Broder… des progrès ?

La pratique produit une certaine progression. Comme toujours, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué et selon cette loi idiote à laquelle je ne peux m’empêcher d’obéir , j’ai commencé ces « écussons » circulaires de 8 cm sur 8 ( ben j’aurais dû choisir encore plus petit, non? ), cette taille m’ayant été imposée par la volonté de faire entrer 7 médaillons dans un cerceau à broder!
Je ne suis pas trop mécontente des petits amoureux que j’ai copiés sur le superbe blog nommé Le blog d’Angèle dans l’article Au fil des nichoirs, partie 3, du premier juin.
Ils amuseront certainement Mininous, bien qu’ils soient loin d’être parfaits!

Le visuel choisi pour les trois femmes de ma famille ( moi comprise ) est un bouquet… de coeurs avec un noeud qui m’a donné du souci pour l’équilibrer. J’aurais pu faire des molécules d’eau pour Karen, chimiste, un avion ou une clarinette pour ma belle-fille (évoquant son métier par l’un ou sa qualité de musicienne ) … mais je manque de temps alors je nous unis toutes les trois par tous ces petits coeurs, réservant mon inventivité aux hommes de la famille.

Je ne suis pas mécontente non plus de ma pièce d’échec, un roi évidemment pour mon fils chéri, qui aime tous les jeux de réflexion, et qui est ce penseur dont je suis si fière.

J’ai beaucoup travaillé aussi pour lui broder un stéthoscope, en rapport avec son métier.

. De même j’ai symbolisé le métier de mon gendre par des instruments de recherche en chimie ». J’ai voulu dessiner des fioles , une sorte d’expérience de distillation et décantation, de préparation complexe dans des tubes à essai …

Et j’ai ajouté une toque de cuisinier évoquant sa passion pour la cuisine, dans laquelle il excelle aussi.
Les nombreuses erreurs produites par un si petit espace de travail m’amènent souvent à défaire les points laborieusement alignés… et en outre mes projets réclament aussi des révisions comme cette toque de cuisinier. Chez ma fille, c’est Papa qui cuisine… et Mininous! Elle goûte tous les légumes en plein épluchage et met volontiers la main… dans les saladiers pour grignoter avant tout le monde!



Eh bien cette toque était tout d’abord trop italienne pour représenter correctement les talents de mon gendre, à mon avis.
Il me reste à réaliser l’oiseau et sa mangeoire correspondant à Papy H.
Conclusion, ai-je progressé ? « Un peu mais guère », selon l’expression pagnolesque! Tant pis, je persévère !
Légende de la dernière photo : Mon index (pas du tout manucuré mais si souvent récuré, comme à l’habitude d’une personne aussi ordinaire que moi) permet d’évaluer la taille de cette toque de cuisinier (environ 1cm sur 2.5)
Ingénieur au CEA, interne en médecine, chercheur en chimie à l’ICSN et ingénieur en aéronautique… Mes enfants et leurs compagnons sont des scientifiques… Moi je n’ai su que lire la Science… Fiction! 🙂
16 décembre 2021 à 16 h 59 min
Quelle excellente idée. C’est magnifique ! tout en finesse ! Le fil métallisé n’est pas le plus facile à travailler mais c’est réalisé avec brio.
On y decouvre des métiers passionnants et des passionnés aussi !!
Bravo !
16 décembre 2021 à 15 h 25 min