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1bon film, 3 générations… 1 lignée et 3 stars

En ce vendredi 13 janvier 23, la Toile apprend la disparition de la fille unique du King, Lisa Marie, fille de Priscilla (née le 24 mai 1945) et de

Elvis Presley (08 janvier 1936- 16 août 1977) …

Le film ELVIS avec Austin Butler et Tom Hanks, film du réalisateur Baz Luhrmann, est le biopic d’Elvis Presley et je l’ai trouvé vraiment très réussi! (on voit ci-dessus Lisa Marie au côté d’Austin Butler).

En juillet 2020, Benjamin Storm Presley Keough , le petit-fils d’Elvis, s’était suicidé. Dans la « famille Presley » il reste donc Priscilla (que l’on peut voir dans cet article de ParisMatch) et ses petite-filles : Riley, née le 29 mai 89, fille elle aussi de Danny Keough et ses demi-soeurs, les jumelles Harper Vivienne Ann Lockwood et Finley Aaron Love Lockwood, nées le 7 octobre 2008, filles de Michaël Lockwood, guitariste de Lisa Marie dont elle a divorcé.

Le film a permis à Austin Butler (né le 17 août 91) de remporter le Golden Globes 2023 du meilleur acteur dans un film dramatique et sa performance m’a époustouflée car il ressemble plus à Julien Doré qu’à Elvis au naturel… mais il se transforme de façon bluffante par une performance véritable de très grand acteur au point que son sourire évoque tout à fait celui d’un Elvis à l’époque où il était aussi jeune que l’acteur et pas encore marqué par une vie d’excès !

Ayant lu une critique négative du film, j’avais peu d’envie de le regarder mais je suis heureuse d’avoir pu constater que les médisants ont tort quand ils disent que cette œuvre agit comme les vautours qu’elle dénonce en oubliant ce qu’Elvis doit à la musique de la communauté noire de son époque.

C’est justement ce que j’ai perçu dans ce film: d’une part les amitiés avec des chanteurs de couleurs malgré les racistes de l’époque et d’autre part la dénonciation de l’exploitation réalisée par l’impresario sont dites et redites dans ce film.

Tom Hanks interprète le fameux « colonel Parker », cet escroc qui ne songeait qu’à »faire des affaires », quitte à lâcher l’artiste qui le nourrissait jusqu’alors pour le suivant et manipulait un chanteur qui ne souhaitait que chanter, vivre sa musique, persuadé d’avoir une mission de type biblique.

La voix française de Tom Hanks est JEAN-PHILIPPE PUYMARTIN. Il apporte la cerise sur le gâteau au jeu d’acteur extraordinaire de Tom, qui s’est bien investi physiquement dans ce rôle, devenant un « obèse qui cherche le pèse » sans vergogne. (attention: étant en surpoids moi-même, je n’attaque pas les gros, dont je suis… seulement celui-ci!)

Le récit est principalement fait en point de vue interne: c’est celui du « colonel » avec quelques passages en point de vue externe pour contredire le plaidoyer qu’entame l’individu plein de mauvaise foi pour minimiser son escroquerie… et pour nous montrer la ferveur initiale du chanteur ainsi que ses démons en tous genre.

Ce que j’en retiens, c’est… cette transe religieuse du chanteur.

Une personne qui n’a jamais chanté dans une église ne peut peut-être pas comprendre comment la beauté des voix s’élevant dans la nef fait enfler la foi de l’assemblée et baigne la foule de sa folie galopante. Je ne crois plus en aucune religion établie mais l’élévation de l’être dans un lieu qui magnifie la parole m’est toujours accessible…. Et le lieu peut être inattendu, improbable…

Si l’on entonne « Plus près de toi, Mon Dieu » en voiture on peut percevoir cet étrange phénomène… si, si! Il me rappelle le sens propre du mot « église » (« ekklesia » = « assemblée »)… Ma voix et moi, on fait deux… et parfois on fabrique du divin aussi!

Il reste que ce film nous a permis de réécouter la voix et la musique d’ELVIS, l’inspiré, dont le déhanchement me paraît tout aussi primitif, et parfois ridicule, que celui de mes chanteurs de Kpop!!!

Rien n’est plus agréable qu’écouter Elvis car sa voix me chamboule, me berce ou m’éveille…

Et voir naître son petit sourire de biais (Austin avait le même!) est un vrai bonheur :

Et là encore le sourire du jeune séduisant fleurit…

ou encore le beau gosse et ses groupies:

Il nous balade! « Si je ne peux pas bouger, je ne peux pas chanter »!
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« Ne pas chercher midi à quatorze heures »

Pour être capable de regarder des films épiques tels que TOP GUN ou AVATAR 1 (ou mes fameux dramas… « C’est un fameux drama… » !), il ne faut pas « chercher la petite bête » mais se laisser porter par le conte qui nous est narré, s’asseoir sagement et n’être qu’écoute et regard !

Ainsi dans TOP GUN de Joseph Kosinski de 2022,  pour ne pas être gêné par notre esprit de contradiction naturel, notre logique personnelle, nos observations trop rationnelles … nous devons demeurer candides et décidés à croire que le héros est bien aussi exceptionnel qu’on nous le dit.

Toute cette disposition d’esprit, condition sine qua non pour rester  un spectateur content,  fut totalement absente chez  PapyH qui, en regardant TOP GUN2, n’a pas cessé de rappeler que les combats aériens ne sont « plus d’actualité depuis bien longtemps» (je n’indique pas les mots exacts prononcés car on ne fait pas de demi-mesure quand on perd le plaisir de visionner le spectacle !). « La guerre actuelle a bien démontré que tout se fait désormais par des drônes. C’est un combat de machines dans lequel l’homme tient les manettes à distance ! On n’entendra plus « A quatorze heures, avion ennemi ! » …etc. »

( Grande bécasse! C’est sûr, ça! On n’a jamais dit à « 14 heures » mais « à deux heures »! C’est sûr : on ne l’entendra plus!

-ohhhhh mais laisse-moi rêver !

-ça ne t’autorise pas à écrire n’importe quoi!)

Bon alors… On n’entendra plus « A deux heures, missile, missile! » Na!

Alors j’ai fait quelques recherches sur le sujet, même si je me contrefiche totalement, au fond, de savoir si Tom Cruise a réellement piloté l’avion (cf cet  article  de Télé Loisirs  ).

Dans le magazine AVIATION j’ai appris le nom du consultant officiel du premier film de 1986  (MARTIN HIVON).

Dans Wikipedia j’ai lu que des AS DE L’AVIATION sont répertoriés jusqu’en  1988, donc la fin du XXème siècle. ( )

Et l’article TOP GUN de Wikipedia est intéressant et l’article concernant l’école TOP GUN finalement le plus complet sur la question.

Un article sur mon portable concernant l’avenir incertain de l’aviation militaire a retenu mon attention… et surtout la notion de « frappe chirurgicale » m’a laissé croire (et je me suis facilement laissée persuader afin de rester candide)  qu’aucune victime collatérale n’est à déplorer dans de tels combats désormais accomplis par d’autres moyens…

Bref ! Quand PapyH, excédé par un plan dans lequel la caméra a fait un travelling arrière pour mieux donner l’impression que Maverick sur sa moto allait presque de nouveau foncer au point de repasser Mach10 (alors que moi, j’ai estimé cet artifice judicieux puisque bien identifiable)…  est  parti, définitivement dépité, j’ai pu goûter le plaisir de me laisser convaincre et de partager les pensées de ce surhomme à la recherche d’une reconnaissance de paternité morale.

Un pater familias heureux… Du coup l’aspect romantique m’a gênée et j’aurais bien arrêté le film au retour de cette mission dont tout le monde savait en commençant le film qu’elle réussirait. Peu m’importait de savoir si le vieux beau se caserait définitivement ou pas.

Ce film m’a donc beaucoup stressée pendant la dépose de la bombe et j’ai serré les fesses, me croyant aux commandes, écrasée dans mon canapé par la force de l’imaginaire, jusqu’aux cris « verrouillée…cible atteinte ! » libérateurs et totalement déconnectés de toute réalité concrète ! Un vrai jeu vidéo sans victime… Comme dans STAR WARS pour l’explosion de l’Etoile noire (avec tous ses combattants noirs à bord, ces suppôts de satan !) Le spectateur ne pense pas aux victimes et se réjouit d’une victoire sans substance, d’une fin de guerre dans les embrassades, d’une paix retrouvée vierge de toute peine… Dans l’imaginaire complet.

Au moins dans AVATAR 1 , que nous venons de revoir avec un plaisir extrême, les combats avaient l’excuse finale d’une véritable renaissance, celle d’un peuple idéal attaqué et surtout celle d’un homme retrouvant son corps « en état de marche» au sein d’une famille élargie.

La joie de voler sur les dragons de Navis, sur le Grand Leonopteryx pour être Toruk Makto ou pas, s’apparente plus à la recherche d’une joie sportive ou d’un plaisir tel qu’on peut l’obtenir dans les parcs de loisirs en dévalant un Grand huit… Le vieux rêve d’être capable de voler soi-même réapparait.  J’imagine qu’AVATAR 2 nous rappelle le plaisir de nager comme les dauphins… On revient aux fondamentaux, aux perceptions personnelles,  au jeu, au rêve… On se prend pour de jeunes animaux se bousculant pour imiter les grands… On retrouve l’enfance et on imagine qu’on a un autre corps, une autre vie faite de joies primaires…

Y a pas à dire… Le cinéma c’est magique et le fantastique c’est Fantastique !