Réfléchir sur trois fois rien, demeurer dans le léger pour ne pas s'abîmer dans le grave.

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Saba et Isis🐈🐱

Voici les deux petites dernières de la famille, adoptées par ma belle-fille et mon fils! Des robes noires, des yeux vifs, des gestes supersoniques… à deux mois pile, elles sont enfin nôtres! Big câlins en perspective !

(Ce ne sont pas leurs vrais noms mais des pseudonymes pour deux petites reines de Saba. Leurs vrais noms appartiennent à leurs compagnons humains!).

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Leçons de dramas

  • Black Dog, Being a teacher
Une affiche de Black Dog
Une équipe de battants

            Une lycéenne blessée est extraite du car accidenté qui l’emmenait en sortie scolaire par un professeur qui , lui, meurt. Go NaHeul apprend que cet enseignant à qui elle doit la vie sauve est un vacataire et que la famille de ce héros ne peut recevoir aucune aide du lycée pour survivre, du fait de cette situation précaire. On retrouve Go NaHeul 12 ans plus tard, alors qu’ayant raté le concours, elle postule pour devenir vacataire à son tour.

Elle a acquis la vocation d’enseigner en mémoire de l’homme qui s’est sacrifié pour elle. On la suit, ensuite, dans sa découverte du métier, dans un lycée qui doit impérativement améliorer ses résultats pour mieux recruter. Elle appartient à une petite équipe de profs exemplaires et ses élèves sont bien mignons, disciplinés et attentifs ( est-ce la fiction ou la réalité… ? Mais les profs se font gronder comme des gamins par leurs supérieurs… Alors tout n’est pas idéal là-bas !)

            L’héroïne nous expose « un axiome », que je pense fort juste, « la loi des 2, 6, 2 » :

« Dans un groupe de dix personnes, deux m’aimeront, six ne s’intéresseront pas à moi et les deux autres me détesteront forcément« . (épisode 7 à la 12ème minute)

Leçon de vie :   L’héroïne transforme sa déception, ressentie à cause de la médisance d’autrui, en statistiques ; la logique mathématique permet de relativiser la situation vécue.

Le père explique que dans un couple chacun doit conserver son jardin secret.
  • Saisir l’opportunité offerte par Netflix de regarder des feuilletons livrés par deux épisodes par semaine afin de ne plus être tentée de regarder l’intégralité de la série en quelques soirées… Est encore une leçon que je suis avec plaisir.
    • Dans Thirty Nine : Trois amies de longue date sont arrivées à la veille de la quarantaine sans avoir fondé de foyer (l’une pour se consacrer à sa clinique dermatologique, l’autre pour avoir aidé sa mère à surmonter un cancer et la troisième pour être restée amoureuse d’un ancien compagnon pris dans un mariage de convenance). Ces femmes réalisent qu’elles veulent une situation stable… au moment où l’une d’elles apprend qu’elle est en phase terminale.

Leçons de vie : Ce feuilleton traite du courage face à la maladie et à la perte d’un être cher mais surtout de l’adoption car les médecins de cette série sont pris dans des situations difficiles : un adoptant qui revient sur sa parole une fois veuf et des parents biologiques délinquants.

Comme la culture est toujours présente dans les dramas, ici c’est Rachmaninov qui offre le thème musical frappant l’enfant adoptée pour lui faire comprendre que sa mère adoptive est vraiment aimante et, plus tard, que son amoureux est digne de devenir son époux. Du coup, la sensation auditive devient garante de bonheur.

            Dans Business Proposal :  Kang Tae-moo, un héritier de chaebol (famille et affiliés dirigeant des sociétés financières), totalement parfait en tout, doit, pour rassurer son grand-père, se fiancer alors qu’il n’en a pas envie. Il participe à des rendez-vous arrangés mais comme il veut se débarrasser de cette obligation, il propose un contrat de fausses fiançailles à une fille délurée… qui a en fait été envoyée par son amie Jin Young-Seo,la riche héritière qui veut se marier par amour… Shin HaRi est en fait chercheuse dans l’une des sociétés de Kang TaeMoo . Shin HaRi, travestie, dépannait son amie d’enfance, Jin YoungSeo, qui, partie de son côté, tombe amoureuse… du bras droit de Tae-Moo, Cha Sung-hoon, son secrétaire… élevé par le grand-père Kang auprès de Tae-Moo orphelin !

Leçon… On pourrait croire qu’il n’y en a pas dans cette version de Cendrillon… mais on apprend que la nourriture a pris une très grande importance à notre époque et qu’il convient de ne pas en négliger l’intérêt ! Les sociétés de l’héritier commercialisent des aliments, l’homme qui forme un triangle amoureux avec les deux héros principaux est un Chef de génie et les deux plus riches font mieux la cuisine et le ménage que les deux filles!!! Situation difficile à imaginer ailleurs que dans une société civilisée! [Même Papy H. ne peut la trouver enviable alors que ma fille la vit au quotidien ! Bravo mon gendre!!!!!!!]

            Dans Our beloved summer : Deux lycéens avaient participé à une émission de téléréalité à succès, parce que la fille était une excellente élève tandis que le garçon ne faisait que dessiner… puis ils avaient eu une relation sentimentale houleuse, faite de plus de ruptures que de bonheur. Cinq ans plus tard, devenus, elle, une créatrice d’événements culturels, lui, un dessinateur très coté , ils participent à une nouvelle émission sous le regard du cameraman amoureux de l’héroïne et d’une star de Kpop amoureuse du héros… (deux triangles amoureux)

Leçon de vie : Dessiner à l’école peut mener au succès et à la fortune !

Les thèmes abordés dans ce feuilleton sont aussi : l’adoption, réelle ou de fait (car l’artiste est officiellement adopté par ses parents restaurateurs mais son ami d’enfance, qui porte le même prénom et dont la mère se désintéresse, est nourri, logé, aimé par les parents de l’artiste!!!), la téléréalité mais aussi la dette familiale ! dans ces dramas, il arrive souvent que des héros soient contraints d’avoir recours à des usuriers mafieux qui les pressent comme des citrons… alors qu’ils sont soutiens de famille ( ici d’une grand-mère ou dans d’autres dramas, d’un frère ou d’un enfant après décès du dernier parent)!!!

            Dans Her private life , une gérante d’exposition dans un musée a dû, pour être embauchée, cacher qu’elle était une master-fan d’une star du groupe Kpop Blue Ocean. Au cours d’une de ses activités de groupie, elle heurte le futur directeur du musée, un peintre qui ne parvient plus à peindre depuis trois ans. Les débuts de leurs relations sont électriques mais peu à peu le climat se réchauffe au musée!

La leçon est que même lorsqu’on est une fan (ce qui en Corée semble correspondre à une situation bien plus passionnée et concrète qu’en Europe)… on peut se détacher assez pour vivre une relation sentimentale véritable.

            Les scénaristes ont concocté une intrigue vraiment très très alambiquée! Le judoka qui fait le triangle amoureux est encore un fils adoptif dans les faits car il est élevé avec l’héroïne comme un frère… et à la fin on « retombe sur nos pattes » car tout était lié depuis l’enfance des personnages !

            Je me demande 1) ce que font les banques en Corée 2) comment il peut y avoir autant d’orphelins qui élèvent un parent 3) si la télé va souvent filmer dans les lycées ? 4) Si les fleuves de soju bus dans ces feuilletons vont s’assécher un jour! (Même les parents boivent avec leurs enfants!)