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« Les Magnolias… » ET ALIAS IMAGINES

Quand j’ai visité le Parc de La Tête d’or, à Lyon, pour la première fois (il y a une quarantaine d’années), l’admiration pour les arbres splendides que sont les magnolias en fleurs  m’avait prise… et ne m’a pas quittée depuis… surtout avec la mélodie de Cloclo en tête!

Le petit arbre de notre bout de terre nous invite à boire le soleil à la coupe de ses pétales et il a agrémenté le breuvage d’étamines:

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Voici un choix de vues « magnolesques », avec arrière-train de coléoptère… qui ressemble à un masque si bien qu’on ne sait plus s’il s’agit du devant ou du derrière!

Et admirons le tissu de ces pétales qui sont un véritable brocart apprêté par la Nature… ou du papier précieux plié en origami, message d’amour.

J’ai proposé plusieurs photos car je ne sais pas en faire de si parfaite qu’une seule suffise à exprimer ma pensée.

Et puis je n’ai jamais su me limiter en rien!

Voici donc un pistil appétissant pour les fourmis qui l’habitent:

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Et une robe oubliée par sa cigale au dressing du jardin:

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Visions personnelles:

Dans les pissenlits, j’ai accompagné les fourmis qui me consolent un peu de mon incapacité à trouver l’illustration du mot « église » que je cherche en vain…

L’alternance des pétales et des étamines, terminées en tortillons, m’a plutôt évoqué la structure d’une basilique, dont le premier sens était « lieu de réunion ». En outre  les bâtiments religieux actuels font naître des chorals  sous la beauté de leur lumière et  la lumière de cette photo m’a paru bien jolie, presque comparable…!

Mes futures pommes, garanties  des plus biologiques, prennent forme et paraissent de bonnes joues à embrasser.

Le mot « pommelure » existe dans le dictionnaire de l’Académie (A.T.L.F.I.) mais il est masculin et non comme « chevelure, fissure, armure, brisure… ». Un pommelure, donc!

Dans la terre de mon paradis personnel, un firmament stellaire se déploie, lentement mais sûrement… Les futures poires.

Tels des suricates en pétales, les fleurs d’ortie me paraissent guetter un prédateur quelconque…

Sur une plante grasse aux feuilles à taches de rosé (et non « de rousseur »), dans les replis des fleurs jaune canari, à la recherche de succulences, les fourmis, encore, explorent et agitent leurs antennes…

Nous en goûterions bien, nous aussi!

A coeur de tulipes, parfois, entre clair et obscur ou sur des fulgurances, le soleil se reflète et un minuscule éphémère que je n’ai pas su mieux capter, près du pistil en parasol jaune, se cache de l’objectif…

Enfin les douces teintes du matin levant, sur le petit cerisier de mon amie Madeleine, m’ont trouvée heureuse du retour des chaleurs.