Réfléchir sur trois fois rien, demeurer dans le léger pour ne pas s'abîmer dans le grave.

Articles tagués “lectures

Des contes à rectifier le conformisme

Pour contrer la formule « des contes à dormir debout » et en faire lire à ma petite-fille d’inédits et originaux… j’ai fait une trouvaille dans mon hypermarché préféré, Carrefour pour ne pas le nommer !

Après les cartons imprimés pour devenir fusée ou carrosse ou château 🏰 afin que les petits enfants, aimant le coloriage, puissent s’en donner à coeur joie…
Carrefour propose un produit qu’il faut vraiment acheter quand on a, comme moi, dans sa famille, un enfant en maternelle ou CP.
Pour fêter ses 60 ans, (âge auquel je suis devenue grand-mère pour la première fois), cet hypermarché commercialise à 1 Euro seulement ( comment les auteurs peuvent-ils être assez rétribués pour leur travail à ce prix si bas?) 6 ou 7 albums de contes dont j’ai eu la bêtise de n’acheter que ceux-ci…
Bien sûr, j’avais pris la peine de parcourir ces quatre contes en magasin, afin de privilégier le caractère agréable de la mise en page et l’esthétique du dessin, (selon mes goûts) mais je ne me suis rendue compte de leur valeur qu’une fois rentrée chez moi !
Chaque conte combat des à prioris stupides de la vie quotidienne, dénoue des situations possiblement conflictuelles dans les rapports humains et engage tout le monde à envisager autrui avec ses différences.
Le popotin de Potamie démontre comment l’hippopotame femelle ainsi nommée sort d’affaire plusieurs personnages grâce… à son arrière-train !
Le sac à dos rose rappelle que les garçons aussi peuvent porter la couleur rose et que tout enfant peut vivre dans un foyer où le papa effectue des tâches ménagères en aussi grand nombre que la maman. Il y a un phénomène de retournement de situation quand le petit garçon qui a perdu son sac à dos se voit prêter celui de sa soeur et que l’écrivain suggérait qu’il ne pouvait pas s’en contenter : le garçon interpelle le narrateur du conte qui doit recommencer son récit phallocrate pour l’amender.
Amis pour la vie rassure l’enfant sur les conséquences d’une séparation d’avec un ami. Ce texte est très poétique.
Le doudou du Capitaine montre des corsaires, (ces affreux personnages de contes de fées aussi présents dans les goûters d’anniversaire des tout-petits que les fées et les licornes), cachant un souvenir d’enfance.
Mais ce dernier récit n’est pas à lire sans explications préalables car dans le contexte actuel des informations, il ne convient guère d’inciter un enfant à considérer que les méchants ont de bons côtés ni les habituer à estimer les mauvais individus comme plus intéressants que les gentils… Il faudra réserver cette lecture au moment où un film aura fait peur à l’enfant en prenant toutes les précautions possibles.
Mininous va adorer ces points de vue modernes, elle qui ne fait jamais rien comme on s’y attendait! Nul doute que ses commentaires m’époustoufleront… J’ai hâte !

Publicité

Bibli

Si j’avais disposé de la même bibliothèque que Mininous à 5 ans… il m’aurait été bien plus facile de devenir celle que je suis! Du plus loin que je me souvienne, je me vois avec un bouquin dans les mains…

Désormais, les milliers de pages lues (mais que me reste-t-il des 15 tomes du Trône de fer ou des 15 de L’assassin royal ou ceux… ? des impressions, quelques scènes qui m’ont frappée, quelques souvenirs plaisants et des dégoûts… Il me faudrait tout relire pour une synthèse précise… ),

tous ces articles de dictionnaire que j’ai parcourus (impossible de me passer de cette manie qui me fait lire un bout de dico chaque jour et plusieurs fois du matin au soir),

ces langues apprises et plus ou moins pratiquées (les deux années de cours d’allemand au collège par exemple!) …

tous ces mots forment un magma,

un substrat,

un maëlstrom,

un vortex dans lequel je me baigne

sans plus songer aux temps d’apprentissages, aux plus ou moins grandes souffrances ressenties (j’ai détesté certains bouquins au moins autant que les collégiens à qui j’imposais telle ou telle lecture et plus souvent qu’à mon tour, j’ai refusé de dépasser une page-limite de mon ressenti négatif)…

Or, de nos jours, ce sont mes PC et téléphone que je tiens à la main, lisant toute la journée.

Il est si facile désormais de trouver une définition (on tape le mot et CNRTL pour avoir la définition du dictionnaire de l’Académie française et on demande la traduction dans n’importe quelle langue du mot recherché que l’on entend prononcer!) , lire une langue étrangère (la traduction automatique de ces outils me fait découvrir des textes de tous les pays! C’est magique! ).

-Ah tu es là, je te cherchais, je ne t’entendais plus!

Combien de fois PapyH m’aura-t-il dit ces mots en me découvrant immobile et silencieuse, ici ou là!

ça ne me rend guère sportive, toute cette lecture ! Tant pis, il faut bien mourir de quelque chose!


Titres en jeu… linguistique 🧩💡📚📜🗝️💬

            Retrouvés sur mon PC… les titres qu’en avril 2020, (au début de la pandémie et pendant les différents confinements qui bouleversaient notre quotidien…) mes collègues et moi, sur le groupe whatsapp créé pour nous sentir solidaires et informées, nous avions réunis dans le but de produire un message ayant un sens en accord avec nos préoccupations d’alors… ont retenu mon attention de nouveau… deux ans plus tard… Avions-nous composé des « cadavres-exquis » ou des « haïkus »… j’hésite… A chacun d’en décider…

Voici certains de mes choix d’alors (il ne faut considérer que les titres, indépendamment des noms d’auteurs) ; un trio plus optimiste, le second plus alarmiste et le dernier qui exprime ma foi dans la science :

Et les choix de mes collègues… dont je n’ai toujours pas compris certains! ( Il faut me mettre les points sur les i… j’ai toujours eu du mal avec la polysémie!) D’autant plus que le sens de lecture change tout parfois… Et qu’il n’est pas question que de la pandémie mais aussi de nos foyers!


Un drama vaut largement un Dumas

            Dans mon enfance, assez tôt et pour toujours, les Dumas nourrirent mon imaginaire👩‍🏫 et dans ma vieillesse🧓 je retrouve tout Dumas (et tellement plus) dans les dramas :

            Peu m’importa quand j’appris que Dumas avait engagé des rédacteurs pour enrichir sa production. Je ne changeai pas d’avis : le roman d’action, qu’il soit réaliste ou fantastique, policier ou de Science Fiction… 🤺🧚🧝🧙🦸quel qu’il fût, m’apporterait toujours des heures d’un plaisir souvent renouvelé par la relecture. 👩‍💻

            D’Artagnan 🗡️⚜️⚔️🤺aimera éternellement Constance❤️, même en l’ayant trahie avec Milady (à laquelle, je le rappelle, pour l’avoir déjà écrit ailleurs, il manque une dent « sous l’oeillère gauche » alors qu’il m’en manque une à droite!! Ah ah ah!) et elle mourra sans cesse dans ses bras au moment de leurs retrouvailles! Destin et destinées… Idem dans les dramas :

            Les dramas ont des scénaristes retors qui font languir le spectateur pendant 12 à seize épisodes de 60 minutes et plus (et parfois même 53, comme dans Secret garden ou Empress Ki) pour réunir les deux héros réchappés d’un triangle amoureux ou deux! Ci-dessus vous constatez le romantisme du serment d’amour éternel 💘scellé par la bague en fleur 🧎. Remarquez la scène où l’un des amoureux embrasse l’autre lové /e contre son dos en un long câlin confiant , comme dans A TALE OF NOKDU (on s’embrasse peu dans ces feuilletons coréens et la caméra ne va jamais ou presque au lit, sauf dans NEVERTHELESS qui fut le plus olé olé que j’ai vu dans le genre du drama… Mais pas si osé que ça au regard des moindres productions issues d’autres pays.).

            Les amoureux se doivent d’abord de s’apprivoiser, de s’approcher longuement et lentement, de se rejoindre et se quitter plusieurs fois avant d’enfin marcher du même pas et dans plusieurs séries, la scène dure ses trois longues minutes. :

            Ils ont aussi des réalisateurs qui paufinent les images et nous emmènent dans les plus beaux paysages de Corée où le personnage tombe en réflexion sur son devenir et celui de son couple :

            L’humour est toujours au rendez-vous :

            Le portable 🤳est désormais un personnage de l’action! Il ment, dénonce, affole, relie les amoureux la nuit jusqu’à ce que, le tenant comme un trésor, chacun s’endorme en le reposant sur sa joue après d’interminables confidences…

            Beaucoup de ces photos sont extraites des trois derniers que je viens d’enchaîner :

            CHOCOLATE (lien Netflix) 🍫

            Un docteur et une cuisinière se sont rencontrés quand ils avaient une dizaine d’années. Ils grandissent liés par un destin commun en se croisant, se retrouvant, se repoussant, au gré des malheurs qui les marquent et perturbent irrémédiablement.

            On trouve ici les topois du genre (les scènes classiques) : le triangle amoureux, l’amour de jeunesse, la famille nocive, l’évolution des méchantes gens, les secrets de famille, les trahisons d’amis malintentionnés, la vie des riches avec leur lutte intrafamiliale pour leur patrimoine, la dure condition des pauvres…

            Mais tant d’autres thèmes sont abordés tels que la relation entre cousins germains, le burn out des soignants comme celui des intellectuels, la cuisine qui soigne l’esprit comme le corps🍜🍛🍰🍚, l’individu original de la famille difficile à supporter, la mère dénaturée, l’amour d’un animal familier🐕 le veuvage, le divorce … la poterie🏺 comme thérapie et surtout la fin de vie des personnes condamnées par une maladie incurable… Le message restant celui d’un carré de chocolat qui peut compenser une tristesse 🍫(mais ils n’abusent pas de ce symbole).

            FIND ME IN YOUR MEMORY (lien Netflix)

            Entre une actrice et un présentateur de télévision un lien dont il n’ont pas connaissance les amène à se rencontrer👫, se déchirer et hésiter à s’unir.🤵👰

            Les thèmes traités sont d’abord la mémoire car le présentateur est hypermnésique alors que l’actrice a perdu la mémoire 🧀après un choc psychologique. L’amour fraternel qui lie la belle héroïne et sa soeur, son manager, est admirable. Les deux filles sont opposées par le physique et le caractère. Du coup les amours de l’une font écho à celles de l’autre , comme dans le Bourgeois gentilhomme de Molière! Le couple B aide à désamorcer la tension créée par le couple A. Le thème des paparazzis 🗞️et celui du médecin ignoble🩺 qui veut tirer de la gloire du fait d’avoir découvert et soigné un « cas rare » puis qui finit par porter atteinte à la santé de son patient afin de monnayer son bouquin et de vérifier sa théorie erronée sur ce cas est particulièrement original.

            ARTHDAL CHRONICLES (lien Netflix)

            Changement de style avec ce feuilleton qui est une dystopie, du fantastique se situant dans une époque préhistorique mythique👣 au pays d’Arth longé par le pays d’Iark et celui des montagnes blanches. Des êtres surhumains, au sang bleu, ont été pratiquement exterminés (ben oui… trente bonshommes peuvent vaincre un seul surhomme) par les peuplades d’Arth dans le but de s’approprier le pays entier, raison pour laquelle ils vont aussi soumettre les habitants d’Iark dont les deux héros, la fille de la prêtresse 🧖 et un Iguru 🦸(un métis, au sang violet qui a plus de forces qu’un humain au sang rouge ).

            On y trouve les thèmes des frères jumeaux 🤼aussi dissemblables que possible dans leur caractère profond, celui des malédictions et du destin, celui du pouvoir et des compromissions, celui des brutes se rachetant sur le tard, l’amour bien sûr, le triangle amoureux, les trahisons de ses parents ou de ses enfants… et les racismes ancestraux.

            Une deuxième saison de ce feuilleton récent est en préparation et tant mieux car Song Joong-ki qui joue les jumeaux , Jang Dong-gun et Kim Ji-won m’ont fidélisée.

            Et je n’ai pas parlé des costumes et des coloris du décor qui sont d’une finesse, assortis magistralement, élégamment… Un festival pour les yeux.

            Conclusion : alors oui, le rythme narratif est généralement lent, oui la définition de l’image n’est pas celle des feuilletons européens ou américains… oui j’ai même entendu une jeune femme me faire taire en affirmant péremptoirement ( ! ) que ces récits sont « culcul la praline » … Moi j’affirme que les dramas sont des feuilletons d’action qui ont une dimension mythique, comme les Dumas et bien plus encore, du fait du choc des images. Que l’on ne vienne pas me dire qu’elles ne sont que la copie des webtoons correspondants ( je n’en lis pas) ou qu’en tant qu’adaptations elles réduisent l’imaginaire car il n’en est rien… Ou alors c’est qu’on a toujours manqué d’imagination!


Nés à minuit de CC Hunter et d’autres lectures agréables de 2014

Au lieu de faire des résumés ennuyeux, je me contente de placer les photographies de mes livres préférés. A chacun de s’en faire une idée précise:

NésàMinuitCCHunter

Nés à minuit de CC Hunter m’a permis de retrouver une héroïne aux dons magiques. L’idée des vivre des rêves avec autrui m’a enthousiasmée.

Les ailes d’émeraude d’Alexiane de Lys m’a donné la possibilité de m’envoler dans un imaginaire romantique avec une Cassiopée au caractère bien trempé. Son auteure parle de SF mais il s’agit le plus souvent de Fantasy exaltante, comme je l’aime. Pour le visuel, voir ici.

J’ai aussi adoré Intuitions de Rachel Ward. Voir ici les infos et les visuels.

J’ai appris la fin d’Eternels d’Alyson Noël et me voici revenue, tranquillisée,  de ce voyage au paradis et en enfer.

J’avais bien évidemment lu les Divergente de Veronica Roth et je verrai les films avec plaisir. La fin des Oksa Pollock (une série très enfantine au début qui est devenue de plus en plus adolescente, comme ce fut le cas dans les Harry Potter)  m’a plu mais je ne continuerai pas avec les histoires de son cousin… un personnage plus sombre… Du moins pas dans l’immédiat.

Du coup j’ai éprouvé le besoin de relire certaines pages de Botero qui avait si bien parlé de l’imaginaire et tant pis si en passant par mon blog vous estimez que je me répète. Il y a tant de lectures dont je n’ai pas envie de me souvenir!

Enfin les oeuvres de John Green , que ce soit Nos étoiles contraires ou Qui es-tu Alaska? m’ont ramenée dans le réalisme de la maladie… Néanmoins tempérée par les farces de jeunes adultes et leurs  émois amoureux. Mais je n’ai pas envie de continuer avec cet auteur.

 


Lectures de 2010…

Cet article est un concentré de plusieurs autres articles supprimés. Son intérêt est tout relatif pour les lecteurs éventuels de ce blog mais il me permet de conserver des souvenirs qui m’ont construite.

  • En mars 2010

1. je lisais le Percy Jackson de Rick Riordan,

2. Le cercle littéraire des éplucheurs d’épluchures de patates, de Mary Ann Shaffer et Annie Barrows

3. mais surtout je tombai sous le charme des oeuvres de Stephenie Meyer et j’écrivais :

« Je ne peux pas écrire de billet sur mes lectures  sans redire combien j’ai été émerveillée, séduite, captivée et même capturée car j’en ai encore des étoiles au fond des yeux… (c’est le syndrome de… Stockolm, je crois!) par les oeuvres de Stéphanie Meyer,  TWILIGHT évidemment mais surtout Les âmes vagabondes : J’ai envie de proclamer que… Néo and me…we are souls!!!!!!!!!!!!! »

4. Puis j’eus envie de raconter mes réactions à propos d’un roman historique : Les années Trianon de Catherine Hermary Vieille

« J’ai vraiment apprécié cette lecture. Le personnage de Marie-Antoinette me rappelle trop… celui de mes petites élèves adolescentes. L’auteure, affirme avoir été touchée par le personnage qui « a vécu dans une bulle et n’a jamais eu la curiosité de visiter son royaume« !!!

Une ado vous dis-je!

A la décharge de ce personnage historique, il faut rappeler qu’être déracinée à 14 ans pour jouer le rôle de Dauphine puis de Reine alors qu’on n’aspire qu’à être une femme toute simple, aimée et fermière…. ce devait être déroutant…
Et puis il y avait le poids, le surpoids, des préjugés de classe.
Je ne suis ni aristocrate ni monarchiste mais je ne peux que déplorer les extrémités atteintes par le peuple pour persuader les tenants de l’Ancien régime de céder la place.
De son côté le roi ne pensait qu’à chasser pendant que son peuple mourait de faim, et il n’est guère pardonnable. Fallait-il pour autant le martyriser et s’abaisser à son niveau d’insensibilité, d’indifférence… et…ça ne se discute même pas…. puisque l’Histoire suit son cours sans jamais tirer les enseignements du Passé, malheureusement.
Madame Hermary-Vieille ,tout au long de l’oeuvre, adopte le discours indirect libre qui nous place en point de vue interne dans la pensée-même du roi et de la reine. Ce style m’a plu.
On ne se laisse pas pour autant persuader par les idéaux des personnages, surtout lorsque le roi écrit au Duc de Polignac pour déplorer son incapacité nouvelle: « Il était si facile d’opérer le bien lorsque moi-même j’allais au-devant de tout ce que le peuple pouvait raisonnablement ambitionner »! Le culot ou plutôt l’indifférence ou même l’ignorance du nanti.
Ces mots choquent la simple roturière de lectrice que je suis et titille ma jalousie naturelle en me suggérant l’idée que,finalement, « Leur sort… ils l’ont bien mérité à force de ne laisser au peuple que des miettes. » mais les excès de toutes les révolutions sont à déplorer.

En ce jour où je fais mon ménage… je me dis que les excès du féminisme pur et dur sont du même tonneau! Une association d’idées comme une autre… mais je ne vais pas couper la tête de mon époux pour autant, c’est promis! Il n’est pas mon roi et je vis dans ma République en toute quiétude, suivant mes propres lois… et j’ai édicté celle de faire le  ménage le vendredi! La monarchie me pèse… entrons en révolution…. C’est demain que je ferai mon repassage!!! »

5. Un tout petit Pennac

« Le tome 2 d’une série de 4 récits d’une cinquantaine de pages, si l’on soustrait les illustrations.

J’avais déjà lu L’agence Babel avec grand plaisir.

Évidemment c’est une lecture faite pour mon boulot, mais le style de Pennac est toujours un vrai bonheur. Il a conçu, cette fois, l’idée d’une rédaction qui produirait un paradoxe temporel : les parents redevenus enfants et les enfants propulsés dans une vie d’adultes en charge d’enfants!

A savourer comme un bonbon. Et assez profond quand même  dans sa réflexion sur la famille. Je vais le faire lire à mes petits sixièmes pour voir ce qu’ils en feront. »

6. Une lecture venue d’Outre-Atlantique, recommandée par une amie :

Voici un gentil roman d’aventures que le tome 1: Emilie. Dans la page de résumés et de commentaires que VOICI,

je suis du même avis que Clochette : je n’avais pas forcément envie de lire cet ouvrage mais, petit à petit, le personnage a capté mon attention. Il y a des aspects qui font songer à du Zola (avec l’alcoolisme du mari) ou du V.H. (dans la peinture sociale). Les expressions canadiennes dépaysent sans trop gêner. L’étude psychologique est intéressante.

Dans le tome 2: Blanche.

La peinture des relations mère-fille est un vrai régal dans les dernières pages. Tout au début du récit l’intrigue se dédouble et l’on suit les deux héroïnes, l’ancienne, avec la mère, Emilie, et la nouvelle avec la fille.

La multiplication des points de vue (je parle de focalisation) permet à l’auteure de ne pas nous donner toutes les solutions… avant la toute fin. Ces multiples portraits de femmes nous démontrent que le non-dit étouffe tout le monde et qu’une bonne explication éviterait bien des tracas à chacun. Mais il n’y aurait que du bonheur dans la vie! L’incompréhension mutuelle brouille toujours les cartes… quand il ne s’agit pas de l’ignorance de ses propres désirs.

Ce sont des romans « de formation ». Cette lecture m’amène à penser que ce qui est pénible… c’est la présence des envieux et des méchants autour de soi. (Quelle découverte! ) Qu’ils s’appellent Joachim Crête ou germaine… ou X… L’enfer…. c’est les autres…. et en même temps, il n’y a de vrai bonheur que par les autres! Paradoxe basique de la vie.

L’ensemble m’a fait passer de très bons moments, bien que ce ne soit pas mon genre littéraire de prédilection. Je n’irai pas lire le tome 3 avant longtemps car Emilie est morte et Blanche est heureuse; on est arrivé à un point d’équilibre. La réflexion sur la condition de la femme est toujours d’actualité, malheureusement. Et cette famille éclatée n’a de cesse que de reformer un foyer.

Quand on aime l’accent canadien comme moi, on apprécie forcément ce voyage en terre canadienne. J’ai remercié Monique de m’avoir încitée à lire ces romans car je n’ai pas perdu mon temps. 

7. Encore Percy Jackson : Grâce à Mathieu, qui m’a passé ce second tome, j’ai pu me faire une opinion

et elle est sensiblement la même que CELLE de GLOW, ICI.

     Il me faut juste ajouter, pour être honnête, que j’ai failli ne pas entrer dans cette lecture à cause de la première séquence narrant toujours le même fait: le héros aux prises avec de méchants  camarades de classe.      A partir du moment où ces méchants furent baptisés Lestrygons, où la « brume se dissipa »  et où le gentil cyclope fut décrit… la magie a presqu’aussitôt opéré.

     Décidément il faut être patient dans toutes les lectures pour savoir attendre le moment M. où tout démarre.     En fait, cette série de livres a pour unique intérêt de renouveler les récits d’Homère, de les moderniser. C’est là que naît l’humour de l’auteur et le plaisir du lecteur.

Encore une fois cela me démontre que la reprise n’exclut pas la création pure! L’île de Circé, même si je l’avais immédiatement identifiée, m’a bien amusée. Encore une lecture sympathique, dont je pourrai même me servir en classe de 6ème…. lorsque l’achat de ces livres coûtera moins cher du fait qu’ils ne seront plus « de la première mode » mais édités en collection de poche. Je vais encore remercier quelqu’un pour m’avoir « bien obligée » (pas au sens propre). Une tradition, pour moi. Et puis j’ai fini la série et lu les autres tomes. La fin est bien trouvée. Je n’ia pas été déçue…. Cependant je n’ai pas encore fait l’acquisition du tome qui fait suite et exploite le succès des films.

8. Encore du Meyer :

Dans Nuits d’enfer au paradis, les résumés des 5 nouvelles, il suffit d’aller chez Alice Wonderland., une  lycéenne cinéphile de 17 ans dont le blog est très sympathique. (Chaque fois que je cherche des résumés des lectures que j’ai faites, je tombe par hasard sur des lecteurs aussi intéressants que mes bouquins. Cette promenade sociale et humaine complète mon plaisir de lectrice.)
Que la nouvelle de Stephenie Meyer n’ait pas été la meilleure m’a étonnée. Je croyais que j’allais aimer son oeuvre entier. (Je mets le mot « oeuvre » au masculin au sens « d’ensemble des réalisations de ») Le récit qui a retenu mon attention ici, est celui de Michelle Jaffe, Baisers divins, avec son personnage de Wonderwoman ado rencontrant la sybille de Cumes!

Au contraire de la jeune Alice,qui a détesté le film Percy Jackson et conseille d’aller voir d’autres films de préférence à celui-ci, j’apprécie les références à la mythologie gréco-romaine… et la nouvelle de L. Myracle, Le bouquet , ne m’a pas fait faire de cauchemar… bien qu’elle m’ait divertie plus que celles de Cabot, Meyer ou Harrison.

La page 271 m’a évoqué Smallville et le mal-être de ce pauvre Clark, qui considère comme Miranda, l’héroïne, que les superpouvoirs sont une gêne dans leurs relations avec autrui. « Les pouvoirs sont dangereux et peuvent faire de vous un véritable paria. »

De la part des auteurs, cette conception me paraît être un degré plus élevé de la création: imaginer un personnage dont la supériorité est mal vécue… Et pourquoi pas envisager Dieu… malheureux… Why not!  Je ne me suis donc vraiment régalée que dans 98 pages sur 358… Dommage! Allons nous renseigner sur Mme Jaffe. Eh bien, renseignements pris… Je n’en sais pas plus! Tant pis.

9. J’ai lu les douze tomes du cycle des chevaliers d’Emeraude.

     Dans le tome 1 j’ai un peu « marqué le pas » , comme toujours au début d’un livre, pendant la description des pays.      Mais dès la reprise de l’action, j’ai enfin été touchée par le héros le chevalier Wellan,  et la petite monstresse humanoïde, Kira.

     Dans le tome 2 la détresse de Bridgess et la quête de Wellan m’ont bien accrochée. Le personnage le plus intéressant étant bien sûr, toujours,

Kira. Voici le site officiel de l’auteur, Anne Robillard.

     Je vais continuer la série mais je ne suis pas pressée  puisque chaque tome est un épisode unique.

     Ce n’est pas du tout aussi exaltant que l’Assassin royal de Robin Hobb et un livre est « léger » pour les lecteurs adultes… mais la création de l’ordre est originale. Il s’agit donc d’une lecture plus ado, facile mais si attrayante que je n’ai pas honte de m’y laisser aller.

          L’auteure a eu la bonne idée de mettre un résumé (pas toujours celui que j’aurais écrit mais très utile néanmoins pour se remémorer l’essentiel) au début de chaque  livre à partir du tome 4.

     Encore une série qui ne se termine pas comme annoncé! Il faut attendre le 13ème tome (Les héritiers d’Enkidiev… qui est à son tour une série à 25 euros le tome!) pour peut-être en savoir un peu plus sur le devenir de tous mes personnages préférés! Il me semble que Mme Robillard n’a pas exploité les capacités de ses personnages à fond pour faire durer le tout… Avec des déesses on pouvait faire plus… spectaculaire, ce me semble. Notamment avec Jenny…. qui est bien pâle en comparaison de Kira, laquelle n’est qu’une Eternelle…. ?????

     Et on peut, en attendant, s’intéresser à sa nouvelle série l’A.N.G.E…. mais je n’ai pas accroché en lisant l’extrait fourni en fin de 12ème tome des Chevaliers.

10. La série de Westerfeld : Uglies…

     Dans le monde de Tally, nous ne sommes que des souvenirs… « les rouillés ». Les adolescents, élevés collectivement, par tranches d’âge, sont des « laids » (les uglies) et subissent, à 16 ans, une opération chirurgicale esthétique, espérée car génératrice d’une progression de son niveau social et d’un accès à une existence de plaisirs, pour devenir des « beaux » (pretties).

     Et Tally, comme tous, l’attend avec impatience, tout en faisant le plus grand nombre de bêtises possibles. Mais notre Ugly, pas si laide que ça, rencontre Shay, une rebelle dans l’âme, et apprend qu’il existe des uglies qui veulent demeurer tels que la nature les a créés.

     Elle est obligée de suivre son amie farfelue à l’extérieur de Prettytown, chez les révoltés, et… se prend à penser comme Shay et surtout comme David, un moche de naissance, né à l’extérieur, de parents chirurgiens qui s’étaient  extraits du système.

     L’originalité maximale de cette oeuvre est constituée par le traitement des thèmes  futuristes comme le déplacement des gens en skate magnétique.

J’ai ressenti le même engoûment que lorsque j’ai découvert le film de Walt Disney, L’île au trésor, (pardon pour cette référence que d’aucuns jugeront très ridicule mais ce seront des personnes méprisantes qui ne savent pas garder une âme d’enfant!) dans lequel le héros fait du skate aérien… des moments  magiques qui m’ont rendu mon âme d’ado pour quelques instants.

     Dans le deuxième opus, Tally a dû retourner en ville  pour subir l’opération (lisez le livre si vous voulez  savoir pourquoi!) et tombe amoureuse de Zane, un pretty qui a toujours désiré intégrer la bande des « naturels » (c’est moi qui les appelle ainsi et non le roman) mais qui n’avait pas eu l’opportunité d’accomplir son désir. 

      Tous deux parviennent d’abord à s’évader mais les  Specials, la police de Prettytown, les reprend car Shay… est devenue  une special,  une méchante.

      Je viens de m’acheter les deux autres tomes et je me promets de belles heures de lecture, mon plaisir préféré… puisque j’ai arrêté le chocolat!

Compléments écrits 10 jours plus tard:

Je viens de finir les deux autres tomes et j’ai vraiment terminé sur les « chapeaux de roues »! Tally devient Special et une sorte d’anti-héroïne dans ce nouvel opus.

     Cependant on ne peut que lui conserver notre estime  malgré ses bourdes  parce qu’elle subit une grande perte. Sa rivalité-amitié avec Shay est une relation conflictuelle-type  qui ressemble à celle vécue par deux soeurs de coeur.

   Le dernier voyage, dans cet univers imaginaire, nous déconcerte tout d’abord parce que nous nous retrouvons avec Aya et non Tally!

Une nouvelle héroïne qui lui ressemble trop… au point que j’ai pensé qu’elles étaient mère et fille…      L’auteur a eu la bonne idée de les rassembler à la fin de l’oeuvre, pour notre plus grand plaisir.

      On trouve toujours le même univers de merveilles technologiques. Un futur plutôt exaltant avec un traitement magistral de notre monde du multimédia…

Bref tout m’a enthousiasmée!      Même les redites des déplacements en planche magnétique. Et le double sens du mot Extras est le point d’orgue qui me laisse un bon goût dans l’esprit… malgré la fin de l’histoire et la séparation inévitable avec… ma double héroïne!

11. 567 pages et Richard n’a guère avancé chez Terry Goodkind!

Eh voilà! Jagang n’est toujours pas défait!     Bon sang de bonsoir, « Fichtre et foutre » comme dirait Zedd!

    Certes je me suis bien régalée quand même…quoique les descriptions des exactions de l’armée de l’Ordre m’aient lassée…

     Le personnage de Nicci est très agréable. Zedd a perdu de sa force ainsi que Nathan, Anna ou Verna…

     Les Mordsiths sont toujours aussi marrantes et sympathiques.

     Richard et Kahlan demeurent mon couple préféré.

     On retrouve aussi Rachel et son  guide forestier de père adoptif, Shota la sorcière et Jebra la Pythie, la Sliph d’argent et évidemment les venimeuses soeurs de l’obscurité: Ulicia et compagnie…Mais il me faudra attendre début 2011 pour lire la fin de cette série,après 6000 pages de fidélité.

     Il n’y a rien à faire: le Richard de l’adaptation télévisée Legend of the Seeker  me paraît ridicule: il n’a pas la stature nécessaire.
     En revanche la Kahlan a les yeux verts mais pas la longue chevelure espérée. Ce sera la première fois que je critiquerai une « adaptation » (comme dans Le grimoire des Ombres repensées/recensées« !!!)  cinématographique.

     Voici le lien du site français de la série en question: le cycle de l’épée de Terry Goodkind et la tête de son écrivain sur son site perso… Il a la tête d’un personnage de Fantasy!

12. Bree Tanner bof mais MidnightSun, c’est génial!

J’ai évidemment acheté le dernier livre de Stephenie Meyer (nous sommes en juin 2010), puisque j’ai tant aimé la saga Twilight et son livre de SF… eh bien…. je suis déçue.

     J’ai évidemment acheté le dernier livre de Stephenie Meyer (nous sommes en juin 2010), puisque j’ai tant aimé la saga Twilight et son livre de SF… eh bien…. je suis déçue.

     Je me rends bien compte que l’histoire  ne pouvait pas être aussi captivante que cela  puisque l’héroïne meurt dans la saga… mais tout de même… je suis restée sur ma faim… ma faim de sentiments et ma faim d’action.
      L’héroïne cherche à passer inaperçue… alors forcément, si elle peut ainsi observer les autres, elle n’a pas le temps de vivre vraiment son aventure avec Diégo et son histoire personnelle est forcément courte (une enfant battue fugueuse) étant donné son âge.
      Ce qui est intéressant… c’est de pouvoir lire le texte en anglais et entier ici: BreeTanner.com
      Bien sûr tout se tient très bien  et mon sens de la logique est flatté. Les faits narrés expliquent   que la vampirette ait été la seule à survivre  au massacre des jeunes vampires créés par Victoria perpétré par les Cullen…
     Le double point de vue sur Jasper vaut le détour mais pas celui sur Bella, décidément trop plat. 
J’avais tant apprécié les 12 chapitres de MidnightSun  qui sont un véritable trésor dans le changement de point de vue proposé et qui m’ont emballée autant que la saga, que je m’attendais à mieux…
     Tout ceci m’a coûté quelques euros pour une dépense dont j’aurais pu me passer mais cette mésaventure ne diminue en rien le sentiment d’avoir lu l’oeuvre d’une grande auteure.
     On ne peut pas tout réussir  et les imperfections mettent en lumière…. les réussites!quent   que la vampirette ait été la seule à survivre  au massacre des jeunes vampires créés par Victoria perpétré par les Cullen…
     Le double point de vue sur Jasper vaut le détour mais pas celui sur Bella, décidément trop plat. 
J’avais tant apprécié les 12 chapitres de MidnightSun  qui sont un véritable trésor dans le changement de point de vue proposé et qui m’ont emballée autant que la saga, que je m’attendais à mieux…
     Tout ceci m’a coûté quelques euros pour une dépense dont j’aurais pu me passer mais cette mésaventure ne diminue en rien le sentiment d’avoir lu l’oeuvre d’une grande auteure.
     On ne peut pas tout réussir  et les imperfections mettent en lumière…. les réussites!

13. Le prix des Incorruptibles vise à élire le meilleur ouvrage d’une sélection, qui correspond à un niveau d’études. Je compte faire travailler mes 4ème sur ces oeuvres.

  Voir tous les renseignements (et les résumés des ouvrages) sur le site des Incorruptibles

     Celui que j’ai préféré est Le bâtard de l’Espace car ce sont des nouvelles très intéressantes et originales sur des thèmes  actuels comme: les émissions de téléréalité ou la violence. En plus ce sont tous des récits de Science-Fiction! tout ce que j’aime.

     Ensuite je placerais Papillons noirs que j’ai plus apprécié qu’Assassin, alors que tous deux sont des romans policiers assez sombres.(J’espère que mes élèves ne me feront pas une déprime!)

      Dans le premier, le personnage de l’inspectrice est attachant et dans le second le caractère mou du héros, qui ne cesse de se comporter de façon sournoise et stupide m’a trop agacée. Ce sont ses mensonges qui  nourrissent l’histoire et je déteste le mensonge contre lequel je me bats au quotidien!

     Chasseur d’orages est poétique mais la fin n’en est pas une, à mon sens.

     Quant à Babel, (encore de la SF et du fantastique), l’ensemble est plaisant mais si  j’ai frémi avec les « hommes bougies », il sm’ont dégoûtée et les mutants ratiers sont trop classiques. Néanmoins cette lecture a été agréable du fait de l’idée des clés. J’aimerais bien lire une suite.

     Le 6ème ouvrage de la sélection.est celui-ci:  

Il est au second rang dans ma liste des préférences car son originalité est évidente. Cependant les êtres imaginaires sont trop souvent laids (les goules par exemple) comme les noirs dessins qui l’illustrent. L’intrigue est fort bien menée et le lecteur est motivé dans sa lecture par le désir de connaître le fin mot de l’affaire. La fin heureuse me satisfait pleinement, évidemment!

Plusieurs fois par le passé j’ai pu constater combien ce « concours » proposait des choix d’oeuvres très judicieux. Seuls un livre ou deux m’ont déçue lorsque je les ai achetés et lus. Il n’en reste pas moins qu’ils sont très chers, me semble-t-il, comme tous les ouvrages de mes thèmes favoris. Ils sont à la mode et donc nous payons pour tous les autres livres que personne n’achète. Mon budget lecture est en constante augmentation chaque année et je crains de devoir revoir mes prétentions d’actualité lorsque je serai à la retraite avec des rentrées d’argent moins élevées!

Pour finir je ne peux que remercier la vie qui m’offre la tranquillité d’esprit nécessaire et le confort… pour me consacrer à mes lectures, ma passion favorite depuis que je sais lire!

14. Ma découverte de l’été 2010: Ellana de Pierre Bottero!

Un plaisir que j’ai dégusté trop vite et dont les citations sont à apprendre par coeur!

Qu’on le lise chez Rageot ou en livre de poche,

Pierre Bottero est un grand auteur et pas seulement pour les ados! Le mieux , c’est encore de l’écouter parler de son oeuvre sur Dailymotion: quel bonheur d’entendre

cet auteur trop tôt disparu. (mais soyez patient en visionnant cette vidéo car avant l’interview, il y a toujours une pub de cinéma!)

Ses oeuvres me ravissent totalement, exactement comme Axel et Mathieu me l’avaient promis quand ils men ont parlé, celui-ci de la trilogie d’Ewilan  et celui-là de « Toutes les oeuvres de cet auteur »!

15. Le pas de Merlin de Fetjaine:

      Le personnage de Merlin est ici un ado… pas du tout magicien au début de l’oeuvre.   

    Et à la fin de ce premier tome… il a juste reçu la capacité de connaître ce qu’une infinité de gens ont vécu. Bon… cette expérience n’est pas donnée à tout le monde mais si on s’attendait à un mage… c’est raté.    

    Et pourtant le désir de lire la suite est réel. L’auteur a su créer une atmosphère qui n’est pas d’héroïc Fantasy mais qui prend le lecteur et l’emporte. Comme c’est une oeuvre d’universitaire, l’ensemble est très documenté et même savant… Cependant on rencontre quand même des elfes, des combats… de l’amour et l’ouvrage demeure situé dans le domaine de la Fantasy.    

    La scène du viol m’a évidemment rebutée (c’est un livre d’homme) mais j’ai envie de savoir comment va évoluer l’intrigue, quoique je me mélange un peu les peuplades celtes ou saxonnes!     

    Mériterait d’être relu pour noter sérieusement tout ça…     

    Voici ce que dit Wikipedia de Fetjaine. Sa série des Elfes a l’air alléchante… à suivre.


J’avais enfin vu [H.P. et le prince de sang-mêlé] (M.A.J. oct.2021)

    Mise à jour du 02 octobre 2021:
     Onze années ont passé depuis l’article qui suit. Les livres sont sortis de 2001 à 2011. Je me souviens d’avoir attendu la parution de l’un ou de l’autre des tomes et d’avoir été obligée, comme beaucoup à l’époque, de me les procurer d’abord en anglais, ce qui signifie que j’ai,  faute de vocabulaire et de connaissances grammaticales dans cette langue, à chaque fois, redécouvert l’œuvre puisque de nombreuses nuances m’étaient « passées à 10 000 au-dessus »!
     Dans un premier temps, je partageai cet engouement plus avec mes élèves qu’avec mes  enfants qui étaient trop jeunes pour avoir les mêmes passions que leur mère (eh oui, « nul n’est prophète en son pays ») et qui  puis j’ai forcément imposé cette passion à ma famille à force d’en parler et quand les films sont sortis (mes enfants ont alors lu certains tomes) et quand nous  les avons achetés en DVD… Cet univers dont j’ai pu constater que de nombreux enfants actuels n’ont aucune idée (ils le considèrent comme démodé, m’ont dit certains l’an passé! ) me plaît toujours. Il me paraît totalement indissociable des acteurs qui ont incarné les rôles et les derniers tomes ont été lus avec l’image de Daniel Radcliffe, Rupert Grint , Emma Watson ou Tom Felton donnant chair aux personnages.
L’article qui suit est donc ma réaction d’alors, après avoir vu au cinéma, en 2009, l’adaptation du 6ème opus de la série en 8 tomes et 8 films.
     Article de 2009  (au tout début de mon blog):
Eh bien… moi j’ai beaucoup aimé… comme toujours, puisque je suis tout à fait commune dans mes engouements : ils correspondent aux modes de mon temps, sans mépris pour les goûts du plus grand nombre !
     Il faut dire que j’ai lu le bouquin plusieurs fois, dans les deux langues!  Il est certain que c’est l’opus  le plus noir de l’ensemble puisqu’il casse le mythe Dumbledore et fait machine arrière avec Rogue, brouillant les cartes pour les redistribuer.
     Ce qui m’a beaucoup plu… c’est l’évolution des têtes d’acteurs! Le beau Drago… est à l’image de la noiceur de son âme torturée: plus si beau que ça! L’âge et les épreuves l’ont marqué.
     Harry me convient toujours autant ainsi que ses amis et surtout sa Bien-aimée, dont l’allure est si simple, presque commune mais que je trouve très vraie et qui compense ainsi la déception d’une histoire rêvée mais toujours avortée avec Hermione. Il faut préserver à tout prix « l’amitié avec une personne de  l’autre sexe ».
     L’étape montre combien le gamin Jeudusor est, dès l’enfance, un vrai serpent (il en existe très peu, dans la réalité qui soient aussi méchants, pervertis dès l’enfance et l’exception fait froid dans le dos):
Le mal sous des dehors « très class »… l’acteur réussit à donner l’image que je m’en faisais et que le regard ci-contre manifeste parfaitement.
     Tout tourne déjà autour de la personnalité du mentor d’Harry, Dumbledore, le vieux sage tutélaire dont la disparition change tout… et pourtant qui n’est qu’une continuité.
     Je pense que les prochains films devront conclure l’ensemble en beauté avec des scènes de bataille d’anthologie,
des doutes affreux,
des simili-trahisons et des retrouvailles affectueuses…
et le pauvre Drago finalement  pardonné, puisqu’il n’a pas succombé. Une morale telle que je l’aime, à l’Américaine… quand  la rédemption est possible et la famille qu’on s’est créée solide.