Les comptes de la corneille

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Alors vous avez bien lu : il ne s’agit pas des « contes de Corneille » car Pierrot a écrit du théâtre, des lettres, des discours, des épitaphes, des traductions diverses mais pas de contes… Quant à l’état comptable de la fortune de cet auteur, il a été démontré qu’il était des plus excédentaires et n’a donc pas fait l’objet d’histoires particulières…
Il s’agit ici de l’oiseau, comme son cousin le corbeau, qui vient de prouver à des chercheurs que ses croassements sont parfois un vrai décompte : l’oiseau peut, en lisant un nombre, compter (jusqu’à quatre), et le faire à haute voix!!! En voici l’annonce d’après étude scientifique.

En conséquence, je ne m’étonnerai plus de rien, quand il s’agira de démontrer l’intelligence et la sensibilité de ceux que nous nommons des bêtes. Après avoir entendu que les orques méditerranéennes jouent avec les coques de bateau, donnant de grosses frayeurs aux marins qui se croient les maîtres de l’eau… sur Facebook, j’ai vu des images d’une amitié entre un loup et un ours ( ou une ourse et une louve… On ne sait pas très bien à distance). Je n’ai pas acquis de droits pour placer ici une photo mais chacun peut imaginer une entente entre ces deux animaux même si elle n’est pas évidente du tout. Les images que j’ai vues sont scotchantes… Le photographe a pris des clichés d’un partage de repas, de léchouilles tendres, de compagnonnage pendant une dizaine de jours. C’est démonstratif, non ? Et je parlerai aussi des grands corbeaux qui sont monogames et qui finissent leur vie en solitaire quand ils deviennent veuf ou veuve…

Par conséquent, une fois encore, ces anecdotes qui me permettent de répéter que nous n’avons pas le monopole ni de l’intelligence ni du coeur sur cette Terre, me réjouissent. Il est bon de les rappeler de temps en temps… ne croaaaayez-vous pas ?