Comme la plume au vent🐦

En prenant cette photo dans mon jardin, je tâchais de montrer les reflets de bleu qui signalent l’ancien propriétaire de ces plumes, un geai sans doute… Pennes ou rémiges, simples tectrices, je ne sais… Leurs barbules oscillaient dans un souffle léger d’air tendre… Et tandis que leurs aubes tricolores, dans une géométrie inextricable, se raidissaient sous mon regard, les quelques barbules affolés en pied de calame rédigeaient un poème imaginaire…
Surgit l’air dans ma tête puis à mes lèvres fredonnantes… Un trio véritablement lyrique vint au secours de ma mémoire défaillante… puis un chanteur d’opérette que j’affectionne pour ses violettes Impériales…

Ainsi Verdi ne pensait ici qu’à l’inconstance féminine et son prétendu caractère inhérent, « être volage » (voici les paroles : Comme la plume au vent
Femme est volage
Est bien peu sage – qui s’y fie un instant.
Tout en elle est menteur,
Tout est frivole,
C’est chose folle – que lui livrer son cœur
Femme varie, femme varie,
Fol qui s’y fie – un seul instant
Comme la plume au vent
Femme est volage
Est bien peu sage – qui s’y fie un instant.
Trompé par leurs doux yeux,
J’ai l’air d’y croire,
Bornant ma gloire – à tromper encore mieux.
Femme varie, femme varie,
Fol qui s’y fie – un seul instant.
et un autre interprète chez OLYRIX ). Moi, je connais plusieurs hommes qui ont fait pondre dans plus d’un nid mais aucune femme ayant créé plus d’une famille… C’est pourquoi ces PLUMES ne m’évoquent qu’un vol libéré des pesanteurs de l’âme vivante… En conséquence je ne citerai pas Céline Dion et sa si belle chanson d’âme-plume, car je veux croire que cet oiseau vole toujours d’arbre en arbre… LIBRE et libéré… Je me pose finalement chez Patricia Janečková… mais là… ne suis-je pas manipulée par les algorithmes (à toujours écrire sans y selon le CNRTL) et les bien-penseurs donneurs de leçons… ? Ne voulant plus en donner à personne ni en recevoir… je ne mets pas de vidéo. Que chacun s’envole où il veut.
En introduction de mon commentaire je précise que je ne partage rien de ce qui est dit au sujet des femmes, dans les paroles de Rigoletto.
Pour le surplus, je ne savais pas, qu’à part dans les soirées arrosées auxquelles j’ai participé dans ma jeunesse, la version française était chantée par de grandes voix. Albert Lance est parfait dans son interprétation mais… oui mais… j’ai du mal à supporter tout ce qui est traduit dans un opéra. Je n’oblige personne à me suivre !
J’en reste donc à ‘la donna è mobile’ et crie bien fort: Pavarotti, REVIENS! (Domingo et Carreras aussi, bien sûr!)
Et pour toi Véro, écoute ( ou ré-écoute!) Mefistofele, le seul opéra terminé qu’à composé musicalement et écrit un des librettistes de Verdi: Arrigo Boito. Je trouve que ça vaut la peine.
Bises amicales et chaleureuses (chaleureuses dans le sens de la température actuelle!)
18 juin 2022 à 10 h 58 min
Merci pour ces plumes musicales beaucoup plus agréables qu’une certaine « plume de chaleur » qui est en train de nous dessécher…
18 juin 2022 à 10 h 45 min