Le mystère de la Gaillarde


En traversant le jardin entre deux averses
Une marguerite, dont la colonne perce
L’espace vert de sa corolle bicolore,
Montre un pliage de pétales… or j’adore
Percer tous les mystères de faune et flore
Que çà et là, par mes photos, je picore…
J’approche… Qui va là?
Oh mais… Qui es-tu, toi?
Une tisseuse tâche de se faire oublier
En se rencognant au fond de la fleur pliée!
Vue !


Une GAILLARDE est une marguerite vivace .
Sur le site de Rustica, la Gaillarde.
La page de requête sur Google.
Botaniste et entomologiste… Ma carrière de scientifique est limitée à mes observations et recherches par Internet…😆
Et je me régale à versifier… Pourtant je ne suis pas sous-préfète, quoiqu’au pays de Daudet!
Le sous-préfet aux champs de Daudet

C’est la vie 😒.
Il faut bien vivre avec !🐝🕸️🕷️

- 1 ) ça va chanter sur ma colline!

- 2 ) Elle a tissé sa toile en une nuit… juste à côté de l’appareil insecticide accroché avec une prise-minuteur près de la plinthe… et elle l’a fait pendant la nuit… soit juste pendant la période d’activité de la prise ! Et elle tient depuis 72 heures! j’ai eu pitié d’elle et ne l’ai pas écrasée mais je vais finir par la passer par la fenêtre ! Question : quelle est l’efficacité de l’insecticide anti-moustique? Est-il à ce point sélectif?

- 3 . J’ai été attaquée par des guêpes en ratissant : 4 piqûres sur l’avant-bras, la semaine dernière (malgré les gants et la chemise à manches longues) et j’ai toujours un bel hématome malgré les pommades renouvelées!
Conclusion… seules les araignées et les cigales sont mes copines!
Sur le site Spotjardin de Jean-Claude Divet ( voir ma page de liens) aujourd’hui, un article sur les insectes démontre l’aide qu’ils apportent à l’agriculture. A regarder ! ( C’est une vidéo).
Mais que font-elles donc? (mise à jour du 2022-04-30)
J’avais posé la question : si quelqu’un peut m’expliquer ce que font ces abeilles en se posant et suçant la base des feuilles de laurier cerise… J’en serais moins ignorante!
Et je viens de trouver la réponse sur le site Apistory, avec la requête de recherche sur Google « abeilles et laurier-cerise », dans la page Plantes mellifères, qui contient une foule de liens vers les articles dédiés ! Il faut cliquer dans « laurier cerise » Internet est bien plus utile que mes encyclopédies et livres divers! En gros la plante les incite à la reconnaître pour qu’elles reviennent quand elle fleurira ! Maligne la flore!






IN ULTIMIS AESTIVIS DIEBUS, IN HORTO
« Dans les tout derniers jours d’été, au jardin »
Voici mes images du week-end pour souhaiter à tous une bonne semaine…
SALVETE!
« Portez vous bien! »
Alien… in the garden:
Une mante mutique monta notre allée…
Une sorte de phasme… peut-être mantique… Qui sait?
Une Empusa pennata,
(Le premier mot n’appartient pas au dictionnaire de latin classique mais le second signifie « avec antennes (ou cornes) »:
Son mantra de mante sans eau ne m’a pas empêchée de la photographier…
Et pourtant elle faisait sa prière avec insistance…
J’ai cru entendre chanter Mike Brant!
Vraiment riquiqui, ce diablotin de Provence (que je crois femelle si cette page me renseigne bien…)
Mais bien joli (e) quand même.
Révisions…
Puisque ma rentrée se profile à l’horizon… dans 3 semaines (!)…
j’ai pris Néo…
Encore et encore…
Et mon horizon préféré…
Encore et encore…
À défaut d’avoir pu capturer une demoiselle correctement!
QUID EST ? (= Kézako?)
Je me demandais ce qu’était cette bébête…. posée sur une feuille de vigne…???
J’aurais bien voulu que quelqu’un pût me cultiver à ce sujet…
J’étais avide de connaissances et l’observais à loisir en conjecturant…
Taille: 1 centimètre.
Est-ce qu’elle naît ou se transforme?
La solution je l’ai trouvée sur Internet, évidemment… Il s’agit de…l’enfance larvaire d’une coccinelle! On peut le lire sur ce blog-ci… en milieu de page environ ou mieux encore sur Jardins animés, ici.
J’ai raté toute une série de photos, cette semaine… Dommage!
De Néo qui suivait, queue dressée, sur la route, l’écureuil qui courait, tout en haut, sur le fil électrique…. à deux charmants insectes, mi-papillons, mi-abeilles, qui se sont endormis côte à côte dans les entrelacs d’une pousse…
De la chauve-souris venue suivre son plan de vol dans le salon à la demoiselle bleue au repos…
Mais j’ai gardé toutes ces images en tête pour faire des rêves merveilleux.
Un 25 juillet igné:
Pour la définition d‘igné, allez le chercher dans le T.L.F.I.. Car je ne parviens pas à mettre un lien direct!
En voici le début:
« IGNÉ, -ÉE, adj.
A. Qui est en feu, qui est produit par l’action du feu.
1. Qui est en feu, enflammé, embrasé, incandescent. Ils portaient des torches ignées, Des faux blanches et des cognées (VERHAEREN, Camp. halluc., 1893, p. 71) :
Newton et les autres astronomes prétendent que cet astre [le soleil] est un globe de feu dont la chaleur est vingt mille fois plus forte que celle d’un boulet rouge (…). Il est couvert, selon eux, d’une mer ignée qui bouillonne sans cesse et produit des écumes qui apparaissent à sa surface en forme de taches…
BERN. DE ST-P., Harm. nat., 1814, p. 345.
CHIM. Qui se produit sous l’action du feu ou d’une importante source de chaleur. »
(Mes liens seront désormais violets. Merci à Véra!)
« Les Magnolias… » ET ALIAS IMAGINES
Quand j’ai visité le Parc de La Tête d’or, à Lyon, pour la première fois (il y a une quarantaine d’années), l’admiration pour les arbres splendides que sont les magnolias en fleurs m’avait prise… et ne m’a pas quittée depuis… surtout avec la mélodie de Cloclo en tête!
Le petit arbre de notre bout de terre nous invite à boire le soleil à la coupe de ses pétales et il a agrémenté le breuvage d’étamines:
Voici un choix de vues « magnolesques », avec arrière-train de coléoptère… qui ressemble à un masque si bien qu’on ne sait plus s’il s’agit du devant ou du derrière!
Et admirons le tissu de ces pétales qui sont un véritable brocart apprêté par la Nature… ou du papier précieux plié en origami, message d’amour.
J’ai proposé plusieurs photos car je ne sais pas en faire de si parfaite qu’une seule suffise à exprimer ma pensée.
Et puis je n’ai jamais su me limiter en rien!
Voici donc un pistil appétissant pour les fourmis qui l’habitent:
Et une robe oubliée par sa cigale au dressing du jardin:
Tels les rets d’Arachné:
Les maux de tête sont une toile d’araignée qui enserre le cerveau dans ses fils de soie de brume.
Cette araignée-ci dévoile son masque vaudou…
Pauvre Arachné punie par Athéna parce qu’elle aimait tisser… Un gros accroc lui a fait repriser sa toile délicate… qui résiste à tous les vents.
Visions personnelles:
Dans les pissenlits, j’ai accompagné les fourmis qui me consolent un peu de mon incapacité à trouver l’illustration du mot « église » que je cherche en vain…
L’alternance des pétales et des étamines, terminées en tortillons, m’a plutôt évoqué la structure d’une basilique, dont le premier sens était « lieu de réunion ». En outre les bâtiments religieux actuels font naître des chorals sous la beauté de leur lumière et la lumière de cette photo m’a paru bien jolie, presque comparable…!
Mes futures pommes, garanties des plus biologiques, prennent forme et paraissent de bonnes joues à embrasser.
Le mot « pommelure » existe dans le dictionnaire de l’Académie (A.T.L.F.I.) mais il est masculin et non comme « chevelure, fissure, armure, brisure… ». Un pommelure, donc!
Dans la terre de mon paradis personnel, un firmament stellaire se déploie, lentement mais sûrement… Les futures poires.
Tels des suricates en pétales, les fleurs d’ortie me paraissent guetter un prédateur quelconque…
Sur une plante grasse aux feuilles à taches de rosé (et non « de rousseur »), dans les replis des fleurs jaune canari, à la recherche de succulences, les fourmis, encore, explorent et agitent leurs antennes…
Nous en goûterions bien, nous aussi!
A coeur de tulipes, parfois, entre clair et obscur ou sur des fulgurances, le soleil se reflète et un minuscule éphémère que je n’ai pas su mieux capter, près du pistil en parasol jaune, se cache de l’objectif…
Enfin les douces teintes du matin levant, sur le petit cerisier de mon amie Madeleine, m’ont trouvée heureuse du retour des chaleurs.
Du bon boulot!
Les abeilles sont au travail et s’activent en choral printanier…
Voici une laborieuse butineuse qui… en a déjà plein les pattes (!) car elle fait sa pelote et thésaurise en bourdonnant: