Élagage🌳

Là, au dehors, tout près d’ici
Leur tronçonneuse a retenti…
Émue, courant à la fenêtre,
Je la vis tailler le bel être.
Ce roi, ce majestueux chêne,
Élagué par des dents de chaîne,
Tend désormais ses gris moignons
Plaintifs, vers les cieux, en doigts ronds
Raccourcis, découpés et nus…
Et son ami subit le même sort
Rasé, réduit sur tous ses bords.
En couple, pires qu’abattus.
Les voilà matés par l’émondeur.
Dont l’outil porte au loin la peur.
Quand va-t-on cesser de tronquer
Ces poumons verts hypothéqués ?

Bouton… de nacre 🧷

- Perdue dans cette boîte-monde,
- Je suis bien là, face nacrée, ronde.
Mes deux côtés montrent… deux trous.
- Irisée de tant de vécu,
- Simplette parmi tous les fous
- Profonde à qui peut penser prou,
- Je vaux de belles pensées ténues…
Les artistes sont ma vraie cible…
- Célons notre revers taché,
- Au-dessous, en abri caché…
- Notre avers brille bien mieux
- Que bris de coquille, qu’aux yeux
- De ceux qui passent, trop hâtifs
- Loin de mes soucis si chétifs,
Le couturier laisse invisible.



Je voulais participer au Silent Sunday… mais me demander de ne pas tricotter de texte est impossible puisque je ne vis que pour les mots… et mes photos, comme le suggérait Akimismo (cf page de liens) en indiquant la précision de son appareil photo, sont et resteront des images de portable.
PS Faute de bouton dans les icônes j’ai mis… une fibule ! (Ce n’est pas une épingle à nourrice!)
Tête à queue 🕸️🕷️
« J’ai tout bu » dit Arachné…

Tapie pour mieux nous leurrer…
« De mon vis fondamental
Je lorgne votre frontal…
Aucun clin ne me plissera l’oeil !
Mes rondes billes guettent l’écueil
De quelque proie fuyant au-delà
De mon faux regard… À l’opposé…
Sans se méfier des noirs éclats
De ma tête qui happe… Jet posé ! »

Et tout droit dans ses bras écartés !
L’accident n’est pas filmé… La macro de mon portable a des limites ! C’est un drama provençal que je réalise là, intitulé… Du fond d’un coeur de tournesol 🌻 ( je crois… Identification de plante sujette à caution!)
Donc la technique de cette arachnide vient de son oeil sur son arrière train ! ( Je décrypte le sujet au cas où mes élucubrations seraient trop absconses !) Bonne semaine à tous !
L’envie d’aimer
le français quand il est mis en voix de façon aussi sublime. Même les trois petites imperfections de la prononciation de ce chanteur, qui s’appelle EUNSUNG KO, sont belles! Et il a fait la liaison magistralement!
Voici la chaîne Youtube d’EUNSUNG KO (cliquez sur le lien… mais tout n’y est pas à contempler ou écouter car, à moment donné, il nous montre comment il fait du barbecue et j’ignore pourquoi il nous fait partager cet instant-là… du coup il vaut mieux aller l’écouter chanter dans cette émission de télé-ci, dans RESTE,
ou dans cette playliste-ci ).
Eh bien même si les mots sont prononcés de façon originale… je suis totalement sous le charme de ces voix masculines profondes qui m’enveloppent dans des ondes qui m’emportent toujours plus haut… toujours plus loin… Je vous le donne :
Et comment une voix si grave peut provenir d’hommes si jeunes (??? ) dernière mise à jour mais je veux pouvoir les retrouver dans le futur et ByeongMin Gil aussi :
Arrêt sur images…
A force de faire des phrases, d’émettre des avis, de composer des textes…
J’ai mal à la tête.
Je stagne, je bloque, je peine…
Plus je dois parler, répéter, reformuler…
moins je vis.
Trop de maux naissent de nos propos polysémiques
quand si peu de sens génèrerait le consensus. Là est le hic!
Me taire et réfléchir plus que dire et braire… Savoir vivre et laisser braire.
Mon âme fait l’âne…
Et le bât ne blessera plus.
Portefaix de réflexions sans fond,
Dans les silences de mes clôtures choisies,
J’essaie toutes les clés d’un portail imaginaire:
Celui des rêves, des regards, des actions qui valent mieux que disputes et discussions.
Mon circuit imprimé:
Un de nos appareils numériques, tombé en panne il y a longtemps, m’a intriguée au point qu’avant de le jeter… je l’ai entièrement démonté.
Les boulons, les fils, les boutons m’ont encrassé les doigts mais j’ai eu le plaisir de voir des circuits imprimés qui m’ont fait penser à nos vies...
Il était beau, finalement, le cœur de cet objet…
Et qu’il est facile de comparer ces plaquettes où une connexion est devenue obsolète… au cours de nos vies incomplètes.
Il y a des chemins indiqués, des dates (des futures aussi) marquées ici et là…
La couleur verte resplendit sous le soleil et les soudures ressemblent à des rencontres importantes.
Quel grand ingénieur a fondé nos existences?
Où vit la source de notre essence?
Par quels tracés inscrit-il ma présence?
Dans quelle impasse veut-il que je devienne absence?
Au bout de ce trajet sans issue?
Dois-je me perdre dans cette rue?
Pour demeurer tourner la roue d’une bobine ventrue?
Si les années passées sont perdues
Un autre futur ne peut-il être en vue?
Mon circuit reconnecté luit de possibles collectés…
Ado adorable: Amélie
A propos d’Amélie R. qui est devenue une jeune femme au parcours universitaire exemplaire et qui fut ma petite élève de 4ème et 3ème, et surtout une bonne élève et une adolescente capable de ressentir de la sympathie pour ses profs puisque sa maman en est une (je l’ai rencontrée à deux ou trois reprises et nous avions sympathisé), le 03 octobre 2013, j’écrivais :
Une petite jeune fille si sage, attentive et réfléchie, m’a offert trois images de poésie pour illustrer mes dernières photographies (cf l’article précédent)…
Son prénom est de ma main mais c’est elle qui s’est appliquée pour calligraphier des o qui ne soient pas des a (un de mes leitmotivs ).
Elle me fait répéter ici
qu’il existe toujours des ados adorables
parmi tous ceux qui me sont confiés chaque année: Anaëlle, Benoit, Océane, Emma, Carla, Roxane, Sophie, Leslie, Jade, Aurélie, Antoine, Anaïs…
Conclusion écrite lors de la Mise à jour du 07 juillet 2022 :
Les « bons élèves » sont pour moi ceux qui ont le sens du devoir à accomplir. Ce caractère ne signifie donc pas forcément qu’on soit doué dans la matière concernée. Il s’assortit d’un état d’esprit sain, qui conçoit comme normal de considérer les enseignants comme des individus normaux.
Amélie est non seulement une femme qui fit d’excellentissimes études, une fille cultivée parce qu’intelligente, mais encore une personne qui m’a offert de l’amitié et à qui j’ai tenté d’en offrir à mon tour… Bien que, somme toute, je ne sois pas douée dans ce comportement-là (j’ai tendance à me comporter en misanthrope).
Poème lu 26 fois et à entendre au moins 30 fois:
Une allée du Luxembourg de Nerval
est le poème que je viens de faire travailler à mes élèves de quatrième….
Nous l’avons étudié vers à vers (et en comparaison avec A une passante de Baudelaire).
Puis je l’ai fait apprendre et réciter par écrit avec des résultats très divers (la personne qui a eu zéro, a dû la réciter de nouveau et vient d’avoir 04… On peut constater que lorsqu’ils gribouillent… je suis gagnée par ce défaut en me raturant aussi! Je ne vais plus savoir écrire si ça continue!):
Je vais maintenant l’écouter à l’oral pour une nouvelle note sur 10… et nous avons fait 4 répétitions…
Je l’ai moi-même apprise en corrigeant … et déjà récitée 3 fois! Désormais je la chante sur tous les tons!
Points de vue:
J’ai le nez dans les détails de mon quotidien.
Travail, travail:
mais je ne peux m’empêcher de me souvenir des moments passés pour prendre de la hauteur:
Ou encore surveiller l’horizon:
Et j’ancre la pensée au fil de l’encre…
C’est bien moi qui ai pris toutes ces photographies… en d’autres temps, pour me perdre dans d’autres angles de vue sur une cathédrale…
Souvenirs d’Amiens en clin d’oeil à l’arrivée de François…
Recueillement…
Vues de loin ou coins des rues de mon village… Je lève le nez et rêve à d’autres cieux.
Roses de cèdre:
Notre vie fleure bon les souvenirs profonds…
Ces roses de cèdre en camaïeu de marron
Se mêlent aux couleurs des senteurs d’existence,
Parfums souvenirs de souffrances et romances,
Mille essences d’heures vives et passionnées
Exhalant les bonheurs que nous aimons humer.
D’humus en pétales de bois, nos jours de soie,
Renaissent les fleurs d’en-soi pour toi et pour moi…
J’avais trouvé le site d’une artiste transformant ces beautés de la nature en œuvres d’art…. mais il a disparu.