Une orchidée sauvage, l’orchis pourpre
Le 5 mai 2013 je photographiais cette orchidée sauvage dans mon jardin :
Cette orchidée est la PURPURA mais elle ressemble beaucoup à la MILITARIS.
Voici un « petit soldat » pour preuve:
Les trois exemplaires du jardin se dressent fièrement près de l’abricotier…
On désigne aussi ces fleurs par l’expression « de la Pentecôte ».
Une trentaine de casques aux formes aérodynamiques…
Mais les fleurs ne dévalent pas de pente de verdure… Elles montent la garde de quelques mètres carrés sur la colline! J’ai consulté ce site savant: FLOREALPES.
Comme les fleurs sont plus rondes que longues, j’en déduis qu’il s’agit de « l’Orchis purpurea » et non de la « militaris », plus claire aussi. Ce n’est pas une fleur très rare… on est toujours content de les revoir… Aux mêmes places.
Chaque hampe de fleurs présente les divers stades de la floraison; à la naissance , elles semblent faire leur prière… puis se déplient artistiquement.
Une compagnie de petits personnages fantasques, pour faire marcher au pas notre imaginaire…
Ces petits bonshommes peuplent les fourrés de contes enchanteurs, pour qui sait rêver…
Chaque fleur a des petits bras ballants et une tenue qui ressemble à une véritable livrée d’Ancien Régime… Pour un chevalier des prés, qui va peut-être se montrer, au détour d’une feuille…
Leurs coloris se sont assortis, alternant points et rayures. Ils font jouxter le parme, les grenats, le violet, le rose et les verts délicats., afin d’agrémenter les lieux encore une fois douchés par si peu d’ondées que leur pré est bien sec!
Une « orchis » ( pas une « OPHRYS »)… Ces noms ont une sonorité magique, sonnent comme une incantation féérique…
La hampe, elle-même, est un petit lutin, une personne qui penche la tête.
Décidément, de nouvelles arrivées captent nos regards… presque chaque jour. La nature sauvage s’exprime… Mais la tondeuse va bientôt opérer ses coupes sombres.
Pourvu que le maître des lieux ne se trouve pas trop vite le courage de couper tout ça…
Dans les jardins adjacents, les autres mécaniques appellent à l’acte réducteur de têtes… Sécateurs, scies et tondeuses ont entonné leur chant lancinant.
En attendant, instruisons-nous sur ce site récapitulatif des orchidées sauvages.
En ce mois de mai 2022… Les orchis pourpres sont au nombre de 4! Elles se multiplient d’année en année.

Une Ophrys bourdon… et ses copines (M.A.J. de mai 2022)
Mon orchidée est photographiée avec rusticité. Je ne suis pas très forte en photographie… J’ai juste un oeil tendre sur le monde.
Mais mon orchidée nouvelle est dans mon jardin!
Colonisée par des fourmis et leur cheptel de pucerons…
Je m’estime donc très heureuse d’avoir autant de belles plantes…
alors que nous n’arrosons pratiquement jamais…
L’eau du ciel suffit donc à créer un jardin extraordinaire…
Moi aussi j’ai des scabieuses…
Et puis des spécimens de ma fleur préférée: le coquelicot…
Et enfin des rougeurs infernales pour mes fleurs de grenadier…
Une rose que Dieu n’a pas réussi à peindre en rose… à moins que les dernières pluies ne l’aient décolorée!
Quelques graminées duveteuses…
Des fleurs d’Olivier avec les petites olives naissantes, prises dans le soleil levant…
Et même les pissenlits sont jolis! Si Si! Mais je préfère vous montrer le chèvrefeuille qui tire ses languettes…
L’Eden de Néo est un véritable jardin primitif où les Eve et Adam flânent volontiers… mais bien habillés!
En mai 2022… La belle n’est pas revenue… Les coquelicots non plus!
Qui la connaît, celle-ci?
J’ignorais le nom de cette mini-orchidée des jardins, de 20 cm de haut… à laquelle je trouve un air vraiment satanique.
J’ai d’abord songé à demander si quelqu’un (e) la connaissait… et puis j’ai eu la chance de trouver la réponse après une toute petite recherche. Vive Google et Wikipedia!
Donc renseignements pris, c’est une OPHRYS -ARAIGNEE! Tu parles d’un nom!
J’en ai aperçu plusieurs en faisant notre trotte de 7km, ce matin, dans la forêt de pins, au bord des chemins….
Je me demandais ce que c’était n’ayant pas le temps de me pencher…
Et voici que l’une d’elles a poussé chez moi, dans notre petit coin de verdure…
Elle faisait tant de reflets, sous le soleil, que je ne parvenais pas à faire la mise au point correcte…
A mon avis, le trou sur sa coque (?) doit avoir une odeur méphitique certaine…
Effluves garantis de fleur carnivore…
Parfum « Je te dévoooooore »!
La MEPHISTOPHELES du jardin!