Réfléchir sur trois fois rien, demeurer dans le léger pour ne pas s'abîmer dans le grave.

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The Good Bad Mother : performances d’acteurs

[Premier des deux articles que j’ai dû supprimer par cette superstition primaire qui est la mienne et me fait craindre de « porter malheur à ceux que j’aime » et déplacer dans le temps de mon blog.]

Ils sont excellents! Les trois acteurs principaux de ce drama ( titre français : Une mauvaise mère ?) sont parfaits! Que de bons acteurs en Corée !
J’attends mes deux épisodes par semaine avec impatience!

Lee DoHyun joue un procureur impitoyable qui devient un légume puis retrouve peu a peu ses capacités et il interprète ce handicapé moteur dont le traumatisme crânien l’a renvoyé à l’âge de 6 ans d’aussi magistrale façon que Park EunBin interprétait l’Extraordinary Attorney Woo ! Il est totalement crédible ! Un très grand acteur… Encore un!
Ra MiRan joue la mère qui cumule les malheurs et se relève avec la même rage de sauver son gosse de la misère, physique et morale.
Oui, je sais que devenir orpheline puis veuve dès la naissance de son enfant, puis rejetée par ce fils unique, puis le faire renaître à la suite de l’accident qui « le légumise » puis perdre son exploitation porcine à cause d’un virus puis apprendre qu’elle est malade incurable ( 🤣🤣🤣) c’est un cumul des plus improbables mais on est dans une fiction, là ! Chaque situation est comme une pièce de théâtre différente de la précédente et non, l’excès ne m’a pas rebutée !
N’oublions pas l’excellente Ahn EunJin qui joue la camarade de classe-voisine-bien-aimée du héros rejetée, quoiqu’enceinte, par celui qu’elle retrouve gravement handicapé et pourtant toujours fidèle à son souvenir.
J’ai bien conscience que, sur le papier, cette série paraît ridicule à force d’être exagérée et encore n’ai-je pas encore parlé des seconds rôles, les voisins villageois, tous plus clownesques les uns que les autres, ou les deux méchants principaux, les machiavéliques usurier et procureur candidat corrompu à la Présidence ! La totale!
Or j’affirme que cette série est un excellent spectacle ! C’est l’art des trois acteurs principaux qui me fidélise totalement.
Cette mauvaise mère, Ra MiRan, est d’un courage sans limite et l’actrice fait qu’on y croit tout à fait! C’est magique. Et surtout ce héros, Lee DoHyun, si beau, parfaitement crédible lui aussi, ce fils qui se révèlera forcément être en réalité un très bon fils m’a déjà fait pleurer plusieurs fois d’empathie! Il sait tout exprimer, le charme comme la haine. Quel jeu d’acteur! Il est doué, cet homme!
Quand j’aurai dit un mot des petits enfants jumeaux particulièrement attachants et naturels. .. j’aurai dit assez pour exprimer mon engouement.
Encore 4 épisodes à voir pour parvenir au dénouement mais déjà j’ai de magnifiques souvenirs à fixer par cet article!

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Épisode 2 « -La vois-tu revenir?

-Peut-être, sur le fond de l’horizon, là-bas, sur la droite… Non?
-Bon sang, elle était partie loin, hein! Revenir d’Amérique, tout de même…
-Tu passes ton temps sur Internet! Faut pas t’étonner. Tu en déposes un peu par-ci, un peu par-là, alors que tu devais te cantonner à ton décor pantouflard : du fauteuil au jardin, de la boîte-aux-lettres à ton lit! Tu t’es égarée, à force de te balader dans tous ces blogs, de faire tous ces commentaires!
-C’est vrai que j’ai volontiers poétisé chez l’un, réfléchi sur la vie chez l’autre, bien ri chez Jourdhu… admiré un chien à la bouille de star de Disney ici, une labrador là… Écouté les « kpop stars » chez mon cher Domdom et discuté de ses critiques fouillées de films ou séries, augmenté ma culture tant que j’ai pu, m’en mettant plein la vue et plein les oreilles… Je me suis éparpillée partout !
-Attends, là, peut-être, sur l’Océan, on dirait que je la distingue!
-Tu serais pas un peu éblouie par ce soleil de printemps? Je ne la distingue toujours pas…
-Mais si, Mamounette, je te dis que tu l’avais juste un peu perdue de vue!
-Ton frère et toi, vous êtes bien lotis, avec une mère comme moi!
-Il te l’a dit, on t’aime, c’est tout. Tiens, là… on la voit toujours nous! »

Alors puisque mes enfants chéris me l’affirment… Je les crois.


Lémur ou suri… chat!

Voici l’attitude de curieuse que la Reine de Saba a adopté lors de notre dernier « catsitting »! Et Isis en avait fait autant… N’ayant pas été assez rapide pour « dégainer » à chaque fois mon appareil-photo… il faudra se contenter de n’en voir qu’une sur deux dans cette attitude trop amusante! Ce qui est dommage parce que plusieurs fois elles ne se sont pas tenues du tout imitant tout à fait les lémurs ou les suricates!

Je suis contente qu’elles n’aient attrapé aucun des oiseaux que nous nourrissons en hiver! Nous avions rangé les mangeoires le temps de leur séjour qui fut trop bref pour leur laisser prendre toutes leurs marques… d’où l’attitude un peu résignée d’Isis, qui a l’air de dire « Bon sang, si je pouvais… ça bouge là-bas, non? »

Mise à jour du jour même : quelle tristesse de devoir modifier le titre pour qu’il n’y ait aucun double-sens stupide !


En partance pour Mamyland…

Février = vacances en pays de grand-mère.


A la Saint Martine…

Mininous, pour nous, dessine!

Ah ce qui est sûr, c’est que ce n’est pas avec mon blog, ces jours-ci, que vous attraperez mal à la tête en lisant un article profond: voici du travail manuel familial.

C’est une carte d’anniversaire POP-UP (une partie de la carte s’avance quand on l’ouvre, étant construite pour qu’un élément accroché à un découpage soit actionné par l’ouverture).

Mininous nous a envoyé un vol de mésanges bleues, puisqu’elle sait que nous aimons observer les oiseaux que nous nourrissons en hiver.

Découpage, écriture, coloriage, collage…

activités pour une élève de maternelle garanties… avec l’aide de l’adulte évidemment!

(coucou Oth67, un professeur des écoles doit trouver cette idée bien réalisée, non?) L’enveloppe aussi est son oeuvre avec du scotch original.

C’est bien fait, rien ne dépasse! Notre petite-fille de cinq ans a assisté à l’ouverture de sa création sur whatsapp, en direct, avant de partir à l’école, ce matin… Ce que c’est chouette le progrès!

Merci à sa maman et à son papa, qui font bon emploi des modèles que j’avais réalisés dans le passé.

Voici mes propres cartes de 2020 : article

Plus j’avance en âge .

J’étais très fière d’avoir trouvé un système pour faire avancer le cheval et le bateau le long de leur décor !

Mais ces cartes m’ont pris tant de temps pour les réaliser… que ma production s’est arrêtée… au bout de 4 produits finis!


Notre petite soeur, Umimachi Diary, de Hirokazu Kore-eda

Un chef d’oeuvre!

Un moment d’exception, voilà ce que ce film m’a procuré.

-Mais qu’est-ce qui se passe dans ce film?

-RIEN… Et pourtant TOUT… parce que le plus important dans cette vie, c’est d’avoir une famille qu’on aime et qui vous aime.

C’est l’histoire de trois jeunes femmes, des soeurs qui ont entre 18 et 35 ans, qui accueillent chez elles leur demi-soeur de 14 ans, à la mort de leur père.

C’est tout.

Mais que c’est profondément beau, cet amour fraternel (puisque le mot sororal n’existe pas)!

On en ressort apaisé, plein d’espoir et de bienveillance pour l’être humain. On reçoit le même message du meilleur film de Luc Besson, Le cinquième élément : ce que des aliens devraient retenir de l’humanité pour ne pas l’éliminer, c’est l’amour.

J’ai retrouvé ce caractère contemplatif et introverti de l’âme asiatique. Ce rythme lent que certains ne supportent pas et qui me comble. Du lyrisme pur. Une vie simple et vibrante.

Dans la fiche de SENS CRITIQUE je pourrais contester le classement dans le genre « drame » mais ce n’est pas une comédie… c’est de la PHILOSOPHIE du QUOTIDIEN, comme j’aime l’écrire!

J’ai regardé ce sublime film hier soir, 25 janvier 2023, sur ARTE en VF (j’aurais bien aimé la VOST). On doit pouvoir le revoir ces jours-ci.

Le bonheur de pardonner à ses parents leurs erreurs (ici le père avait eu trois femmes successives et la petite dernière avait peur de ne pas être aimée par les « grandes soeurs ». Les familles recomposées sont parfois une richesse et je connais deux personnes au moins pour qui ce fut le cas, mais trop souvent c’est une souffrance pour les enfants du lit d’avant, comme je l’ai constaté en exerçant mon métier) et vivre en harmonie avec sa fratrie est le thème principal. Dans ce film on a l’impression que les grandes ont accouché de leur franginette qui est orpheline de ses deux parents. Et la mère des trois filles aînées renoue avec elles, alors qu’elle avait mal réagi à la trahison de son mari en… les abandonnant à elles-mêmes!


Tranche de vie :

       

     Et voilà, tous nos visiteurs sont repartis… Retour sur cette réunion familiale de 9 personnes, des arrière-grands-parents à la petite dernière :

Mes méninges avaient carburé pour préparer leur venue afin que chacun pût disposer de son bien-être quotidien. La literie, les rangements de valises, le linge nécessaire pour l’hygiène, les coussins et couvertures d’assise… tout avait été fourni propre et à temps.

            Les courses avaient été faites pour assurer un choix de menus, peu original car nous aimons des mets  traditionnels comme le canard à l’orange et aux mangues ou les ballotins de lapin. Je déteste faire cuire pendant des heures une grosse dinde farcie dont la découpe fatigue tout le monde et le croupion génère la convoitise de certains et le dégoût d’autres. Les années passant j’ai un peu (« mais guère ») appris à prévoir des portions individuelles de même valeur qui garantiront l’arrivée en fin de repas sans surcharge inutile de l’estomac et une certaine satisfaction de chacun.

            Bon d’accord : les garnitures n’ont pas toujours été au top et ont parfois caché le plat car je ne sais pas présenter les mets correctement… mais la joie des convives a facilement compensé ces imperfections… et, il fallait s’y attendre : les virus se sont invités pour obliger un couple à ne pas trop enlever son masque et ont empêché le chef cuisinier d’orchestrer correctement la réalisation totale des repas…

Heureusement notre cordon bleu a pu se rétablir à temps pour ravir notre palais avec deux desserts magistralement concoctés qui ont été dégustés entièrement dès qu’ils furent servis ! Un délice de gâteau à la crème de marron nappé et sa sublime tarte Tatin et pour les deux, je suis incapable d’indiquer quelque étape de leur réalisation !

            La distribution de cadeaux fut une réussite : Mininous a lu les étiquettes comme elle a pu (parce que toutes n’étaient pas écrites en majuscules d’imprimerie comme réclamé aux divers pères Noël, dont certains n’avaient pas pensé si loin !) et elle a porté fièrement le paquet à son destinataire ravi. Les opérations nous ont occupés toute la matinée du 25.

            Dans de telles distributions j’ai vu souvent par le passé les personnes se hâter d’enfermer leurs cadeaux « dans leurs quartiers », comme des trésors à protéger. Les spectateurs ne pouvaient pas jouir du bonheur d’autrui déballant son offrande… mais là, les listes étaient connues et les objets demandés très caractéristiques de chaque individu, si bien que nous avons pu augmenter notre satisfaction de celle d’autrui en le voyant ouvrir son paquet, tout content : personne d’autre n’aurait voulu de ma bouilloire ni n’avait besoin des verres du jeune couple.

            Une Mamy a offert des bérets aux filles présentes et ce fut un appel à photographies de groupe que le soleil de chez nous a illuminées au point qu’il fallut se cacher un peu de lui !

            Ensuite, à l’intérieur, en plaçant les plus anciens au centre assis autour de la plus petite, les photos de famille ont continué pour dater « officiellement » cette réunion.

            Nous avons fait des jeux de société, les Cémantix, Pédantix en français, Sementix et d’autres en anglais, projetés sur la grande télé par bluetooth et d’autres jeux plus anciens nécessitant d’exercer sa mémoire et son vocabulaire, tandis que Mininous dessinait et « pâte à modelait » pour nous servir des repas d’enfant dans ses moules neufs. Plus tard elle a décoré ou douché ses Washimals. Un jour férié de Noël simple et formidable.

            Ensuite… eh bien, ensuite, ce fut la cata ! Dès le 26,  Mininous a souffert d’une otite qui a obligé ses parents à visiter les salles d’attente de médecins et  même de se rendre aux urgences pédiatriques ! Mininous partagea son temps entre les cris de douleur et les rires et chants, dans une alternance propre à l’enfance ! Les deux nuits suivantes furent difficiles entre deux prises de médicaments… Les trois couples de visiteurs ont repris la route de leurs propres pénates. Et les départs sont toujours tristes à vivre.  

           Voilà : la maison a retrouvé son calme. Mininous va enfin mieux.  Elle est allée chercher d’autres cadeaux chez ses autres grands-parents. La machine à laver d’ici va tourner régulièrement dans les jours à venir, pour remettre au propre le linge utilisé.Le réfrigérateur est encore empli des restes de nos « agapes » raisonnables et pendant plusieurs jours, je n’aurai pas à cuisinier mais juste à réchauffer ce qui a été mis au congél… chouette alors!

           Certes, le train-train quotidien reprend ses droits mais nous avons eu des cadeaux qui embellissent notre vie : PapyH a de nouveaux puzzles pour plus de deux mois de réflexion calme et mes tisanes, indispensables afin de m’obliger à boire de l’eau, vont pouvoir se réaliser sans que j’oublie la casserole sur le feu !

           Les notifications de Whatsapp résonnent chaque jour pour nous montrer notre petite-fille heureuse, active et en meilleure santé. 2023 peut arriver dans notre famille, les bons moments qui nous ont été offerts nous ont redonné le sourire quotidien que l’hiver avait estompé.


Occupée…

avec la famille!

Il convient d’accorder du temps aux autres… c’est difficile pour une ourse comme moi… Je rate mon Cémantix, je voudrais causer avec mes aminautes préférés… mais je suis occupée par les bavardages familiaux…

Allons, je gagne un peu d’affection… à défaut de me bercer dans mes habitudes rassurantes ( rien à faire : personne ne s’intéresse à mes chers dramas!)

Et puis je cuisine, ce qui n’est pas fastoche du tout.

C’est PapyH qui a fabriqué la caverne de la crèche, laquelle est uniquement destinée à l’amusement de Mininous et non à l’expression d’une quelconque foi!

Reportons mes passions habituelles à une autre fois!


Arrêt sur paquetage…

Enooooormes ! Tels m’ont paru les verres à pied découverts dans les deux magasins où je cherchais l’un des cadeaux de Noël de notre liste familiale à la Prévert !

J’ai découvert des contenances de verre à pied allant… jusqu’à 52cl!  Des verres presque plus gros que mon cerveau, des mini-vases que je ne voyais que dans les dramas, chez les familles de nantis ou les restaurants chic ! Et les distinction entre les verres « à vin blanc », ceux « à vin vieux » ou « à vin nouveau »… m’étaient jusqu’alors inconnues car tout ce qui concerne « l’art de la table » m’indiffère assez. Bref tout est fait pour… encombrer les tables ou faire consommer dans l’abondance.

Pour trouver le type de verre conforme au souhait exprimé, ce ne fut pas si évident que ça puisque je n’achète pas sur internet et qu’en magasin, ils ont présélectionné une gamme au détriment de celle qu’ils présentent sur le web. Dans la mesure où l’on m’avait précisé « dans ce style »… j’ai choisi un type de verre en n’étant pas sûre d’avoir rempli le cahier des charges correctement… Et non, je n’ai pas pris ceux qu’on voit sur la photo… Il faut préserver la surprise!

La liste de Noël familiale était aussi farfelue que celle de l’an passé : gants de sport, lampadaire, machine à gazéifier, perche à selfie, bouilloire etc… paniers garnis pour les Anciens sans oublier la lettre au PN de Mininous, bien sûr. 

Certains magasins, Zôdio et Ikéa, nous ont baladés avec leur sens de circulation obligeant les clients à les traverser entièrement… Au moins avons-nous pu faire de la marche rapide, Papy H. filant à 100 à l’heure et moi tricotant des jambes comme je le pouvais! De toute façon, je ne gagne jamais la course !

Les files d’attente nous firent côtoyer du monde énervé et qui poussait mais nous avons bien plaqué nos masques… Et rentré les mains dans nos poches…

Les parkings, bien pleins, même en matinée et même hors période de vacances, nous ont surpris, forcément… 

La liste est presque toute acquise et les paquets sont décorés. Presque  toute… parce que le « bus Friends » de Lego n’est plus du tout disponible… Et c’est justement celui qui avait été découpé dans le catalogue de jouets! Nous voici en recherche d’un produit qui pourrait rivaliser avec ce jouet-là…  « Mission de recherche » bloquée … Affaire à suivre. 


Fin de séjour

Et voilà ! Mininous est repartie pour se rendre chez ses autres grands-parents.

En allant vers SonPellier (= Montpellier) la famille a évité les incendies qui se multipliaient dans notre région. Double tristesse.

Les derniers bons mots entendus résonnent encore dans mon esprit…

« – Mininous, dis-nous qui est « le chat botté »?

-Ben c’est un chat qui se tient bien droit et il est très beau. Il est droit dans ses bottes, le chat Beauté !

Effectivement… polysémie des sons… reconnaissance en fonction de ses propres références… et finalement, autre interprétation puisque ce conte joue à fond sur les codes de l’apparence !

Les activités accomplies ont laissé de beaux souvenirs… et nous les ressortirons pour un autre épisode à concocter!

Tout est rangé maintenant dans des boîtes avec légendes… ou pas, car Mamy V. n’est pas la reine du rangement! C’est enfermé, quoi… Jusqu’au prochain séjour.

Mais ces instants sont de belles étapes, dans notre vie, dont nous parlerons plus tard avec plaisir.

« Tu te souviens, la semaine dernière, on avait fait de la pâte à modeler » m’avait -elle dit pour m’inciter à lui donner la bonne boîte  » Tu veux dire aux précédentes vacances! » Ai-je rigolé en installant aussitôt les éléments réclamés !

Je ne cesse de remercier ses parents de me permettre de jouer mon rôle de Mamy le plus correctement possible. Alors, Merci et rendez-vous pris pour… la « semaine prochaine » (dans l’ordre chronologique!)


Joueuse… Ou pas!🧸

Un article pour montrer les jeux et activités auxquels nous nous consacrons avec Mininous qui va sur ses cinq ans.

Le « Dix de chute » est très apprécié parce qu’elle en a compris le mécanisme… Mais attention à ne pas l’empêcher de tourner une roue quand elle l’a projeté, sinon elle vous jette le « regard qui tue » et vous plante là, se détournant vexée et raide comme si elle avait avalé un balai.

Nous avons ressorti trois classiques, du temps où ses parents étaient enfants, qui dormaient au « grenier ». Au Mikado, nous ne comptons pas les points car elle triche allègrement, refusant d’admettre avoir fait bouger une pièce. Tout ce qui l’intéresse, c’est de s’emparer du Mikado « zébré »! Pour « Attention danger », elle nous étonne quand elle répond aux questions d’une autre époque ( celle des cabines téléphoniques !) avec une logique éternelle, choisissant la bonne option tant ses parents lui répètent « avec un adulte » et lui défendent de s’intéresser ou d’approcher les inconnus. Elle collectionne les jetons comme Harpagon! Avec « Labyrinthe », la difficulté est encore trop grande ( ce jeu requiert normalement d’avoir 8 ans) et elle ne s’y intéresse que lorsque nous avons épuisé les autres options.

Les activités classiques se poursuivent : les aimants présentant des chiffres pour mémoriser les nombres, la pâte à modeler pour réaliser les lettres de l’alphabet ( mélangées et en distinguant les voyelles des consonnes) avec des boudins de plus en plus fins et en chantant l’alphabet en français puis en anglais mais aussi pour construire des paysages farfelus, la peinture à l’eau pour faire apparaître les couleurs contenues dans les traits par l’éditeur, un travail très « jouissif » qui me ramène en enfance ( je montre l’ange que je faisais pour accompagner ma petite afin de prouver ce que je pense de la marque Usborne : elle offre des graphismes merveilleux comme celui des tableaux de maîtres ou les sirènes!), Découpages, lectures, les perles ( avec du fil élastique spécial pour les petits) et toujours les dessins…etc.

Sans oublier les cache-cache, déguisements, puzzles… Bref… Il en faut de l’inventivité pour occuper une coquine qui ne veut plus faire la sieste!

« Mamyyyyyyyyyy ! » et voilà on m’appelle !


Flashs d’enfance

1 Comme j’aime vraiment beaucoup dessiner, par exemple en coloriant des dessins déstressants composés des mêmes motifs uniformes répétés de manière à faire apparaître des lettres ( voir les autres exemples plus anciens dans la section dessin de ce blog ) ou des formes reconnaissables, Mininous a réclamé « donne-m’en un à moi aussi ». L’exercice lui permet de compléter ses cahiers de vacances en s’entraînant à ne pas dépasser… Et ses efforts sont louables… Mais il lui arrive de jeter la feuille rageusement pour un seul trait de travers : « j’ai raté, là !

2 De ce fait elle utilise une quantité impressionnante de papier… Parfois pour zébrer la feuille de quelques traits seulement ( c’est vrai ça, rien de trop, plus ce serait surchargé!) et d’autres fois pour des compositions mêlant dessin et collages. Et puis elle apprécie aussi de découper une feuille afin de… la scotcher ensuite !

            3. Un matin, je l’entends galoper au saut du lit et je découvre qu’elle est allée chercher le tabouret qui lui permet de s’asseoir sur les WC dans le but d’atteindre la manette de commande du volet situé dans sa chambre! Il faut absolument aérer le matin très tôt car ensuite le soleil nous oblige à fermer cette chambre jusqu’à… 19 heures au moins!
            4.Tout à coup j’entends « Mamy, viens vite! » Répété deux fois… Peu encline à cesser ce que j’étais en train de faire, je temporise « Oui, j’arrive! » ( Ce qui laisse toujours deux ou trois minutes de battement 😉)  » Mais vite! Y a urgence! » Alors forcément quand un petit bout de chou s’exprime ainsi , on se bouge… donc je me précipite… Et je découvre, tandis que Mininous s’est réfugiée derrière ma personne et agrippée à mon short « là regarde, le gros truc noir qui bouge! J’ai peur! » … Un scarabée d’un centimètre carré qui vrombit en écartant les élytres en vain pour tenter de décoller et trouver une sortie.

            5. « Il faudrait enlever ça, là » affirme-t-elle en montrant la partie basse de la porte-fenêtre et comme je m’enquiers de la raison, elle assène  » Je trébuche tout le temps en entrant! » Ben voyons, nous n’avions pas pensé à modifier la construction pour que disparaissent montants et pas de porte! Le verbe « trébucher » au lieu de « tomber » m’a époustouflée. Elle emploie souvent le vocabulaire adéquat alors que nous nous obstinons à nous désigner à la troisième personne par nos « avatars » de grands-parents, « Papy » par-ci, « Mamy » par-là, en veux-tu en voilà !un grand écart donc! 

            6. C’est encore la valse des « pourquoi et comment » qui nous emporte quotidiennement, avec elle et elle a une sacrée mémoire. Quand on lui dit « Demain matin au déjeuner, n’oublie pas de me rappeler de te servir du jus d’orange » ou bien   » ce soir nous irons voir voler les chauves-souris »… Vous pouvez être certains qu’au moment requis nous entendrons « c’est pas l’heure d’aller voir les chauves-souris ? »… Et vous aurez intérêt à ne pas rater le rendez-vous ! 

            7. »J’ai besoin d’une servante, Mamy » « Mais pourquoi faire… On n’a pas de serviteur, nous! »  » Ben c’est toi ma servante : attrapé les deux bouts de ma traîne et mets-la bien carrée, comme dans la reine des neiges! » Et hop elle file raide comme la justice nobiliaire! 

            8. « Je suis Lady Bug! Écoute ma chanson! » Et elle nous la rejoue ( avec chorégraphie) au moins 6 fois par jour… Audible et en français… Ou en langage chamallow mi-anglais mi-bébé. Et au début les bras levés font un lever de rideau… « Il t’a plu mon spectacle? » Évidemment !


Pareil… Mais autrement ! 🤰🧓🧚

« La maîtresse ne s’est pas foulée ! » S’exclame la maman à la Mamy, pour montrer l’œuvre de Mininous…

La carte de Mininous

Certaines années, certaines profs sont en manque d’inspiration… Ou contre le fait de présenter des souhaits pour des fêtes, somme toute, bien commerciales…

– On peut la comprendre ( solidarité de prof) m’exclamai-je, on n’est pas maman qu’un jour dans l’année et pourquoi faire plus de tralala pour la mère que pour les papas ? Les Coréens, eux, fêtent les parents… Et en même temps! Et je crois bien qu’alors ce sont les enfants qui reçoivent des présents !

– Tu radotes, Véro, la Corée, c’est pas le paradis non plus ; ils ont la pollution, le soju, le racisme et j’en passe !

– C’est juste. Au moins Mininous vient d’offrir à sa Maman un bonheur traditionnel ! »

En effet, hier a eu lieu le spectacle de l’école de danse, qu’ils ont calé pile la veille de la fête des mères ! A sa mère désormais, qui l’a accompagnée, chaque semaine de l’année scolaire, aux cours pendant lesquels la petite se dépense, d’assister, dès fin mai ( curieux, non, si tôt !?), aux deux heures de présentation finale pour deux minutes de passage de son enfant!

Et à moi, la grand-maman, de verser ma larme en pensant, admirative de ma descendance sautillante sur la vidéo reçue par WhatsApp, que voilà mon petit Amour, je suis sa Mamy, moi! « …

Passage de témoin dans la course de l’existence… Un instant vécu toujours pareil… Et pourtant bien différent. Edition renouvelée mais modifiée d’un vécu de génération en génération ! J’ai eu une bonne fête car mon fils aussi me l’a souhaitée. Le plus important dans cette fête des mères est, de mon point de vue, que mes enfants aient toujours envie de me parler régulièrement, ce jour-là comme les 364 autres.


Vivre et positiver 💜

« Tu sais Véro, j’ai surmonté un gros truc, là. » Par ces mots elle m’explique qu’elle a compris le cadeau qui vient de lui être accordé : la vie. Elle se remet d’un AVC. Elle a dû réapprendre à déglutir. Son élocution est de nouveau fluide. Elle a encore des difficultés pour écouter la télévision et lire lui est pénible mais elle revit.

Dimanche, ce sera sa fête comme la mienne ou celle de ma fille, sa petite-fille. Elle sera encore à la clinique par sécurité. Ma présence ne lui serait d’aucune utilité mais lui parler de temps en temps fait fonctionner son esprit.

Dans mon jardin, croissent des « éternelles ». Leur couleur dorée est une captation de soleil et une célébration de l’instant présent, de la vie. Leurs gerbes illuminent, comme de petites ampoules, ce semblant de sous bois. En les regardant, je songe à cette figure éternelle de la Mère, dont nous sommes chacune une image, nous qui éclairons de loin nos enfants pour qu’ils poursuivent leur route… Pensées maternelles de création.

Mininous va réciter un beau poème, comme sa maman avant elle, petite fleur de vie qui va illuminer nos pensées dans la genèse de notre famille et faire fleurir nos sourires.


Eclairages et réminiscences…📸🔦💡

            Comme Mininous a repris le chemin de sa maternelle parisienne… la maisonnée est bien silencieuse. Le soleil☀️, néanmoins, continue de briller sur le cerisier du jardin 🍒qui approche certainement du demi-siècle d’existence… Il paraît qu’un tel arbre🌳 peut vivre jusqu’à 100 ans… Le nôtre a déjà bien vieilli et ses « cicatrices » sont visibles ainsi que les coupes subies… pour le maintenir en vie!

            Le cadrage photographique 📸change le regard porté sur le tronc éclairé par le soleil du matin… à gauche les fruits sont nombreux et la star, sur laquelle le projecteur solaire est sensible, brille de mille feux, s’imposant à tous par son éclat comme la première de toutes…. à droite, l’entaille du bois amène le regard sur la deuxième cerise mise en lumière et les autres qui attendent d’être remarquées à leur tour comme à l’arrivée d’un gala💐… Ce sont les métaphores de la gloire dans notre société!

            Nous avions l’impression que les fruits étaient bien petits cette année et guère dignes d’être appelés des burlats… mais ils grossissent et les oiseaux ne les ont pas tous mangés… Nous ne traitons pas l’arbre (et nous avons certainement tort) mais nous ne mangeons pas non plus ses fruits car ils arrivent à mâturité avec… fourrage de vers assuré! Ce sont les oiseaux qui en profitent, surtout les mésanges que nous voyons avec plaisir du fait qu’elles sont des dévoreuses de chenilles processionnaires…

            A l’école, hier, Mininous a appris à dessiner… un serpent! 🐍Sans doute pour peupler un Eden imaginaire… et s’assurer l’accès aux connaissances!

            Je ne peux pas m’empêcher d’être attristée parce que les piverts ont délaissé le coin… sont-ils morts ? (Ils nous réveillaient vers 6 heures par leurs « rires » fracassants et je crains que quelqu’un les ait tués… Par ici les gens sont bien jaloux de leur « tranquillité » et ils ont déjà par le passé tiré sur les pies ou les geais pour les faire taire! ) J’espère qu’ils ont juste changé de lieu de prédilection.

            Le passage de Mininous laisse des souvenirs vivaces… Je l’entends encore chanter « Stone le monde est stone » parce que « C’est Maman qui chante ça ». Et au frigo… les fromages et desserts pour enfants sont à terminer… Et aux toilettes, on entendrait presque notre toute petite crier encore « J’ai fini! » pour qu’on vienne tirer la chasse hors d’atteinte! Grâce à ses parents nous la voyons presque quotidiennement avec Whatsapp😍… La technique a du bon tout de même!😊


« J’peux pas, j’fais des activités ! »

Je cours, je saute, j’arrose, j’écris, je dessine, je réponds aux appels de l’autre côté de la maison, je nettoie, je répare, je joue, je joue encore plus … Je m’active… je fais mon boulot préféré… Mamy!


Leçons de dramas

  • Black Dog, Being a teacher
Une affiche de Black Dog
Une équipe de battants

            Une lycéenne blessée est extraite du car accidenté qui l’emmenait en sortie scolaire par un professeur qui , lui, meurt. Go NaHeul apprend que cet enseignant à qui elle doit la vie sauve est un vacataire et que la famille de ce héros ne peut recevoir aucune aide du lycée pour survivre, du fait de cette situation précaire. On retrouve Go NaHeul 12 ans plus tard, alors qu’ayant raté le concours, elle postule pour devenir vacataire à son tour.

Elle a acquis la vocation d’enseigner en mémoire de l’homme qui s’est sacrifié pour elle. On la suit, ensuite, dans sa découverte du métier, dans un lycée qui doit impérativement améliorer ses résultats pour mieux recruter. Elle appartient à une petite équipe de profs exemplaires et ses élèves sont bien mignons, disciplinés et attentifs ( est-ce la fiction ou la réalité… ? Mais les profs se font gronder comme des gamins par leurs supérieurs… Alors tout n’est pas idéal là-bas !)

            L’héroïne nous expose « un axiome », que je pense fort juste, « la loi des 2, 6, 2 » :

« Dans un groupe de dix personnes, deux m’aimeront, six ne s’intéresseront pas à moi et les deux autres me détesteront forcément« . (épisode 7 à la 12ème minute)

Leçon de vie :   L’héroïne transforme sa déception, ressentie à cause de la médisance d’autrui, en statistiques ; la logique mathématique permet de relativiser la situation vécue.

Le père explique que dans un couple chacun doit conserver son jardin secret.
  • Saisir l’opportunité offerte par Netflix de regarder des feuilletons livrés par deux épisodes par semaine afin de ne plus être tentée de regarder l’intégralité de la série en quelques soirées… Est encore une leçon que je suis avec plaisir.
    • Dans Thirty Nine : Trois amies de longue date sont arrivées à la veille de la quarantaine sans avoir fondé de foyer (l’une pour se consacrer à sa clinique dermatologique, l’autre pour avoir aidé sa mère à surmonter un cancer et la troisième pour être restée amoureuse d’un ancien compagnon pris dans un mariage de convenance). Ces femmes réalisent qu’elles veulent une situation stable… au moment où l’une d’elles apprend qu’elle est en phase terminale.

Leçons de vie : Ce feuilleton traite du courage face à la maladie et à la perte d’un être cher mais surtout de l’adoption car les médecins de cette série sont pris dans des situations difficiles : un adoptant qui revient sur sa parole une fois veuf et des parents biologiques délinquants.

Comme la culture est toujours présente dans les dramas, ici c’est Rachmaninov qui offre le thème musical frappant l’enfant adoptée pour lui faire comprendre que sa mère adoptive est vraiment aimante et, plus tard, que son amoureux est digne de devenir son époux. Du coup, la sensation auditive devient garante de bonheur.

            Dans Business Proposal :  Kang Tae-moo, un héritier de chaebol (famille et affiliés dirigeant des sociétés financières), totalement parfait en tout, doit, pour rassurer son grand-père, se fiancer alors qu’il n’en a pas envie. Il participe à des rendez-vous arrangés mais comme il veut se débarrasser de cette obligation, il propose un contrat de fausses fiançailles à une fille délurée… qui a en fait été envoyée par son amie Jin Young-Seo,la riche héritière qui veut se marier par amour… Shin HaRi est en fait chercheuse dans l’une des sociétés de Kang TaeMoo . Shin HaRi, travestie, dépannait son amie d’enfance, Jin YoungSeo, qui, partie de son côté, tombe amoureuse… du bras droit de Tae-Moo, Cha Sung-hoon, son secrétaire… élevé par le grand-père Kang auprès de Tae-Moo orphelin !

Leçon… On pourrait croire qu’il n’y en a pas dans cette version de Cendrillon… mais on apprend que la nourriture a pris une très grande importance à notre époque et qu’il convient de ne pas en négliger l’intérêt ! Les sociétés de l’héritier commercialisent des aliments, l’homme qui forme un triangle amoureux avec les deux héros principaux est un Chef de génie et les deux plus riches font mieux la cuisine et le ménage que les deux filles!!! Situation difficile à imaginer ailleurs que dans une société civilisée! [Même Papy H. ne peut la trouver enviable alors que ma fille la vit au quotidien ! Bravo mon gendre!!!!!!!]

            Dans Our beloved summer : Deux lycéens avaient participé à une émission de téléréalité à succès, parce que la fille était une excellente élève tandis que le garçon ne faisait que dessiner… puis ils avaient eu une relation sentimentale houleuse, faite de plus de ruptures que de bonheur. Cinq ans plus tard, devenus, elle, une créatrice d’événements culturels, lui, un dessinateur très coté , ils participent à une nouvelle émission sous le regard du cameraman amoureux de l’héroïne et d’une star de Kpop amoureuse du héros… (deux triangles amoureux)

Leçon de vie : Dessiner à l’école peut mener au succès et à la fortune !

Les thèmes abordés dans ce feuilleton sont aussi : l’adoption, réelle ou de fait (car l’artiste est officiellement adopté par ses parents restaurateurs mais son ami d’enfance, qui porte le même prénom et dont la mère se désintéresse, est nourri, logé, aimé par les parents de l’artiste!!!), la téléréalité mais aussi la dette familiale ! dans ces dramas, il arrive souvent que des héros soient contraints d’avoir recours à des usuriers mafieux qui les pressent comme des citrons… alors qu’ils sont soutiens de famille ( ici d’une grand-mère ou dans d’autres dramas, d’un frère ou d’un enfant après décès du dernier parent)!!!

            Dans Her private life , une gérante d’exposition dans un musée a dû, pour être embauchée, cacher qu’elle était une master-fan d’une star du groupe Kpop Blue Ocean. Au cours d’une de ses activités de groupie, elle heurte le futur directeur du musée, un peintre qui ne parvient plus à peindre depuis trois ans. Les débuts de leurs relations sont électriques mais peu à peu le climat se réchauffe au musée!

La leçon est que même lorsqu’on est une fan (ce qui en Corée semble correspondre à une situation bien plus passionnée et concrète qu’en Europe)… on peut se détacher assez pour vivre une relation sentimentale véritable.

            Les scénaristes ont concocté une intrigue vraiment très très alambiquée! Le judoka qui fait le triangle amoureux est encore un fils adoptif dans les faits car il est élevé avec l’héroïne comme un frère… et à la fin on « retombe sur nos pattes » car tout était lié depuis l’enfance des personnages !

            Je me demande 1) ce que font les banques en Corée 2) comment il peut y avoir autant d’orphelins qui élèvent un parent 3) si la télé va souvent filmer dans les lycées ? 4) Si les fleuves de soju bus dans ces feuilletons vont s’assécher un jour! (Même les parents boivent avec leurs enfants!)


Flambée

Au nouveau domicile, avant d’emménager en y recevant les meubles, après une journée harassante de nettoyage pour rendre une installation minimale possible… On s’est enfin posé, reposé… autour de la cheminée, devant la première flambée allumée dans la maison louée…

C’est alors que le mot « foyer » a pris tout son sens dans mon esprit… Jeunes et vieux souriaient, contents d’être ensemble, rassemblés dans une intention commune…

Tout ce qu’il me reste du catéchisme puis de l’option « Histoire des religions » suivie en fac, depuis que je suis devenue athée au point de n’avoir jamais appris aucune prière à mes enfants … Tout ce qu’il me reste, c’est la phrase selon Mathieu  » quand deux ou trois seront réunis en mon nom, je serai parmi vous » …

Il n’y avait pas de divinité autour de cette cheminée … Mais une même lueur, une clarté, dans nos regards car nous étions réunis au nom de la famille. C’était là notre foyer.

Comment ne pas penser alors à tous ces éclats, ces feux allumés, ces étincelles de folie, « l’ubris », l’orgueil des hommes, ces préparatifs d’incendies et d’explosions, ces désirs d’invasion de pays asiatiques qui fourbissent leurs missiles… cette infernale obstination des bellicistes.

Ma pensée s’embrase… incandescence redoutée… C’est l’enfer sur terre…

Il faut éteindre ce feu.


« Méga-super-gigantesques! »

            Pendant ces vacances, Mininous, ma petite-fille adorée de 4 ans, est allée apprendre le chasse-neige à l’école des Pioupious.

            Elle a fait des allers et retours autonomes avec Papa comme escorte, tandis que Maman filmait ses « méga-super-gigantesques » descentes, comme elle nous les avait annoncées en vidéo. (Merci WhatsApp!).

            Ses parents, eux, ont respiré du bon air et pris un repos agréable :

            Mininous est devenue une Sifflote et quitte aujourd’hui la station avec son grade de deuxième année. La médaille n’était pas en chocolat et bien jolie :

            Je suis une Mamy trop fière d’avoir vu son spectacle de fin de séjour où elle suivait avec grâce les indications de l’animatrice. Mon petit bout de chou était aussi belle qu’une princesse!


Fin d’année 2021 et début 2022 :

                Oui le Père Noël a fini par arriver chez nous… mais il est passé sur le balcon car deux d’entre nous étaient confinés parce qu’ils étaient cas-contact. Nous avons heureusement pu être ensemble à l’extérieur et Mininous s’est bien régalée, nous amusant aussi par ses réflexions impayables! J’ai bien reçu mes commandes de cadeaux… Le Père Noël est super attentionné! Voici donc une sélection de bons moments passés et une annonce de bons moments futurs avec la douceur et les surprises des gâteaux!

                Nous voici donc entrés en 2022 :

Je vous souhaite Bonheur et Santé surtout, avec cette image, que je trouve désopilante, reçue de mon amie France.

                Désormais je me lance dans de nouveaux projets, après avoir visionné une nouvelle chaîne Youtube à laquelle je suis abonnée: 행복자수happyjasu

                (Vous devriez aller découvrir cette chaîne après avoir visionné cette vidéo )

                Voici maintenant mes débuts en la matière (comme toujours j’invente mon propre style avec un petit zèbre de dos. En projet, j’ai un renard et un lapin. Le nounours n’est pas encore habillé car j’hésite encore sur son sexe… et surtout je dois aller acheter des fils , raison pour laquelle le nounours de gauche qui est en train de marcher est resté en panne!):

                Bref… Prenez soin de vous et passez une bien meilleure année que 2021 avec « la nouvelle aux 3 fois 2 » (je vais chercher si 6 ou 3 ont une valeur particulière en numérologie) : 2022!


« Ben alors, qu’est-ce qu’il fait ? »

demande Mininous à Noisette, la chienne de ses autres Mamy et Papy.

Devinez qui est attendu…?

. Joyeux Noël 2021 à tous!


Broderie 2.0

. -Qu’as-tu fait Véro ces derniers temps?

. – Des petits oiseaux. Des mésanges pour papy H.

. Il me semble que désormais, on peut enfin parler de broderie parce que, parfois seulement, je trouve que j’ai quelque mérite !

Mais je vois toujours des défauts alors je dois encore travailler !

Broder… des progrès ?

Les cercles n’ont pas l’air très ronds mais ils le sont; c’est parce que je ne tire pas le tissu de façon égale tout autour.

La pratique produit une certaine progression. Comme toujours, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué et selon cette loi idiote à laquelle je ne peux m’empêcher d’obéir , j’ai commencé ces « écussons » circulaires de 8 cm sur 8 ( ben j’aurais dû choisir encore plus petit, non? ), cette taille m’ayant été imposée par la volonté de faire entrer 7 médaillons dans un cerceau à broder!

Je ne suis pas trop mécontente des petits amoureux que j’ai copiés sur le superbe blog nommé Le blog d’Angèle dans l’article Au fil des nichoirs, partie 3, du premier juin.

Ils amuseront certainement Mininous, bien qu’ils soient loin d’être parfaits!

Les oiseaux amoureux

Le visuel choisi pour les trois femmes de ma famille ( moi comprise ) est un bouquet… de coeurs avec un noeud qui m’a donné du souci pour l’équilibrer. J’aurais pu faire des molécules d’eau pour Karen, chimiste, un avion ou une clarinette pour ma belle-fille (évoquant son métier par l’un ou sa qualité de musicienne ) … mais je manque de temps alors je nous unis toutes les trois par tous ces petits coeurs, réservant mon inventivité aux hommes de la famille.

On a parfois l’impression que j’ai tiré sur la toile… mais en fait… le dessin est tout petit et vu ici en très gros plan!

Je ne suis pas mécontente non plus de ma pièce d’échec, un roi évidemment pour mon fils chéri, qui aime tous les jeux de réflexion, et qui est ce penseur dont je suis si fière.

Mon roi

J’ai beaucoup travaillé aussi pour lui broder un stéthoscope, en rapport avec son métier.

Les zig-zag représentent un bout d’électroencéphalogramme et ne sont pas en rapport avec le coeur mais avec la spécialité PSY.

. De même j’ai symbolisé le métier de mon gendre par des instruments de recherche en chimie ». J’ai voulu dessiner des fioles , une sorte d’expérience de distillation et décantation, de préparation complexe dans des tubes à essai …

Et j’ai ajouté une toque de cuisinier évoquant sa passion pour la cuisine, dans laquelle il excelle aussi.

Les nombreuses erreurs produites par un si petit espace de travail m’amènent souvent à défaire les points laborieusement alignés… et en outre mes projets réclament aussi des révisions comme cette toque de cuisinier. Chez ma fille, c’est Papa qui cuisine… et Mininous! Elle goûte tous les légumes en plein épluchage et met volontiers la main… dans les saladiers pour grignoter avant tout le monde!

Eh bien cette toque était tout d’abord trop italienne pour représenter correctement les talents de mon gendre, à mon avis.

Il me reste à réaliser l’oiseau et sa mangeoire correspondant à Papy H.

Conclusion, ai-je progressé ? « Un peu mais guère », selon l’expression pagnolesque! Tant pis, je persévère !

Légende de la dernière photo : Mon index (pas du tout manucuré mais si souvent récuré, comme à l’habitude d’une personne aussi ordinaire que moi) permet d’évaluer la taille de cette toque de cuisinier (environ 1cm sur 2.5)


Le mois de décembre : l’Avent

Le calendrier de Mininous

           Nos activités hivernales relèvent du cocooning… Chez Mininous, un calendrier « maison » l’aide à comprendre le passage du temps. Dans ces sacs, sa Maman et son Papa ont pu glisser non seulement des friandises mais aussi des Playmobils correspondant à son âge.

. Ici, Papy H. Fait des mini-plantations : graines de… 🥝 Kiwi (oui, oui), 🥑 noyaux d’avocat ( et déjà pointent les racines) bientôt mis en terre, blé du 04 décembre ( Celui de la Sainte Barbe censé nous apporter la prospérité) etc. Il a aussi réalisé en bois une des poignées de ses ciseaux préférés… Et il veille sur le jardin, la chaudière…etc. Il a planifié tous ces actes pour les rendre rationnellement productifs et mis ses interventions en tableaux carrés et prévisionnels… Bref, tout ce que je ne sais pas faire.

La pépinière de Papy H

. De mon côté, les cadeaux d’anniversaire

(Voeux de Mininous)

( nous sommes plusieurs nés en fin d’année) comme ceux de Noël occupent mes pensées et mes soins, à côté de la broderie dont je reparlerai bientôt.

Ces paquets contiennent la Tisane de Noël, le Cluedo en chocolat et des marrons glacés… cadeaux gourmands accompagnateurs de chèque.
Ici, à côté des jolis gâteaux de Karen, figurent mes pommes éclatées et le bon cake choco-poires réussi grâce à la collaboration de Geo.
Tricoter, lire, dessiner… C’est moi!

. Je poursuis mes essais culinaires qui sont loin de ressembler aux excellentes réalisations de mes enfants mais qui s’avèrent parfois… moins ratés que prévu!

. Comme j’ai été sage… Et que les centres d’intérêt sont toujours les mêmes, j’ai eu des cadeaux qui me comblent.

. Ce qui ne m’a pas empêchée de faire une lettre au père Noël pour lui demander de remplacer ma boîte de couture ( une boîte de bricolage détournée ) et une boîte pour y ranger les tisanes ( nous sommes des fans et avons toujours au moins 6 qualités différentes en stock : des tilleul, verveine et menthe obligatoires aux mélanges baptisés « ventre plat » indispensable, « après-repas » très utile ou « bonne nuit » très réputé…etc ) parce que la cagette dans laquelle je les range est forcément moins pratique qu’une vraie boîte « à thé »!

Même rangée la couture déborde et l’étagère à tisanes affiche complet.