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Sheng… étonnant !

Alors l’adjectif « étonnant » est pris ici au sens étymologique, parce que je suis sonnée comme après un coup de tonnerre !
Cette prestation m’a éberluée, plus encore que le rock métal que je ne supporte qu’à petite dose ! C’est un orage de sons qui se déverse sur l’auditeur et qui me fait penser à ce dessin de Gilles.
Impossible de dire si j’ai apprécié ce morceau… En tout cas je ne l’ai pas détesté…
Il reste que j’ai froncé les sourcils jusqu’à la dixième minute d’écoute, ensuite j’ai un peu reconnu des émotions dont j’ai plus l’habitude en écoutant de la musique orchestrale.
J’en fais un article pour me rappeler dans le futur que je dois faire preuve d’ouverture d’esprit sans quoi je ne pourrais pas me qualifier de mélomane !
Cette concertiste y met toute son âme comme on le constate plus particulièrement dans le dernier mouvement.
Les applaudissements sont la preuve du succès de l’oeuvre… qui m’est très largement difficile à comprendre, toute en sons déconcertants au possible.
Encore une fois je suis incapable de nommer le compositeur, la soliste comme le chef d’orchestre. J’en suis bien triste. La vidéo semble ne s’adresser qu’à l’Asie et pas au reste du monde… M’en voici doublement exclue, ce qui ne m’empêche pas d’avoir envie de me souvenir de cette expérience !
Quel curieux instrument que ce sheng, orgue portatif qui sonne… comme un jouet pour enfant alors qu’il semble très difficile à manier ! Je l’ajoute à ma collection de découvertes originales, après avoir écouté et apprécié le pipa, l’erhu, le guzhen et d’autres instruments chinois.


Percussions taïko: interprétations musclées

Regarder les vidéos du Collectif KODO n’est pas de tout repos… Ça pulse fort!
Hommes et femmes ont à entretenir leur forme, entraîner leurs tympans et taper en harmonie ( voilà un mot leitmotiv de mes écrits!)…

Le mot « taïko » signifie « tambour » en japonais…
Mais il ne s’agit pas seulement de jouer du tambour. Il faut discipliner son corps et s’intégrer dans une chorégraphie musclée.
A petites doses, j’apprécie ce spectacle qui a la couleur de la tradition la plus ancestrale puisqu’à sept mois ma petite LittleUs tape sur tout ce qui passe à sa portée !
Bien sûr rythme, choeur et partage ne sont pas innés et il faut un bel entraînement pour offrir des spectacles bien composés.
Ces gens sont admirables dans l’engagement de leur corps et de leur esprit devenus le medium de la résonnance musicale chorale.
Le groupe « KODO » ( dont le nom signifie donc « battement de coeur » et aussi « enfant ») a donné un spectacle en début 2024 en France, Angleterre et Italie… Mais Youtube nous permet d’admirer un extrait de leur tournée WARABE.
Le fait que des hommes et des femmes partagent cette passion énergique au sein du groupe Kodo permet un spectacle très athlétique et la mise en scène des vidéos est particulièrement esthétique, graphique. Un bon moment et sans aucun doute un beau spectacle dont YT donne une idée assez précise.


La Percussionniste et le joueur de Ruan

Que de regrets je ressens à devoir désigner par des termes génériques ces instrumentistes parce que je ne sais pas reconnaître leur nom dans la suite de signes chinois… ( Je prie tous ceux que je n’ai pas su honorer correctement en donnant leur nom de m’excuser.)

L’instrumentiste qui joue du ( ou de la ? ) Ruan est un virtuose, c’est évident pour moi. Sa dextérité, la variété de son interprétation comme… sa tenue l’indiquent clairement.
Mais la percussionniste m’épate bien plus encore… parce qu’il faut frapper, taper, frotter, faire résonner ou tinter ou assourdir, attraper les mailloches et autres au bon moment et surtout avec le bon rythme et le bon entrain ! Et qu’on ne me réplique pas ce que me répond papyH quand mes exclamations signalent mon enthousiasme : « C’est son métier ! » Moi je veux continuer de me sentir admirative du bon pain du boulanger, de la guérison que m’a offerte mon médecin, du beau geste du sportif ou des sons parfaits d’un concertiste! « Qu’ils s’entraînent toute la journée » n’est pas un motif pour ne pas louer leurs dons que je n’ai pas.
Les mots de Nemoditur en commentaire de mon précédent article de musique chinoise ( « moi, j’entends des notes ») résonnent encore en mon esprit. Elle est musicienne, elle, moi, juste auditrice, là est la différence. Je sais bien qu’un musicien doit produire un son au bon moment et conformément à la partition… mais moi, ça m’épate bien plus quand il s’agit des percussions ! Ainsi ce « clac » n’est pas qu’un « fa » ou un « si »… Si? ( ?)…
Pour avoir cherché des exemples de partitions destinées aux percussions, j’ai donc pris conscience des notes auxquelles ces sons correspondent. Les notes qui s’expriment dans cette vidéo me paraissent très originales surtout celles des… »claves »…. ( Est-ce bien leur nom ?). Désormais quand j’entendrai « poum » ou « bling », je me demanderai si c’est un « mi », un « do » ou un « sol »!!!


Transcription sonore : qu’entend-on ?

Tèk… TacTac… Tèk
Tek
Tèkè… Tèkè.. Tèkètè Tèkètèkètè
Tèkè… Tèkè.. Tèkètè Tèkètèkètè
Tinn… Tinntinntinn Tinntinn Tinntinn Ting Tèk
Tinn… Tinntinntinn Tinntinn Tinntinn Ting Tèk
Ting Tang Ting Tang… Tinnng
Plannk
Ben…Benn… Bong
Drrr Drrr Drrr Drrr….
Drrr Drrr Chlang
Zinng Planng… Zinng Planng
Zinng Planng… Zinng Planng
DongDingDong DongDongDongDing DanngDan
Daballamm BlangBlang
Toc Tic Toc TikTok TikTok
Dzinng Dzanng Dzan….
ET JE ME suis arrêtée là car ce serait bien trop long de tout transcrire et je n’ai pas la connaissance des notes correspondant à ces sons (et de toute façon je ne connais guère le solfège!) Pourtant c’est une vraie partition et l’on voit le compositeur venir saluer à la fin. On remarque combien les mouvements des joueurs d’erhu et percussionnistes sont coordonnés et ces sons qui sont des notes de musique sont donc d’une grande précision. Ces musiciens sont loin « d’être toc toc » ! L’harmonie existe bien. C’est de la musique et de l’art, pas des sons de casseroles et j’ai de l’admiration pour ces instrumentistes-là car ils représentent, pour moi, le véritable amour de la Musique.
Personnellement, j’ai réécouté cette composition un très grand nombre de fois et, à chaque écoute, avec un réel et très grand plaisir! Le transcrire m’a permis de mieux le ressentir…

Mais tout le monde n’entend pas les sons de la même façon alors si quelqu’un d’autre écrit tel passage ( par exemple le tout début) avec d’autres lettres, il m’intéresserait de le savoir. L’échange de points de vue pourrait être enrichissant pour mieux comprendre… la spécificité de notre écoute.

PapyH me répète que j’entends tout de travers… Et de fait, avec ma manie de penser aussitôt trois synonymes quand on me dit trois mots… Ça fait déjà… bien plus de neuf possibilités de confusions 😄 ( car il y a celles de l’émetteur + celles du récepteur, en l’occurrence moi et .. je n’ai jamais bien compris les probabilités !🤔🥴🤣). Alors, dites-moi : qu’entendez-vous, vous qui passez par ici, dans les premiers sons de cette composition ???


Quand l’erhu m’dit bien…

J’écoute, d’un plaisir d’érudit,
Ce couple de musiciens chinois
Qui dialogue en véritable joie.
Quel dommage que je ne comprenne rien
Aux mots qui s’inscrivent
En caractères alternatifs…
J’espère qu’ils sont corrects,
En l’absence de traduction…
Mais si ces artistes ont un air mutin
Ils me paraissent des personnes de bien.


Émotions artistiques 2

Depuis mon dernier ébahissement devant une artiste précoce… Je reçois de nombreuses autres vidéos pour me faire connaître des enfants doués et m’attacher à tel ou tel bambin génial or tous sont touchants…
mais voici BARRON CHENG, (qui se nommerait plutôt Cheng Chun Ki), qui était pianiste concertiste à 3 (ou 4, ce n’est pas très clair) ans! Avec un R ou 2, dans le surnom, ce n’est pas très clair non plus ! de Hong Kong semble-t-il… ?

Il me plonge dans un total émerveillement. 
Comment ne pas remarquer sa concentration, absolument respectée par le chef d’orchestre, et toujours très fortement prolongée jusqu’à la fin de ses prestations ?
Il caresse les touches du piano, il ne voit que ses notes et…il est musique ! Alors quand la dernière note a résonné, il vit encore ce morceau d’art qu’il vient de faire naître et dont il laisse retomber lentement la vibration qui pulsait en lui.
Il met donc des intentions dans son jeu et n’est pas qu’un petit savant
Il ressent et interprète vraiment. Il s’en retourne en loge, pas plus intéressé par le public qu’au début, juste après avoir serré une main, salué… Frrrt, il est parti !

Son professeur est Shirley Lo dont la chaîne YT présente d’autres petits génies… Relevons que j’ai plus souvent vu des vidéos d’enfants d’origine asiatique dans mon fil d’actualité… Sans doute parce que je suis totalement séduite par le continent asiatique.
Je souhaite une longue carrière remplie d’émotions positives à BARRON, cet enfançon qui deviendra toujours une plus grande incarnation du dieu de la musique. 


Sylvain Luc et Marylise Florid : harmonie éternelle de guitaristes

Voici Sylvain Luc et son épouse Marylise Florid.
Le musicien vient de s’éteindre à 58 ans.
Il était connu pour être un grand musicien de jazz et a été salué par de nombreuses personnalités.
Là, ils jouent des variations d’airs classiques ou connus, parmi lesquels j’ai identifié Recuerdos de la Alhambra , œuvre de guitare classique écrite en 1896 à Grenade par Francisco Tárrega (et dont j’ai parlé dans mon article sur KyuHee Park) malgré ma culture limitée en la matière et avec mon amateurisme.
J’aime leur complicité de musiciens qui se double de celle des époux.
Ces vagues d’harmonies plus ou moins complexes, de rythmes et d’accords plus ou moins compréhensibles pour mon oreille ( j’ai toujours eu du mal avec certains accords que mon oreille perçoit comme biaisés, comme dans le jazz pur), de sons plus ou moins originaux par rapport à l’attendu ou l’espéré.. Me ravissent.
Que ce couple est beau* dans ce dialogue musical que la disparition de l’un rend d’autant plus intemporel presque à dimension mythique, celle des artistes.
Comme la technologie, qui a fixé ces instants pour le présent et l’avenir, est louable quand elle reproduit durablement et pour la foule des auditeurs inconnus, dont je suis, la communion de leur entente musicale et fait se répondre la maestria de chacun, dans son style et son don personnel puis dans leur conversation commune, leur duo.

Ils dialoguent encore et toujours, au gré des écoutes et autant de fois qu’on le souhaite… pour une éternité.
Je veux croire que même là-bas, où qu’il soit parti et où que ce soit ( car il n’est pas possible qu’un tel créateur de Beauté soit nulle part, dans le néant), il est toujours avec elle, comme dans cette vidéo.

* J’ai conscience d’employer le qualificatif « beau » sans cesse dans mes textes… et que pour moi il signifie moins « esthétique » ou « parfait physiquement » que « remarquable », « original », « unique », « artistique »et surtout : « touchant, émouvant, agréable, parfait moralement ».


Ria Kang : une mozart !

Ria a huit ans… En réalité Ria, qui est inscrite au Collaborative Arts Institute of Chicago ( une école privée) a donné son premier concert il y a trois ans… !
Elle avait donc 5 ans. Voilà pourquoi je la compare à Mozart dont elle interprète de nombreuses pièces comme on peut l’écouter sur son site YT.

Elle vient de gagner le concours organisé par son Institut mais je préfère conserver ici l’Allegro Brillante opus by Willem Ten Have, qu’elle interprétait ( j’allais écrire « jouait »… Mais justement : elle vit son jeu !) il y a six mois, accompagnée au piano par une personne de sa famille ( certainement sa maman MinYoung Kang ou une autre parente ; elles se ressemblent beaucoup).
Le travail des enfants est régulé par une charte internationale… Cependant je me disais que pour acquérir un tel niveau ( même si on considère que Ria est naturellement un génie douée d’un don particulier et unique), il doit en falloir des exercices dont bon nombre ont dû faire mal aux doigts, au dos… Même pour une personne passionnée car on voit bien qu’elle est heureuse d’avoir réussi sa prestation… à la fin de chaque morceau, elle lève le bras en triomphe… Puis sort un peu raide… Peut-être est-elle encore pénétrée par sa musique ?
Maintenant que le succès est là, comme elle perçoit la fierté de sa famille, qu’elle peut ressentir la musique au plus profond d’elle ( comme on le remarque bien au début de cette vidéo)… Elle considère sans doute que ce n’est pas vraiment une peine… Ou un peu tout de même, non ?
Pour les musiciens, les danseurs, les sportifs… où est la limite entre travail et satisfaction… Peine et fierté… Souffrance et bonheur? Ces enfants-là profitent-ils de leur jeunesse ? En tout cas, pour la remercier du plaisir qu’elle m’offre par Internet, je souhaite à Ria une très longue vie pleine de bonheur.


Brandon & Réginald : élégance

Écoutant de luth en luth, sur YT,
j’ai « rencontré » un duo, dans une magnifique vidéo d’où s’élève un air baroque… Music for a while de Henry Purcell ( 1659-1695) que le contre-ténor Reginald Mobley ( qui se produisit pour le couronnement de Charles III) interprète, accompagné au théorbe par Brandon Hacker :

Voici la chaîne Youtube de Brandon Hacker .
Comme je suis charmée… je réitère…

Et guitare et voix promènent
Mon âme avec délicatesse
Et une grande élégance.
De retour de mes découvertes asiatiques, me voici revenue en Occident…
Momentanément…
Mais plaisamment…
La musique, le chant, la danse… l’Art efface frontières et préjugés, habitudes et préventions absurdes… L’Art traverse le temps et l’espace.


Et flûte ! Je récidive

Quand l’humour habille la tradition
Moi je ne m’en lasse pas et je bassine nos oreilles avec ces vieux instruments ! 
La vidéo est sans traduction (Les sous-titres étant désactivés) Tant pis!
Le thème de cet air connu classique* et sautillant…
Part de l’Occident pour
Faire trois petits tours
Et revenir en Extrême-Orient…
En costumes et scénarisées,
Les deux vidéos m’ont plu…

( * : ouverture de Guillaume Tell, Rossini ) Les musiciens et les sonorités inhabituelles m’ont trop amusée ! 


Riff de RIIZE, pas glissés, rythmés…

Pour bien démarrer l’année
Une nouvelle guitare effrénée 🎸
Des pas chassés en costards bleu nuit
De velours en chœur de marine bleuï
Ces filiformes rock idols effilées,
Souples jeunes en couleurs et harmonie
Dialoguent par corps et acrobaties
Échangent leur coeur aux élans ailés…


Discordances…

Puis harmonie salvatrice.
Mon ouïe s’est soudain révoltée à force de grimper vers des sommets orageux…
Et, IN FINE…
Harmonie règne…
Sur la dernière note.


Guitarissimes🎸

Décidément les guitaristes que m’envoient les algorithmes m’époustouflent ! Ce sont des virtuoses au look moderne.
Participons à une cérémonie du thé hispanisante dans un décor japonisant comme je les apprécie, avec ce duo de
« jeunes, il est vrai, mais aux âmes bien nées le génie n’attend point le nombre des années »,
l’un d’eux, MARCIN, fait de sa guitare « classique » (pas vraiment, n’est-ce pas ? Acoustique, plutôt… J’y connais rien mais j’aime trop ! ) tambourin, cymbales et castagnettes…
tandis qu’en harmonie ICHIKA, l’ami, anime sa compagne électrique au diapason de son alter ego !


Mazette, jeunes gens, vous n’êtes plus pour moi ni « Machin » ni « Truc » malgré vos envolées de coiffures… mais, selon mes goûts, de grands artistes inspirés, que j’ai écoutés sur le site Youtube de Marcin (cliquer sur l’image) :


Et tant qu’on y est, revisitons avec Marcin « Sweet Dreams » mis en vidéo dans un clip qui le transforme en un vampire de « Twilight » arrivant sur le parking du lycée… Moi j’adooooore !

et encore :

Je ne m’en lasse pas ! Il est plusieurs!


Le cor de Manon… mais si!

On ne l’entend pas au fond des bois, celui-là…
mais dans l’Orchestre National de Lyon. (Auditorium-orchestre…)
Manon Souchard est corniste.
Elle nous explique ce qu’est son cor, sur la chaîne Youtube de l’ONL.
Comment j’y suis arrivée ( surtout en partant des chaînes asiatiques que je fréquente d’ordinaire!) … Heu… Sais plus.
Mais je m’en félicite car le beau corps de Manon met le cor en valeur !
Je me coucherai moins ignare en écoutant les cors au fond de mon portable !

Moi aussi je joue mais avec les mots et je remarque que dans l’annonce vidéo suivante pour « Cuivres en pays basque » l’expression « cor stage » écrite en légende évoque inévitablement le mot « corsage » avec une si belle corniste… Qui peut dire qu’il pense plutôt au mot « cordage » ?

Du coup je me rachète en finissant avec une vidéo de l’AONL ( A pour Auditorium), où je pense l’avoir reconnue, en hommage à tous les instrumentistes, ses collègues :