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En son cœur saumoné

La rose blanche semblait me parler
D’une bouche fine, risette m’adresser…
Il suffit de me déplacer d’un tout petit peu
Pour constater que seule ma pensée
De ses pétales à la grâce ourlée
M’a fait interpréter un nœud
De couleurs pastel…
Non, la fleur ne dit rien de tel…
Mais j’ai voulu faire mien
D’un sourire le dessin.

Ce n’était qu’un symbole feint.
La Nature n’a d’autre dessein
Que pousser toujours plus loin…
Désir d’exister, d’accomplir son destin
Sans s’inquiéter de mon chemin
Quand d’aventure il croise le sien!
Demain du cœur de cette splendeur
Le fruit vert remplacera la corolle.
Puis le rouge jouera son rôle
Pour protéger les graines, le bonheur
Futur d’un ensemencement
Et garantir le recommencement.

Que je passe là ou pas
Pour y suspendre mon pas,
Une autre rose en son cœur saumoné
Semblera parler au monde, à moment donné.


Peu poétique mais utile : poésie de thérapie

Titre : Impossible impassibilité

Être impassible m’a trop souvent été impossible.
Lorsque du self control est exigible,
J’arrive à grand peine à tout retenir…
Bien qu’au cimetière je n’aie jamais dû rire*.

Parvenant à ne piper mot devant des étrangers
Ce sont mes familiers que je fais enrager
En exprimant le fond de ma pensée
Sans filtre et sans fard, franco de port
Laissant libre cours au flux qui sort…

Il me souvient que je ne sus pas cacher
N’avoir jamais mangé de concombre non pelé…
Aussitôt mon amie mit en salade
Le légume épluché… devenu bien plus fade!

Ma soeur avait fait l’effort de bien s’habiller…
Mon air pincé lui reprocha le blanc inapproprié
Pour prêter, à la cuisine, son concours
Et je la remerciai, marrie, prise de court.

Plus d’une fois mon expression, comme livre,
Est lue sans erreur par qui avec moi veut vivre.
Certes je n’oublie pas de m’excuser,
Sans savoir de compréhension ne plus abuser.

Tourner sept fois ma langue dans ma bouche,
Pour que bêtise ou flèche n’en accouche
Me vient parfois à l’idée…
Quand je n’agis pas en écervelée.

Mais si souvent politesse et retenue
Me paraissent hypocrisie nue…
Spontanéité et sincérité me caractérisent
Quand d’un mot sec, voire agressif, je brise
Un lien qui s’effiloche en crise…

Mille regrets, quelque honte par le souvenir réactivée me font alors progresser mais je craque de tous côtés quand je dois trop contenir… Seule saint Glin Glin y arriverait… si elle existait !

*Il s’agit d’une anecdote racontée dans une nouvelle de Gilles Legardinier, Mange le dessert d’abord dont je cite le passage dans mon journal de lecture de 3ème, celui de décembre 2020.

Conclusion du poème thérapeutique du jour : eh bien, je ne suis pas toujours quelqu’un de formidable selon le pied qu’en premier j’ai posé au lever ! Nul n’est parfait et moi bien moins que d’autres! Il fallait que je me le rappelle et donc que je m’en souvienne car je souffre souvent… de stupidité remarquée bien que j’aspire à la bonne santé intellectuelle remarquable ! ( Le cerveau, c’est comme le corps entier, il faut de nombreux exercices pour le maintenir en pleine forme !) MENS SANA, IN FEMINA SANA, Citius, Altius, Fortius ( un esprit sain dans une femme saine, plus vite, plus haut, plus fort! 😄).

Fin de l’examen de conscience, passé haut la main et… « bats, mon coeur! » , par Mézigue… « Sa Majesté du franc parler ».


Un point de vue sur la poésie

Je viens de lire la traduction d’une poésie japonaise… un aïku de Matsuo Basho :

何の木の
花とはしらず
匂い哉
les fleurs de quel arbre-
impossible de savoir
mais un tel parfum !
nan no ki no
hana towa shirazu
nioi kana
Eh bien selon moi… ce n’est plus vraiment de la poésie !
On voit bien, dans la romanisation des mots japonais (colonne de droite) , qu’à l’origine un retour de sons, entre les première et troisième lignes, accompagne le sens des mots et si la traduction a bien conservé le rythme constitutif de l’aïku ( 5 pieds, 7 pieds et 5 pieds), si l’allusion à une saison ( ici le printemps) demeure… j’ignore tout des sens connotatifs qui doivent surgir de l’association de ces mots dans l’esprit d’un Japonais. La traduction détruit forcément la musique des sons et les images qu’elles produisent, dont la transcription en sons dans la colonne de droite ne peut nous donner l’idée faute de disposer de la langue en question! Il ne nous reste plus que des sons qui prennent une autre signification pour nous!
Le signifié (le sens) est partiellement compréhensible (nous sentons, LOL, qu’il s’agit du printemps puisque l’arbre est en fleurs mais le parfum évoqué n’est pas forcément pour nous celui d’un cerisier si nous oublions qu’il s’agit d’un poème japonais !) tandis que les évocations issues des sons n’ont aucune résonance en notre esprit. La poésie traduite est particulièrement, désormais, concentrée dans son thème… du fait de l’ignorance de la langue vectrice de culture (ou de sa connaissance partielle, ce qui n’est pas mon cas mais l’est pour quelqu’un qui a appris la langue).

« Les fleurs
De quel arbre impossible de savoir
Mais un tel parfum »
Déjà la structure de « ce poème » devenu un texte français correspond à trois phrases différentes… Est-ce le cas en japonais ? Mystère et boule de gomme ! La première phrase est nominale… averbale, elle n’est qu’une annonce de thème, un sujet en suspens. La seconde n’est pas une question mais une affirmation qui précise le thème ( la flore arborescente, éliminant les fleurs en pieds). Une problématique de biologiste…dont la valeur poétique est pour l’instant bien discutable. Nous nous prenons à cet instant pour un scientifique plutôt, en quête d’identification botanique ! Le constat est élevé au niveau universel : à qui est donnée cette impossibilité d’identifier un arbre en voyant ses fleurs? A tout le monde? Alors que jardiniers et photographes sauront aussitôt de quel arbre il s’agit! Comme ce questionnement nécessite une interprétation, je ne peux plus ressentir l’originalité d’une image ou la musicalité des mots… La poésie a fui… Jusqu’à l’évocation du parfum sublime. Et là, quelle que soit la langue, la poésie revient… partiellement ! En flacon !
A mon humble avis, est poétique ce qui me sort de ma vision quotidienne et me transporte dans une expérience universelle, en faisant vibrer les correspondances entre les signifiants ( les sons et les mots) et tous les signifiés possibles ( harmonies musicales des sons, polysémie des termes et évocations de faits vécus ou à vivre). Or, dans ce cas-ci, la prononciation du mot « fleurs » n’a aucune déclinaison sonore dans les mots suivants ( ce qui est normal puisqu’il faut traduire des mots de l’autre langue). Il reste juste ce retour de syllabes « bre/ble » qui peut correspondre à l’ébahissement du spectateur sidéré par la beauté d’un cerisier en fleurs.
Attention, je ne critique nullement la traduction de ce poème qui est effectuée avec finesse puisque la structure de l’aïku est préservée dans la langue française ! Je pense seulement qu’une poésie traduite n’est plus le poème initial et souvent n’est plus poétique du tout! Elle peut demeurer un poème grâce au savoir du traducteur, lui-même poète… Mais le poète premier n’est plus l’auteur de ce texte second qui a ricoché dans la culture et les qualités littéraires du traducteur.
Mais s’il m’apparaît bien que nos cultures, notre expérience de vie, nos époques sont différentes… La poésie qui concerne la beauté de la nature est partiellement éternelle et universelle. Un cerisier d’aujourd’hui, même si ses cerises n’ont plus le même goût que celles d’antan, produira toujours le même émerveillement, non? Et par conséquent une part de l’aïku de Matsuo Basho ou d’autres écrivains d’autrefois restera poétique, c’est à dire évocatrice de ressentis perceptibles ou imaginables par des lecteurs qui me sont contemporains.. et donc par moi ! Quelle que soit la langue : les mots « arbre, fleur, parfum, feuille » seront poétiques !

Si j’ai mis une broderie de cerisier et non une photo en exergue de ma réflexion, c’est pour faire une métaphore visuelle : mon travail n’exprime pas du tout la beauté d’un cerisier, juste mon intérêt pour elle !

PS : un bug a modifié mon texte et j’ai failli laisser en définitive le contraire de ma pensée dans trois phrases que j’avais corrigées… en vain! La technique est traîtresse, vraiment ! 😭


Et s’il ne reste qu’un rayon…

De soleil ou de joie
Je m’y ferai dorer, m’en égaierai maintes fois.
S’il ne reste qu’une note du parfum aux fragrances aimées
Je la garderai là, en lie dans ses flacons vidés
Pour toujours humer sous leur bouchon
Le souvenir de leur perfection.
La fleur de la senteur qui m’enrobait de beau
Demeure vive où reste en fond d’eau.
Oui, le flacon m’importe, au mépris de l’ivresse.
Trois gouttes d’esprit me montent à la tête
Quand au coeur de coquelicot
S’encapsule la fête…
Verrerie stylée déclinée en échos
Au visuel estampillé
Cadeaux jamais oubliés.

Mise à Jour : Voici le site du parfum KENZO . La nouvelle fragrance ajoutée à la ligne « fleur de Kenzo » est donc le mimosa… Je n’en ai pas encore acheté mais je conserverai mon intérêt pour ce parfum fleuri et ajouterai bientôt le nouveau flacon à ma collection.

Mon poème contient les mots qui désignent la composition d’un parfum : les notes 1) de tête 2 ) de coeur 3 ) de fond.


Le vide point le reste

Il y a des jours très plan-plan, sans relief,
Des vides du temps, comme une immobile nef
Submergée par le flot de mon étonnement…
N’ai-je donc pas vécu quand je n’ai rien à dire… Vraiment ?
Mais j’ai lu, j’ai appris, j’ai songé, j’ai écrit.
Or le tout reste sans intérêt pour autrui…
Ah si : un moment j’ai sué sur mon vélo elliptique
Ronchonné puis chanté, je suis cyclothymique…
J’ai souvent espéré qu’aillent bien nos enfants
Et bien moins mal le plus grand nombre d’habitants
Voulu moins d’eau par-ci, plus de chaleur par-là
Moins de personnes souffrant, plus de gens contents…
Saluant mes aminautes, j’ai sabré les imposteurs
Répondu aux gentils, déjoué les trompeurs…
Peu à peu j’ai descendu les degrés de ma pente solitaire,
Jusqu’à fouler la plaine  faite pour me plaire
L’espace de ma rue toute de plénitude
Où vivre en paix longtemps les miennes certitudes.


Langage de fleur : le géranium rouge

Mais quel est le savant infatué
A l’œil par l’ennui embué
Qui donna au géranium rouge
Sens de « bêtise »…quelle courge !

Car partout ailleurs on découvre
Tant de qualités, dès qu’on ouvre
La page du pélargonium…
Et décernées par symposium !

Quel rouge d’un ton si profond,
Quel velours vermeil tout au rond
Du pétale en courbe, girond !
Quel pistil frisé en plafond !

S’il était briseur de bonheur,
Il exprimerait l’idiotie
D’amours à passion infinie
Ou le mal de peine de cœur…!

Mais tout en lui crée délicat
Don d’amitié, or à plein carat.

(J’ai pensé à ces vers en lisant la page d’internet dans laquelle j’ai trouvé que le géranium rouge serait synonyme d’idiotie… En lisant mieux ces références multiples, on constate qu’il s’agit d’une seule interprétation de l’anecdote selon laquelle Mme de Staël se serait moquée d’un galant limité intellectuellement en lui parlant de l’odeur pour elle désagréable du géranium… D’autres en ont déduit que le langage du géranium rouge serait d’exprimer l’idiotie… Qu’il ait une odeur caractéristique n’enlève pourtant rien à sa beauté et en offrir n’est pas plus bête qu’offrir d’autres fleurs !

Selon moi, de la même façon que j’estime tous les chats beaux, je pense que toutes les fleurs sont belles ( même cette immense corolle noire de la fleur qui ne fleurit qu’une fois l’an pour attirer les mouches par son odeur putride! Son calice fatal a la forme évasée de coupe qu’ont de nombreuses fleurs)!

D’autres passages dans cette page indiquent d’autres sens pour le géranium rouge dont je trouve la couleur tellement touchante par son éclat vibrant.

Je me suis donc intéressée au langage des fleurs:

Bibliographie :

*L’origine du langage des fleurs : « On attribue à Lady Mary Wortley Montagu, aristocrate anglaise et épouse de l’ambassadeur anglais à Constantinople (Istanbul), la diffusion de cette pratique en Europe. Ayant vécu en Turquie entre 1716 et 1718, elle aurait découvert dans le harem du sultan un ingénieux mode d’expression « florale ». » sur
la page de Gerbeaud

Son importatrice en Europe : Mary Wortley Montagu 1689-1762 = Cette femme a eu une vie assez étonnante pour son époque, s’enfuyant pour se marier (au début du XVIIIème siècle ! ) fervente adepte de la vaccination contre la variole, épouse de diplomate, voyageuse, plusieurs fois en couple…

*Un Documentaire : «Percer l’origine et le langage des fleurs» sur France-Télévision

(Ce documentaire effectué à partir des travaux de François Parcy, passant ce 19 mai à 21 h sur France 5, est présenté par une vidéoconférence du savant sur cette page d’Internet que je vous recommande : elle explique l’apparition des fleurs sur Terre et les deux catégories de fleurs qui existent actuellement ainsi que ses travaux effectués en étudiant la fleur « ornithorynque » du désert de Namibie.)

*Langage du géranium ici : sur cette page-ci

Ou encore sur cette page-là.

*En général : Le langage des fleurs

Article « langage des fleurs » sur Wikipedia 

Et Page « symbolisme des plantes » sur Wikipedia 

Chez Interflora

Sur le site ChezVeronAlice (en tableau)

Sur le site Mon jardin idéal

Sur le site  A fleur de mots

Sur le site Ma petite jardinerie , la symbolique des fleurs (un lexique)

Sur le site Le fleuriste : quelques fleurs exploitées )


Quand un manque d’humour…

(corne de brume de l’île d’Yeu… et Mininous)

Quand un manque d’humour

Au monde te rend sourd,
Ton bonheur a débours.
Déprime tu encours !

Quand des riens te bitument
Joue de corne de brume !

Prends les faits à rebours,
Perspective en retour.
Fais preuve de bravoure,
Révisant le parcours.
Pour que joie tu savoures
Vois d’autre sens, toujours !

Sur l’océan allume
Le phare, assume…

Au grand jour les secours
Font d’écueils le détour.
Tu perçois leur pourtour
Les renvoies aux faubourgs…

Constate que l’enclume
Se révèle être plume !

Tout vide n’a pour costume
Que l’air d’une coutume.
Retrouvons le velours
Des atours de la cour…

Jouez tambours ! De la vacuité j’ai fait le tour.


Élagage🌳

Là, au dehors, tout près d’ici

Leur tronçonneuse a retenti…

Émue, courant à la fenêtre,

Je la vis tailler le bel être.

Ce roi, ce majestueux chêne,

Élagué par des dents de chaîne,

Tend désormais ses  gris moignons

Plaintifs, vers les cieux, en doigts ronds

Raccourcis, découpés et nus…

Et son ami subit le même sort

Rasé, réduit sur tous ses bords.

En couple, pires qu’abattus.

Les voilà matés par l’émondeur.

Dont l’outil porte au loin la  peur.

Quand va-t-on cesser de tronquer 

Ces poumons verts hypothéqués ?


Bouton… de nacre 🧷

  • Perdue dans cette boîte-monde,
  • Je suis bien là, face nacrée, ronde.

Mes deux côtés montrent… deux trous.

  • Irisée de tant de vécu,
  • Simplette parmi tous les fous
  • Profonde à qui peut penser prou,
  • Je vaux de belles pensées ténues…

Les artistes sont ma vraie cible…

  • Célons notre revers taché,
  • Au-dessous, en abri caché…
  • Notre avers brille bien mieux
  • Que bris de coquille, qu’aux yeux
  • De ceux qui passent, trop hâtifs
  • Loin de mes soucis si chétifs,

Le couturier laisse invisible.

Je voulais participer au Silent Sunday… mais me demander de ne pas tricotter de texte est impossible puisque je ne vis que pour les mots… et mes photos, comme le suggérait Akimismo (cf page de liens) en indiquant la précision de son appareil photo, sont et resteront des images de portable.

PS Faute de bouton dans les icônes j’ai mis… une fibule ! (Ce n’est pas une épingle à nourrice!)


Tête à queue 🕸️🕷️

« J’ai tout bu » dit Arachné…

Tapie pour mieux nous leurrer…

« De mon vis fondamental

Je lorgne votre frontal…

Aucun clin ne me plissera l’oeil !

Mes rondes billes guettent l’écueil

De quelque proie fuyant au-delà

De mon faux regard… À l’opposé…

Sans se méfier des noirs éclats

De ma tête qui happe… Jet posé ! »

Et tout droit dans ses bras écartés !

L’accident n’est pas filmé… La macro de mon portable a des limites ! C’est un drama provençal que je réalise là, intitulé… Du fond d’un coeur de tournesol 🌻 ( je crois… Identification de plante sujette à caution!)

Donc la technique de cette arachnide vient de son oeil sur son arrière train ! ( Je décrypte le sujet au cas où mes élucubrations seraient trop absconses !) Bonne semaine à tous !


L’envie d’aimer

le français quand il est mis en voix de façon aussi sublime. Même les trois petites imperfections de la prononciation de ce chanteur, qui s’appelle EUNSUNG KO, sont belles! Et il a fait la liaison magistralement!

Voici la chaîne Youtube d’EUNSUNG KO (cliquez sur le lien…) Ou allez l’écouter dans l’émission de télé suivante, pour « Reste »:

ou dans cette playliste-ci ).

Eh bien même si les mots sont prononcés de façon originale… je suis totalement sous le charme de ces voix masculines profondes qui m’enveloppent dans des ondes qui m’emportent toujours plus haut… toujours plus loin… Je vous le donne :

Que de splendides voix chez des hommes si beaux et élégants !

De ce fait je vais ajouter une vidéo de ByeongMin Gil qui est une voix de « basse » extraordinaire :


Arrêt sur images…

Photo de Ekaterina Belinskaya sur Pexels.com

A force de faire des phrases, d’émettre des avis, de composer des textes…

J’ai mal à la tête.

Je stagne, je bloque, je peine…

Plus je dois parler, répéter, reformuler…

moins je vis.

Trop de maux naissent de nos propos polysémiques

quand si peu de sens génèrerait  le consensus. Là est le hic!

Me taire et réfléchir plus que dire et  braire… Savoir vivre et  laisser braire.

Mon âme fait l’âne…

Et le bât ne  blessera plus.

Portefaix de  réflexions sans fond,

Dans les silences de mes clôtures choisies,

J’essaie toutes les clés d’un portail  imaginaire:

Celui des rêves, des regards, des actions qui valent mieux que disputes et discussions.


Ado adorable: Amélie

A propos d’Amélie R. qui est devenue une jeune femme au parcours universitaire exemplaire et qui fut ma petite élève de 4ème et 3ème, et surtout une bonne élève et une adolescente capable de ressentir de la sympathie pour ses profs puisque sa maman en est une (je l’ai rencontrée à deux ou trois reprises et nous avions sympathisé), le 03 octobre 2013, j’écrivais :

Une petite jeune fille si sage, attentive et réfléchie, m’a offert trois images de poésie pour illustrer mes dernières photographies (cf l’article précédent)…

OCTOBRE 231

Son prénom est de ma main mais c’est elle qui s’est appliquée pour calligraphier des o qui ne soient pas des a (un  de mes leitmotivs ).

Elle me fait répéter ici

qu’il existe toujours  des ados adorables

parmi tous ceux qui me sont confiés chaque année: Anaëlle, Benoit, Océane, Emma, Carla, Roxane, Sophie, Leslie, Jade, Aurélie, Antoine, Anaïs…

Conclusion écrite lors de la Mise à jour du 07 juillet 2022 : 

Les « bons élèves » sont pour moi ceux qui ont le sens du devoir à accomplir. Ce caractère ne signifie donc pas forcément qu’on soit doué dans la matière concernée. Il s’assortit d’un état d’esprit sain, qui conçoit comme normal de considérer les enseignants comme des individus normaux.

Amélie est non seulement une femme qui fit d’excellentissimes études, une fille cultivée parce qu’intelligente, mais encore une personne qui m’a offert de l’amitié et à qui j’ai tenté d’en offrir à mon tour… Bien que, somme toute, je ne sois pas douée dans ce comportement-là (j’ai tendance à me comporter en misanthrope).


Roses de cèdre:

fev 055

Notre vie fleure bon les souvenirs profonds…

Ces roses de cèdre en camaïeu de marron

Se mêlent aux couleurs  des senteurs d’existence,

Parfums souvenirs de souffrances et romances,

Mille essences d’heures  vives et passionnées

Exhalant les bonheurs que nous  aimons humer.

D’humus en pétales de bois, nos jours de soie,

Renaissent les fleurs d’en-soi pour toi et pour moi…

fev 054

J’avais trouvé le site d’une artiste transformant ces beautés de la nature en œuvres d’art…. mais il a disparu.


Ce beau poème de Véra me plaît toujours autant.

choixfinal1

Merci, Poétesse amie, de ta confiance et de ce cadeau.