Réfléchir sur (3xRien), demeurer dans le léger pour ne pas s'abîmer dans le grave.

Archives d’Auteur

One the woman-Military Prosecutor Doberman : le genre… judiciaire !

Comment appelle-t-on un roman ou un film qui présente une enquête (menée par un inspecteur de police comme Colombo ou un commissaire comme Maigret ou un détective comme Hercule Poirot) ? Un policier! Eh bien non seulement aux infos télévisées de mon pays mais surtout dans les dramas coréens que j’affectionne, ce sont désormais des procureurs qui effectuent les enquêtes, avec l’aide de la police, et emmènent les malfaiteurs jusqu’au Tribunal où ils deviennent la Partie Civile accusatrice parvenant à faire condamner les truands, particulièrement ceux en cols blancs! Il me semble donc que nous devrions qualifier ces fictions de genre judiciaire ! ( Je compte sur les plus savants en matière juridique que moi, qui n’y connais pas grand-chose, pour vérifier mes assertions, je le jure, Votre Honneur!)

🎥1 – La série coréenne « One the woman » est clairement consacrée à la gloire de l’actrice Lee Hanee, qui a participé au concours de Miss Univers en 2007 et, même si elle ne fut que troisième dauphine de la Japonaise gagnante, on peut vraiment affirmer qu’elle est une des femmes les plus belles sur Terre, quoique quadragénaire ! En tant qu’actrice, je l’ai trouvée fort expressive… C’est une réincarnation de Louis de Funès dans un corps exceptionnel, tant elle fait de mimiques et prend des accents même perceptibles pour une oreille européenne ! 😀 En plus elle est aussi dans cette série une Bruce Lee féminine qui peut mettre au tapis une dizaine d’agresseurs 🤣.
Car elle joue le rôle d’une procureure dont le père était un délinquant payé pour aller en prison pour un crime qu’il n’a pas commis. L’héroïne est devenue juriste pour enquêter sur la mort de sa grand-mère, tuée par un chauffard non identifié. Elle est victime d’une tentative d’assassinat, se retrouve dans le coma et est alors confondue avec une femme riche dont elle est le parfait sosie. A son réveil, comme elle a perdu la mémoire, elle endosse cette identité. S’en suivent des quiproquos nombreux car elle est doublement menacée : par ceux qui la reconnaissent et veulent se venger de la procureure et par les hommes de main de la famille dans laquelle elle se trouve intégrée, qui souhaite lui voler son héritage, cette société qu’elle est censée diriger avec l’aide d’un actionnaire majoritaire séduisant ( Lee SangYoon) .


Les personnages les plus intéressants de cette histoire sont… les méchants : la belle-mère et ses tenues de haute couture ( Na YoungHee), le mari de la riche héritière et sa maîtresse, la « majordome » mystérieusement proche du maître de maison et la belle-soeur qui se révèle assoiffée de pouvoir, prête à tout, même au meurtre. Ajoutons l’avocat du service juridique de cette firme (Kim ChangWan) qui joue les agents doubles et fait des commentaires pince-sans-rire impayables. Les seconds rôles attirent plus l’intérêt que les trois héros ( j’ai omis de signaler le collègue procureur amoureux malheureux de l’héroïne, YoungHoon) ). C’est donc une enquête qui m’a offert quelques scènes très agréables dans tout cet ensemble farfelu… L’oeuvre veut dénoncer les luttes de pouvoir au sein des familles Chaebol tandis que les mafieux sont grandguignolesques. L’actrice principale a dû en avoir assez de jouer les sosies ( pourtant son jeu était très crédible) alors la situation a été résolue par une opération de chirurgie esthétique que je souhaite à toutes les femmes désireuses de changer d’apparence… Tant l’autre actrice n’a aucune ressemblance avec Lee Hanee !

🎥2 – La série « Military Prosecutor Doberman« , au contraire, vaut vraiment la peine de la regarder ! Nous entrons là à l’armée pour y traquer les gradés malhonnêtes, défendre les soldats maltraités et dénoncer les commandants et généraux pourris par leurs liens avec les firmes et les ministres, pour s’enrichir.
Le héros porte un nom homonyme de la race de chien Doh BeeMan ( un excellent Ahn Bo-Hyun). Il voulait être avocat mais faute de trouver un emploi dans le civil, il devient procureur militaire… de mèche avec un riche avocat civil, Yon MoonGoo, qui paye ses services pour truquer les enquêtes. La combine commençait à l’enrichir quand survient la procureure Cha WooYin ( Jo Bo-Ah ) dont le sens aigu de la justice la pousse à punir, elle-même, la nuit, les coupables épargnés par les procès truqués! En fait tous deux ont beaucoup de points communs : ils sont devenus orphelins dans leur enfance à cause de la nouvelle chef de corps Noh HwaYoung ( Oh YeonSoo) qui tua ou fit exécuter leurs parents pour les voler ou les faire taire dans leur tentative de dénonciation de la société secrète à laquelle elle appartient.
Comme souvent, il faut regarder au moins deux épisodes avant de trouver les deux héros plus intéressants que dans la démonstration de leurs dons de combattants ( le fait que Jo Bo-Ah soit capable de mater une dizaine de méchants mafieux avec ses poings et un essuie-glace est aussi difficile à digérer que dans l’autre série !). Le véritable intérêt de la série se situe dans la transformation du caractère de Doh BaeMan qui non seulement change de camp mais se rachète des mauvaises actions commises au début de l’histoire ( et sa collègue aussi) car les scénaristes ont tenu à punir les mauvaises actions ( il y a deux condamnations à mort, tout de même ! et zéro baiser avec un militaire en tenue). C’est donc une réalisation moralisatrice et à la toute fin, la production remercie même l’armée coréenne.
Comme toujours les seconds rôles sont indispensables pour soutenir notre plaisir de spectateur : la tante du héros ( Kang MalGeum), qui est inspectrice de police très rigoureuse, a une personnalité savoureuse, comme les deux collaborateurs des procureurs en un couple amical burlesque… et tout particulièrement l’avocat Yon MoonGoo joué par Kim YongMin, ici hypocrite à souhait, arriviste et manipulateur, lui qui compose dans ce feuilleton un méchant totalement à l’opposé de l’imbécile heureux joué dans « La reine des larmes » ! Du grand art puisque son jeu est souvent réaliste, très crédible. Les plus pénibles sont les mafieux mais il semble que tout drama doive avoir ces types farcesque ridicules assurant une part de rire gras et bête.

La palme du jeu d’acteur revient, selon moi, à Kim WooSeok, l’interprète du fils de la commandante Noh HwaYoung. Il campe un Noh Tae-Man d’abord puant, en fils à maman capricieux puis plein de duplicité, ensuite un type traumatisé par sa mère, froide et monstrueuse… ensuite c’est un malade atteint par le stress post-traumatique… Et il finit par gagner le droit à la rédemption et à l’apaisement ! Kim WooSeok m’a fait passer par toute une série de sentiments car il fait vraiment peur en jouant un individu caractériel et pourtant devient très touchant dans sa démarche vers la justice. Quel don il a!

Enfin j’accorde une mention spéciale à la musique du générique qui revient régulièrement pour signaler tous les passages exaltants, quand les héros sont en marche vers le bien. Grâce à ses basses et son rythme militaire vif, on y va avec eux !

Avec les procureurs non seulement on mène l’enquête mais on va jusqu’au procès pour vaincre le mal et assainir la société.


Cycles…

Notre paulownia, qui dépérissait…
vient de nous faire une mini-floraison. Ses grappes violettes, en nombre bien limité, offrent un abri odorant au nid régulièrement occupé creusé au sommet de son tronc…
Un sursis lui est donc accordé par Dame Nature… Bien que le pivert ait fait des trous plus bas… auxquels PapyH a mis des rustines ( des CD devenus inutiles… pour nous) afin de dissuader le gros ricaneur jaune et vert d’y nicher aussi ou de transpercer l’arbre !
Mais le cerisier qui nous donnait de grosses burlats, lui, est définitivement mort… Pourtant il accueillera quand même des grappes de fruits ! Du raisin d’une vigne grimpeuse qui l’a colonisé… Ce sera un « cerisin »😀 !
Un jour, il nous faudra bien le couper… Comme c’est triste tout de même… C’était l’arbre préféré de notre chat Néo déjà parti dans l’au-delà…
Décidément… Tout passe et moi, qui de bio ne me lasse… je ne demeurerai pas non plus.
Bon ben, pour l’heure… Je suis bien là, observatrice des mutations biologiques de la végétation au jardin… Toujours admirative des moindres détails qui font notre Terre… Notre écorce… Et mon gendre, avec qui je partage ce goût des observations inattendues, prend volontiers des clichés « grain de peau d’arbre » :

Parfois quand on aime les moindres riens, on voit qu’une corolle manque mais que la fleur n’en est pas laide pour autant… Bizarreries cycliques…

Là, voici une star florale qui n’a duré qu’un jour… Les étoiles ne surgissent pas qu’au ciel !

Et quand on ne trouve plus la fleur… Existent encore de beaux restes étoilés !

Aucun doute que je verrai d’autres marques des cycles naturels qui nous emportent vers nos lendemains…


Un canon sans alcool

« Beau mois de mai
Charmant et gai
Ramène rires et chansons…
Au plus secret de la forêt,
Tapis de fleurs sur le gazon…
Avec le mai tout reparaît
Nature sonne un carillon! »
Aucun de mes enfants ne s’est souvenu de m’avoir entendue entonner cet air dans leur jeunesse !
Ce canon de Schubert est pourtant l’un de mes « tubes » de mai !
Suis-je vraiment devenue sénile, quand je me souviens plus des temps jadis que du jour d’hui ?
Quoi qu’il en soit ce jour-ci est du temps pluvieux or pour moi il est heureux car hier, Mininous a repris le chemin de l’école avec bonne humeur et LittleUs n’a pas pleuré à la crèche où sa journée s’est bien passée !
Ce ciel que j’ai placé en exergue de l’article provient de vacances passées sous d’autres cieux mais l’annonce de beau temps qu’il représente me paraît d’ici.
Chantons donc allègrement :

Bon, c’est la seule vidéo que j’ai trouvée de cet air ancien… Cette chorale aurait pu le rendre un poil plus sautillant et léger… Au moins ça prouve qu’ils n’ont rien bu avant d’entonner le canon ! Alors elle suffira à rappeler à ma famille combien je leur ai cassé les oreilles ce weekend passé ensemble 🤣🤣🤣


Flocon de pensée

Blanc duvet fin, emprisonné,
Par le vent agité… coincé
Entre deux lances de verdure
A la face hérissée de poils durs…
Sur ce vert, d’un ton si sûr,
Sa pure légèreté jure…

Il devient mouvantes pensées,
Jaillies de faux noeuds réflexifs,
Vient tirer au clair des poncifs,
Délivrer l’esprit engoncé
En opinions de cauchemar…
Lors, soufflé, le flocon repart,
Ses a priori défoncés !

Par réflexion électrisé
De sens nouveaux irisé,
Court ou long parcours adviendra :
Il roulera vers d’autres bras
Ou Nature le confiera
Au nid d’oiseau pour son moelleux…
Pour des concepts plus ambitieux.


Le plein

Dans le salon transformé en salle de crèche
Ont résonné des chants qui donnent la pêche.
Les joujoux ont amusé nos petits choux
Qui ont repris le chemin de leur logis,
Laissant Papy et Mamy de souvenirs emplis
Et tout heureux d’avoir vécu à genoux
Pour se mettre à hauteur de bébé
Et gazouiller en choeur à satiété.
Quatre journées de pont, hors du temps,
Sans télé, ni infos, ni Netflix, coupés du monde
Loin des préoccupations qui y grondent.
Nous avons fait d’Amour le plein
Permettant de vivre toujours plus loin.
Laissons un peu traîner ce bazar
Pour que vibre l’air de cette part
De bien-être revigorant et de joie
Profonde, qui sont nés de toi et moi,
Éclatant en individualités multiples
Pour nous nourrir de ce Bonheur visible.


Balade en famille

Pour bien digérer après un repas de famille paisible, il convient de se balader… en ces jours de soleil éclatant, après avoir tartiné tout le monde de crème solaire… On redécouvre les fleurs les plus connues sous une apparence inattendue, dans la magnificence de leurs coloris les plus vifs… Peut-être parce que nous sommes si bien ensemble, peut-être grâce au plaisir d’avoir retrouvé le soleil… et avant de devoir se plaindre de son séjour prolongé… Et plus simplement grâce aux qualités du photographe qui a su choisir le bon angle…


Nous n’avons pas à cueillir ces belles campagnardes pour nous en souvenir car le papa de Mininous fait des photos superbes…


Le long d’un ruisseau bavard qui cascade dans l’ombre, nous marchons, pour digérer le barbecue dont les messieurs se sont chargés.
Aucun de nous ne grossira les foules étouffantes dans les villes bruyantes pour des manifestations festives qui nous sont intempestives car nous savons bien qu’elles ne sont que commerciales… La flamme qui nous mobilise est celle de notre affection profonde et le sport que nous pratiquons… C’est la flemme provençale !  » Oh Mamy, tu avances? »


Au lieu de faire de la voiture, d’avoir du mal à trouver un parking, d’entendre les cris des gens énervés, de souffrir pour se frayer un chemin et finalement ne rien voir d’exceptionnel, nous préférons marcher à notre rythme aux alentours de nos maisons, en écoutant les bons mots de PapyH, les commentaires naïfs et mignons de Mininous tout en guettant les réactions de LittleUs…
Dans le porte-bébé tout contre sa maman, sous son chapeau et derrière ses lunettes qu’à huit mois, elle veut bien garder sur le nez, le bébé sourit et pendant les fréquents arrêts à l’ombre, nous lui donnons de l’eau qu’elle est heureuse de téter, nous offrant ses sourires épanouis et ses Babillages.
Mininous sautille de l’avant à l’arrière de notre file indienne, joyeuse et vive. Elle est une petite fée de Bonheur…

Les autres promeneurs nous croisent, tous de bonne humeur. Des chiens en suivent certains… Un vélo nous croise… On se laisse passer dans les endroits étroits avec une politesse rassurante…
Toute ma famille m’attend avec attention dès que je ralentis car je n’ai plus la super-forme que je tenais lorsque nous marchions souvent, PapyH et moi, dix ans auparavant… Quelqu’un m’a dit que j’étais une « jeune retraitée » mais mes os de « canapeilleuse » ( i.e. « qui préfère stagner sur son canapé »… Un sport pas encore reconnu internationalement !) me font souffrir tant ils sont rouillés !
Quel plaisir d’être dans cette campagne à la végétation méditerranéenne !


Les aphyllantes de Montpellier qui ressemblent aux fleurs de lin, les genêts, les coquelicots, les chardons, les aubépines… Rien n’est plus commun, par ici…


Et pourtant rien n’est plus joli, poussant sur cette terre ocre aux faux airs d’Amérique, dans laquelle on n’aperçoit qu’à peine la casquette de Mininous, notre petit cabri, provençal pour le weekend, pendant cet intermède de mai…
« Beau mois de mai, charmant et gai, ramène rires et chansons… » Chantons-nous… C’est un canon de Schubert, paraît-il… Et je suis ivre de bonheur, moi qui ne bois jamais d’alcool…
En faisant l’ascension de ce chemin agreste… Ensemble et heureux de l’être.


De « l’arc narratif »

Photo de Francesco Ungaro sur Pexels.com

Plusieurs philonautes emploient la notion « d’arc » dans leurs analyses de lectures, notion à laquelle je n’avais jamais pensé pendant mes études, puisqu’on ne l’avait pas encore nommée comme telle et que je n’ai pas eu à l’enseigner pendant ma vie active parce qu’on ne nous avait pas formés à l’écriture de roman ou de scénario mais seulement à leur analyse !
En littérature, il était donc question de « schéma narratif » pour rendre compte de la progression d’un récit ( situation initiale – Élément perturbateur – péripéties – élément de résolution puis situation finale) et aussi de « schéma actanciel » pour définir les relations entre les personnages ( protagonistes ou secondaires) par rapport à la quête principale ( avec ses adjuvants et opposants) ou des objectifs épisodiques venant remettre en question la quête ultime du ou des héros, réorganisant les faits à la lumière de révélations ou de situations inattendues.
On m’a menée, autrefois, à parler d’économie d’un récit pour évoquer la part des développements plus ou moins digressifs ajoutant du rythme à l’ensemble et à définir la fonction des éléments du récit dans sa progression. J’ai souvent eu à determiner si la narration était soit linéaire car dans l’ordre chronologique des faits, soit discursive, en comparant le temps du narrateur au temps de l’histoire, celui des faits narrés ( avec analepses, prolepses, pauses, scènes et ellipses ou encore sommaires de faits… On parlait aussi d’élasticité du récit en fonction des points sur lesquels le narrateur voulait mettre l’accent)…
Puis, quand la lubie est arrivée d’affirmer que « tout est discours », (même le récit conçu comme discours du locuteur… ! ), on a distingué les points de vue narratifs (interne, externe ou omniscient) suivant que le narrateur était personnage de son récit ou pas, demeurant un spectateur ou encore qu’il se montrait en train de commenter son récit et d’y intervenir pour parler au lecteur, (faisant donc la distinction entre des récits à la première personne/ à la troisième sans intervention/ à la troisième avec commentaires). Ces distinctions étant toutes remises en question dans le « nouveau roman » du vingtième siècle mais habituelles pour les autres « mouvements littéraires ».

En 2021 seulement, une inspectrice avait employé ce terme en ma présence, pour se plaindre des enseignants qui lui servaient des cours remplis de schémas narratif et de tableaux divers, oubliant la dynamique du récit et le plaisir de lire… Mais je ronronnais dans ma dernière année d’exercice et n’avais soudain plus « d’appétence » pour les recherches personnelles… J’ai même fini cette période de ma vie totalement dégoûtée de l’analyse et j’ai perdu le goût des longues lectures pendant deux ans !

J’aurais pourtant pu découvrir cette notion « d’arc narratif » plus tôt si je m’étais intéressée à l’écriture de roman et aux scénaristes mais je n’ai jamais eu la prétention ( me sachant inapte) à écrire un livre moi-même. Or mes dernières recherches sur ce sujet visant à déterminer qui était l’auteur de ce métalangage ( je n’ai pas trouvé la référence exacte ) m’ont permis de constater son emploi dès 2016, par exemple dans un article de Mathieu Nicod « Arc narratif et intrigues multiples » ( M.Nicod est détenteur d’un master « métier de la rédaction » et travaille dans le marketing à Lille) qui en permettait la connaissance…. Pour l’écriture de scénario, on trouve sur internet une image contenant ce terme qui est en définitive un synonyme de « schéma narratif » dans le cours de cinéma de Christopher Guyon . ( Cf auto présentation de C. Guyon ) Ce dernier introduit l’idée du point culminant de l’intrigue ou climax et différencie l’arc narratif en tant que « chemin de l’histoire global » des « arcs de personnages« …

Peu importe donc qui a employé en premier ces mots, que j’ai rencontrés plusieurs fois dans des compte-rendus de lecture récents et que mon esprit de « technicienne en littérature » (🤣) estimait être un doublon assez inutile…
Il n’en est rien puisqu’une fois qu’on a compris que cet arc n’est pas une arme mais un terme d’architecture ( !!! ) et qu’on s’est représenté mentalement la structure d’une cathédrale gothique on perçoit que ces arcs qui se rejoignent tout en haut dans une clé de voûte représentent mieux le type le plus apprécié de narration à l’heure actuelle : le récit choral. De nos jours les deux premiers protagonistes sont toujours accompagnés de personnages secondaires récurrents qui amusent, séduisent, inquiètent autant le lecteur que les héros de l’oeuvre. Il faut donc que leur histoire s’adosse au récit principal pour constituer un ensemble solide.
Si l’on prend comme exemple Jeannot et Colin de Voltaire, l’arc du personnage Jeannot, le protagoniste de l’histoire, est parallèle à celui de son ami d’enfance Colin et débute au même point, dans la situation initiale… Mais soudain, Colin quitte l’histoire et ne reparaît qu’à la fin en sauveur providentiel de Jeannot. L’auteur fait une mise au point en analepse pour nous expliquer comme le pauvre est devenu le plus riche et le plus heureux des deux! La chronologie des faits reprend ensuite sont déroulé logique traditionnel. Dans ma jeunesse je ne concevais que des structures narratives de ce genre plan plan…
Mais de nos jours, la plupart des romans et toutes les séries télévisées ont des groupes de protagonistes et les arcs de personnages viennent tantôt mettre en péril, tantôt expliquer, tantôt s’imbriquer dans l’arc principal de l’histoire. On est dans l’art gothique narratif où tout contribue à la beauté d’ensemble mais dont chaque élément est une oeuvre d’art en soi!
Point de Patrick Jane sans Teresa Lisbonne, Cho, Rigsby ou Van Pelt… Ou pas de Leroy Jethro Gibbs sans Anthony DiNozzo , Caitlin Todd, Abigail Sciuto, Timothy McGee, Ziva David et Donald Mallar ! Ou encore pas d’Adrian Monk sans Natalie Tigger ou Sharona Flemming ! Et ils ont tous leur destinée à réaliser, en des arcs autonomes, destinée qui intègre celle des personnages principaux, de chapitre en chapitre ou d’un feuilleton au suivant. Certains acteurs se sont ainsi rendus indispensables à la série parce que le public a voulu en savoir plus sur eux… Et leur arc s’est allongé sans tout exploser, rendant intéressants les « spins off » de série.
Maintenant, me voici réconciliée avec cette expression… cet « arc » qui ne tire pas de flèche mais construit sa part d’intrigue pour la complétude et la beauté de l’ensemble… Des arcs de triomphe, plutôt.
Néanmoins il faut bien dire que le récit choral n’est pas une invention moderne ! En son temps Hugo ( et ce n’est pas un exemple unique loin de là) nous a conté la vie d’Esmeralda, les agitations de la cour des Miracles et l’égocentrisme du beau Phoebus ou les noirceurs de Frollo exploitant Quasimodo en des chapitres aux actions décentrées. La structure n’est pas nouvelle mais l’imbrication des faits est désormais orchestrée de main de maître par des scénaristes qui manipulent le spectateur en lui cachant des étapes ou les démultipliant par des rêves éveillés où en nous proposant divers points de vue des mêmes faits… Tout pour nous tenir en haleine et nous ébahir par l’architecture complexe de leur oeuvre.


Une conversation instrumentale

Bon ils causent chinois… Enfin je crois, d’après l’écriture que j’interprète comme telle…parce que la chaîne YT est sise en Malaisie… ???
Mais je crois reconnaître le compositeur dont j’ai déjà apprécié une composition de percussions… Enfin, je n’en suis pas certaine non plus… Que c’est rageant d’habiter dans une tour de Babel quand l’Asie est si éloignée linguistiquement de ma partie du monde!
Comme c’est bizarre qu’ils n’aient pas l’idée de proposer de l’anglais… Ni aucun mot de présentation compréhensible de ce côté de la Terre…
Mais dans toute mon ignorance, ce dont je suis certaine, c’est d’avoir apprécié au plus haut point cette prestation des plus insolites pour moi …. Et que je la trouve joyeuse, plaisante ! On en sort content.


Big ocean : groupe courageux

Ils sont malentendants…
Mais aussi K-pop idols.
Comme la vie des artistes est déjà si difficile dans cette discipline,
On peut comprendre que s’y engager
quand on a un handicap doit obliger à plus d’efforts encore que les autres… Comme l’explique très bien le reportage qui suit.
Bien que je ne sois pas encore convaincue par leurs propositions qui ne me séduisent pas particulièrement, je leur souhaite la réussite qu’ils espèrent…


Sherlock, tube de K-pop décennal

Il y a douze ans maintenant
SHINee chantait la gloire de son groupe…
À 5 dans une chorégraphie enthousiasmante.
Après la disparition de Jonghyun,
« Intégré de par sa volonté », fin 2017, au groupe… des suicidés de 27 ans alors qu’il était en pleine gloire…
Et à cause de la carrière solo d’Onew ( dont la voix manque ici)
Les voici à trois ( Minho, Key, toujours dans le même label et Taemin qu’on voit ici au milieu d’eux, qui a quitté leur label ainsi que l’a fait aussi Onew)
pour revisiter leur tube de juin 2013 appartenant à l’album « Boys meet U« , en une version uniquement chantée que j’ai estimée très agréable :

La chorégraphie initiale ( pour ce que j’en sais car ma science en matière de K-pop ne provient que des multiples vidéos que je visionne sur YT. Que Domdom ou autres spécialiste me corrige dans tous mes propos si nécessaire !) a des faux airs militaires, (dans un étonnant « saut de groupe » à l’italienne, comme un nouveau pas de l’oie… plutôt très inspiré par le héros de manga Songoku souvent dessiné dans ce geste par Akira Toriyama, mêlant deux histoires fabuleuses, celle de l’enquêteur noble Sherlock Holmes et celle de l’aventurier japonais couleur carotte à l’univers fait de combats imaginaires), et ce tube, « Sherlock » ( cf les paroles sur Nautiljon), permettait aux chanteurs de dérouler…
Un cri de ralliement ( « SHINee est de retour »)
Pour rassembler leurs fans, les Shawols.

Ce tube a fait l’objet d’une cover (une reprise) magistrale par les Stray Kids, qui rendent hommage à leurs aînés (de peu d’années de vie mais de plusieurs années d’exercice de leur art) avec brio. Le fait que ce groupe-ci soit constitué de 8 danseurs donne encore plus de caractère enthousiasmant à ce déplacement original et le bras dénudé de Félix de même que son vêtement long rappellent encore plus le héros de manga, dont je lisais volontiers des aventures avec mon fils, quand il était petit :

Et puis les VANNER (groupe de 2019, dont les 5 membres ont entre 28 et 30 ans et qui ont un jour fait un album titré « Veni, Vidi, Vici », détail qui m’amuse personnellement) ont aussi donné leur cover très appréciée par leurs fans mais qui m’emballe beaucoup moins alors je ne la place ici que pour… mettre en valeur les deux vidéos précédentes :

répétition ( practice) d’il y a douze ans.

Sheng… étonnant !

Alors l’adjectif « étonnant » est pris ici au sens étymologique, parce que je suis sonnée comme après un coup de tonnerre !
Cette prestation m’a éberluée, plus encore que le rock métal que je ne supporte qu’à petite dose ! C’est un orage de sons qui se déverse sur l’auditeur et qui me fait penser à ce dessin de Gilles.
Impossible de dire si j’ai apprécié ce morceau… En tout cas je ne l’ai pas détesté…
Il reste que j’ai froncé les sourcils jusqu’à la dixième minute d’écoute, ensuite j’ai un peu reconnu des émotions dont j’ai plus l’habitude en écoutant de la musique orchestrale.
J’en fais un article pour me rappeler dans le futur que je dois faire preuve d’ouverture d’esprit sans quoi je ne pourrais pas me qualifier de mélomane !
Cette concertiste y met toute son âme comme on le constate plus particulièrement dans le dernier mouvement.
Les applaudissements sont la preuve du succès de l’oeuvre… qui m’est très largement difficile à comprendre, toute en sons déconcertants au possible.
Encore une fois je suis incapable de nommer le compositeur, la soliste comme le chef d’orchestre. J’en suis bien triste. La vidéo semble ne s’adresser qu’à l’Asie et pas au reste du monde… M’en voici doublement exclue, ce qui ne m’empêche pas d’avoir envie de me souvenir de cette expérience !
Quel curieux instrument que ce sheng, orgue portatif qui sonne… comme un jouet pour enfant alors qu’il semble très difficile à manier ! Je l’ajoute à ma collection de découvertes originales, après avoir écouté et apprécié le pipa, l’erhu, le guzhen et d’autres instruments chinois.


Un « roman pastoral » japonais

S’inspirant du roman « Daphnis et Chloé » de Longus ( qui date du II ou IIIème siècle de notre ère et a plus tard inspiré Rousseau), Yukio Mishima (1925-1970) a écrit en 1954, « Le tumulte des flots » dans lequel deux jeunes gens, Shinji Kubo le pêcheur et Hatsue Teru la plongeuse, dix-huit et seize ans, se séduisent et se vouent un amour pur qui vainc finalement tous les obstacles placés sur la route de leur union.
Après avoir lu la biographie de Kimitake Hiraoka, dit Mishima, j’ai pensé que cette oeuvre devait être une création mineure pour cet auteur qui a connu la gloire à 24 ans avec une oeuvre qui aurait fait de lui, de nos jours, un défenseur actif de la cause LGBT… Il a rédigé ensuite, en 1954, ce « roman pastoral » qui parle d’un couple très ancestral dans sa dévotion aux dieux et son respect de l’institution du mariage…
Or ce n’est pas le plus grand paradoxe qui m’apparaît puisque cet écrivain qui a fini sa vie en organisant son suicide théâtral avec son compagnon d’alors ( par le fameux seppuku ) a écrit vers la fin du chapitre XII, quand Shingi passe en revue les solutions qui s’offrent à eux du fait qu’on veuille les séparer :  » Un double suicide ? Il y avait déjà eu dans l’île des amants qui avaient pris cette solution. Mais le solide bon sens du jeune homme la repoussait et il se disait que ceux-là étaient des égoïstes qui ne pensaient qu’à eux. Il n’avait jamais cru que la mort fût une solution et, avant tout, il avait une famille à soutenir. »
On est au pays des kamikazes, alors il est toujours question de suicide dans leur conception des choses… Le plus fort, c’est qu’à la suite de cette réaction raisonnable du personnage principal, l’auteur écrit ces mots époustouflants :  » Le jeune homme qui était peu expert dans le maniement de la pensée fut étonné de découvrir que l’une des propriétés inattendues de la réflexion était son efficacité pour tuer le temps« ! On rêve, non ? L’auteur aurait mieux fait de réfléchir comme son personnage et soit, de ne jamais se marier, soit, de ne pas faire de ses enfants des orphelins sous prétexte de concrétiser sa conception du samouraï !
Alors j’ai certes cru retrouver dans certains personnages des caractères qui pourraient très bien leur avoir été donnés à partir de l’expérience vécue par l’auteur : a ) – la mère de Chiyoko, la jolie fille du gardien de phare qui se croit laide et par qui les ragots issus de sa jalousie font souffrir les héros, a poussé son enfant à faire des études et rappelle ce que je m’imagine de la mère de l’auteur « Parmi les gens du village qui l’écoutaient, fascinés par son éloquence, certains la comparaient défavorablement avec leurs femmes taciturnes et regardaient le gardien avec une compassion déplacée« . Cette femme « sortait toujours vainqueur de ses argumentations avec son mari« ; je pense ainsi car j’ai lu que c’est la mère de Mishima qui a fini par obtenir du père l’autorisation de le laisser devenir écrivain. b) – Miyata Terukichi, le père d’Hatsue, est un homme riche et « on pouvait dire qu’il était la personnification de tout le travail, la résolution, l’ambition et la force d’Utajima » ( l’île où se passe l’action), il « remplissait de crainte ceux qui le regardaient » or la biographie de Mishima nous décrit le père de l’écrivain comme un individu de ce genre.
Pourtant je préfère cesser de relier ce roman à la biographie de Mishima puisqu’il me paraît totalement à part dans sa production littéraire et, pour mieux goûter tous ces passages reliés à la nature dont les héros tirent leur force, je veux, comme je le fais en lisant Rousseau « éducateur » dans l’Emile, ne considérer l’oeuvre que par elle-même… Car l’auteur nous a offert des scènes et des descriptions d’une très grande poésie : qu’il nous raconte les saisons de pêche « dans les profondeurs du Pacifique », qu’il nous fasse monter les deux cents degrés de pierre pour nous rendre au temple de Yashiro où prier le dieu marin, après avoir discuté d’un vers de Verlaine à la réunion hebdomadaire de « l’Association des jeunes gens », que nous montions au sommet de la montagne, dans les ruines de l’observatoire sur « cette île toute en pentes raides, avec de rares parties plates » où seuls les chats sont admis, pas loin du phare, là où, p. 41, « seul le tumulte des flots se répercutait à travers la végétation » pour que les deux jeunes gens à la vie rude s’éveillent à leur vie d’adultes… Un flot de détails infiniment anodins mais d’une grande saveur typique nous rend témoins des faits avec naturel, de rencontre en rencontre… dans les prémices de cette histoire sentimentale pure. Je me suis crue dans un drama.
En ce début de vingtième siècle, le frère de Shinji, Hiroshi, nous distrait en partant, grâce à l’argent gagné par l’aîné, soutien de la famille depuis le décès de leur père, en voyage scolaire à la ville et découvrant le cacao ( qu’il compare à de la pâte de haricots rouges) ou les westerns américains au cinéma où il ignorait même que les sièges pouvaient devenir infiniment moelleux une fois dépliés. Les jeux des jeunes garçons ( cowboys et indiens ou exploration de grotte) sont des intermèdes entre deux étapes de l’histoire principale.
Le récit est rythmé par le rapport des gens avec la nature et les saisons sur deux ans, commençant au printemps par la rencontre, fin de l’été p.159. A l’automne ils ne sont plus reliés que par des lettres et puis l’hiver passe et ils ne peuvent toujours pas se voir… mai revient p. 173. Ils sont menacés par les triangles amoureux créés par Chiyoko et le fils de riche Yasuo, beau parleur fainéant mais meilleur parti car fils de notable… A la « saison des pluies », chapitre XIV, Shinji et Yasuo partent en campagne de pêche… En compétition!
Les gens sont superstitieux ( ils achètent des talismans, se fient aux auspices comme les Romains ou au vol des papillons p.165, se croient une réincarnation de légende, comme le prince Deki p. 163).
Certains détails m’ont révoltée ou laissée perplexe du fait de la différence de civilisation : Shinji joue avec le poisson encore vivant, se montrant cruel sans raison comme un chat ou la justification des travaux des femmes : « elles n’ont aucun lien avec ce vaste monde »… ? p. 94 ou le « concours des plus beaux seins » entre les plongeuses ou encore l’éternelle mention de shôyu ( p. 27) et « saké du soir » (p.116 ou 221)!
Enfin une tentative de viol avortée grâce à une guêpe et l’exploit marin colossal pendant la tempête à Okinawa résolvent cette histoire positivement.
On constate que l’île manque d’eau douce pendant la saison sèche, ce qui rend nécessaire les tours de puisages obligeant à se déplacer la nuit : la Nature a toujours dicté ses droits. La source est, au chapitre IX, prétexte à des descriptions que j’ai déjà lues sous la plume de Pagnol.
Cette lecture m’a baignée dans la simplicité d’une vie proche de la nature, celle des pêcheurs d’Utajima vers 1935, qui pêchaient le poulpe, les ormeaux, les algues wakamé… Avec Shinji qui « avait toujours eu du bon sens » et Hatsue qui  » n’était pas d’une nature bavarde », tous deux droits et honnêtes.
J’ai fait un beau voyage dans le temps !

Edition Folio n°1023, ISBN 9 782070370238. L’illustration de la couverture est inutilement racoleuse. L’histoire d’amour racontée est plus pudique que le laisse entendre cette image.


RIIZE, un titre dansant

Que c’est beau d’être aussi légers.
Aussi contents en sautillant…
Mis en valeur dans toutes les couleurs
Sur cet air chanté comme en concert..
Ne pas chercher plus loin et refaire
Des figures croisées, des envols rythmés…
Un tube d’été
En pas chassés
Et bras en oblique étirés…
En voilà une charmante chorégraphie
Pour une cohésion sans répit
Et de tout souci faire fi
A l’infini…

Oh, non, zut alors! la vidéo est finie!
Je reclique… Et c’est reparti !

Il ne faut pas chercher d’interprétation profonde à ces sautillements. Une simple ambiance de fête sur des paroles simplettes ( « ça ne peut pas rater » « j’ai besoin de toi » « allons-y »). Y voir autre chose que le jaillissement de la « dance » est absurde. C’est une troupe de sportifs qui a les capacités physiques de bouger en rythme de façon agréable à regarder. C’est tout… Et ça met de bonne humeur.


Ils ont des chapeaux ronds… et sont très bons

Il existe des « Mondiaux officiels de la danse » ou plutôt de la « dance », style musical très rythmé dont on me dit qu’il est inspiré du disco… En tout cas pas celui des années 80 car il est beaucoup plus… mélodramatique !
Et je viens de découvrir ces prestations, qui peuvent donner un peu le tournis car il semble que la règle du genre soit.. la multiplicité des mouvements saccadés exécutés en groupes connectés…
J’ai un peu l’impression de regarder…
Une colonie de coraux ou de passereaux agitée par des courants, d’eau ou d’air, que je ne ressens pas… C’est de l’ordre de la fascination magique.

Me voici entrée dans ma période « amatrice de danse », ces jours-ci… Alors je découvre aussi les filles de Latvia, en Lettonie, Catégorie Junior…

J’ai aussi trouvé les Philippines très fortes et en plus elles rythment leurs figures à la voix, c’est entraînant.

Mais je n’ai pas du tout apprécié les déhanchés trop sexualisés du groupe d’hommes arrivés premiers aux USA. ( Qui veut les découvrir peut se rendre sur la chaîne YT.).
Ce qui est agaçant aussi ce sont tous les cris de la foule qui soulignent les mouvements les plus spectaculaires… Ils pourraient se limiter à des applaudissements qui gêneraient moins.
Finalement je suis bien épatée par ces groupes qui gagneraient à être filmés d’un mètre plus haut, à mon humble avis… mais c’est certainement fait exprès pour qu’on les voie et les juge depuis la salle de spectacle. Demain je reviendrai à la K-pop, que j’apprécie au plus haut point.


Les vrais violons d’Ingres et Delacroix

Quand j’ai lu le titre de cette vidéo annonçant une exposition au musée Delacroix qui dépend du Louvre puis au musée Ingres de Montauban, j’ai d’abord imaginé un dessin satirique ( que je suis bien incapable de réaliser) montrant un visiteur admirant le tableau d’une chaussette d’Ingres et une chaussette de Delacroix… Et je me suis demandé ce que pouvaient apporter les objets du quotidien de ces peintres à l’appréciation de leurs tableaux… Puis j’ai été happée par la magnifique liaison faite par le premier intervenant, M. Glama, du musée du Louvre, quand il a dit: « peut-être certains d’entre vous sont-ilZallés… » Je ne l’avais jamais entendue auparavant et elle a réjoui mon Amour du français ! ( et je ne me moque plus du tout. J’aime qu’on parle si bien ma langue. De tels moments compensent toutes les incorrections entendues à la télé.). Les commissaires de l’exposition en question sont mesdames Claire Bessède et Florence Viguier-Dutheil. Le métier de « commissaire d’exposition » m’intéresse fortement depuis que j’ai vu le Kdrama Dali &Cocky Prince, parce qu’auparavant je ne songeais guère à ces personnes ( les Kdramas sont une véritable vitrine culturelle car on y est toujours soit dans un musée, soit dans une bibliothèque, soit devant un tableau, soit dans un bâtiment original d’un point de vue architectural, soit avec un musicien ou un dessinateur, soit… etc. Enfin dans les Kdramas que je choisis de regarder sur Netflix !)
Ensuite lorsque j’ai entendu que Jean-Auguste-Dominique Ingres, 1780 – 1863, et Eugène Delacroix, 1798 – 1863 se détestaient assez ( le plus jeune l’a dit expressément et on a prêté des propos équivalents au plus âgé) j’ai pensé qu’ils doivent se retourner dans leur tombe maintenant qu’on les transforme en collègues d’exposition… Ou au contraire qu’ils ont fait la paix… Qui sait?


Les objets présentés ont d’abord évoqué tous ceux que collectionnait Delacroix parce qu’ils représentent des animaux… Euh, moi aussi j’ai ce goût-là… On aime se trouver un détail commun avec un génie ! Je sais, c’est bête.
Pour Ingres on nous explique d’où vient l’expression par laquelle on désigne un hobby : il était violoniste et même si son épouse affirme qu’il « se contentait d’appuyer sur une note », c’est vraiment méritant. Lui, il a pensé a conserver ces objets culturels qu’on nous expose en les léguant à Montauban tandis que Delacroix a expressément demandé que ses possessions fussent dispersées, vendues après sa mort… Mais on en a retrouvé et réuni là.
Delacroix avaient voyagé au Maroc et les sujets orientalistes de son oeuvre sont issus de son expérience alors qu’Ingres a dû se documenter sur le sujet. J’ai finalement été intéressée par ces comparaisons.
Tous deux eurent le désir de reconnaissance mais de façon aussi variable que leur complexion physique et leur goûts vestimentaires opposés ( le dandy Delacroix montré dans son atelier avec ses palettes de nuanciers et le rond gros bourgeois Ingres avec la palette en camaïeu).
Cette exposition, qui se tiendra jusqu’en juin, est trop loin de moi par les kilomètres mais YT m’a rendu sa présentation utile car j’ai déjà obtenu un savoir précieux grâce à ces deux dames. L’une d’elles a insisté sur l’idée que les musées sont des lieux de recherche… Celle du temps culturel gagné sûrement !


« Mômaaaa !… »

Alors voilà qu’un gros souci vient submerger mon coeur de Mamy, et pas que le mien :
Notre petite LittleUs, sept mois passés,
Doit apprendre à quitter sa maman pour la laisser retourner au travail…
LittleUs a bien commencé la diversification de la nourriture.
Elle aime manger les petits pots qui lui sont confectionnés avec tendresse par sa maman…
Là n’est donc pas la question…
Le problème est qu’elle ne parvient pas à rester loin de sa maman et de son papa plus d’un quart d’heure, et encore moins de les attendre à la crèche,
Où on tente de l’acclimater par périodes de séparation progressives, un petit peu chaque jour ouvrable, depuis une semaine.
Voilà qu’elle pleure longtemps, longtemps dès qu’elle identifie le tapis de sol…
Bien sûr nous, les grands-parents des deux côtés, apportons notre aide, en weekend, pendant ce processus qui tarde à se finaliser…
La savoir peinée si fort, en flots de larmes, nous fend le cœur à tous…
Évidemment, elle va bien finir par s’y habituer…
Elle y parviendra comme nous l’avons tous fait… Bien obligée de grandir…
Ainsi tout âge a ses désespoirs, qui sont d’autant plus grands qu’on les ressent sans être accessible au raisonnement ! Bébé n’est alors qu’incompréhension et peine… Enfermée dans sa plainte, même recueillie au bras.
« MôMaaa ! » répète-t-elle en trémolos déchirants non feints…
(elle ne formule encore que ces syllabes et des « gaka » qui deviendront un jour des « pa » au milieu de ses torrents d’areuhs…).
Sur le tapis de sol en mousse, cernée par les coussins durs pour limiter les courants d’air, parmi les hochets et doudous, elle sait se retourner latéralement mais n’a pas encore acquis le « quatre pattes » pour prendre de la hauteur… Elle agite bras et jambes comme un papillon tardant à s’envoler… Oh ! notre toute petite… Impossible d’accomplir cette évolution à ta place…
Oh ! que c’est dur, la vie!


Hyena : couple d’avocats

Pour recueillir des informations dans le procès pour divorce dans lequel elle défend l’épouse, Jeong GeumJa n’hésite pas à se composer une personnalité très éloignée de la sienne ( avec perruque, retenue, lectures d’intellectuelle et caractère raffiné) afin de séduire Yun HeeJae, qui appartient au prestigieux cabinet que dirige Song PilYung et dont les clients figurent parmi les dirigeants de conglomérats les plus influants politiquement.
Quand HeeJae apprend, seulement le jour du procès, qu’il a été manipulé et après sa défaite il hait vraiment cette avocate venue de la base pour qui la fin justifie les moyens…
Mais la voici recrutée par Song PilYung, qui a besoin d’une sous-fifre manipulable et facile à rejeter après emploi.
Sauf que GeumJa ne se laisse pas faire facilement… Et que HeeJae, l’élégant fils de bonne famille, bien que rempli de dépit et sans vouloir le reconnaître au début où il est mis en compétition avec elle et croit ne plus vouloir que lui damer le pion… retombe sous le charme de cette avocate si douée, et pas seulement douée en coups bas mais, aussi et surtout, au tribunal, elle qui s’est extraite de la pauvreté pour fuir une histoire familiale sordide ( son beau-père battait sa femme et sa belle-fille et tua la mère).
La série dénonce encore une fois les élites sociales corrompues par le pouvoir ou la drogue et les jalousies familiales dans des fratries de familles recomposées.
Les personnages secondaires sont attachants, comme d’habitude : la secrétaire dévouée de GeumJa, une orpheline qu’elle a sauvée de la rue, l’ami avocat de HeeJae qui le jalouse assez, l’ami d’enfance de GeumJa qui fut policier et l’aide par ses enquêtes parallèles et surtout le diabolique Song PilJung d’abord très sympathique, en mentor du héros, puis qui dévoile peu à peu l’étendue de sa malfaisance.
Le couple principal est l’alliance de deux caractères opposés, de l’extravagante et volcanique GeumJa, très gouailleuse, prolétaire à souhait, jusqu’à la distinction offusquée, la séduction racée et la culture exquise de HeeJae… Au fur et à mesure leurs différences sont gommées pour que la romance larvée puisse grandir et se concrétiser… progressivement puisque l’enfance de GeumJa comme son métier l’ont rendue méfiante à l’égard des hommes.
C’est Kim HyeSu qui m’a encore une fois captivée par son art, cette immense actrice que j’ai tellement appréciée dans « Sous le parapluie de la reine » / « Under the Queen’s umbrella »ou « Juvenile Justice »…etc.
Quant à Ju JiHoon, dans « Along with the gods… » Ou « Kingdom », sa prestance et son interprétation nuancée m’avaient déjà retenue.
Ce sont seize épisodes assez captivants souvent fort drôles qui valent le temps qu’on passe à les regarder.


L’Étoile du Matin de David Gemmell : le héros naît du verbe

Les pérégrinations du barde Owen Odell, illusionniste qui pratique la magiq, (l’art qui peut aboutir à la modification des perceptions, voire, si l’on est très doué, à la magie totale), lui font rencontrer un individu hors normes, Jarek Mace. Cet inconnu lui paraît être, tout d’abord, un héros puisqu’il est sauvé grâce à lui face à des brutes que l’inconnu met tous K.O…. mais le beau sauveur se révèle aussi amoral que possible, un être violent et particulièrement égocentrique au point de se comporter comme un bourreau des coeurs et surtout un truand. C’est un « monstre sacré » en quelque sorte, pas du tout une personne comme vous et moi, ni comme le narrateur auquel Jarek s’attache pourtant. Le récit est celui d’une longue amitié.
Le roman commence quand Owen, devenu vieux (soixante-huit ans) s’adresse à l’avatar du lecteur dont il a créé l’image, un hologramme ou un fantôme, en tant qu’apprenti conteur venu lui réclamer l’histoire vraie du héros »l’Étoile du Matin »... et c’est lui, le barde, qui a construit cette légende à partir des actions de Jarek. Débute alors une très longue anaphore, déroulée à partir de leur rencontre, plus de quarante ans auparavant.
Ce roman est de la Fantasy, ce genre que tant d’intellectuels méprisent, mais j’y ai trouvé un souffle épique et une prose sinon souvent poétique, du moins toujours riche en images et peintures nuancées de la psychologique des personnages, puisque la narration en point de vue interne s’y prête particulièrement.
p.18« Je ne suis pas héroïque de nature, mais l’éducation compte beaucoup dans la vie d’un homme, et mes parents m’avaient toujours fait comprendre qu’un homme fort doit défendre les faibles. C’était un cri de femme. Pas un cri né de la douleur, mais de la peur, et c’est un son affreux. Je me retournai dans sa direction et me mis à courir ; ce qui était un acte d’une stupidité affligeante. » Ce paragraphe démontre que le narrateur a, lui, des valeurs morales. Il a le courage de se porter au secours d’un être dont il perçoit la faiblesse, même s’il fait preuve d’autodérision, puisqu’il va se retrouver seul contre trois malfrats projetant un viol.
« – Arrêtez ! Criai-je.
Ce n’était pas une introduction des plus percutantes, je l’admets, surtout hurlée d’une voix haut perchée. Mais mon arrivée les avait momentanément surpris… »
On constate tout l’humour dont Owen émaille son récit. Il s’analyse régulièrement et j’ai beaucoup d’admiration pour ceux qui sont capables de se juger sans fausse honte, essayant moi-même d’agir de cette manière. Prendre du recul avec soi-même est la base du doute qui permet de se remettre en question et d’avancer sainement.
Owen est donc incapable d’agir, étant un doux rêveur à la base, mais… Jarek tombe du balcon sur deux des agresseurs… En fuyant le mari jaloux qui le pourchassait pour avoir fait de la femme de cet homme furieux une maîtresse. Le héros est donc très doué pour combattre le mal… alors qu’il était lui-même condamnable moralement. Cette introduction symbolise parfaitement combien il est un personnage bien humain amené à réaliser de hauts faits au gré des circonstances mais « à l’insu de son plein gré »! Il n’en reste pas moins qu’il a les qualités fondamentales du héros épique : le physique d’exception ( beau et sportif), les connaissances d’un combattant ( ancien acrobate et militaire) et l’intelligence de la stratégie par l’expérience de la nature humaine.
Comme il est de coutume dans l’heroïc Fantasy, l’intrigue se situe à une époque médiévale indéfinie où l’on voyageait d’auberge en cités fortifiées, au royaume où Highlanders ( natifs du pays) et Agostins ( nobles envahisseurs) se disputent « la grande île coupée en deux… Montagnes arides au Nord » traditionnellement appartenant aux Highlands et le « Sud luxuriant gouverné par les Ikenas » ( p. 31) puis tout le pays fut conquis par les Agostins venus de l’étranger.
« J’ai connu bien des hommes violents dans ma longue vie – des hommes cruels, des hommes braves, des hommes mauvais, des hommes nobles. Et pourtant jamais je n’ai rencontré quelqu’un qui rivalise avec l’amoralité complexe de l’Étoile du Matin. Cette première rencontre hante toujours mon esprit. […] Pourquoi cette rencontre reste-t-elle si claire, alors que tant d’autres, plus importantes, sont perdues dans les recoins brumeux de ma mémoire ? Mystère. » On pourrait croire que Jarek Mace, cet Ikenas qui sait ressembler aux Agostins, ne vaut rien humainement mais, page 36, quand Owen le juge « répugnant » après des confidences dignes de Dom Juan, Jarek répond  » J’y travaille beaucoup! » Ce qui tend à suggérer, comme le révèlent nombre de ses actes, qu’il joue peut-être un rôle pour cacher sa nature profonde… à aller chercher tout au fond de sa personnalité ! Le fait que Jarek déteste la musique blesse un peu Owen qui joue de la harpe ! « – C’est très joli… Ça va attirer tous les brigands à un kilomètre à la ronde! » dit « l’homme des bois » qui ressemble assez à Robin des bois… de loin et aime bien se voir glorifié / « starisé » à travers la magiq d’Owen à qui il reproche pourtant son idéalisme :  » Ton coeur est profondément romantique. Or, notre monde est un jardin du mal. Tu aurais dû être moine, enfermé dans un monastère grisâtre, avec de hauts murs et des portes solides.
– La vie peut ressembler à une histoire, repliquai-je. Il y a toujours des héros, des hommes avec une grandeur d’âme.
– Tu en as rencontré ?
– Non, mais cela ne veut pas dire qu’ils n’existent pas… […] Je rêve de rencontrer un homme comme eux… […] quelqu’un qui a le courage de changer le monde, un homme avec une âme aussi brillante que l’étoile du berger. »

Donc Owen, qui nous raconte, page 48, son histoire de fils Agostin du comte Aubertin, méprisé par ce père plus fier de ses deux autres garçons, les aînés, voudrait, lui qui a fui la vie de moine à laquelle on le destinait, se trouver un messie… Et Owen aimerait que ce soit Jarek, qui refuse de l’être alors que les circonstances se combinent pour le faire passer pour tel.

A la page 54, Wulf, le bossu forestier sanguinaire, entre dans l’histoire et deviendra un compagnon de route rassurant, surtout quand il joue de la flûte et Ilka, une prostituée muette de dix-huit ans, s’ajoute à la troupe de ces gens qui cherchent où fuir ceux qui les poursuivent pour avoir occis des sbires assassins de l’envahisseur Agostin Azrek, rencontrés dans le pays occupé. A la page 100, ils croisent ensuite la route de Piercollo, le géant au coeur tendre et à la voix de ténor :  » quand il chantait, c’était avec tellement de chaleur et d’émotion qu’il pouvait éloignée l’hiver. Je jure que s’il s’était mis à chanter dans une clairière verglacée, la neige se serait mis a fondre et des fleurs printanières se seraient frayé un chemin à travers le sol gelé juste pour l’entendre. » Ils l’intègrent au groupe et il n’y a bien que Jarek pour être insensible à la beauté d’un récital qu’il appelle du bruit, lui qui n’a qu’un but, s’acheter un château 🏰 et a abandonné autrefois la femme qui attendait son enfant. Il se vante, p. 189, d’avoir certainement conçu beaucoup d’enfants qu’il refuse de connaître ( on voit bien là combien l’étoile n’est que filante… à l’aube ! ) Puis arrive la nonne Astiana et sa morale rigoureuse p. 214.

Dans ce roman d’aventures, qui traverse le pays où régnaient autrefois les rois vampyres, on rencontre aussi le magiqien Cataplas, le diable en personne se livrant à la magie noire, la sorcellerie, pour animer des morts vivants et ses créatures fabriquées de plusieurs êtres vivants, les Unies ou chiens de Satan; c’est le pire ennemi des héros. La magiqienne Mégane les aide de ses pouvoirs décuplés à combattre le mal.

Ah ! je n’a pas eu le temps de m’ennuyer dans cette course-poursuite vers le salut, dans laquelle le vrai personnage principal est finalement… Le narrateur, ce barde qui progresse, en aède celtique inspiré, dans ses créations littéraires comme ses illusions magiques. Or le conteur envie ses dons à Jarek, p. 200 : « Cela m’énervait que Mace l’ait compris aussi facilement alors que moi, un Agostin érudit, j’étais resté bloqué par un mur de suspicion et de peur » car Jarek Mace surpasse tout le monde dans son analyse rationnelle des illusions qui ont atterré le groupe. Sa logique garantit l’action efficace.

A la page 263, Owen se sent déprimé :  » On a tendance à croire que les héros sont des hommes à part – leurs colères sont phénoménales, mais ils n’eclatent de rage que face à leurs ennemis. On ne les voit jamais dans une forêt humide, se plaignant du froid, et on ne les imagine jamais en train d’uriner contre un arbre. Ils n’ont jamais mal aux dents; leur nez n’est jamais rouge à force de se moucher l’hiver. C’est ainsi que nous déformons la réalité. » et justement Jarek refuse le costume de l’Étoile du Matin :  » Ce n’est pas dans ma nature. », parce qu’il a « choisi le plaisir ».

Page 272, le barde insiste  » la vie n’est pas souvent une chanson, mon cher fantôme. C’est une triste réalité pour un barde car nous préférons que nos héros soient purs » et le voilà qui déplore le manichéisme réclamé par son auditoire « les gens .. n’ont pas envie de penser. Ils ne veulent pas que leur plaisir soit entaché de gris. Non, ils veulent du noir sinistre et du blanc immaculé. » Or Jarek a d’énormes défauts que l’Étoile du Matin ne peut pas avoir et l’aède qui écrit sa légende sait très bien que les vraies gens ont des natures dissimulées… Les gens sont tous plus ou moins gris puisqu’il y a peu de saints!

A la page 280, il fait avouer à Astiana son intérêt pour Jarek et il commente en son for intérieur : « Je me demandais pourquoi tant de femmes tombaient sous le charme des voyous, offrant leur amour à des hommes qui le buvaient comme du vin et jetaient ensuite la bouteille vide« .

Quand les rois vampyres reviennent, Jarek veut s’enfuir… mais reste car il n’y a de héros que par obligation… C’est le roman qui rend les actes héroïques… et l’histoire vaut surtout par les relations humaines complexes reliant des individus que le hasard a rapprochés et qui ont fini par s’attacher les uns aux autres dans l’adversité.

David Gemmell ( 1948- 2006) a écrit de nombreux best-sellers; celui-ci date de 1992 et fait partie des romans indépendants d’un cycle. En voyant des photos de l’écrivain, j’ai pensé que physiquement il avait l’air… d’un personnage de roman. La quatrième de couverture commence par ces mots  » Je me nomme Owen Odell et je vais mourir » et se termine par « Ceci est l’histoire d’un homme. Et de sa rédemption… »

( Le roman est édité dans la collection Milady, en poche des éditions Bragelonne ISBN : 9 782811 212926, traduction Alain Nevant, couverture illustrée par Didier Graffet)


RElire, REvoir, REfaire…

Cette cabane dans les bois a permis à Mininous et ses parents de passer une nuit dépaysante, au cours d’une année passée.
Voilà que je repense à elle parce qu’elle me fournit une métaphore facile entre ma vie de retraitée et une vie vécue comme dans cette cabane ( à condition qu’elle ait liaison WiFi et écrans divers !)… celle de quelqu’un qui RELIT, REVOIT, RELIE des pensées passées aux réflexions nouvelles… Une « ermite » en apparence avec lucarne sur le monde.
Cette vie à l’abri des perturbations que m’offre mon âge avancé, je la préfère à celle d’une voyageuse que je n’ai jamais voulu être ( je ne vais même pas visiter nos parents géographiquement éloignés) comme à la « vie active » insérée dans la société et pressée par un emploi du temps impératif ainsi que par les rencontres d’humains obligatoires.

La lecture, de textes et d’images, a toujours été ma distraction d’élection. Désormais elle est mon occupation principale et j’ai décidé qu’au lieu d’acheter de nouveaux livres dont les blogs littéraires que je parcours quotidiennement me parlent si bien ( au point que je n’éprouve plus le besoin de les lire, leur faisant une confiance aveugle)… J’ai décidé de réouvrir mes placards qui sont remplis de bouquins, mis en pénitence pour faire de la place à mon quotidien. Il m’est pour l’heure inutile de me déplacer en bibliothèque.
Les joies de la RElecture m’occupent donc et me baignent dans ces genres littéraires que j’affectionne. Je ne vais pas du tout me prendre la tête avec les classiques que j’ai tant lus ( il me semble avoir trouvé depuis longtemps sur quelles règles je dois fonder mon existence) ni les romans qui me resserviraient les horreurs vues aux Infos…. Non, non, non ! Et je n’ai plus d’obligation de faire des compte-rendus de lectures ni de participer à des quizz ou challenges parce que j’aurais trop l’impression d’être revenue dans mon passé avec tous les devoirs rédigés ! Ras le bol. Je leur préfère un vagabondage intellectuel, au gré des articles, émissions, visionnages télévisuels ou internautiques… Me voici « en lecture sauvage »!
Les Eldunaris, ces coeurs de dragons de l’Alagaësia au pays de la série d’Eragon, m’ont d’abord promenée dans des hauts faits imaginaires en cinq tomes puis j’ai erré en compagnie d’autres personnages qui m’ont facilité l’endormissement sans me fatiguer l’esprit.. J’ai ainsi accompagné des individus les plus farfelus qui soient, imaginés avec pouvoirs fantastiques : des magiciens, des vampires, des aliens… J’ai vécu par intermittence dans des mondes concoctés par des écrivains souvent méprisés par des intellectuels qui reprochent au petit peuple des lecteurs ses penchants pour l’irréel et sa fuite des affrontements, disputes sanglantes et autres faits de guerre, ces menaces incessantes de la paix mondiale… Il y aura toujours des individus imbus d’eux-mêmes à déboulonner des piedestals où ils se sont installés… Mais cette activité ne m’intéresse pas, n’ayant aucun besoin de grimper sur le dos de quelqu’un pour paraître plus grande.

Désormais je suis passée à l’ère du ressenti et de l’image.
Pendant que PapyH regardait pour la nième fois Patrick Jane dans sa poursuite du « John le rouge » de « Mentalist » ou revenait encore et encore chez les Ingalls, j’ai préféré Redécouvrir de série en série télévisée les familles coréennes des dramas asiatiques… ces oeuvres de fiction qui n’ont rien d’ethnologique. Au moins dans la revisite de faits historiques ou la recomposition de faits quotidiens que me servent les dramas, j’ai pu rencontrer des personnages particulièrement impressionnants comme cette enfant de vingt ans faisant un véritable réquisitoire à l’adresse de son père volage avec une telle pertinence qu’elle en devient une divinité vengeresse de tous les enfants confrontés aux comportements de parents égocentriques. Les scénaristes ont mis dans son discours un condensé de tous les reproches imaginables, construit dans une démonstration sans appel. Même satisfaction ressentie quand j’admire l’Amour fidèle représenté par un mari, pourtant divorcé, qui sacrifie son bonheur personnel pour persuader son épouse de se faire opérer du cerveau alors qu’elle risque d’oublier tout son passé et donc de l’oublier lui aussi… Il souffle un vent épique dans les séries coréennes, si bien que les enquêtes de Patrick Jane ne font pas le poids en comparaison des épisodes de ces dramas, même si je dois lire des kilomètres de sous-titres pour que les conversations me soient accessibles ! ( Et revoici la lecture mise au rang d’honneur !)
Cependant, dans ma retraite comparable à cette maison perchée hors du temps, je me connecte tout de même, de temps en temps, aux infos de mon pays .. et là, c’est encore et toujours de la redite par la rediffusion des mêmes colères contre la vie chère, les mêmes visions d’horreur de combats et d’attentats, les mêmes procès pour harcèlement, les mêmes débats d’idées ressassées, les mêmes crimes… Les mêmes présidents réélus par des peuples entiers aux commandes d’un monde en folie constante, les mêmes conseils de santé qui relèvent d’un simple bon sens… REceci, REcela… Et toujours REviolence, REpeines, RErestrictions .. CLAC !…

« CLAP : on tourne ! »🎬🎥

REtour vers l’imaginaire ! Pour me REtirer en REtraite… Sur Netflix ou Youtube ou bien dans une page de texte qui ouvre la porte vers ces histoires qui imitent la réalité… MAIS qui n’en sont pas… Le temps que je retrouve du courage pour REtourner dans la réalité obligatoire.


« Philonautes »…

Illustration : Pexels.com

« Historique » du questionnement du jour : J’avais créé pour désigner une personne rencontrée sur Internet, un néologisme (bancal étymologiquement, puisque composé d’un terme d’origine latine mêlé à un autre d’origine grecque, et je me satisfaisais de sa famille ) « Aminaute », « Amienaute », « Amisnautes » et « Aminautié« … (J’écris « j’avais créé  » parce que ce nom n’existait pas dans les dictionnaires consultés au moment où j’ai cherché comment exprimer cette idée… Si la maternité ou la paternité en incombe à d’autres… Qu’ils récupèrent leurs droits car ils ne m’importent pas et je les leur laisse tout entiers).
Quand une recherche concernant « le syndrome de la page blanche »,
que Gilles a mieux réalisée que moi,
m’a démontré que j’avais accordé foi, sans guère réfléchir, à la première page d’internet que j’avais lue, ne poussant pas l’enquête plus loin… C’est pourquoi aujourd’hui je m’interroge sur la pertinence de cet autre nom composé « Aminaute ». Dans ce mot valise le terme « ami » est un peu inexact ( comme l’avait déjà souligné Justin dans un article de sa rubrique « Langue de Molière » ) puisque les internautes désignés sont à mi-chemin entre des inconnus parfaits et des relations particulières de la vie courante propres à chaque webmestre ( rappel : à mon humble avis, « ce qui est sur Internet doit rester sur Internet » et par conséquent il faudrait peut-être trouver un mot différent pour les « amitiés » internautiques).
Voilà qui m’amène à proposer une refonte du précédent néologisme pour en composer un nouveau entièrement d’origine grecque :
PHILONAUTE… et philonautié.
Par ce terme, plus logique étymologiquement (et toujours proche du terme habituel « internaute ») l’idée d’amitié est moins sensible et l’on peut se contenter de l’interpréter comme le goût partagé de rédiger des articles sur un blog… Cet affaiblissement du sens correspond bien à la spécificité d’un lien créé sur Internet par des lectures communes et des échanges de commentaires, un échange d’idées uniquement intellectuel sans incidence sur la vie réelle. Plus besoin alors de se référer au terme « copinaute » qui me rappelle beaucoup trop l’école primaire et diminue la portée du fait d’écrire des articles et de commenter ceux des autres « webmestres »…
Mis à part « internaute », ces mots sont, comme « leucosélidophobie », des néologismes et par conséquent n’appartiennent effectivement encore qu’à un dictionnaire de français commercial tel le Larousse et non au TLFI de l’Académie française … Mais une créativité raisonnable enrichit la langue.
L’intérêt du mot « philonaute » est qu’il est épicène, (on peut aussi bien dire : « un » philonaute « qu’une » philonaute ») et devient plus facilement un terme générique.
Avec « philonaute » et « philonautié » le sens « amical » s’estompe (puisque le préfixe ou suffixe « philo » évoque juste, dans l’esprit de tous, l’idée de « qui apprécie »), au profit d’une valorisation d’un passe-temps commun, (le fait d’écrire un blog)…
Bref… En ce jour où la Saint Fidèle est inscrite au calendrier français habituel… je ne cesserai pas d’évoquer les amisnautes mais je crée la communauté des « philonautes » !

Le choix d’un bateau en illustration de tête d’article correspond forcément au mot d’origine grecque « naute » qui signifie bateau /navigateur ( comme dans argonaute, cosmonaute/astronaute )… mais une marguerite illustrerait mieux encore cette réflexion par l’idée que le web est comme cette fleur : on le désigne par un « singulier collectif« . La marguerite est une communauté de fleurs, comme je l’ai déjà expliqué sur ce blog, partie « flore ». Cette image est plus symbolique, finalement, parce qu’elle correspond à une beauté d’ensemble alors que le ⛵ correspond à la navigation sur internet et la toile d’araignée évoque plutôt les dangers d’Internet.

PHILONAUTE et AMI(E)NAUTE, là est ma distinction du jour.


Lectures de Cours Élémentaire

Dans mon hypermarché très banal,
De nouveau, un objectif très commercial
Nous permet d’étoffer l’étagère
Des lectures enfantines qui doivent plaire,
Afin que des illustrations sûres
Et des idées aux intentions pures
Nourrissent des petits le vocabulaire
Et enchantent leur imaginaire.
Mininous lira de belles histoires
A LittleUs qui voudra bien les croire.
🐦Dans « Petit Kiwi, grand ami » et 🦩 »Le flamant rose qui ne voulait pas être rose » Christelle Saquet pousse ( avec Virginie Grosos puis Alice de Page) nos petits à l’acceptation de soi et des autres.
Avec « Le mystère des deux dragons » Nane & Jean-Luc Vézinet avec Virginie Grosos s’adressent aux petits dessinateurs qui seraient capables de réfléchir au geste de l’artiste qui stylise son dessin pour parvenir à l’épure comme les estampeurs asiatiques ( la réflexion est vraiment très ambitieuse).
En lisant « Edgar en route pour l’arbre à voeux » comme « Cherche et trouve Edgar autour du monde » c’est un joli 🦊 renard qui emmène les enfants d’un coutume originale à la visite de plusieurs pays… L’enfant est aidé par les illustrations tellement riches en détails nombreux de Marion Péret sur des idées d’Emmanuelle Gras.
« La moumoute du mammouth Helmouth » comme « La moustache de Chiquita » les petits vont être poussés à considérer la pilosité des uns et des autres comme une composante banale de la personnalité de chacun, afin que tout le monde puisse être fier de ses particularités personnelles et ne plus harceler personne.
En découvrant « Respire! La relaxation adaptée aux enfants » Claire Lucq va bien étonner les parents. Les dessins de Sophie Van Ophalvens permettent de bien comprendre cette méthode devenue nécessaire à notre époque où les enfants sont, pour la plupart, très agités et manquent de concentration sur une longue durée.
Si « Dessine-moi un ours blanc » vaut plus par les illustrations magnifiques de Virginie Grosos que par la simplette intrigue qui rappelle un peu trop « Le Petit Prince » et sa minuscule planète ou si j’ai regretté l’achat de « Jada sauve la forêt fabuleuse » parce que les textes qui imitent l’écriture cursive montrent des o écrits comme des a (comme c’est agaçant !) et un vocabulaire plus familier, ce n’est pas très grave car chaque livre ne vaut qu’un Euro, à peine de quoi justifier la disparition des arbres qui ont fourni la pâte à papier de ces livres édités chez « rue des écoles »! La collection comprend vingt titres et j’en ai acquis douze.
Mais je délivre une mention spéciale à « Le tour du monde des sports« , de Jean Durry et Thomas Tessier ! C’est « LE » livre à acheter en cette période de JO…
J’y ai appris beaucoup moi-même et notamment pages 10 et 11 dans la partie « L’Angleterre invente le « sport » » où l’étymologie du mot est développée par des faits historiques précis.
Avec ce livre-là, je suis certaine de faire plaisir aux papas de mes petites lectrices familiales!
Conclusion : il faut courir à Carrefour afin que ces arbres n’aient pas été transformés pour rien car le pilon n’est pas une fin morale pour ces bouquins-là. ( Et je n’ai absolument aucun intérêt financier à faire cette suggestion-ci !)


Après les vacances…

Quand tu es une petite fille qui revient de vacances passées très loin de ta maison, en un pays exotique…
Quand tu as vu des palmiers de plusieurs sortes, des horizons de rêve sur une île entourée du miroitement de l’océan…
Quand tu as foulé des plages dorées, le long du turquoise de l’eau sous le bleu profond d’un ciel si grand, si présent… quand tu as dansé sur des musiques d’ailleurs, promené sur un haut cheval bai brun, visité une cathédrale à l’architecture alambiquée, dégusté mangues et papayes, entendu des langues de tous pays…
Quand tu as découvert sous un soleil ardent d’où provient ce chocolat que tu apprécies tant…

Et surtout quand tu as nagé, que tu as dansé avec Kaï le dauphin et qu’il t’a emmenée plus loin accrochée à son aileron,
Que son agilité et sa puissance joueuse t’ont, à la fois, impressionnée parce qu’il a sauté au-dessus de toi…
et tellement enthousiasmée que tu as imaginé l’idée farfelue de tourner un remake de Flipper et ses copains avec un 🐬 de compagnie…

Mais que te voici revenue dans ton pays où un astre solaire pourtant présent glace ta rue d’un froid d’avril…
Lorsque la nostalgie des baignades quotidiennes et l’insouciance d’un séjour touristique cèdent la place, dès ta descente de l’avion, à la perspective de retourner à l’école et au travail…
Il est bien normal alors de penser quelques instants que toutes les couleurs auraient perdu leur intensité ! Ton esprit veut s’attarder encore un peu là-bas, si loin, quand ton corps marche vers ta maison…

Stop ! Réfléchis un peu… Voyons… Réalise toute cette richesse, ces images, ces sensations et ce supplément de culture dont, maintenant, tu disposes.
Si tu devais y vivre, tu devrais aussi y travailler et ce ne serait plus amusant !
Les cocotiers, que tu as admirés, deviendraient un décor tellement banal. Tu assisterais aux travaux d’entretien, ceux des arbres, des massifs de fleurs, des jardins, comme au nettoyage des plages et des installations pour vacanciers… Tu verrais l’envers du décor… Et ce serait aussi lassant qu’ici !

Le chocolat, dont tu as découvert les cabosses, la culture et la fabrication, ne serait pas plus présent dans ton alimentation…
Il te serait impossible de danser toute la journée, à moins d’exercer le métier de danseuse et bien peu nombreux sont les métiers qui animent d’une vocation invariable… Alors ta vie quotidienne aurait son lot de soucis et de travaux pénibles… Les mêmes que ceux de ton train train français !

Alors considère le bon côté des choses : désormais tu as tant à raconter à tes copines !
Tu peux les faire rêver maintenant que tu sais
Combien Kaï était énorme, doux et puissant…
Tu pourras leur montrer les photos, expliquer tes connaissances nouvelles et tu ne te laisseras plus tromper par les contes ou les feuilletons parce que toi, tu as entendu le vrai cri du 🐬 qui n’imite pas du tout Woody Woody Pecker et casse un peu les oreilles.

Tu sais désormais qu’il faut se protéger du soleil qui aurait pu te brûler… Tu écouteras, de temps en temps, la musique des îles en amatrice éclairée… Sache que là-bas aussi il peut faire moche quand les tempêtes passent et les idées noires s’accrochent!
Bref… C’étaient des vacances et les voyages forment la jeunesse… mais ta vie est là où tu reprends le chemin de l’école…

Va rigoler avec tes amis, va apprendre pour nourrir ton esprit, va grandir…
Pour pouvoir un jour, à ton tour, protéger ces espaces de rêve, en ces pays exotiques où les paysages offriront encore des panoramas idylliques par leurs couleurs si variées… là où l’on pourra aller se ressourcer.


Aller au musée avec « Scribe accroupi »

Quand je souhaite me rendre au musée mais…
Sans quitter mon salon,
Je regarde une vidéo
du Scribe accroupi
qui m’offre une visite privée…
Les époques sont d’une grande diversité…
Comme les pays « visités ».
En voici deux exemples : 1) Le sceptre et la quenouille au musée des Beaux-Arts de Tours

2) À la cour du prince Genji, au musée Guimet

Avec Youtube, impossible de s’ennuyer!


Percussions taïko: interprétations musclées

Regarder les vidéos du Collectif KODO n’est pas de tout repos… Ça pulse fort!
Hommes et femmes ont à entretenir leur forme, entraîner leurs tympans et taper en harmonie ( voilà un mot leitmotiv de mes écrits!)…

Le mot « taïko » signifie « tambour » en japonais…
Mais il ne s’agit pas seulement de jouer du tambour. Il faut discipliner son corps et s’intégrer dans une chorégraphie musclée.
A petites doses, j’apprécie ce spectacle qui a la couleur de la tradition la plus ancestrale puisqu’à sept mois ma petite LittleUs tape sur tout ce qui passe à sa portée !
Bien sûr rythme, choeur et partage ne sont pas innés et il faut un bel entraînement pour offrir des spectacles bien composés.
Ces gens sont admirables dans l’engagement de leur corps et de leur esprit devenus le medium de la résonnance musicale chorale.
Le groupe « KODO » ( dont le nom signifie donc « battement de coeur » et aussi « enfant ») a donné un spectacle en début 2024 en France, Angleterre et Italie… Mais Youtube nous permet d’admirer un extrait de leur tournée WARABE.
Le fait que des hommes et des femmes partagent cette passion énergique au sein du groupe Kodo permet un spectacle très athlétique et la mise en scène des vidéos est particulièrement esthétique, graphique. Un bon moment et sans aucun doute un beau spectacle dont YT donne une idée assez précise.