Flikkiverbiste➡️🔠☑️

Ne cherchez pas… Ce mot n’existe pas. On appelle les amateurs de mots fléchés des cruciverbistes comme ceux qui font des mots croisés… Pourtant l’exercice est différent, plus tranquille, moins prise de tête. Ce néologisme ne serait pas correct puisqu’il commence par un élément, étymologique, certes, mais francique ou Germain associé a un morphème latin… Il faudrait peut-être proposer plutôt « saetiverbiste » pour rester en latin… Enfin bref, tout ceci pour dire que j’ai fini par m’y mettre, et sans fausse honte, avec ma « force 2 » ridicule en comparaison de la « puissance 4 » de papy H. qui pratique depuis un temps… immémorial pour moi. Je l’ai toujours vu, comme son père, des mots fléchés à la main… En outre, il est aussi amateur de sudoku et de cartes, enchaînant les défis sur son PC en fin stratège…
Bon, moi, je vais piano piano… Goûtant les bons jeux de mots ( comme « copie double » = « sosie » ou X « intime » pour désigner un prénom de personnage célèbre). Je trouve l’exercice reposant.
Très logiquement, je me suis transformée dernièrement en verbicruciste ( = qui compose des mots fléchés) pour préparer des grilles adaptées à Mininous, parce qu’elle va sur ses cinq ans. Je m’inspire des mots fléchés qu’elle a remplis dans ces derniers cahiers de vacances pour préparer Mat. Sup. ( Maternelle supérieure… Ah bon, on dit « grande section de maternelle »? Je dis comme je veux!)
Bref… Ces nouvelles occupations me prennent un temps que je consacrais aux dramas… Jai vu tant de séries coréennes qu’il me devient difficile d’en trouver une aussi plaisante que les trois dernières visionnées, dont je vais faire des articles ici ( ce blog est avant tout ma mémorithèque) … Ce ne sont pas des « fiches de lecture » que je rédige pour conserver le souvenir de mes séances télévisées mais le résultat des recherches effectuées au sujet de leurs thèmes principaux pour me cultiver…
En attendant de trouver la meilleure synthèse et le bon angle de présentation de mes compte-rendus, j’aligne des lettres et, moi qui déteste être enfermée dans des cases par des jugements hâtifs, j’emprisonne des mots à leur place définie avec délectation !
Toile 💻🧵🎞️
Internet est une bibliothèque, une ludothèque, une vidéothèque… une étagère de produits qui me distraient et me cultivent. Je découvre beaucoup et je lâche aussitôt tout ce qui me déplaît dès que j’en prends conscience. Internet est une toile où je brode le fil de mes pensées, de mon savoir et la toile de conversations qui ne seront plus éphémères car fixées dans des serveurs… Les écrans deviennent comme les espaces de ma broderie, un espace palimpseste…

Un « ami internaute » s’est exclamé qu’il n’allait tout de même pas raconter la banalité de sa journée. Est-elle aussi banale qu’il le croit… ? Certaines gens à qui je parle de mes blogs me répliquent « Ah tu fais comme ces femmes qui prennent ce qu’elles mangent en photo. C’est sans intérêt » Et vlan! Une baffe de mépris sans même m’écouter expliquer la différence… Dans l’indifférence.

Répliquer qu’il n’est question d’aucune story, pas de TikTok toc toc, pas d’actu en tweet ni d’Instagram, ni de Facebook, (je ne fréquente les réseaux sociaux que dans mon groupe WhatsApp familial) est une perte de temps… Impossible de convaincre qui est déjà convaincu de votre petitesse, de votre simplicité, de votre insignifiance…
» – De quoi est-il question dans cet article?
– toujours de broderie finalement… et encore de « philosophie du quotidien » : écrire dans un blog, relire encore et encore pour laisser un tout petit récit riquiqui ou une poésie qui n’émeut que moi, lire sur la Toile les écrits des autres dans les blogs auxquels je me suis abonnée, y passer du temps, y poser deux mots , deux petits cailloux, par-ci par-là pour former un chemin mémoriel, croiser des connexions dans un pan de pensée, combler une vacuité dans mon intellect-gruyère, c’est combattre la vieillesse du cerveau, comprendre des tranches de vie pour mieux digérer les siennes… et broder cette étape actuelle … fleurir mon quotidien. Ecrire sur des… rien… POINT… mais jamais final.