Réfléchir sur (3xRien), demeurer dans le léger pour ne pas s'abîmer dans le grave.

Nature:

Cycles…

Notre paulownia, qui dépérissait…
vient de nous faire une mini-floraison. Ses grappes violettes, en nombre bien limité, offrent un abri odorant au nid régulièrement occupé creusé au sommet de son tronc…
Un sursis lui est donc accordé par Dame Nature… Bien que le pivert ait fait des trous plus bas… auxquels PapyH a mis des rustines ( des CD devenus inutiles… pour nous) afin de dissuader le gros ricaneur jaune et vert d’y nicher aussi ou de transpercer l’arbre !
Mais le cerisier qui nous donnait de grosses burlats, lui, est définitivement mort… Pourtant il accueillera quand même des grappes de fruits ! Du raisin d’une vigne grimpeuse qui l’a colonisé… Ce sera un « cerisin »😀 !
Un jour, il nous faudra bien le couper… Comme c’est triste tout de même… C’était l’arbre préféré de notre chat Néo déjà parti dans l’au-delà…
Décidément… Tout passe et moi, qui de bio ne me lasse… je ne demeurerai pas non plus.
Bon ben, pour l’heure… Je suis bien là, observatrice des mutations biologiques de la végétation au jardin… Toujours admirative des moindres détails qui font notre Terre… Notre écorce… Et mon gendre, avec qui je partage ce goût des observations inattendues, prend volontiers des clichés « grain de peau d’arbre » :

Parfois quand on aime les moindres riens, on voit qu’une corolle manque mais que la fleur n’en est pas laide pour autant… Bizarreries cycliques…

Là, voici une star florale qui n’a duré qu’un jour… Les étoiles ne surgissent pas qu’au ciel !

Et quand on ne trouve plus la fleur… Existent encore de beaux restes étoilés !

Aucun doute que je verrai d’autres marques des cycles naturels qui nous emportent vers nos lendemains…


Balade en famille

Pour bien digérer après un repas de famille paisible, il convient de se balader… en ces jours de soleil éclatant, après avoir tartiné tout le monde de crème solaire… On redécouvre les fleurs les plus connues sous une apparence inattendue, dans la magnificence de leurs coloris les plus vifs… Peut-être parce que nous sommes si bien ensemble, peut-être grâce au plaisir d’avoir retrouvé le soleil… et avant de devoir se plaindre de son séjour prolongé… Et plus simplement grâce aux qualités du photographe qui a su choisir le bon angle…


Nous n’avons pas à cueillir ces belles campagnardes pour nous en souvenir car le papa de Mininous fait des photos superbes…


Le long d’un ruisseau bavard qui cascade dans l’ombre, nous marchons, pour digérer le barbecue dont les messieurs se sont chargés.
Aucun de nous ne grossira les foules étouffantes dans les villes bruyantes pour des manifestations festives qui nous sont intempestives car nous savons bien qu’elles ne sont que commerciales… La flamme qui nous mobilise est celle de notre affection profonde et le sport que nous pratiquons… C’est la flemme provençale !  » Oh Mamy, tu avances? »


Au lieu de faire de la voiture, d’avoir du mal à trouver un parking, d’entendre les cris des gens énervés, de souffrir pour se frayer un chemin et finalement ne rien voir d’exceptionnel, nous préférons marcher à notre rythme aux alentours de nos maisons, en écoutant les bons mots de PapyH, les commentaires naïfs et mignons de Mininous tout en guettant les réactions de LittleUs…
Dans le porte-bébé tout contre sa maman, sous son chapeau et derrière ses lunettes qu’à huit mois, elle veut bien garder sur le nez, le bébé sourit et pendant les fréquents arrêts à l’ombre, nous lui donnons de l’eau qu’elle est heureuse de téter, nous offrant ses sourires épanouis et ses Babillages.
Mininous sautille de l’avant à l’arrière de notre file indienne, joyeuse et vive. Elle est une petite fée de Bonheur…

Les autres promeneurs nous croisent, tous de bonne humeur. Des chiens en suivent certains… Un vélo nous croise… On se laisse passer dans les endroits étroits avec une politesse rassurante…
Toute ma famille m’attend avec attention dès que je ralentis car je n’ai plus la super-forme que je tenais lorsque nous marchions souvent, PapyH et moi, dix ans auparavant… Quelqu’un m’a dit que j’étais une « jeune retraitée » mais mes os de « canapeilleuse » ( i.e. « qui préfère stagner sur son canapé »… Un sport pas encore reconnu internationalement !) me font souffrir tant ils sont rouillés !
Quel plaisir d’être dans cette campagne à la végétation méditerranéenne !


Les aphyllantes de Montpellier qui ressemblent aux fleurs de lin, les genêts, les coquelicots, les chardons, les aubépines… Rien n’est plus commun, par ici…


Et pourtant rien n’est plus joli, poussant sur cette terre ocre aux faux airs d’Amérique, dans laquelle on n’aperçoit qu’à peine la casquette de Mininous, notre petit cabri, provençal pour le weekend, pendant cet intermède de mai…
« Beau mois de mai, charmant et gai, ramène rires et chansons… » Chantons-nous… C’est un canon de Schubert, paraît-il… Et je suis ivre de bonheur, moi qui ne bois jamais d’alcool…
En faisant l’ascension de ce chemin agreste… Ensemble et heureux de l’être.


Molly : pie symbole… Et π c’est tout !

Sur Facebook, j’ai découvert, il y a plus d’un mois, l’épopée de cette pie adoptée par une famille australienne composée d’un couple et ses deux chiennes.
L’oiseau a grandi en même temps que la plus jeune chienne et elle se prenait visiblement pour sa soeur.
Sur une plainte de « défenseurs de la Nature », ces nouveaux tyrans, l’oiseau a été capturé ( alors qu’il pouvait voler à l’extérieur de la maison et y revenir quand il le souhaitait) et enlevé à ses compagnons d’élection… Les pétitions se sont multipliées et même des députés ont réclamé son retour « chez lui » qui a pris longtemps avant d’être enfin effectif aujourd’hui.
Comprenant bien que la détention d’animaux sauvages n’est pas souhaitable, je trouvais inadmissible que le fait d’avoir sauvé le volatile de la mort ( ce fut la raison qui initia l’arrivée de l’animal chez les humains) ait pu entraîné son emprisonnement par des étrangers à son histoire au nom de la préservation de la nature! Et ces « bien intentionnés » ont infligé à cette pie heureuse la peine d’être sortie de son environnement qui ne lui faisait aucun mal… bien au contraire car sa joie à demeurer auprès de ses compagnons était évidente sur les vidéos où l’oiseau jouait et semblait heureux. ( Ici j’ai une pensée pour ma cousine préférée ! Salut Cricri et Pioupioute !)

Les vidéos d’amitiés improbables mais réelles abondent sur Facebook et j’ai été émue aux larmes par une jeune femme qui reçoit des câlins de sa vache; l’animal se frotte contre elle avec la même osmose que celle que nous partagions Néo et moi, autrefois.
Toujours émue par la souffrance animale, je n’ai pas réussi à ne plus consommer aucune viande. Je suis juste parvenue à beaucoup plus de retenue… ma consommation est désormais ( il n’est jamais trop tard pour progresser en intelligence) drastiquement réduite.
Il n’empêche que je souffre à l’idée des oiseaux enfermés dans des cages-prisons comme je l’ai vu dans le reportage concernant les chardonnerets vendus si cher dans ma région pour distraire un citadin… qui l’écoute à peine.
Comme je suis heureuse d’habiter au milieu de mon tout petit jardin qui me laisse jouir des chants merveilleux des rouges-gorges et des mésanges, des pigeons et tourterelles… Même quand ces derniers salissent mon balcon! Je préfère devoir nettoyer au son de leurs chants et les regarder traverser mon ciel rendu plus bleu par leur présence dans un spectacle symphonique.
Profite, Molly, de tes amis retrouvés ! Tu es le nombre pi appliqué à la circonférence de mon sens de la Nature!


En son cœur saumoné

La rose blanche semblait me parler
D’une bouche fine, risette m’adresser…
Il suffit de me déplacer d’un tout petit peu
Pour constater que seule ma pensée
De ses pétales à la grâce ourlée
M’a fait interpréter un nœud
De couleurs pastel…
Non, la fleur ne dit rien de tel…
Mais j’ai voulu faire mien
D’un sourire le dessin.

Ce n’était qu’un symbole feint.
La Nature n’a d’autre dessein
Que pousser toujours plus loin…
Désir d’exister, d’accomplir son destin
Sans s’inquiéter de mon chemin
Quand d’aventure il croise le sien!
Demain du cœur de cette splendeur
Le fruit vert remplacera la corolle.
Puis le rouge jouera son rôle
Pour protéger les graines, le bonheur
Futur d’un ensemencement
Et garantir le recommencement.

Que je passe là ou pas
Pour y suspendre mon pas,
Une autre rose en son cœur saumoné
Semblera parler au monde, à moment donné.


Une reine horticole et sa dauphine: ophrys

Dans le jardin riquiqui qui entoure ma petite maison riquiqui… les fleurs sont en sursis…
PapyH n’a pas encore sorti la tondeuse « à herbe à vache » qui nous tient lieu de gazon …
C’est tout bénef pour sa Majesté Ophrys que je viens d’y découvrir à identifier en lisant le lien ci-contre.
Une orchidée sauvage, de 20 cm de haut qui salue les abeilles qui voudront bien l’honorer… Lorsque le vent aura calmé ses emportements.

Sa dauphine n’est pas encore déployée et fait une révérence forcée !
Sa Majesté, de son côté, a les bras en V, prête à l’embrassade… et une toute petite flèche verte orne son poitrail, comme une décoration, un « ordre de la butinerie royale » en quelque sorte, pour signaler « Mais entrez donc ! Prenez le chemin de mon coeur : boisson sucrée à gogo en ma maisonnée ! » Son visage est… ad libitum ! Chacun peut lui en inventer un sur le pétale le plus haut… histoire de ne pas perturber les visiteurs!

C’est une espèce protégée… Au jardinier, maître de maison, je vais la signaler. Je lui ai tiré le portrait pour que son passage en ces lieux soit impérissable ! Je lui trouve un petit air bavarois avec son tablier à passementerie grenat et vert… Ce que la Nature est élégante tout de même !


Miaous d’Isis et Saba

Nous voici en catsitting
Pour notre plus grand plaisir
Ronrons et galopades,
Griffes qui crissent en dérapages
Volutes des queues frottées contre nos jambes…

Saba est la chanteuse,
Avec son noeud papillon perpétuel.

Isis est la câline,
La plus légère, au regard fixe
Quand ses oreilles sont aux aguets…
Ah ce que je me régale !

J’ai dû être chat dans une vie antérieure !


Éphémère… Mais réel

La Nature nous a fait un cadeau à 8h10…

A moi et à tous ceux qui l’ont vu… Vers l’Ouest.
Et 2 minutes après… à 8h12….
Pfuiiiittt…
Il s’était envolé… Mais la graine de joie est restée !
Que cette journée soit meilleure que la veille pour tous ceux qui le verront ici
Passez un bon samedi…
La Nature est parcimonieuse…
Mais avec la pluie, elle offre l’Arc-en-ciel
Pour promettre un futur moins difficile.
Et la technologie ( le fil du téléphone fait flèche dans cet arc) nous offre aussi
Le plaisir de faire perdurer l’instant choisi.🌈☀️


Piquée… ?

Nous avons, PapyH et moi, du travail à réaliser au jardin pour élaguer les haies que nous avons laissées trop pousser. Je suis les directives de mon « chef des travaux » (moi je n’aime pas prendre des décisions en jardinant, domaine où je ne brille par aucune qualité, ayant la main d’une autre couleur que verte… je la lui passe volontiers et me contente de manutentionner ou obtempérer sans réfléchir… c’est un subordination très confortable à vivre !)
Il a donc fallu aller à la déchèterie vider le contenu de la petite remorque ( 2m sur 1,5m avec ridelles doubles) que l’on avait bien tassée et surmontée de gros sacs de feuilles et débris divers… quand on repart de là-bas notre tas est inattendu de hauteur et nous y avons laissé aussi une grosse décharge d’efforts physiques.
Si PapyH me gronde parce que je ne sais pas le diriger quand il doit reculer pour se positionner dans la ligne des usagers du lieu… il n’a jamais rien eu à me reprocher concernant la somme de travail fourni ainsi que le rythme adopté. Je suis un arpète au poil quoique bien épilée 😆!
Au retour… j’avais mal à la jambe gauche, région du poplité et commençais à boiter ! Mais j’ai voulu mettre en pratique mon idée de récupération des branches que PapyH critiquait déjà et refusait forcément de mettre en oeuvre ( chaque fois que j’ai une idée de bricolage quelconque, il la descend à vue… avant de me la piquer pour se targuer d’une belle réussite !) : je voudrais en faire un claustra ou deux…
Heu, déjà il fallait en commencer un en tressant 5 belles branches assez droites et bien effeuillées avec des branchettes de traverse retenues par du « fil armé » vert.
Les moustiques me harcèlent malgré les serpentins allumés obligeamment par mon conjoint qui, comme toujours, suit, de loin mais attentivement, les balbutiements de l’activité… avant de s’exclamer, lorsque j’ai enfin élaboré cinq quadrillages de hauteur, « ah oui, pas mal! On se croirait à l’époque des Romains, en train de construire un castrum » !
Et je m’active, de plus en plus difficilement pour finir par cesser l’activité inachevée, tant j’ai mal aux jambes !
Je me traîne à la maison en boitant, parviens, je ne sais comment, à assurer le service du repas du soir… bref… je ne réussis plus à faire un seul pas lorsque je m’écroule sur mon lit car les jambes me lancent et la gauche ne peut plus se plier sans me faire crier ! Elle n’a pas enflé mais tous mes os me semblent être un réseau de douleurs !
Comme une idiote, ce n’est qu’à Minuit que je pense à me traîner pour aller prendre un Doliprane 1000 et papyH, dérangé mais compatissant, prend ma température (au front avec le bidule adéquat qu’il est le seul à savoir mettre en fonctionnement !) pour m’aider à me décider car je suis à deux doigts d’aller à l’hôpital pensant avoir été piquée par un insecte venimeux et croyant sentir l’infection me gagner le corps entier, petit à petit !
Ouf ! Finalement la douleur diminue et j’ai bon espoir de m’en sortir…
C’est pas encore ce coup-là que je passerai l’arme à gauche !
Aujourd’hui, si j’utilise les béquilles, dont j’avais eu besoin dans le passé après une entorse, et si j’ai encore mal en posant le pied gauche… les Dolipranes, pris toutes les 6 heures, m’ont fait effet.
Ça passe lentement mais ça passe. Aujourd’hui, repos complet!
Comme d’habitude, j’irai chez le médecin après coup… si j’y vais !


Corvidés éduqués : pie, »reuhhh », ou chouette idée ?

Sur Antenne2, ce 14 septembre à 13 H et quelques, je viens d’apprendre que des scientifiques apprennent à des corbeaux et des pies à ramasser les mégots et capsules jetés dans des parcs et jardins parisiens contre des récompenses adaptées à leur santé ( des croquettes spéciales).

On les entraîne par l’installation de mangeoires spéciales où l’on dispose des capsules que ces oiseaux intelligents doivent laisser tomber dans un trou pour libérer la croquette attendue!
Et ça marche !

Ce succès ne m’étonne pas car ma cousine Germaine ( qui ne se prénomme pas Germaine !) a recueilli un bébé pie qu’elle élève avec joie au milieu… de ses chats ( ! ) extrêmement nombreux, qu’elle empêche d’entrer dans l’appartement lorsqu’elle laisse son Pioupiou sortir de sa cage de protection!

Les pies, les corbeaux, les geais ont des croassements parfois très pénibles, surtout lorsqu’ils nous réveillent de bon matin où quand ils tiennent des conférences au sommet trop populaires dans la communauté corvidée du coin…
Mais ces oiseaux sont curieux, observateurs et… narquois à l’égard de notre espèce!
L’idée me paraît bonne. Je ne vois pas là de l’asservissement d’une espèce mais un travail rétribué. Je me demande juste si l’opération ne les frustrerait pas trop lorsqu’on arrêtera l’expérience ( elle finira forcément un jour) car je constate que les oiseaux de mon jardin ont du mal à ne pas revenir attendre près de la fenêtre parce que nous avons arrêté de les nourrir pendant la période chaude de l’année. Ils me font de la peine.
Ces oiseaux sont stupidement associés aux ambiances funèbres du fait qu’ils nettoient la nature des restes d’animaux. Réputés charognards, ils sont associés aux images de gibet, aux tortionnaires. Dans G.O.T. ils accompagnent certains personnages et ne sont pas forcément négatifs, évoquant la magie, le Fantastique…
Une collaboration avec les animaux qui ne les rende pas dépendants serait vraiment positive… mais… quoi qu’en dise le scientifique qui a expliqué l’expérience, je suis un peu dubitative.

Les hommes ont souvent bien mal agi avec les meilleures intentions du monde!


De l’ombre…

à la lumière!

A force de fermer les volets et rideaux pour capturer le peu de fraîcheur d’une maison sans climatisation, puis de me distraire avec les écrans et la lecture… Je me sens assez aveugle!

Heureusement, les quelques plantes qui acceptent de pousser nous offrent ces couleurs que notre mode de vie actuel nous ôte !

Comme cette fleur de joubarbe que je n’ai, heureusement, pas fait dessécher en passant mon râteau, dans mon activité frénétique du matin : le ratissage!


L’équilibriste

Roméo, l’écureuil de Véron… ique !
Espérons qu’il échappera longtemps à tous ses prédateurs
et qu’il vivra tranquillement en chapardant ici et là.
Pour l’instant il nous paraît célibataire.
On entend Laurence Bocolini accueillir ses candidats à TLMVPSP.
Le thème d’aujourd’hui était le groupe préféré de l’aminaute Justin. Il aurait su répondre à toutes les questions, lui!
Dernier jour de mai 2023.


Sketch félin

Histoire de sororité.

Nous aussi, nous nous sommes bien amusés.


Nos panthères-modèles réduits

Un petit séjour des jumelles à poil noir, celles de ma belle-fille et mon fils, Isis et la Reine de Saba, nous offre bien des ronrons et des occupations.
Il suffit d’avoir un bout de jardin pour que vos félins aient envie d’aller voir à côté, s’il s’y passe des choses plus intéressantes.
C’est vrai que nous avons un petit jardin, mais tout de même : les insectes y abondent et feraient des proies qu’il ne m’attristerait pas de perdre.
Je prie pour que l’écureuil Roméo ne vienne pas ces jours-ci. Nous avons bien entendu ôté les mangeoires à oiseaux qu’il pillait en faisant l’équilibriste.
Mais nos deux chasseuses ne se tiennent tranquilles que pendant la sieste.
J’avais oublié le ramdam nocturne qui me remémore le bon vieux temps de mon Néo.

Comme c’est bon de retrouver les ronrons et d’entendre la cavalcade des pattes ( et là : 8 frappes au galop !) sur le carrelage ou le boum des descentes de meubles où elles s’étaient perchées.

Bon, d’accord, on peut déplorer des bavardages insistants et impromptus car elles ont grandi et pris de la voix ( 14 mois)… Des gravillons qui traînent ici ou là… Des petits corps qui plongent sous les housses de protection des fauteuils et nécessitent de bien vérifier où l’on veut s’asseoir… Quelques soucis pour savoir où elles sont quand elles descendent au jardin…

Mais quel plaisir de les voir quémander une caresse ou vous chercher comme si c’était pressant et s’arrêter tout soudain en vous dévorant des yeux « Ah tu es là ! »


Entre deux orages…

Des fleurs
Et des insectes
Parlent… La vipérine tire les langues…et je les identifie avec Plantnet.

C’est mon gendre, meilleur photographe que moi, qui a tiré le portrait de l’iris et des pavots roses et c’est bibi qui recadre et mets les textes, au gré de mes idées farfelues ( pardon pour la photo au texte « scato enfantin »! On ne peut pas toujours vouloir concurrencer les grands auteurs 🤣 !).


Le mystère de la Gaillarde

En traversant le jardin entre deux averses

Une marguerite, dont la colonne perce

L’espace vert de sa corolle bicolore,

Montre un pliage de pétales… or j’adore

Percer tous les mystères de faune et flore

Que çà et là, par mes photos, je picore…

J’approche… Qui va là?

Oh mais… Qui es-tu, toi?

Une tisseuse tâche de se faire oublier

En se rencognant au fond de la fleur pliée!

Vue !

Une GAILLARDE est une marguerite vivace .

Sur le site de Rustica, la Gaillarde.

La page de requête sur Google.

Botaniste et entomologiste… Ma carrière de scientifique est limitée à mes observations et recherches par Internet…😆

Et je me régale à versifier… Pourtant je ne suis pas sous-préfète, quoiqu’au pays de Daudet!

Le sous-préfet aux champs de Daudet

C’est la vie 😒.


Le cousin de Dent-de-lion

Avec Dent-de-lion on me confond. Le délit
Est commis de nous nommer tous des pissenlits !

Or qui la noblesse par ce nom nous dénie
Ignore nombre de vertus qui nous relient
Ainsi, pourquoi nier notre beauté d’Aster ?
Qu’en cuisine on assaisonne notre amer ?

Que mon cousin soit diurétique stupéfie… 
Il est fort, ce pissenlit dont on se méfie :
Ses inflorescences, en sirop ou en vin,
Ses racines, en ersatz de café en grain,
Fleurons, lait-latex transformable en caoutchouc,
Car tout en se moquant… on utilise tout !


Mais lui et moi, l’UROSPERME de Daléchamps
Nous avons deux vies : d’abord la fleur puis  le temps
Où nos graines, dans nos akènes à aigrettes
Par le vent dispersées, voleront en goguette !

Voilà que ces humains,  en nous prenant en main,
Oseront  faire un vœu pour de bons lendemains !

Mon nom,UROSPERME, les « graine du ciel »
Renvoie à mes beaux akènes, pas à l’urètre !

Pour le nom Dent-de-lion aux feuilles s’en remettre:
Elles ont des dents se suivant en centimètres…
Mon cousin et moi, en parallèle on peut nous mettre
Mais dans notre famille, on ne peut pas omettre :

La Crépide à feuille de pissenlit, dont l’inflorescence est une panicule lâche de capitules,

ou l’épervière, le Liondent, les Pilloselles… comme on le lit dans l’article de Wikipedia « pissenlit »!

Il existe aussi, parmi nos cousins, la Porcelle enracinée…


Langage de fleur : le géranium rouge

Mais quel est le savant infatué
A l’œil par l’ennui embué
Qui donna au géranium rouge
Sens de « bêtise »…quelle courge !

Car partout ailleurs on découvre
Tant de qualités, dès qu’on ouvre
La page du pélargonium…
Et décernées par symposium !

Quel rouge d’un ton si profond,
Quel velours vermeil tout au rond
Du pétale en courbe, girond !
Quel pistil frisé en plafond !

S’il était briseur de bonheur,
Il exprimerait l’idiotie
D’amours à passion infinie
Ou le mal de peine de cœur…!

Mais tout en lui crée délicat
Don d’amitié, or à plein carat.

(J’ai pensé à ces vers en lisant la page d’internet dans laquelle j’ai trouvé que le géranium rouge serait synonyme d’idiotie… En lisant mieux ces références multiples, on constate qu’il s’agit d’une seule interprétation de l’anecdote selon laquelle Mme de Staël se serait moquée d’un galant limité intellectuellement en lui parlant de l’odeur pour elle désagréable du géranium… D’autres en ont déduit que le langage du géranium rouge serait d’exprimer l’idiotie… Qu’il ait une odeur caractéristique n’enlève pourtant rien à sa beauté et en offrir n’est pas plus bête qu’offrir d’autres fleurs !

Selon moi, de la même façon que j’estime tous les chats beaux, je pense que toutes les fleurs sont belles ( même cette immense corolle noire de la fleur qui ne fleurit qu’une fois l’an pour attirer les mouches par son odeur putride! Son calice fatal a la forme évasée de coupe qu’ont de nombreuses fleurs)!

D’autres passages dans cette page indiquent d’autres sens pour le géranium rouge dont je trouve la couleur tellement touchante par son éclat vibrant.

Je me suis donc intéressée au langage des fleurs:

Bibliographie :

*L’origine du langage des fleurs : « On attribue à Lady Mary Wortley Montagu, aristocrate anglaise et épouse de l’ambassadeur anglais à Constantinople (Istanbul), la diffusion de cette pratique en Europe. Ayant vécu en Turquie entre 1716 et 1718, elle aurait découvert dans le harem du sultan un ingénieux mode d’expression « florale ». » sur
la page de Gerbeaud

Son importatrice en Europe : Mary Wortley Montagu 1689-1762 = Cette femme a eu une vie assez étonnante pour son époque, s’enfuyant pour se marier (au début du XVIIIème siècle ! ) fervente adepte de la vaccination contre la variole, épouse de diplomate, voyageuse, plusieurs fois en couple…

*Un Documentaire : «Percer l’origine et le langage des fleurs» sur France-Télévision

(Ce documentaire effectué à partir des travaux de François Parcy, passant ce 19 mai à 21 h sur France 5, est présenté par une vidéoconférence du savant sur cette page d’Internet que je vous recommande : elle explique l’apparition des fleurs sur Terre et les deux catégories de fleurs qui existent actuellement ainsi que ses travaux effectués en étudiant la fleur « ornithorynque » du désert de Namibie.)

*Langage du géranium ici : sur cette page-ci

Ou encore sur cette page-là.

*En général : Le langage des fleurs

Article « langage des fleurs » sur Wikipedia 

Et Page « symbolisme des plantes » sur Wikipedia 

Chez Interflora

Sur le site ChezVeronAlice (en tableau)

Sur le site Mon jardin idéal

Sur le site  A fleur de mots

Sur le site Ma petite jardinerie , la symbolique des fleurs (un lexique)

Sur le site Le fleuriste : quelques fleurs exploitées )


Visiteur du lundi

C’était donc lui qui venait finir les plats des oiseaux! Je l’ai baptisé Roméo! PapyH l’a tout de suite repéré alors que je rêvassais et m’a mis le portable en main pour m’assister au mieux.

Une bonne journée commence par une visite renouvelée. Roméo est revenu toute la matinée pour emporter la demi-pomme que j’avais offerte et la disséminer dans le cerisier. Il a fait fuir les colombes qui se dépêchaient de se nourrir dès qu’il s’éloignait…

J’espère qu’il grandira sans peine ni malheur… et le revoir à l’avenir!


Found… et j’ai du mérite…🍀

Car du trèfle, mon espace horticole n’en manque pas et de toutes les sortes: de couleur unie ou pas, de feuilles rondes, oblongues ou pointues, en bandes compactes ou esseulés dans une touffe clairsemée… partout!
Bien sûr j’ai, en outre, du carreau aux fenêtres et mon coeur en bandoulière mais aucun ni aucune pique ! ( d’ac. le jeux de mots était facile et habituel chez moi).
Donc en cherchant avec obstination… Sans semonce, là, il s’est enfin montré !
Euréka !
Je l’ai vu… Et ne lui ai pas marché dessus ! Il ignore quelle est SA chance de n’avoir pas pris ma masse sur la face quadrifolia ! Mon pied « quinque digitis » l’aurait atomisé.
Je l’ai cueilli, placé entre deux feuilles… De plastique transparent cristal, assorti de la date et l’heure de la trouvaille… Et envoyé en photo à toute ma famille pour que la chance irradie sur eux.
Du coup, j’ai pensé que mon coin vert ( oui, « bien vert » en cette saison qui précède la « teinte paille » à venir) recelait d’autres stars
En faisant appel à l’application PLANTNET j’ai photographié, ici et là, et souvent en macro car il n’y a pas de massif cultivé puisque nous ne voulons pas arroser ( et ce n’est guère facile d’obtenir des « clichés » nets en macro… Il faut attendre longtemps la bonne seconde).
J’ai donc appris que PapyH, qui venait de planter une vingtaine de géraniums… allait en « exécuter sans appel » un bien plus grand nombre quand il passera la tondeuse parce que nous en avons du sauvage et qui fleurit déjà !
J’ai remarqué que les fleurs actuelles, marguerites, pommier, trèfle… ont, cette année, une nuance de rouge, en bord de pétale ou sur toute la robe, totalement inédite pour moi : elle pulse, flirtant avec le grenat, là où mes souvenirs conservaient les nuances de rosé du passé.
J’ai compris que les pissenlits ont des bases pelucheuses et ne portent pas toujours ce nom et j’ai remarqué la diversité des boutons d’or… qui n’en sont pas toujours.
Cette fois encore j’ai eu un mal de chien ( quelle expression idiote!) à faire les mises au point car les pétales renvoyaient le ☀️ et la réverbération de la luminosité affolait mon objectif…
Bref… Ne me cherchez pas.. je tourne dans mon tout petit jardin, le nez au ras du sol ou dans les frondaisons !


QUAERO.. je cherche… Je trouverai bien quoi !


Un regard, mille pensées…

Un point de vue comme un autre… Le mien.

Sur ces photos de fleurs, cognassier et marguerite, la forme en volute du bouton m’a plu, tout comme le velouté des jeunes feuilles les portant ou la corolle dévoilant les pistils… Mais tantôt mon cadrage semble désaxé, peu logique… inattendu car renvoyant au fond, tantôt ma photo est d’une grande banalité alors qu’elle me plaît tant dans la singularité de l’instant saisi.

Cadrage et mise au point sont les métaphores de mes pensées… Combien de fois nous dénie-t-on notre honnêteté, voire la candeur de nos intentions, faute d’envisager l’originalité de notre point de vue « en vis à vis« !

En petit-déjeunant, ce matin, au moment où je regardais les oiseaux qui se servaient dans les mangeoires du balcon… Une idée m’a soudain frappée ( non, je n’ai pas eu mal).
Ma vue ayant fait la mise au point nécessaire, je venais d’apercevoir mon voisin, passant devant sa fenêtre en vis à vis de notre porte-fenêtre, et j’ai immédiatement réalisé qu’il devait penser que je le « badais », comme on dit par ici, alors que je ne m’intéressais pas du tout à lui.
Puis m’est revenu en mémoire l’air inquisiteur d’un autre voisin, celui d’en bas, sur le flanc de la colline… mains sur les hanches, tourné vers moi quand je l’ai enfin remarqué, hier, déjeunant sur sa terrasse située à cent mètres de notre maison en contrebas… en direction de la Sainte Victoire que je contemplais, dans la même diagonale panoramique, mais droit au fond, bien loin, là-bas, à l’horizon !

Considérer d’autres points de vue que le mien me gâche souvent les bonheurs les plus simples… Impossible de ne pas, sans cesse, renverser mon regard, ma pensée, ma conception des choses…
De même, lorsque je commente un article de blog, en quelques mots, pour ne pas m’étaler puisque je me sais bavarde ( quoi qu’il m’arrive de développer mon intervention chez mes blogueurs préférés), si un autre commentateur (ou -tatrice) me renvoie une réplique mettant au jour un sens de mes propos auquel je n’avais pas songé… Je suis totalement honteuse… Et pourtant je sais ne pas être responsable des présupposés, des préjugés, des connotations qui naissent dans l’esprit de ceux qui me lisent.
On ne se refait guère ! Je me mettrai toujours « la rate au court-bouillon »… Ce ne serait pas moi sinon.

Ce qui m’inquiète le plus, c’est de blesser autrui, bien plus que de déchoir moi-même… mais l’essentiel est finalement que l’on reconnaisse l’intégrité de mon point de vue, une fois réexpliqué.


Conclusion : Ces fleurs sont les mêmes chez tout le monde… Mais elles sont ici mon regard… ma pensée ( oui, c’est quasiment du Magritte, « ceci n’est pas une marguerite » … j’aurais dû photographier une pensée… mais c’est mon côté artiste.)


Lémur ou suri… chat!

Voici l’attitude de curieuse que la Reine de Saba a adopté lors de notre dernier « catsitting »! Et Isis en avait fait autant… N’ayant pas été assez rapide pour « dégainer » à chaque fois mon appareil-photo… il faudra se contenter de n’en voir qu’une sur deux dans cette attitude trop amusante! Ce qui est dommage parce que plusieurs fois elles ne se sont pas tenues du tout imitant tout à fait les lémurs ou les suricates!

Je suis contente qu’elles n’aient attrapé aucun des oiseaux que nous nourrissons en hiver! Nous avions rangé les mangeoires le temps de leur séjour qui fut trop bref pour leur laisser prendre toutes leurs marques… d’où l’attitude un peu résignée d’Isis, qui a l’air de dire « Bon sang, si je pouvais… ça bouge là-bas, non? »

Mise à jour du jour même : quelle tristesse de devoir modifier le titre pour qu’il n’y ait aucun double-sens stupide !


Il était dans le bon rayon

Faisant ses courses, ce pigeon,

Là, en pleine consommation
A Carrouf, picorant le bon
Grain échappé des gros cartons…

Personne alors dans cette allée
Ne passa l’en dissuader…

Sic, je lui soufflai « hâte-toi
De te rassasier puis au toit
Vole vite trouver l’abri! »
Le préférant à des souris…

Il me vit et me regarda…
Pour cette photo il posa…
Pfuitttt! bien repus s’échappa,
Laissant trace de son repas.

Une tourterelle peut vivre 14 ans… J’espère que cet 🐦 -ci aura longue vie et ne finira pas quelques rayons plus loin, en sachet, déplumé pour être consommé !

Longue et heureuse vie à toi qui passais par là !


Arc en ciel

Ce matin, en regardant vers l’Ouest, on voit un immense arc en ciel qui illumine notre ciel provençal nuageux !


Encore une idée bête

Quelque part (impossible de retrouver l’article) j’ai lu que quelqu’un voulait débaptiser les lieux français dont le nom comprend le mot « saint »! Alors comme ça, dans mon horizon « à la Cézanne », celui que j’aperçois de ma colline, je ne verrais plus que… La Victoire et non la Sainte Victoire ? Que c’est niais!

Tiens, je viens de la photographier du balcon (je l’ai grossie bien sûr car elle est à une quarantaine de bornes d’ici)… et elle porte un gros nuage noir au-dessus d’elle… ce sont certainement toutes les idées bêtes qui nous guettent qui doivent le composer!

En transposant les photos prises de mon APN au PC… j’aperçois un truc qui vole en haut du nuage… or je n’avais pas entendu d’avion… Encore un objet volant que je n’ai pas identifié (je rigole! )

La croix à son sommet m’a fait coucou et bien que je sois d’esprit résolument laïque, il ne me viendrait pas à l’idée de réclamer qu’on la déboulonne!