Réfléchir sur (3xRien), demeurer dans le léger pour ne pas s'abîmer dans le grave.

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« Philonautes »…

Illustration : Pexels.com

« Historique » du questionnement du jour : J’avais créé pour désigner une personne rencontrée sur Internet, un néologisme (bancal étymologiquement, puisque composé d’un terme d’origine latine mêlé à un autre d’origine grecque, et je me satisfaisais de sa famille ) « Aminaute », « Amienaute », « Amisnautes » et « Aminautié« … (J’écris « j’avais créé  » parce que ce nom n’existait pas dans les dictionnaires consultés au moment où j’ai cherché comment exprimer cette idée… Si la maternité ou la paternité en incombe à d’autres… Qu’ils récupèrent leurs droits car ils ne m’importent pas et je les leur laisse tout entiers).
Quand une recherche concernant « le syndrome de la page blanche »,
que Gilles a mieux réalisée que moi,
m’a démontré que j’avais accordé foi, sans guère réfléchir, à la première page d’internet que j’avais lue, ne poussant pas l’enquête plus loin… C’est pourquoi aujourd’hui je m’interroge sur la pertinence de cet autre nom composé « Aminaute ». Dans ce mot valise le terme « ami » est un peu inexact ( comme l’avait déjà souligné Justin dans un article de sa rubrique « Langue de Molière » ) puisque les internautes désignés sont à mi-chemin entre des inconnus parfaits et des relations particulières de la vie courante propres à chaque webmestre ( rappel : à mon humble avis, « ce qui est sur Internet doit rester sur Internet » et par conséquent il faudrait peut-être trouver un mot différent pour les « amitiés » internautiques).
Voilà qui m’amène à proposer une refonte du précédent néologisme pour en composer un nouveau entièrement d’origine grecque :
PHILONAUTE… et philonautié.
Par ce terme, plus logique étymologiquement (et toujours proche du terme habituel « internaute ») l’idée d’amitié est moins sensible et l’on peut se contenter de l’interpréter comme le goût partagé de rédiger des articles sur un blog… Cet affaiblissement du sens correspond bien à la spécificité d’un lien créé sur Internet par des lectures communes et des échanges de commentaires, un échange d’idées uniquement intellectuel sans incidence sur la vie réelle. Plus besoin alors de se référer au terme « copinaute » qui me rappelle beaucoup trop l’école primaire et diminue la portée du fait d’écrire des articles et de commenter ceux des autres « webmestres »…
Mis à part « internaute », ces mots sont, comme « leucosélidophobie », des néologismes et par conséquent n’appartiennent effectivement encore qu’à un dictionnaire de français commercial tel le Larousse et non au TLFI de l’Académie française … Mais une créativité raisonnable enrichit la langue.
L’intérêt du mot « philonaute » est qu’il est épicène, (on peut aussi bien dire : « un » philonaute « qu’une » philonaute ») et devient plus facilement un terme générique.
Avec « philonaute » et « philonautié » le sens « amical » s’estompe (puisque le préfixe ou suffixe « philo » évoque juste, dans l’esprit de tous, l’idée de « qui apprécie »), au profit d’une valorisation d’un passe-temps commun, (le fait d’écrire un blog)…
Bref… En ce jour où la Saint Fidèle est inscrite au calendrier français habituel… je ne cesserai pas d’évoquer les amisnautes mais je crée la communauté des « philonautes » !

Le choix d’un bateau en illustration de tête d’article correspond forcément au mot d’origine grecque « naute » qui signifie bateau /navigateur ( comme dans argonaute, cosmonaute/astronaute )… mais une marguerite illustrerait mieux encore cette réflexion par l’idée que le web est comme cette fleur : on le désigne par un « singulier collectif« . La marguerite est une communauté de fleurs, comme je l’ai déjà expliqué sur ce blog, partie « flore ». Cette image est plus symbolique, finalement, parce qu’elle correspond à une beauté d’ensemble alors que le ⛵ correspond à la navigation sur internet et la toile d’araignée évoque plutôt les dangers d’Internet.

PHILONAUTE et AMI(E)NAUTE, là est ma distinction du jour.


Lilian et Carla : un air de Kdrama ! (MAJ en fin d’article)

Lui, c’est un… « Homme jeune-vieux » de 18 printemps qui préfère les « Feuilles mortes » de Montand à tous les « sous le sein, la grenade » ou symphonie des éclairs de Zaho de sagazan ou country de Beyoncé….
Il collectionne les objets chinés en devisant au sujet de son grand-père…
Il aime chanter comme Piaf et fait rouler les R…
Et tout en ayant la douceur apparente d’un chérubin, ou la prestance de l’ange de l’Annonciation de Fra Angelico…
il tient son coach à distance en le vouvoyant…
Elle, c’est une femme-Enfant de seize ans
Une brune à la voix affirmée soudain vibrante,
Qui a revêtu un large jean de combat
Pour n’être que regards et envolées travaillées.

Quand ils ont commencé leur dialogue, ( dans « Donner pour donner » d’Elton John / France Gall) quand ils ont enchaîné leurs répliques, elle a paru prendre la tête de ce duo mais…
aussitôt il s’est avancé, happant le bras de la jeune-fille d’un geste charmeur… Pour prononcer des mots démentis par le geste, « Quand je te donne sans rien demander »
Elle a alors retenu les doigts du séducteur en affirmant « c’est pas la peine » mais la voilà captivée, attentive… Les coachs et nous, les spectateurs-auditeurs, avons souri par plaisir d’assister à ces quelques minutes de cinéma impromptu… Mika a largement étendu les bras pour nous renvoyer cette idylle qui se dit absente ( « la vie, c’est pas facile ») alors qu’on la voyait sous-jacente, là… Nous étions comblés par cette chanson comme en regardant une série sentimentale… Je voyais un Kdrama !
Quand Lilian a tenu la taille de Carla à peine un instant d’un élan possessif en chantant les mots d’un air canaille, il a fait rire Zazie qui commenta « C’est trop crédible ! » car nous l’avons, tous, estimé tellement touchant, cet homme séduisant… ce Roméo blond! 
Toute une histoire romanesque s’est dessinée en quelques secondes, juste le temps de quelques répliques… et un échange d’airs complices.
Toute une romance s’est installée en ce temps record ! 
Elle lui donnait  » ses sourires moqueurs, sa force, sa douceur » mais il la pressait de sa tendresse de fiction et elle ne ramenait plus guère la main qu’il voulait prendre… alors qu’elle devait exister face à cette magie du regard bleu foncé masculin et des dents blanches de ce jeune loup qui allait la croquer… Presque on se serait attendu à les voir s’enlacer, presque on l’espérait… Mais non, la chanson répétait que la vie était difficile !
Ben oui, on les aurait bien mariés, là, sans plus tarder!
Comme ce n’était que du cinoche, leur étreinte de bons copains nous a quand même rassérénés. Ils nous ont bien menés en bateau!
Il a eu un petit sourire en coin pour aider sa collègue à accepter la décision qu’on sentait arriver…
Carla était éliminée…
Puis paf! en sursis, finalement, car repêchée… Jusqu’à quand ? Il lui faut encore trembler, sur le banc des repêchages…
Lilian, lui, sort sa couronne de boucles blondes du bon côté de la scène, vainqueur de la rencontre et déjà… « divorcé » de sa compagne de chant d’un soir. Tu parles d’un dating! Bon sang que ces battles sont cruelles!

Ensuite j’ai vibré avec Anna et Odem… Or j’avais déjà un peu pleurniché en mon for intérieur quand Ambre-Ever (cette fée blond vénitien aux yeux bleu pervenche et à la voix intense) avait perdu devant Alphonse (qui lui répondait avec toute l’expérience de Brel en lui). Leur faux divorce, bien crédible, m’avait tellement émue, ( leur affrontement était d’un très haut niveau et j’en avais eu les larmes aux yeux) dans l’épisode précédent puis Ambre-Ever s’était retrouvée « en attente » à la consigne… Et la voilà éjectée, définitivement remplacée…

On s’attache, je m’attache, en quelques sons et quelques images, sur des bribes de vies réelles ou potentielles… Et je sais bien qu’on ne peut pas tous les faire gagner… Encore cet esprit de compétition qui écrème et sélectionne…

Il me reste à me souvenir que souvent ce ne sont pas les vainqueurs de « The Voice » qui gagnent par la suite en notoriété et font carrière… Mais que d’histoires cette émission m’a contées ! Je ne peux pas m’empêcher d’être une fan fidèle de ce programme ! C’est la plus longue série télévisée que j’aurai suivie dans ma vie de téléphile, une chronique annuelle ( et parfois bisannuelle avec l’émission des kids)!

PapyH et moi nous disions qu’un chanteur peut être un excellent acteur… alors que le contraire n’est pas du tout gagné d’avance.

Mise à Jour : pour ceux qui ne peuvent pas voir le contenu de cette chaîne Youtube, voici le lien par Internet sur TF1 plus


Ça date mais ça n’a pas pris une ride !

Un Aminaute est parti tout récemment en éclaireur vers cet ailleurs où nous irons tous. C’était un Breton dont la verve littéraire m’a fait passer d’excellents moments à lire, et parfois relire, ses textes. Humainement il était certainement meilleur que moi, puisqu’il analysait sans cesse la vie politique mondiale, comme le fait papyH, tandis que je m’obstine à me couper de ces perturbations désolantes. Nous avons échangé tant de commentaires et presque tous sur le mode humoristique… Il me manque déjà. En hommage, je lui dédie cette interprétation de Tri martolod d’Alan Stivell, 1972, chantée, un peu avant 2014, par un petit Breton, qui savait dire des gentillesses aux dames.

C’est l’émission L’école des fans Nouvelle génération et l’animateur étant alors Philippe Rizzoli, qui céda sa place en 2014… ce petit Breton a grandi depuis et tout le monde dans ce spectacle a pris dix ans de plus… Les générations passent mais la Vie demeure.

Ensuite je voudrais me souvenir de Pauline venue Jouer la Brigitte Bardot, pour la venue de Mickaël Gregorio… Il n’est plus temps de mettre 20 à la petite ( (qui a au moins seize ans désormais) et zéro au pianiste qui avait, cette fois-là, bien mal mis en valeur les chanteurs accompagnés. Cependant ce souvenir demeure bien mignon.
Même si j’admire l’effort de la tenue, en Vichy évidemment, je trouve le rouge à lèvres un peu agressif.
En revanche les parents ont très bien éduqué leur petitoune qui n’a pas cessé de remercier pour le moindre compliment.
Le papa et son « pestacle » ( oui, oui, la petite l’a dit pour notre plus grand plaisir !) de Mike Brant et la maman sont trop mignons dans leur fierté de parents attentionnés et ils miment et chantent, corroborent les propos tenus, encouragent leur enfant.. c’est attendu et rassurant… C’est éternel.

Pauline aime les animaux comme BB et chante aussi comme la star en insistant sur les syllabes détachées !

Il y a donc une chaîne youtube pour cette nouvelle version de l’émission culte, qui nous délivre aujourd’hui ces moments classiques du passé et je me suis évidemment abonnée car, une fois de temps en temps, je veux me ressourcer à la fraîcheur de l’enfance en entendant les gamins massacrer la mélodie d’une chanson dont ils connaissent bien les paroles.
. Pourquoi penser à Pauline me fait-il aussi repenser au VieuxSingeQuiSoliloque ( dont je n’ai jamais connu le vrai nom et que j’ai juste lu sur Internet)… Parce qu’il y a peu il annonçait la venue au monde d’un petit-fils et que, moi, je parle de mes petites-filles… Parce qu’il défendait la logique et donc la préservation de la Nature dans certains de ses propos au milieu d’un fourmillement de pensées dont je refusais certaines ( il serait absurde d’être d’accord sur tout. Cela dévaloriserait la conversation tenue) mais dont j’appréciais un grand nombre. De la différence reconnue et conjuguée naît la richesse de notre humanité.


Watson’s privilege

Privilégiée ! J’étais une privilégiée comme Watson auprès de Sherlock, sans m’en rendre compte! En scrollant mon fil d’actualités Google ( i.e. : le faisant défiler sur mon écran de portable ), je viens d’apprendre une prochaine mutation des services de Google qui m’effare…
    Au lieu de la liste de liens des résultats que mes requêtes de recherche me permettent d’obtenir actuellement pour m’ouvrir une enquête intelligente, qui réclame de ma part lectures nombreuses, compléments d’information, recoupements de pensées… Et surtout choix du savoir final acquis
    Une IA va me donner le fruit de ses propres lectures et regroupements d’infos, soi-disant pour me faire gagner du temps !
    Et c’est révoltant qu’elle choisisse à ma place ce que je dois retenir ! Elle va filtrer mon savoir… Et donc le limiter !
    Non, je ne veux pas qu’elle pense à ma place ! C’est de la tyrannie. On va forcément me manipuler. La suppression des dictionnaires, la réforme du vocabulaire, la destruction des livres… j’imagine aussitôt tous ces cas de figure dignes des plus tristes moments de notre Histoire et des uchronies telles Farenheit 451. Bradbury, au secours !
    Impossible de retrouver l’article dont je veux donner le lien et qui m’a atterrée, révoltée, plongée dans cette réflexion… Je n’ai pas eu le réflexe de le mettre en favori pour m’y reporter plus tard. L’idée qu’on m’impose ce remplacement des listes de résultats de recherche par une synthèse de l’IA… me met en colère.

    Je ne trouve plus que l’article de Mathieu Eugène : Google travaille sur un nouveau moteur de recherche... Qui nous explique déjà le projet d’évolution de Google à surveiller…
L’article de Thibault Mairesse intitulé L’IA générative : une révolution pour Google nous fournit aussi des pistes et me rassure un peu dans la mesure où ce qu’il nous dit est complété par une autre lecture que j’ai faite : j’ai lu ailleurs que l’IA de Google, ( Gemini ? ou Bard?) va devenir payante… Ce qui signifie que pour les clampins comme moi qui ne paieront pas… Nous ferons nos recherches « à l’ancienne » ( formule humoristique !)! Ma pauvreté ( ou mon avarice) me laisserait alors mon indépendance! Cnest bien la première fois qu’on souhaite ne pas vouloir vivre comme les riches!
Même si je ne retrouve pas l’article qui m’a émue voici celui de Léo Marchal sur le sujet des différents types de recherches Google . Il date de septembre 2021 et son classement est parlant .
L’article de Clubic : Voilà comment l’IA va changer votre façon de faire des recherches sur Google exprime nettement dans son dernier paragraphe le danger de se voir imposer des résultats commerciaux, triés par des personnes exploitant notre pensée pour une consommation dirigée. De même cet article « Tout va bientôtchanger… » de JVTech indiquait en mai 2023 la situation à craindre.

Photo de cottonbro studio sur Pexels.com

    Si les listes de résultats disparaissaient ou étaient moins facilement accessibles… On me dirait quoi penser et je ne le veux pas.
    Pour notre liberté de choix, il faut refuser l’aide de l’IA… Mais comment lutter contre elle… si on nous l’impose ?
    Qu’elle invente de nouvelles images, qu’elle écrive des bouquins qui auront du succès,peu me chaut… Mais je refuse qu’elle pense pour moi. Je veux perdre mon temps en recherches parfois exaspérantes mais qui me garantiront l’exercice de ma réflexion.
    Quel paradoxe ! Choisir de me tromper ou pas, choisir de perdre mon temps en tâtonnant d’un lien à l’autre et toujours penser plus fort, choisir de vaincre toute seule mon ignorance… tout ceci me garantit une liberté fondamentale : réfléchir par moi-même !
    « C’est mon privilège » et mon honneur d’agir comme Watson en accompagnant Sherlock-Google dans ses recherches pour bénéficier de ses trouvailles afin de réussir NOS enquêtes communes. Je veux demeurer cette privilégiée-là !
    A Google les masques, la pipe et le violon… à moi la véritable connaissance finale !


De la suite dans mes idées… (MAJ in fine)

C’est au CES 2024 de Las Vegas ( Consumer Electronics Show ) que se trouve le progrès auquel j’aspirais en écrivant mon article « Trop de ton, c’est pas bon« !
Grâce à la télé ( j’ai bien fait de l’allumer et d’écouter les infos today, histoire d’en savoir vraiment plus sur le monde dans lequel je vis et me débats) j’ai eu connaissance de cet outil qui me rendrait bien service.
SKYTED, le masque qui absorbe le son de la voix quand on parle ! L’anti-MamyVéro, quoi !
Les seuls problèmes sont qu’il est bien cher ( environ 250 Euro), distribué je ne sais où ( sur Internet sûrement alors que je déteste acheter sur Internet et ne le fais que très très rarement) mais surtout qu’il est bien encombrant et sans doute pénible à porter puisque déjà le port d’un simple masque chirurgical me fatigue!

J’attendrai donc qu’ils le perfectionnent et le souhaiterais… Plus discret, léger… de Science Fiction, en fait!
Quand on écoute la suite de la vidéo ci-dessous, on se demande si ce sont vraiment des innovations indispensables.
Pour BeamO, je comprends que certains aient besoin d’être surveillés à ce point… Mais entrer toute ma santé sur mon portable ne me presse pas. A la moindre alerte, je téléphonerais à toute ma famille pour dire Adieu après un affolement sûrement réellement responsable du problème !
Et puis surveiller ainsi « mes signes vitaux essentiels » me ferait croire que je suis une astronaute… J’aurais les chevilles qui enflent pour une autre raison que ma mauvaise circulation sanguine!
Quant à Bmind… (J’en ris encore ! Le monsieur qui se retrouve avec une étiquette sur la braguette sur la vidéo m’amuse beaucoup ! )
Blague à part, n’est-ce pas flippant que d’apprendre par son miroir qu’on se brosse mal les dents ?
En ce qui concerne l’état de ma peau… Ce pourrait être intéressant de remplacer le rendez-vous si difficile à obtenir chez un dermato… Mais le miroir n’aura aucune expérience comparable ni ne pratiquera de prélèvement à faire analyser…
Quant à ma santé mentale 🤣🤣🤣🤣🤣: « -MIROIR, mon beau miroir, dis-moi qui est la personne la moins perturbée, ici? -C’est pas toi, ma pauvre Véro, car il faut te faire soigner illico presto! »

Attendons donc de plus amples compte-rendus de cette convention qui se tiendra jusqu’au 12 janvier… Parce que je suis pourtant très attentive aux nouveautés pouvant nous assurer confort et santé. Le premier portable pesait son poids et jamais nous n’aurions imaginé son évolution.

Mise A Jour. : Voici un article intéressant sur les précédentes années de ce salon. Cet article contient un tableau qu’on peut télécharger pour se rappeler de l’emballement des progrès techniques au cours des dernières années. C’est époustouflant !


Your Name

Sur la 5, une soirée sur « culture box, la plus grande scène de France » s’est ouverte par l’anime japonais « Your Name » qui m’a fort intéressée, bien que la langue japonaise me heurte autant l’oreille que l’allemand, étant accro au coréen !

Résumé : Mitsuha, une jeune fille vivant dans une famille traditionnelle de la campagne, désirait aller vivre à Tokyo. Voici qu’elle se retrouve, dans ses rêves, dans la peau de Taki, un lycéen tokyoïte qui travaille dans un restau italien et a des amis envahissants. Lui rêve de la vie à la campagne et se retrouve, lui aussi, dans le corps de Mitsuha, vivant la journée suivante de sa binôme. Le jour venu chacun récupère sa personnalité et Taki découvre sur son portable le journal qu’elle a rempli pour l’informer de ce qu’elle avait fait en tant que Taki. Quelques mois plus tard, les échanges de personnalité ayant soudain cessé, il part à la recherche de Mitsuha et apprend qu’elle a vécu dans un village ayant disparu trois ans plus tôt, à la suite d’une chute de météorite. Heureusement les échanges reprennent et s’en suivent des retours dans le Passé pour, évidemment, éviter la mort de la jeune fille et permettre leurs retrouvailles dans la réalité.
Sur le site de France TV on peut créer une compte, s’inscrire à des newsletters et découvrir dans la page Japanimation des animes du même genre. C’est gratuit.

Je n’ai pas créé de compte parce que je peux regarder des animes sur Netflix et en grande quantité comme en qualité.
La soirée se poursuivait par un documentaire , « Mangas, une révolution française » concernant les amateurs de mangas… Toute une génération paraît-il ! Et je m’en étonne d’autant plus que mes enfants sont de cette génération et n’ont pas du tout plongé dans cette vogue-là, dans cette vague-là dont ils sont informés et appréciaient certains aspects ( avec ma fille nous regardions le club Dorothée, Candy, Sailor Moon … et avec mon fils j’aimais voir le dessin animé DragonBall z.)

J’ai appris dans ce documentaire que ces Français entre trente et quarante ans seraient tous fans de mangas ??? Cette généralisation me paraît très contestable. J’ai entendu que depuis la découverte d’Albator ou autres, ils étaient tous accros aux mangas, les shonens de préférence dont les valeurs seraient « combat, victoire, amitié »… Et rap !!! Euh… Il existe de nombreux autres genres de mangas et si je ne mets pas en doute la séduction de cette « littérature »… Je m’interroge… Tous ne fréquentent pas les festivals Cosplay et si tous ont joué a des jeux vidéos… Tous n’y consacrent pas tous leurs loisirs !
Ces termes censés être les valeurs de cette génération me paraissent bien réducteurs et juste correspondre aux amateurs des désordres violents qui ont agité souvent les grandes villes, ces dernières années.
Quoique je n’en achète guère ( ils sont vite lus et une série revient souvent à 80 euros au moins) je n’ai donc rien contre les mangas et j’ai vraiment apprécié « Quartier lointain » de Tanigushi Jiro ou les lectures effectuées au club du collège en 2019… Bon je date un peu sur le sujet !
Sans doute parce que, à mon humble avis, ni les jeux vidéos ni les mangas ne remplaceront la lecture de romans et d’un grand nombre d’autres livres pour structurer une pensées et nourrir un esprit d’un vocabulaire varié !
J’ai un peu peur pour l’avenir quand on me dit que les mangas ont déjà remplacé la lecture des autres livres. Et j’espère que ce n’est pas vrai car la société serait peuplée de gens ne rêvant que de combats… J’espère qu’ils sauront transposer cette combativité dans la vie quotidienne en accomplissant les travaux de métiers très banals… Et sans en arriver à considérer les gens comme des ennemis à combattre au point de ne plus reconnaître la gentillesse d’autrui ( seuls ceux qui auront vu la fin de l’anime ci-dessus comprendront ma plaisanterie).


C.C.A. : quand la réalité rejoint la fiction…

Dans l’émission du 17 octobre du programme de la 2ème chaîne , « ça commence aujourd’hui » dont le thème était « Ils côtoient la mort de près », les intervenants nous ont démontré que dans le quotidien, une personne peut vivre des situations tellement décalées par rapport à la banalité quotidienne de la plupart d’entre nous… que cette personne ( ici un séduisant policier scientifique trentenaire ou quadragénaire, un médecin légiste de 66 ans repoussant l’heure de la retraite car passionné par son métier, marqué par la perte de son fils, et une thanatopracteuse, qui a défini leurs métiers comme « des professions de l’ombre » ) vit des situations dignes des séries policières télévisées. ( Le policier a rappelé qu’en France les vols sont bien plus fréquents que les enquêtes avec décès.)
Comme toujours, Faustine Bollaert, dont je suis vraiment fan, a posé les meilleures questions dans les termes les mieux choisis et avec la délicatesse et l’humanisme qui la caractérisent.
Quelle grande dame que cette animatrice plus douée que bien des journalistes!
Les témoins ont narré des souvenirs touchants. Sébastien, le policier scientifique, a montré le fameux contenu de sa mallette d’investigations, allumant une lampe révélant les traces de sang sur le plateau…

Ces professionnels ont forcé mon admiration, tous les trois, comme je le ressens à chaque fois que j’écoute cette émission, quand le thème me convient. Leurs précautions oratoires, leurs émotions et la portée de leur témoignage m’ont passionnée et cultivée… J’ai encore grandi hier.

La psychologue présente, Natascha Espié a accompagné les témoignages de ses éclairages, pensés et formulés avec précautions infinies qui modifient toujours mon écoute par un nouveau point de vue, un renouveau de la réflexion, une étape nouvelle de la pensée. Ainsi elle a précisé  » Oui un médecin légiste ne soigne pas la personne observée mais il soigne la famille par ses constatations et aide au travail de deuil. » ( Avant-hier elle a rappelé que « faire son deuil » n’est pas oublier la personne décédée mais apprendre à y penser autrement.)
L’avocat juriste Marc Geiger nous a donné comme toujours des renseignements précis sur les aspects juridiques des procès, les démarches à engager et la poursuite des enquêtes policières.
Voici la page qui présente l’émission et les intervenants de cette émission.
Cette émission devrait être conseillée à tout citoyen! Même si certains sujets m’ont tout de même fait fuir parce que ce jour-là je n’avais pas envie d’écouter le thème prévu.. Tous les aspects de la vie ne me motivent pas de la même façon… Et il y a des jours où l’on est plus ouvert d’esprit que d’autres… Ainsi je n’ai pas regardé l’épisode concernant les psychopathes ni ceux consacrés aux « troisième genre humain » ni celui qui concerne l’excision parce que je n’avais pas envie de me pencher sur ces souffrances dont je suis informée. Dire que Faustine doit absolument tout entendre… !
Hier, j’ai apprécié que l’émission mêle la Réalité et l’Imaginaire des scénaristes parce que la vie a pris un éclairage romancé et tout en restant bien concrète… Un paradoxe.


Un service de doublage qui m’inquiète

Alors que j’avais beaucoup ri, il y a deux ou trois ans, en utilisant l’application de traitement de photo dont j’ai oublié le nom qui m’avait permis d’animer des photographies de personnes de ma famille en les faisant chanter avec des voix connues…
( voir des personnes âgées entonner du rap était vraiment tordant)
Je n’avais pas mesuré le danger de telles applications, demeurant enfermée dans le comique de la situation…
Mais plus j’entends parler de l’application HeyGen, qui permet de traduire une vidéo dans une autre langue, plus je m’en émeus.
Certes écouter Kevin Tran, ce Youtuber sino-français que j’aime bien, expliquer qu’on pouvait choisir la langue de ses vidéos et ne plus avoir à lire de sous-titres paraît un véritable progrès
Pouvoir s’exprimer dans n’importe quelle autre langue est un rêve dont la panglossie de la Pentecôte avait témoigné dans la Bible déjà…
Je pourrais parler coréen un jour sans me donner la peine de l’apprendre… mais comme je déteste voyager, je n’en vois pas l’intérêt !
Et surtout je me dis soudain que l’on va pouvoir faire dire n’importe quoi à n’importe qui et que nous ne serons plus capables de distinguer le vrai du faux…
Alors HeyGen me gêne et démolit ma foi dans le progrès.
C’est la porte ouverte aux escroqueries en tout genre sans compter la fin de nombreux métiers comme les doubleurs, les traducteurs et je dois en oublier…
Et en outre une traduction n’est qu’une version du texte originel ! Qui garantira qu’un faux-sens, sans parler des contresens possibles, ne trahira pas la pensée du locuteur?
En ce moment j’aime beaucoup laisser les sous-titres français tout en écoutant une vidéo traduite en VF et je constate que les différences sont légion et cependant je trouve du plaisir à démultiplier ainsi la réception de la scène regardée qui n’est qu’un passe-temps. Parfois les nuances sont très éloignées dans le ton exprimé (de l’amour à l’humour, il y a très loin soudain!). Cet écart pourrait générer de gros problèmes dans une situation importante pour le locuteur.
Et la jubilation produite par l’accès à la version originale d’un film, que deviendra-t-elle? On perdra la véritable perception du travail de l’acteur avec la disparition de sa personnalité authentique perçue à travers le personnage !
Bref… Dans la gêne, il n’y a pas de plaisir… et par HeyGen qu’y aura-t-il ?

Pour en savoir plus sur le sujet, voici une vidéo éloquente de Baptiste Carpentier :


Chez @IsaiahShinn, des shorts…

Pas toujours en short!
Et tout d’abord Vik et Miranda, mes danseurs préférés, font un « 1,2,3,soleil » de SiFi anthologique ! Une merveille doublement artistique… puisque les dessins sont autant travaillés que les mouvements des danseurs !

Toujours dans le style « comment faire du neuf avec du vieux » en reprenant les Bee Gees ou un air aussi connu du XXème siècle… Vik et Bdash font magistralement du Michael Jackson !

J’aime beaucoup aussi voir Vik avec Satsuki…pour… qu’on y aille ensemble ( où on veut mais en dansant et c’est l’âge qui me donnera une démarche de ce genre et non leur talent) !

Et, bien sûr, ce sont les danses de couple Vik- Miranda qui m’épatent le plus. Elle est en caoutchouc, cette fille !


La chaîne youtube « IsaiahShinn » m’amuse depuis longtemps maintenant et il fallait que je la place dans mon blog car je suis comme les ados, amatrice de ces vidéos-là !

Dans un autre style mais toujours en shorts .. les différents challenges de mes groupes coréens préférés me distraient de même régulièrement et je regarde volontiers ces quelques secondes de spectacle comme le « boom boom boom » des filles du SSerafim ou le « Hard » des SHINee…

Mais ce dernier short n’est pas chez Isaiah… Tant pis, il n’est pas en short non plus … Je fais ce que je veux, na !


Kévin Tran : YYSD (= « trop fort »)

Le seul Chinois que j’ai récemment rencontré… C’est ce youtuber bien sympathique.
C’est mon fils qui me l’a fait découvrir et, comme toujours quand je discute avec mes enfants, j’y ai gagné un peu plus de culture générale ( Ben oui, dans ma famille les enfants et leurs compagnons sont plus diplômés et, dans de nombreuses matières, plus savants que nous, les parents !)

Avec Kévin, qui vient de reprendre sa chaîne YT ( il l’avait délaissée un temps pour réaliser des courts métrages), on apprend le chinois et quelques faits culturels de ce vaste pays très mystérieux pour moi.
Cette vidéo-ci nous renseigne sur le langage SMS des Chinois mais pas seulement…
La chanson qu’interprète Kévin, à 4minutes 15, est particulièrement réussie et ce jeune homme m’amuse beaucoup quand il scande « Je veux garder ma tune »! Moi aussi! 🤣

Conclusion : l’humour et le brio sont au rendez-vous : 666 ! ( Pour comprendre, il faut regarder la vidéo jusqu’au bout!)

Un peu de flatterie ne fait pas de mal! 🤣


Hurray! Au Joseon anglais !

Mieux qu’un drama coréen ! Le 6 mai anglais m’a passionnée!
Une série de petites scènes médiévales, comme autant d’épisodes d’une série historique plus vraisemblable que « The Crown » m’ont fait m’exclamer souvent :
C’est vraiment beau!

Pour planter le décor, les toilettes des invités entrant à l’abbaye de Westminster ont ravi mon goût pour les fanfreluches. Néanmoins, je me suis bien énervée contre les commentateurs bavards qui nous empêchèrent d’apprécier la cantatrice, une jolie rose jaune à la voix d’or! Pas de bonne série sans bande sonore et nous fûmes gâtés en voix angéliques, choeurs divins et basses profondes… Quand les présentateurs voulaient bien se taire !

Vers 11h50, se passa un coup de théâtre car j’ai réellement cru entendre Charles III, qui montrait sa tête colérique parce qu’il était arrivé trop tôt devant l’abbaye, crier « Qu’on leur coupe la tête ! Je me suis hâté d’arriver à Westminster et maintenant, on me fait attendre! Qu’est-ce que c’est que cette organisation ! » Il avait vraiment l’air en pétard... Et j’avoue que nous espérions revoir une telle scène, après sa colère de la dernière fois pour le stylo qui fuyait! Un bon acteur ne déçoit pas son public et notre roi a fait du théâtre dans sa jeunesse. C’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas!

Ensuite on a bien cru qu’il allait vaciller sous le poids de sa couronne numéro 1, la plus chère qu’on a vite remise au musée ensuite… Mais il a tenu le coup, concentré comme pour un exploit sportif… Nous qui sommes déjà âgés, nous avons eu mal aux cervicales pour lui et ressenti une grand fatigue sur notre canapé car il a changé de vêtements trois fois!
Puis ce fut une étape sentimentale: un regard d’affection paternelle pure pour remercier William qui venait de lui prêter allégeance juste après l’archevêque de Canterbury. C’était bel et bon mais je n’ai pas eu le réflexe de capturer l’instant ! C’est dommage car le roi m’a touchée, là.

Mais quand le roi couronné a retraversé l’abbaye pour s’en aller, je crois bien l’avoir vu en train de vérifier si Harry chantait le « God save the King » comme tout le monde… Comme son fils baissait la tête, on ne sait pas ce qu’il en fut exactement. L’expatrié toléré en ce jour était même caché derrière le plumet rouge du bicorne de sa tante Anne… qui lui faisait comme un nez de clown. Le pauvret, il lui en a fallu du courage pour venir se montrer après ses écrits radicaux dont il regrettait peut-être les excès, en cet instant. Mais je ne pense pas qu’il devait paraître au balcon.

Un peu plus loin dans la sortie de Charles III drapé de sa fierté royale définitivement acquise, j’ai trouvé le cortège… Impérial! Le roi suivi de sa traîne de 6mètres50, de Georges, l’aîné de ses petits-fils, de sa Camilla couronnée qu’il a toujours aimée, de William le bien-aimé et sa famille… Le camp du King, précédé de cette dame hiératique, Penny, qui maintenait le fil d’une épée sans danger en la portant comme un cierge, vêtue d’une tenue ornée de palmes… Je me serais bien agenouillée, moi!

Le salut aux représentants de tous les cultes invités m’a convaincue du mysticisme royal.
Dans les beaux carrosses, les manteaux d’hermine réputée synthétique m’ont semblé une suite ininterrompue de symboles comme les magnifiques coiffes de Kate et Charlotte ( aussi belles qu’un diadème) et les tenues assorties des princesses les plus proches du pouvoir royal et les kilts …etc

Les couleurs de peau de la plus grande diversité dans le bataillon du Commonwealth comme dans les rues et les tenues les plus farfelues qui soient m’ont infiniment plu ainsi que les « Hurray » de son « personnel » au palais, une petite armée…

Comme cette foule de spectateurs remplissant le Mall d’une mouvance joyeuse, sous la pluie, fut respectueuse et bon enfant!!! Je voudrais être Anglaise de temps en temps, moi!

En France ces mouvements de foule auraient été salis, détournés par des malhonnêtes prétextant de nobles motifs pour casser et voler à nous faire honte d’être Français.


Sacre pluvieux… Sacre heureux! Sacrément réussi!
Ainsi l’apparition sur le balcon m’a prouvé que ce fut bien, ce 6 mai 2023, le couronnement de l’amour pour un couple qui a vaincu : une reine pétrie de conformisme dépassé, deux mariages à solder par le divorce et 70 années du règne précédent !
En conséquence « Vive Charles III » car je voudrais bien revoir une aussi jolie cérémonie, c’est pourquoi il faut que du temps passe entre deux couronnements. On finit donc sur sa tête fatiguée mais heureuse, le jour des quatre ans d’Archie ! Mieux qu’un drama, je vous dis ! 👑💖👑 !


Des totaux de qualité éternellement rigolos

Avec Akimismo, chez JourdHu, nous avons échangé des avis concernant les humoristes que nous préférions… J’avais cité Raymond Devos mais, ce matin

Chez Agatheb2k , qui participait à un challenge de photos, j’ai redécouvert…

Fernand Reynaud

et constaté que je connaissais son sketch du canon quasiment par coeur à visionner dans l’article d’Agathe2bk!

Quel bonheur! Quelle belle langue française on entend dans ses écrits, autant que dans ceux de Devos!

Dans la vidéo suivante on l’écoute citer Le soulier de satin de Claudel , on entend les sketchs du plombier, du tailleur et du 22 à Asnières et celui des croissants.

Dans le sketch du 22 à Asnières, la préposée des Postes fait ses totaux! Et on ne téléphonait alors… que dans les cabines de La Poste (en deux mots!)


A la saint Marcelle…

Fais des compliments à la pelle

Et s’il ne sont pas vraiment pensés

Il faut t’en dispenser!

Mariée depuis 10 ans à Maxime Chattam,

Faustine Bollaert

est une très belle personne à divers titres!

Cette animatrice de télévision qui m’a beaucoup impressionnée dans Prodiges 2022, saison 9 et qui reçoit des témoins sur des sujets très variés quotidiennement dans l’émission : « ça commence aujourd’hui » sur la 2,

(dont voici le site dédié: ici)

possède une beauté plastique évidente et elle s’est unie à une autre star. Voilà déjà deux raisons de la remarquer.

Mais en tant qu’animatrice de cette émission testimoniale elle m’accompagne souvent, les après-midi, pendant que je suis penchée sur mon tambour.

Certains épisodes de ça commence aujourd’hui m’enchantent surtout grâce à elle, parce qu’elle sait manifester de l’empathie, de la sympathie, beaucoup d’attention et d’humanité à l’égard de ses invités. Elle choisit avec simplicité les termes appropriés pour accompagner les personnes venues raconter une étape de leur vécu plus ou moins difficile ou étonnante. Elle n’hésite pas à se reprendre avec humilité quand elle se trompe de mot ou qu’elle veut effectuer une nuance nécessaire pour faire renaître la conversation. Elle aussi sait complimenter, saluer le courage ou réagir aux comportements plus contestables.

Dans ses propos, on entend la femme, l’épouse, la mère, la copine, la journaliste…

Hier j’ai écouté 3 invités nous parler du moment où ils ont approché la mort de très près : « maladie, accident, ils ont vu la mort de près » :

Didier Barbelivien a fait une septicémie foudroyante, Moundir (que je croyais un peu ridicule du fait des émissions dans lesquelles je l’avais entraperçu et qui se révèle dans cette émission comme un homme respectable, un père et un mari avec des valeurs morales que je comprends, quelqu’un de bien) a attrapé la Covid et Samuel Torres, ancien chanteur de boys band : Brian dans Alliage, a eu un accident et il aurait pu être amputé d’une jambe.

Je ne regarde pas toutes les émissions, parce que certains sujets ou certains témoins m’insupportent ou me gênent parfois, mais j’en ai vu beaucoup comme celle qui concernait la chirurgie esthétique qui m’a montré une star transgenre très courageuse et digne, Dysoralité sensorielle, anorexie du nourrisson : leur enfant ne veut pas manger dans laquelle j’ai appris que les enfants que nous prenons pour des capricieux peuvent être réellement malades, Leur histoire d’amour a fait scandale dans la famille qui m’a fait voir un couple dans lequel la dame est allée se trouver un mari à l’autre bout du monde! Leurs enfants présents sur le plateau ont complété le portrait de cette femme décidée et efficace… hors normes…. etc.

Conclusion : Merci Faustine !


Les maths mâtinées de plaisir avec M. Launay

Pourquoi « mâtinées » ? Parce que les maths, c’est du sérieux d’abord! Mais avec ce professeur de mathématiques (lien du journal Sud-Ouest sous son nom et lien de sa chaîne Youtube « Micmaths » sous l’image ci-contre)

MICKAëL LAUNAY

les mathématiques deviennent vraiment agréables et même esthétiques, comme on le constate dans cette vidéo concernant les tables de multiplication !

Bon d’accord, dans cette vidéo qui date de juin 2015 le prof dit « une pétale » au lieu de « un pétale »… Voilà, c’est corrigé et ça n’enlève rien à sa science , (ceci étant dit pour tous ceux qu’une faute dérange, ce qui n’est pas mon cas).

Je ne vais peut-être pas télécharger son logiciel (il faut quand même beaucoup aimer les maths !) mais je vais regarder autant de vidéos que je saurai les comprendre chez lui!

Il a écrit un Dictionnaire amoureux des mathématiques, pour lequel il va être distingué par l’Académie de Saintonge… Reste à savoir qui est amoureux ! Me voici charmée, en tout cas!


Le Musk plus ultra: Optimus !

Comme beaucoup, j’en ai rêvé avec les livres d’Isaac* et les films de George*…

Elon le fera peut-être… ?

Elon Musk a donc présenté OPTIMUS, son robot intelligent à 20 000 dollars… qui n’est pas près d’entrer dans mon salon mais qui me fait rêver encore plus au « robot de compagnie » !

Cliquez sur la première photographie pour atteindre l’article du HuffingtonPost du 01er octobre dernier et sur la seconde pour aller sur l’article des fiches de lecture présentant les nouvelles d’Asimov dans Les robots, sur mon autre blog.

Nota bene ) Bien sûr je parle de : *Isaac Asimov et *George Lucas !


En vloguant…

chez JUNG SOMIN, j’ai vécu un quart d’heure dans la vie de cette actrice qui m’avait émue, enthousiasmée, fait rêver, par son interprétation si juste, même dans ses silences. (N’oubliez pas de cliquer sur les paramètres pour choisir « traduction instantanée » puis la langue souhaitée !)

Un vlog est un « type de blog axé sur la vidéo. Il s’agit plus précisément d’un blog dans lequel les traditionnels articles et billets publiés par l’utilisateur prennent la forme d’une vidéo. On emploie également le terme de vidéoblog pour décrire ce type de blog » (définition du Journal Du Net)… Il m’apparaît plutôt que c’est une chaîne Youtube qui te montre dans ton quotidien, quoi!

Je viens donc de m’offrir un séjour de 15 minutes en la compagnie de SoMin par le moyen de son vlog (lien sous la première image de cet article et son blog sous la seconde) qu’elle a créé pour nous fait partager sa vie de star. Les vidéos sont montées et donc l’actrice montre exactement ce qu’elle veut partager. Le spectateur est un consommateur qui nourrit la notoriété de la star. On la suit en interviews promotionnelles, on assiste à ses séances photo, on constate qu’elle se bouge pas mal pour accomplir les diverses activités de son métier et… on se retrouve chez ses parents pour visionner le premier feuilleton de sa série Alchemy of Souls. Leur chien passe par là. Le papa ne comprend pas tout, tout de suite et ne reconnait pas sa fille immédiatement. La maman se moque gentiment… Nous sommes assis là, près d’eux, invités dans leur quotidien. Ben… je ne ferai pas ça tous les jours mais à toute petite dose, c’est très amusant.

(Par le passé, dans d’autres vlogs, j’ai dansé avec Yoona et son groupe , mangé des glaces avec Wonho sur Jeju , goûté à la cuisine française avec IU, pas trop dégoûtée, quand elle est venue à Cannes ou encore fait des photos avec Jin de BTS, venu faire de la pub avec son ARMY à une première cinématographique. Comme j’avais par le passé visité quelques coins de Corée avec des Français en voyage là-bas ou écouté un vieux Japonais avec Wakametamago – cf mes liens- nous parler de remèdes du bon vieux temps, ça m’a amusée de rencontrer la tata de Somin à Toronto! Quel monde fou est le nôtre!)

Avant Because this is my first life (2017) et tout récemment dans Alchemy of Souls, je confondais parfois Jung SoMin avec (Oui, je sais : ceux qui connaissent mieux les dramas et la Corée que moi vont hurler; je les entends d’ici! Mais admettez qu’elles se ressemblent pas mal!) Park ShinHye (née en février 90) (vue dans Memories of the Alhambra, Pinocchio, The Heirs ). Désormais je les distingue bien toutes les deux !

SoMin vient de tourner un film de Science Fiction et elle a retrouvé SEO INGUK avec qui elle était une héroïne d’un drama en 2018 The Smile Has Left Your Eyes . Elle est donc en tournée de promotion avec lui pour ce film Project Wolf Hunting… Alors Seo InGuk a lui aussi un tout nouveau vlog : Moon CC… en commun avec SoMin ! On le voit essayer des costumes, faire de la pub pour un copain designer… Ils vont se promener ou déjeuner au restaurant à Toronto où ils ont présenté leur film…

Et vlogue sans galère!


Les devinettes qui ne sont plus « de Laurence » 📺

« Alors on met les devinettes? » nous avait demandé Mininous, notre petite-fille, en s’installant pour déjeuner. « – Quelles devinettes ?

-Ben LES DEVINETTES DE LAURENCE! » et nous avons finalement compris qu’il s’agissait de l’émission animée par Laurence Boccolini ( et désormais par Jarry) : Tout le monde veut prendre sa place !

Nous apprécions ce programme quotidien qui nous permet de nous cultiver agréablement entre deux étapes de notre conversation. Et Mininous adorait choisir l’une des deux ou quatre réponses proposées ou nous écouter proposer les nôtres puis d’entendre leur confirmation… ou pas.

Depuis que Laurence Boccolini a pris le relais dans cette émission, une atmosphère bon enfant agrémente nos repas, car l’animatrice est désormais à mille lieues du rôle strict qu’elle jouait dans Le maillon faible. Gai, compréhensive, claire, elle est l’atout de ce programme. Parfois les histoires des candidats sont barbantes ou ridicules mais souvent elles sont attendrissantes et divertissantes, surtout grâce aux commentaires de l’animatrice.

L’un des champions, Mathieu, (qui a tenu plus de 90 émissions) est un homme sympathique. Il n’est pas orgueilleux et il laisse apparaître ses doutes et ses failles d’un petit air penaud qui ménage notre susceptibilité. Rien de plus admirable qu’un fortiche qui ne s’impose pas comme tel. Mathieu est très fort en sport et géographie… mais il nous amuse avec ses choix de thèmes farfelus comme « les fromages », par exemple!

Bientôt la rentrée des classes, alors je me souviens de mes petits champions à moi, ces adorables jeunes gens rencontrés dans mon passé de prof. dont au premier rang se trouvent Anouk, Téa, Lucille, Amélie, Sophie, Eléa, Hanna-Anka, Lilian, Clément… Tant de prénoms résonnent dans mon souvenir… oui, nombreux ont été ceux qui m’ont honorée de leur écoute bienveillante et de leur prévenance.

Dire qu’ils ont bien grandi depuis la dernière fois que je les ai vus et que je leur posais… « des devinettes de Laurence » à peu de chose près !


Pub : un paradoxe permanent

 

               Beaucoup détestent LA PUBLICITE autant qu’ils l’apprécient et c’est mon cas. Il est vrai que certains spots nous rendent  particulièrement débiles, au sens propre latin « malades ». Je deviendrais vite verbalement  violente si je ne pouvais pas changer de chaîne quand on m’impose les Vania et autres fuites de couches pour Mémés, pépés ou baby ! La vue des parties du corps les plus intimes est absolument insupportable aux heures de grande écoute en famille. C’est une véritable torture morale qu’on nous inflige pour qui n’est pas concerné par les différents soucis physiques, du haut du crâne au fondement dont on nous impose « les remèdes ».  Que la pub avale elle-même les Ducolax et autres médocs vantés pour  s’alléger du gras aguicheur des profits escomptés et ne blesser personne. Mais a-t-elle une visée morale, elle qui est avant tout commerciale…? Ne pourrait-on au moins bannir les plus triviales des heures des repas?  

               A contrario qu’il est agréable de chanter « like a Bosch » (même sans avoir acheté de produit de cette marque) ou de lancer dans une conversation qu’on se lève tous pour Danette. De nombreux leitmotivs commerciaux nous plaisent et démontrent combien les publicitaires ont réussi à  nous séduire. Mais l’inventivité des publicitaires ne détermine pas tous mes choix d’achats, j’en suis persuadée. Il me semble même que je déteste totalement un grand nombre de produits dont la réclame m’a importunée. En revanche je n’ai pas interdit l’accès aux pubs sur ma boîte aux lettres. Avant la retraite, Papy H. se moquait du fait que je les parcours volontiers en quête de la bonne idée d’achat ou des lots intéressants… et maintenant il fait comme moi! La « fonction de réclame » est toujours d’actualité mais rien ne vaut le comparatif des produits de visu en parcourant les gondoles qui ne sont pas à Venise!

               Sur Youtube je suis incapable de répondre aux questionnaires du type « cochez les produits dont vous avez vu une publicité »  parce que je clique aussi vite que possible sur « passer les annonces » afin de poursuivre le visionnage gratuit des vidéos qui m’agréent. Je ne les vois pas faute de les regarder!

               Que  WordPress   se paye du service qu’il nous offre en plaçant des encarts publicitaires  me paraît logique et que je n’en touche pas un centime aussi, puisqu’il se rétribue du fait de nous offrir un service. Ce n’est regrettable que lorsque l’objet de la publicité est perturbant pour le lecteur.  Voici les 9 encarts qui se placent en dehors de l’application WordPress à la suite de nos articles (j’ai fait une capture d’écran chez Jourd’humeur parce qu’une blogueuse blagueuse qui m’a vexée suggérait que je mentais en affirmant les avoir vus). Les légendes des trois encarts du bas ne tenaient pas dans la fenêtre.

Conclusion : comme dans la société, il y a de tout dans la publicité, des insupportables à fuir par un clic fou de rage comme des touchantes, plaisantes, hilarantes… mes préférées!


Sénescence ☹️

Qu’il est triste de vieillir, quand même !

Intéressée par les propos des deux humoristes, Palmade et  Robin, ayant eu l’idée de réunir un « Fine équipe » composée d’anciennes vedettes, qui avaient participé aux émissions des Carpentier autrefois, associées à des stars actuelles en duo créatifs… J’ai regardé cette émission télévisée de la 2, hier soir samedi 25 juin 22, La fine équipe…

Certes quelques stars ont gagné à se rappeler à notre souvenir n’ayant pas pris une ride sur leur organe vocal ou dans leur jeu de scène (Adamo, Dave , Berléand ou Nathalie Baye, selon moi) mais comme j’ai regretté que la voix chevrotante  et défaillante de la plupart des autres… et même le regard de Palmade et la bouche en smiley triste de Robin… Tout m’ait tellement déçue que je suis partie avant la fin!

Jusqu’au sketch du scrabble qui avait perdu son mordant en se répartissant entre les, pourtant, très bons acteurs.

Le summum fut… Non je ne le dirai pas. J’aime mieux garder, rattraper, embaumer mes souvenirs.

Jusqu’à Sylvie Joly, qui pourtant m’agaçait tellement autrefois par son débit si caractéristique… eh bien sans ce jet de mots en mitraillette… son sketch n’avait plus le même brio malgré tout le talent de l’interprète.

Déjà encline à contredire un ami blogueur portant au pinacle un Maestro d’opéra certes absolument irremplaçable mais du passé… J’ai plus que jamais envie de dire : laissons le passé, fixé par les enregistrements  comme dans nos mémoires, et écoutons le ainsi puis écoutons d’autres voix, celles des interprètes plus jeunes de l’émission d’hier soir par exemple.

A mon sens, seul Julien Clerc doit chevroter à jamais… Non ?

Nota bene : Pardon pour la mauvaise gestion des couleurs dans cet article…. Ben moi aussi je vieillis ! ☹️


L’éveilleur du val💡🔬🔍

Tout me fait rire chez Karim Duval! Abonnez-vous pour de franches rigolades :

Ma préférée est évidemment eUber Teach mais le Professeur de franglais me fait trop rigoler! Je ne le connais pas personnellement, cet humoriste, alors qu’on ne me taxe pas d’être une personne intéressée. C’est juste pour la bonne humeur de tous!


SALVE, REGINA ! 👸

La famille royale anglaise m’a toujours fascinée. Alors, « Portez-vous bien, votre Altesse ! »

Ne me cherchez pas, je passe la journée à Londres… à la TV, bien sûr !

Déjà j’ai assisté à Trooping of the colour… Et j’ai des choses à dire : les chevaux étaient magnifiques mais j’ai bien vu que certains bavaient de chaleur; l’un d’eux s’est débarrassé de son cavalier tandis qu’un autre refusait d’avancer… Pauvres animaux, non ? Ils sont superbes, c’est vrai… Mais…

Les rangs de soldats n’étaient pas aussi bien alignés que je l’aurais souhaité. Papy H faisait mieux défiler ses appelés du temps où le service militaire était obligatoire par chez nous et au bout de deux mois sous les drapeaux seulement. Le voilà qui ronchonne en faisant cette remarque (justifiée, j’en témoigne).

Et ces bonnets en poils d’ours; de femelles ( si, si, pour les officiers) ou de mâles, c’est tout autant attristant … Même en sachant qu’on ne les a évidemment pas exécutés pour les fabriquer.

Et les dames-soldates (c’est bizarre, ce féminin) habillées en costume du XIXeme siècle qui tirent les 120 coups de canon… C’est traditionnel mais… Un peu ridicule quand même. Et les fumées des avions… Même si l’exhibition est vraiment superbe.

Ce qui m’a plu évidemment, ce sont les chapeaux de ces dames, les consorts et les autres, les lunettes de soleil de la reine, son sourire joyeux, ses perles, sa broche, le bleu ciel de son tailleur… le trio des petits princes au centre d’une famille royale mythique… Je ne boude pas mon plaisir en suivant ce spectacle qui m’émeut pourtant, quoi que j’en dise. ..

Allez… Je vais continuer d’écouter les récits de leur vie, de rêver à ces contes modernes.


Gracieuses danses chinoises 🦋🩰👘

            Tombée en amour pour les productions artistiques d’Extrême Orient, je suis abonnée sur Youtube à la chaîne REDGOWN. Elle émet depuis les Etats Unis mais est consacrée à des danseurs chinois.

Je ne comprends rien aux sous-titres mais la musique et la danse sont des langages universels. Il me semble que les danseurs sont présentés dans une vidéo située tout en bas de la page des vidéos… mais faute de traduction anglaise… j’en suis aux suppositions.

Voici un an, la troupe a proposé la vidéo d’un spectacle dont la musique est faite de bruits de cascade et l’on croit voir des créatures mi-végétales, mi-aquatiques fleurir et évoluer sous nos yeux. Je suis toujours émerveillée par la plastique des danseurs qui sont élégants jusqu’au bout des ongles. Leurs ballets me captivent.

J’ai pris deux autres captures d’écran pour tenter de faire comprendre combien les jeux de lumière s’associent aux effets sonores et déplacements visuels pour nous charmer.

Et ce dimanche 22 mai 2022, une télé chinoise m’a proposé (par le biais des algorithmes évidemment) une vidéo d’un gala de printemps dans laquelle les danseuses sont de véritables flamands roses ou des paons en majesté dans un mimétisme absolu. L’illusion est telle que… je me suis abonnée aussi à cette chaîne.

          

Bon visionnage sur Redgown où tout est beau et on n’y admire pas que des filles ! Et sur les vidéos de danse de la chaîne chinoise, dont je donne aussi le visuel d’accueil🦋🩰👘


Vérifier ses sources

            Nous, nous sommes « informés » de ce qui se passe dans le monde à la télé ou sur notre portable… et en tant que retraités nous fréquentons toutes les émissions proposant des informations d’actualité, des reportages, des documentaires. Sans arrêt nous zappons d’une chaîne à l’autre, puis allons vérifier autant que faire se peut dans les encyclopédies et autres LEXILOGOS, WordReference, CNRTL… évidemment les wikis nous proposent une masse de savoirs de départ mais les moteurs de recherche ronflent sous nos doigts. Et nous écoutons en déjeunant les chroniqueurs de  Télématin.

            Nous regardons depuis des années « la télévision radiophonique »,   une curiosité dont la chaîne L’ÉQUIPE est spécialiste puisqu’elle fait de la télévision-radio quand ses journalistes nous commentent des matchs qu’eux seuls voient et nous imposent leurs cris de joie ou leurs émois… mais nous regardons désormais aussi la radio télévisée avec Francebleu Provence sur la 3 . Nous avons enfin découvert les animateurs qui ont bercé nos trajets pendant plus de 20 ans, depuis que nous nous sommes plantés au « pays de Pagnol », en venant de Bourgogne (mais nous ne sommes pas originaires de là-bas puisque nous avons vécu dans 6 régions différentes du fait des mutations).

            J’ai eu le plaisir d’entendre l’autre jour le médecin de Télématin nous rappeler que nous devons vérifier nos sources, répétant ce que ne cesse de me redire mon fils quand je lui raconte mes découvertes concernant le thème de la santé. «- Tu l’as encore lu dans Santé magazine ? » se moque-t-il, alors que je ne suis pas du tout une lectrice régulière de ce magazine mais par galéjade. Tiens, je connais enfin la tête, ( non : les yeux seulement ! ) de Médéric Gasquet-Cyrus, le linguiste qui expliquait autrefois le provençal avec humour à la radio de notre terroir. Voilà qu’il se mêle désormais de réécrire le français parce qu’il affirme que le provençal est une langue au même titre que le français ( forcément : il enseigne cette option ! Il prend donc ses désirs pour la réalité !) Il énonce des contrevérités (« ce n’est pas l’Académie française qui fixe notre langue, le masculin ne l’emporte pas sur le féminin »… ) C’est agaçant de constater qu’il utilise son micro pour véhiculer ses idées personnelles et je n’ai aucune envie de l’écouter réviser les règles générales sachant qu’il existe forcément des exceptions à ces mêmes règles dont il se sert pour fabriquer les siennes! Il a de la notoriété acquise grâce à son humour et ses chroniques précédentes et maintenant il repeint le monde à ses couleurs! Qu’il est devenu agaçant. Décidément : rien ne dure en ce bas monde!

            Déjà, en temps de paix pour nous, « nous ne savons pas tout » et nos pensées se construisent « sur le fondement d’informations qui sont parfois incomplètes et souvent contradictoires »  pour parodier deux premiers ministres et rappeler combien les journaux avaient moqué ces choix de termes (ceux de M. Philippe en septembre 2019 pour l’incendie de Rouen, qui éveillait « le spectre de Tchernobyl » selon Le Figaro le lendemain , formule reprise pendant la gestion de la crise de la Covid-19  le 20200401, (comme un faux poisson d’avril ou un truisme… ?) ,  ou encore la citation qu’en fit M. Castex devant l’Assemblée, fin mars  2021 en l’introduisant par la formule « ayons l’humilité de reconnaître que… » …)… Et pourtant ce leitmotiv, (je croyais ce mot russe mais il est d’origine allemande et d’un langage technique musical, employé pour la première fois au sujet d’un opéra de Wagner) qui résonnait comme une excuse, correspond à une triste et paradoxale réalité.

            Il est vrai que notre ignorance est réelle et il paraît impossible qu’elle soit comblée à notre époque où les média nous matraquent avec des infos, qui sont donc toutes à prendre avec des pincettes. Papy H. ne décolère pas dès qu’il repère des journalistes qui manquent de précision, d’impartialité, de connaissances des faits exposés, des emplois corrects de leur propre langue tout en nous parlant franglais (ce que nous faisons, et en ce qui me concerne avec délectation, pour prouver que nous sommes « in »!)… « C’est un scandale » braille-t-il à la Georges Marchais, nous propulsant dans notre passé à l’époque où nous étions obligés d’écouter ce politicien parce qu’il n’y  avait pas grand-chose d’autre à la télé… Voilà, je me suis gardée à gauche et gardée à droite » comme le conseillait un autre Philippe,  le Hardi, en 1356, 0919, en s’adressant à son père, Jean II le bon, le Philippe qui devint duc de Bourgogne! A 14 ans, Philippe était sans arme et devint « le hardi » en soutenant son père en plein combat, par ces mots… juste avant la défaite !… ?

            Dire que le puissant fada  moderne vient de menacer une centrale nucléaire… Est-on à l’abri d’une bourde monumentale de ses troupes ? Je ne sais pas (je n’écris pas « No se » , n’ayant pas appris l’espagnol). Et je signe ce billet : NESCIA , « l’ignorante » en latin.


Y a-t-il un âge…

pour aimer la Kpop, les dramas coréens romantiques ou rocambolesques… ?

L’autre soir, je visionnais tranquillement mes vidéos préférées sur Youtube

quand une question a jailli sous mes yeux : « Quel âge as-tu? »

Le tutoiement m’a sciée ! J’ai presque vu un interlocuteur inquisiteur sortir de l’écran ! Si, si !

-Je t’en pose moi, des questions ? ai-je jeté à mon portable en l’éteignant illico!

Je venais juste de regarder une école tibétaine en plein flashmob de shuffle danse en carré (c’est la mode chez eux en ce moment, semble-t-il) Eh bien vous ne la verrez pas… la vidéo a disparu! mais voici un autre exemple de « chinese shuffle » :

J’imaginais déjà mes copines et mon établissement à leur place et ça m’amusait vraiment… Les ruraux tibétains (la chaîne Youtube TIBET où j’avais découvert ces groupes … a été vidée de son contenu! ) sont très enthousiastes et me font sourire de plaisir. Qu’importe alors mon âge, à moi qui n’ai jamais réussi à m’intégrer dans le Madison que lançaient mes collègues lors des fêtes du temps d’avant le Covid (Salut Gwen, France, les Lolo, Nadine, Marie-Pierre ou Karole ! ).

Désormais me voici incapable de faire chorus dans un quelconque ensemble soit chorégraphique soit choral comme Narin :

Y a-t-il un âge pour aimer regarder les autres sauter en chœur, en un spectacle rythmé et esthétique? Ecouter les pieds de danseurs complètement synchro, voir l’ensemble habiter l’espace de leur dons artistiques et visiblement se régaler… Pour moi c’est un bonheur visuel et sonore… Voici Stray Kids :

Ou Ateez :

(J’entends encore le petit collégien ronchonneur qui s’était exclamé « Allez bouge ton boule! » et « C’est pas du rap, ça! » la fois où j’avais passé une vidéo de ce genre pour illustrer une métaphore!)

Y a-t-il un âge pour admirer le danseur, acteur, mannequin chinois Yang Yang :

ou encore des pratiquants de Taekwondo sur un air de BTS :

Y a-t-il un âge pour écouter un jeune homme nous parler des webtoons (Je n’en regarde pas et lis peu de manwas… mais Parisiang nous aide ainsi à nous tenir au courant des goûts d’une autre classe d’âge et des thèmes en vogue.)

Y-a-t-il un âge pour… ne pas avoir de goûts conventionnels?

Et puis si je n’ai pas l’âge requis pour revendiquer mes lectures, mes séries télévisées préférées ou mes centres d’intérêts… eh bien tant pis ! Le ridicule sera dans le regard de ceux qui me jugent.

Mon amie France me rappelle que l’âge, c’est dans la tête et que moi…. « Je pète la forme! »

Je suis d’accord avec elle car ces jours-ci, j’ai un moral d’enfer et des mollets… Bien fermes grâce à mon programme de remise en forme qui commence à porter quelques fruits!