu l’oeuvre d’une grande auteure.
     On ne peut pas tout réussir  et les imperfections mettent en lumière…. les réussites!quent   que la vampirette ait été la seule à survivre  au massacre des jeunes vampires créés par Victoria perpétré par les Cullen…
     Le double point de vue sur Jasper vaut le détour mais pas celui sur Bella, décidément trop plat. 
J’avais tant apprécié les 12 chapitres de MidnightSun  qui sont un véritable trésor dans le changement de point de vue proposé et qui m’ont emballée autant que la saga, que je m’attendais à mieux…
     Tout ceci m’a coûté quelques euros pour une dépense dont j’aurais pu me passer mais cette mésaventure ne diminue en rien le sentiment d’avoir lu l’oeuvre d’une grande auteure.
     On ne peut pas tout réussir  et les imperfections mettent en lumière…. les réussites!

13. Le prix des Incorruptibles vise à élire le meilleur ouvrage d’une sélection, qui correspond à un niveau d’études. Je compte faire travailler mes 4ème sur ces oeuvres.

  Voir tous les renseignements (et les résumés des ouvrages) sur le site des Incorruptibles

     Celui que j’ai préféré est Le bâtard de l’Espace car ce sont des nouvelles très intéressantes et originales sur des thèmes  actuels comme: les émissions de téléréalité ou la violence. En plus ce sont tous des récits de Science-Fiction! tout ce que j’aime.

     Ensuite je placerais Papillons noirs que j’ai plus apprécié qu’Assassin, alors que tous deux sont des romans policiers assez sombres.(J’espère que mes élèves ne me feront pas une déprime!)

      Dans le premier, le personnage de l’inspectrice est attachant et dans le second le caractère mou du héros, qui ne cesse de se comporter de façon sournoise et stupide m’a trop agacée. Ce sont ses mensonges qui  nourrissent l’histoire et je déteste le mensonge contre lequel je me bats au quotidien!

     Chasseur d’orages est poétique mais la fin n’en est pas une, à mon sens.

     Quant à Babel, (encore de la SF et du fantastique), l’ensemble est plaisant mais si  j’ai frémi avec les « hommes bougies », il sm’ont dégoûtée et les mutants ratiers sont trop classiques. Néanmoins cette lecture a été agréable du fait de l’idée des clés. J’aimerais bien lire une suite.

     Le 6ème ouvrage de la sélection.est celui-ci:  

Il est au second rang dans ma liste des préférences car son originalité est évidente. Cependant les êtres imaginaires sont trop souvent laids (les goules par exemple) comme les noirs dessins qui l’illustrent. L’intrigue est fort bien menée et le lecteur est motivé dans sa lecture par le désir de connaître le fin mot de l’affaire. La fin heureuse me satisfait pleinement, évidemment!

Plusieurs fois par le passé j’ai pu constater combien ce « concours » proposait des choix d’oeuvres très judicieux. Seuls un livre ou deux m’ont déçue lorsque je les ai achetés et lus. Il n’en reste pas moins qu’ils sont très chers, me semble-t-il, comme tous les ouvrages de mes thèmes favoris. Ils sont à la mode et donc nous payons pour tous les autres livres que personne n’achète. Mon budget lecture est en constante augmentation chaque année et je crains de devoir revoir mes prétentions d’actualité lorsque je serai à la retraite avec des rentrées d’argent moins élevées!

Pour finir je ne peux que remercier la vie qui m’offre la tranquillité d’esprit nécessaire et le confort… pour me consacrer à mes lectures, ma passion favorite depuis que je sais lire!

14. Ma découverte de l’été 2010: Ellana de Pierre Bottero!

Un plaisir que j’ai dégusté trop vite et dont les citations sont à apprendre par coeur!

Qu’on le lise chez Rageot ou en livre de poche,

Pierre Bottero est un grand auteur et pas seulement pour les ados! Le mieux , c’est encore de l’écouter parler de son oeuvre sur Dailymotion: quel bonheur d’entendre

cet auteur trop tôt disparu. (mais soyez patient en visionnant cette vidéo car avant l’interview, il y a toujours une pub de cinéma!)

Ses oeuvres me ravissent totalement, exactement comme Axel et Mathieu me l’avaient promis quand ils men ont parlé, celui-ci de la trilogie d’Ewilan  et celui-là de « Toutes les oeuvres de cet auteur »!

15. Le pas de Merlin de Fetjaine:

      Le personnage de Merlin est ici un ado… pas du tout magicien au début de l’oeuvre.   

    Et à la fin de ce premier tome… il a juste reçu la capacité de connaître ce qu’une infinité de gens ont vécu. Bon… cette expérience n’est pas donnée à tout le monde mais si on s’attendait à un mage… c’est raté.    

    Et pourtant le désir de lire la suite est réel. L’auteur a su créer une atmosphère qui n’est pas d’héroïc Fantasy mais qui prend le lecteur et l’emporte. Comme c’est une oeuvre d’universitaire, l’ensemble est très documenté et même savant… Cependant on rencontre quand même des elfes, des combats… de l’amour et l’ouvrage demeure situé dans le domaine de la Fantasy.    

    La scène du viol m’a évidemment rebutée (c’est un livre d’homme) mais j’ai envie de savoir comment va évoluer l’intrigue, quoique je me mélange un peu les peuplades celtes ou saxonnes!     

    Mériterait d’être relu pour noter sérieusement tout ça…     

    Voici ce que dit Wikipedia de Fetjaine. Sa série des Elfes a l’air alléchante… à suivre.