Réfléchir sur (3xRien), demeurer dans le léger pour ne pas s'abîmer dans le grave.

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Watson’s privilege

Privilégiée ! J’étais une privilégiée comme Watson auprès de Sherlock, sans m’en rendre compte! En scrollant mon fil d’actualités Google ( i.e. : le faisant défiler sur mon écran de portable ), je viens d’apprendre une prochaine mutation des services de Google qui m’effare…
    Au lieu de la liste de liens des résultats que mes requêtes de recherche me permettent d’obtenir actuellement pour m’ouvrir une enquête intelligente, qui réclame de ma part lectures nombreuses, compléments d’information, recoupements de pensées… Et surtout choix du savoir final acquis
    Une IA va me donner le fruit de ses propres lectures et regroupements d’infos, soi-disant pour me faire gagner du temps !
    Et c’est révoltant qu’elle choisisse à ma place ce que je dois retenir ! Elle va filtrer mon savoir… Et donc le limiter !
    Non, je ne veux pas qu’elle pense à ma place ! C’est de la tyrannie. On va forcément me manipuler. La suppression des dictionnaires, la réforme du vocabulaire, la destruction des livres… j’imagine aussitôt tous ces cas de figure dignes des plus tristes moments de notre Histoire et des uchronies telles Farenheit 451. Bradbury, au secours !
    Impossible de retrouver l’article dont je veux donner le lien et qui m’a atterrée, révoltée, plongée dans cette réflexion… Je n’ai pas eu le réflexe de le mettre en favori pour m’y reporter plus tard. L’idée qu’on m’impose ce remplacement des listes de résultats de recherche par une synthèse de l’IA… me met en colère.

    Je ne trouve plus que l’article de Mathieu Eugène : Google travaille sur un nouveau moteur de recherche... Qui nous explique déjà le projet d’évolution de Google à surveiller…
L’article de Thibault Mairesse intitulé L’IA générative : une révolution pour Google nous fournit aussi des pistes et me rassure un peu dans la mesure où ce qu’il nous dit est complété par une autre lecture que j’ai faite : j’ai lu ailleurs que l’IA de Google, ( Gemini ? ou Bard?) va devenir payante… Ce qui signifie que pour les clampins comme moi qui ne paieront pas… Nous ferons nos recherches « à l’ancienne » ( formule humoristique !)! Ma pauvreté ( ou mon avarice) me laisserait alors mon indépendance! Cnest bien la première fois qu’on souhaite ne pas vouloir vivre comme les riches!
Même si je ne retrouve pas l’article qui m’a émue voici celui de Léo Marchal sur le sujet des différents types de recherches Google . Il date de septembre 2021 et son classement est parlant .
L’article de Clubic : Voilà comment l’IA va changer votre façon de faire des recherches sur Google exprime nettement dans son dernier paragraphe le danger de se voir imposer des résultats commerciaux, triés par des personnes exploitant notre pensée pour une consommation dirigée. De même cet article « Tout va bientôtchanger… » de JVTech indiquait en mai 2023 la situation à craindre.

Photo de cottonbro studio sur Pexels.com

    Si les listes de résultats disparaissaient ou étaient moins facilement accessibles… On me dirait quoi penser et je ne le veux pas.
    Pour notre liberté de choix, il faut refuser l’aide de l’IA… Mais comment lutter contre elle… si on nous l’impose ?
    Qu’elle invente de nouvelles images, qu’elle écrive des bouquins qui auront du succès,peu me chaut… Mais je refuse qu’elle pense pour moi. Je veux perdre mon temps en recherches parfois exaspérantes mais qui me garantiront l’exercice de ma réflexion.
    Quel paradoxe ! Choisir de me tromper ou pas, choisir de perdre mon temps en tâtonnant d’un lien à l’autre et toujours penser plus fort, choisir de vaincre toute seule mon ignorance… tout ceci me garantit une liberté fondamentale : réfléchir par moi-même !
    « C’est mon privilège » et mon honneur d’agir comme Watson en accompagnant Sherlock-Google dans ses recherches pour bénéficier de ses trouvailles afin de réussir NOS enquêtes communes. Je veux demeurer cette privilégiée-là !
    A Google les masques, la pipe et le violon… à moi la véritable connaissance finale !


Bien écrire

    Qui décide de la valeur d’un écrit ?
A quoi reconnait-on qu’un texte est « bien écrit » ? « Bien écrire » signifie évidemment sans faute d’orthographe ni de grammaire puis avec du sens et enfin avec du style…

    Des styles, on en connait de plusieurs genres : le didactique… des documents de référence, le sensible… de la poésie, le passionnant… des romans, l’humoriste… des sketches et chroniques internautiques, le journalistique… souvent marqué par un parti pris quand ce n’est pas un parti tout court… Il existe le style littéraire… inspiré des classiques étudiés ( « classique » est une estampille recherchée) et le style parlé… le style, c’est bien subjectif, finalement.

Bernard Werber aurait reconnu du style à ChatGPT en affirmant que ce dernier écrit mieux que lui ( lien ci-contre vers la chronique de France culture… et je me demande soudain, ne l’ayant jamais remarqué avant, pourquoi « France » dans « France culture » n’a pas son initiale en majuscule… ? Pourquoi cette faute d’orthographe pour le titre d’un média qui veut nous cultiver !??? ). Donc ChatGPT peut montrer du style et faire de la littérature….

    Là chacun devrait lire l’article de mon Aminaute Christian pour se faire une idée concrète sur la question. Christian a fait réécrire un texte lambda à ChatGPT… Cet article nous permet de juger sur pièce. Le résultat produit par ChatGPT m’apparaît comme très transitoire, pas du tout abouti, tel un brouillon à améliorer. Que les webmestres de blogs littéraires qui passeront par ici et tout lecteur « qui a des lettres » prenne le temps de se faire un avis!

    Que veut donc dire « C’est mal écrit! », expression que me jetait à la figure un collègue de français se moquant de l’une de mes lectures préférées… Sans vraiment la justifier ! ( Commode, hein, d’affirmer sans démontrer!)
Si « mal écrit » signifiait rempli de grossièretés ou en langage parlé… On ne vanterait plus des auteurs comme le créateur de Bardamu, celui de Bérurier ou le chanteur de la mauvaise réputation. Je fais exprès de ne pas citer leur nom pour me donner un genre mais j’ai lu du Céline, un Dard ou deux ( c’est trop fatigant au bout d’un moment de se replonger dans un langage qui date terriblement et Dard n’a plus guère de succès, me semble-t-il.) et qui oserait penser que Brassens écrivait mal ? Pas moi. La forme ne cache pas la profondeur du fond.
    A l’opposé, si le jugement « c’est bien écrit » correspond à un genre littéraire plus noble qu’un autre… Pourquoi sommes-nous si nombreux à apprécier soit le fantastique, soit la Fantasy ( c’est différent), soit la SF, soit les romans d’aventures, soit la littérature dite « young adult », soit la « littérature de gare » comme on disait autrefois… Tous ces genres souvent jugés comme plus ou moins méprisables au regard « des classiques ». Et quand donc une oeuvre entre-t-elle dans la catégorie respectable des « classiques »? Jules Verne était méprisé à son époque, considéré comme un auteur de livres pour la jeunesse, un vulgarisateur de sciences… Et désormais les collégiens français ont tant de mal à le lire… Tout comme Molière et je parle d’expérience vécue. Il me fallait leur traduire les textes!!!
En ce qui me concerne, j’ai ma propre définition de ce qui est « bien écrit » : c’est ce qui me touche vite et fort, en toute simplicité la plupart du temps et dans une langue correcte ( sans malmener l’orthographe et la grammaire). Quand l’écrit est tarabiscoté, l’écrivain me perd ! J’assume de préférer Hugo à Mallarmé. Le symbolisme me fatigue par sa volonté d’exclure le non-initié, de recréer des classes sociales en littérature. L’abscons me ferme la porte à l’envie de lire, puisque je déteste le mystère superflu. Je suspecte le compliqué d’hypocrisie et de pensée sournoise. Les termes rares me rendent les correspondances trop poussées et le texte me perd. Les voyelles de Rimbaud… sont géniales mais tant de « correspondances »… ne me parlent pas du tout. Elles sont vraies et perceptibles pour l’auteur et… je m’en fiche totalement ! Les laideurs « déhissantes » d’un texte de Baudelaire… Beurk ! ( Non je n’aime ni tout Baudelaire, ni tout Verlaine, ni tout Rimbaud. Tout aimer me paraît correspondre à… ne rien aimer vraiment… Être fan fane mon attirance… Méfiance ! )
    D’après moi, le « bien écrit » génère le « bien lu »… Il faut comprendre pour retenir et explorer complètement…. Ou alors on est charmé, comme captivé par l’inconnu, attaché sans savoir pourquoi… pas complètement heureux… )
    Quant au style… Certains blogueurs encensent des auteurs qui m’ont rebutée alors que des prix les ont distingués. Ces livres ont été élus par des spécialistes, des écrivains, des lecteurs émérites, des amateurs… Et à moi, ils sont pénibles… Ce doit être comme en cuisine: je n’aime pas les épices, moi… Suis-je stupide pour autant ?
    Qui décide donc de la valeur d’un écrit ? Sa gloire? Pourtant tel ou tel écrivain est mort méconnu, tel autre, pauvre comme Job.
On se décide à lire pour son plaisir, pour rêver, pour imaginer, pour connaître ? Pour sa culture ? Pour sa capacité à imiter ? Pour mieux se détacher et penser par soi-même ? Et on aime ce qu’on n’arrête plus de lire !
     »Il faut lire ça, tout le monde en parle! », « C’est une oeuvre incontournable ! », « Quelle plume! »…
« Comment mais tu n’as pas lu ce livre ? » Ben non… Parfois j’ai capitulé… Parfois je n’ai même pas essayé, plongée dans d’autres textes, d’autres univers, d’autres pensées…
« Bien écrit » ou pas, lire c’est respirer… Chacun le fait à son rythme. J’ai toujours lu lentement, beaucoup plus lentement que certains de mes collègues. Le survol, ce n’est pas pour moi. Au synthétique, je préfère l’analytique. Un mot peut me faire penser plus d’une journée !
    Lire, penser et écrire, voilà ma Trinité, c’est la vraie liberté ! Trop souvent, on lit pour paraître et on oublie d’écrire pour être… Du sport quotidien, me commande-t-on… Écrire, penser et lire importent plus !
ChatGPT ne remplacera jamais Werber et ses fourmis, ses thanatonautes ou ses chats, qui m’ont tant nourrie d’imaginaire et de réflexion.
    Ce qui est « bien écrit » selon moi me plonge dans l’humain… Une machine pourrait-elle m’offrir autant sans pensée humaine pour la diriger, la repenser… ? 🙄🧐 Je n’ai pas fini d’y penser ! 👀👁️👁️🤨👽💥


Les « qui sont-ce » qui like à donf ( M.A.J. du soir)

Comme je suis assez solitaire par nature, je suis contente d’avoir à peine plus d’une cinquantaine de lecteurs potentiels abonnés… Ma vie de webmestre est calme et j’écris « potentiels » car beaucoup ne font que me lire en diagonale parce qu’il est logique que certains n’aient pas de temps à perdre à découvrir ce qui ne les intéresse pas, comme les dramas par exemple ou un style de musique qui ne leur parle pas telle la Kpop… J’agis de même évidemment en parcourant tous les blogs que je fréquente peu ou prou.

Dès qu’un article me déplaît par un mot, une démonstration, un sujet, une posture… je zappe… alors les autres agissent forcément de même!

Mais je rencontre deux problèmes dont je ne trouve pas les solutions (et je ne paierai pas pour les supprimer ) :

A) Impossible de supprimer, chez moi et à fortiori chez les autres, les « like » de lecteurs qui m’indisposent comme ceux de l’individu ou du groupe d’individus qui vient de « liker » un de mes commentaires déposés… en juillet dernier! et dont le nom de blog ou d’avatar me révolte tellement que je n’irai même pas voir ce qu’ils peuvent bien raconter ! Faire référence aux illuminati… est la caractéristique d’un « illuminé » et… le flash tue la réflexion! Je ne veux rien avoir à faire, ni affaire si possible ( ! ), avec des théoriciens de ce genre. Mais il m’est impossible désormais de me dissocier d’eux dans mes commentaires ( raison pour laquelle j’ai supprimé la lecture des « like » dans mes articles )!

VADE RETRO FABULATOR (= Va-t’en, créateur de sornettes!) !

[Mise à Jour du soir : je ne parle ici que de ce blog nommé « global illuminati » et ceux du même genre. Je m’empresse donc de dire, haut et fort que ceux de ce genre, seuls, sont concernés par le sujet de cet article-ci. Pourquoi faut-il que j’aie toujours des scrupules alors que mon texte est clair…? Je ne me referai pas. Voilà qui est dit pour tous ceux qui lisent en diagonale.]

B) Me voici abonnée à des blogs de lecture dont je ne sais pas qui sont les webmestres! Que c’est rageant! Certes Je ne sais pas grand-chose de certains autres webmestres mais je discute depuis longtemps avec ceux qui m’intéressent et leur passion comme la tenue de leurs commentaires me dispensent d’avoir besoin de plus d’informations sur eux…

Pour ceux avec qui je n’ai jamais vraiment conversé, ne pas pouvoir trouver un bout « d’à propos » clair indiquant quel type de personne écrit dans ce blog me fait quitter ce blog-là sans retour… Ou lui garder une certaine rancune!

Alors bien sûr la personnalité d’un lecteur transparaît dans ses propos, bien sûr un âge et un métier ne définissent pas une personnalité, bien sûr on peut apprendre de tout le monde, même d’une enfant de 4 ans… Mais tout de même ! N’est-ce pas la moindre des choses de se présenter clairement ? Encore un point sur lequel je trouve les Coréens formidables, eux qui se présentent à tout bout de champ même pour simplement répéter leur nom (nom qui a une signification symbolique que les nôtres n’ont pas et de ce fait, un patronyme français ne définit aucunement la personne).

Merci mille et mille fois à ces aminautes (ou copinautes ou Internautes) avec qui j’ai échangé des idées, conversations rapides mais qui m’ont fourni assez d’éléments pour accepter de recevoir d’eux des corrections ou des remarques et être contente de leur passage-éclair dans ma vie.

Conclusion : Ne likez pas mes propos, vous qui vous référez à des systèmes de pensées et ne vous abonnez pas chez moi, SVP. Je n’entre dans aucune catégorie d’individus. Je ne suis pas illuminée, ni n’ai aucune foi définie par une quelconque religion, ni ne m’en remets à quelque position politique préétablie, ni n’apprécie une quelconque philosophie élaborée… etc. Je suis libre de penser ce que je veux.


Mettre à jour…

            Bien que très peu de personnes lisent des articles antérieurs à celui-ci en utilisant la « barre d’outils » supérieure pour cliquer dans les rubriques ou encore sur les « étiquettes », se contentant de visionner les articles mis en lien par Goggle… je passe mon temps à reprendre mes anciens articles parce qu’ils ne sont jamais corrects. Deux blogs (dont la mention est faite dans la page d’à propos comme sur mon gravatar) c’est trop sans doute mais l’un correspondait à mon métier et celui-ci est plutôt biographique. Je le fais pour moi… Et il m’arrive de penser que mon subconscient laisse des bêtises passer pour justifier que je relise ces articles dont la fonction est de fixer, collecter des points de vue choisis, élus…

Photo de Anna Tarazevich sur Pexels.com

            Plusieurs vidéos ont disparu de certains de mes articles… sans doute du fait des événements actuels car la chaîne Youtube qui les contenait s’appelait Tibet et était chinoise. C’est dommage de devoir se séparer ainsi de beaux souvenirs. Il s’agissait de couples chinois campagnards dansant le shuffle. C’était une vraie joie de les voir si bien en rythme et ensemble. Je ne me lassais pas de les admirer parce qu’ils montraient de l’enthousiasme et le plaisir d’être en cadence… Cependant je ne songeais pas à esquisser moi aussi les pas correspondants.

Certes j’ai trouvé des vidéos « remplaçantes » mais elles me plaisent moins… Reprendre lasse un peu.

            Le plan de mon blog Lespolygrapheurs ( toujours chez WordPress) m’a demandé encore plus de travail. Une refonte du menu s’imposait. J’ai toujours beaucoup à relire et à élaguer comme un jardinier (le féminin ici est impossible car il serait ridicule )… Dans ce blog-ci aussi il conviendrait que je conçoive un sommaire clair…. Comment peut-on s’ennuyer à notre époque ? J’ai toute une pile de bouquins dans lesquels me plonger sans parler des résumés des dramas qui m’ont passionnée sur Netflix… Et la découverte des productions de mes blogueurs blagueurs préférés… sans oublier les deux ou trois commentaires que je ne peux m’empêcher de rédiger avec leurs développements inhérents (corrections, excuses, réponses… Voire effacement quand quelqu’un a cru devoir me reprendre ou se moquer… Plus on communique et souvent moins l’on se comprend!)

            Et j’ai tant de tristesse pour l’évolution du monde à compenser… Le temps passe et s’emballe. On m’avait bien dit que les retraités n’ont plus le temps de rien… et comme un rien me peine ou m’interpelle, me voici Danaïde!


Un feuilleton moderne: Start up

Pour continuer de combattre l’idée que les séries sud-coréennes (autrement nommées « dramas » bien que ce nom n’existe pas encore dans les dictionnaires de référence de notre langue) sont toutes les mêmes, voici quelques mots sur celle que je viens de dévorer, me tenant en haleine pendant des soirées les plus agréables qui soient…

START UP

de Oh Choong-hwan, Park Hye-ryun et avec :

de gauche à droite : Kim Do Wan, Bae Suzy (l’héroïne principale) ,Nam Joo-hyuk (le héros principal) Yu Su Bin (déjà rencontré dans Crash landing on you ) et Stéphanie Lee.

Mais aussi :

Kim Seon-ho (déjà vu et très apprécié dans 100 days my prince) et Kim Hae Suk la formidable grand-mère, personnage-pivot de l’intrigue.

Quelques mots de résumé :

Deux soeurs, Seo Dal Mi et Seo In Jae, sont en concurrence pour la réussite de leur start-up, toutes deux fondées sur la reconnaissance faciale au sein d’une école d’entrepreneurs , Sand box. Elles cherchent le chemin de la réussite, professionnellement et et psychologiquement. L’héroïne, Dal Mi, la plus jeune des deux, tombe amoureuse d’un génie de l’informatique Nam Do San qui devient le développeur de sa société avec ses deux amis indéfectibles, Kim Do Wan et Lee Cheol San amoureux de l’avocate, Directrice de la communication Jeong Sa Ha.

Mais Dal Mi n’aurait jamais rencontré Do San sans le lien que lui créa sa grand-mère Choi Won Deok, au cours de son adolescence, avec un garçon un peu plus âgé, Han Ji Pyeong, un orphelin qu’elle accueillit un temps dans son magasin pour lui offrir un point de chute à la sortie de l’orphelinat et à qui elle demanda d’écrire des lettres d’amour à Dal Mi, qu’elle élevait seule, après le divorce puis la mort du père des jeunes filles.

Devenue adulte, Dal Mi rencontre les deux héros masculins et tombe amoureuse de l’un comme sous le charme de l’autre, dans un éternel trio amoureux.

Dans cette série de 16 feuilletons, tous les personnages sont formidables et l’on s’intéresse avec une satisfaction constante aux péripéties :

  • à la compétition entre les deux soeurs :
  • Au trio de potes unis, à la vie, à la mort, dans l’humour le plus potache, les crêpages de cheveux, les séparations et retrouvailles, l’originalité individuelle de chacun (le surdoué enfantin devenant tellement responsable et adulte / le comique au rire chevalin et au sensible blessé par la disparition d’un être cher) et l’esprit d’équipe.
  • au monde des nouvelles technologies est très réaliste et fascinant; il représente l’une de mes passions. Sa modernité n’est pas à démontrer et l’on se croit vraiment dans une Silicon Valley made in Corée (sans qu’aucune image américaine ne nous soit montrée dans une concurrence revendiquée et très valorisante pour le pays asiatique!) J’en ai presque fait du codage informatique et combattu moi-même le ransomware!
  • à leur famille.
  • à leurs projets et on se réjouit de leur réussite :

Bien évidemment ce fut le jeu de l’acteur principal masculin qui m’a scotchée!

Nam Joo-hyuk est brillantissime! (Je sais… je l’ai déjà dit de plusieurs autres acteurs coréens… mais est-ce ma faute si tous ces hommes m’émeuvent autant par la variété de leur jeu d’acteur? ).

Avec un infime plissement de bouche et un tremblement de son oblongue face juvénile, il fait percevoir la naissance du sentiment amoureux.

Avec un pas en avant et un haussement d’épaule souligné par un haussement de sourcil, il prend possession de l’espace et fait une barrière protectrice à sa bien-aimée…

Avec ses grandes mains, si longues, si englobantes, il séduit l’héroïne (c’est une métaphore) et surtout il me fait penser à mon fils et à ma belle-fille qui ont cette caractéristique magique, épatante selon moi qui ai toujours eu des mains courtaudes.

Bref… J’ai vu plus de 20 séries coréennes qui ont toutes des thèmes différents mais traitent toutes de sujets essentiels: famille, amour, réussite sociale, choix personnels, réalisation de soi, amitié et fidélité, travail et moralité.

Et je sais maintenant que celle-ci est la meilleure de toutes.


En passant par les « sentiers internautiques » d’autrefois…

Profitant d’une période de vacances pendant laquelle mes oreilles captent beaucoup moins de sons parasites,

je me suis promenée sur les blogs que j’aimais tant lire autrefois, dont la liste figure sur ma page de LIENS

J’ai constaté qu’ils me plaisaient toujours autant…

mais aussi qu’une pointe de vague à l’âme me saisit en constatant que je n’y suis plus repérable

que par quelques « like »

« Reprends tes vieilles habitudes et place des commentaires enjoués! » s’est exclamé mon si logique époux…

La crainte de « souffrir de nouveau » me retient encore… un peu !

Et puis j’ai retrouvé mes « plaisirs fondamentaux » (dessin, lectures plaisirs ou travaux manuels)…

05en15 002  Je demeure persuadée que nous nous « cuisons le cerveau » avec Internet, nos téléphones, la télévision… et néanmoins je ne parviens pas à renoncer aux activités du multimedia.

Toutes les couleurs sont tellement plus jolies sur un PC!

Elles vibrent et illuminent le décor…

Je me délecte à composer de petites vidéos pour mon travail, à modifier ou retoucher tel ou tel cliché.

Mettre un simple cadre autour d’une image avec le logiciel  GIMP est un bonheur pour moi!

Je passe trop de temps à choisir les rendus, assortir les teintes, placer une police de préférence à une autre…

Et mettre en page un texte me ravit tout autant!

Sans doute aurais-je dû être graphiste plutôt que… gardienne d’ado – Gentille Organisatrice d’activités pédagogiques!

Quelle chance nous avons, nous qui disposons de ces outils modernes!

Et comment pourrions-nous nous ennuyer au XXIème siècle en France?