Réfléchir sur trois fois rien, demeurer dans le léger pour ne pas s'abîmer dans le grave.

Pas « Wunderbach » du tout!

(Pas « merveilleux » du tout… ou  pensé par ironie! )

Un autre titre m’était venu à l’esprit : Herr Mann, prénom Thomas… mais je n’ai plus envie de plaisanter sur cet auteur. Pourtant ce jeu de mots  n’était pas sans logique puisque les fils de cet auteur ont, eux aussi, été des écrivains.

La nouvelle Tristan de Thomas Mann,

AThomasMannchezFranceLoisirs

est à lire en écoutant  la Ballade Numéro1 en g  minor opus 23 de Chopin  sur Wikimedia avec les explications la  concernant  sur Wikipedia et après avoir appris ce qu’était le motif musical du Désir et l’accord de Tristan dans cet autre article de Wikipedia… même si je n’ai pas tout compris… !

J’ai enfin fini la lecture de ce gros volume dont les oeuvres m’ont fortement impressionnée mais pas vraiment de façon positive!

cet auteur m’apparaît comme déroutant, bizarre, révoltant aussi… mais parfois, dans une page, occasionnellement,  par-ci par-là, intéressant!

Il est déroutant parce que les récits narrés ont des fins totalement disproportionnées ou décevantes comme dans la nouvelle Le petit monsieur Friedemann. l’amour de la vie  manifesté par le héros (plutôt un anti-héros!) malgré sa complexion maladive et laide m’avait touchée (« …il aimait la vie. Personne ne sait avec quelle attention profonde, lui qui avait dû renoncer au plus grand des bonheurs qu’elle puisse nous offrir, il savait savourer les choses qui lui étaient accessibles. Une promenade au printemps dans les jardins hors de la ville, le  parfum d’une fleur, le chant d’un oiseau… ne pouvait-on être reconnaissant pour de semblables choses? »)  mais sa vie se termine si stupidement… parce qu’il a été repoussé!

Si l’auteur me paraît néanmoins compréhensible lorsque ses personnages meurent d’amour… il est vraiment très déstabilisant lorsqu’il dresse des portraits aux détails… pour le moins curieux… comme un faciès tordu ou une voix discordante pour des protagonistes présentés laudativement (c’est là le hic!)!

Finalement, dans la plupart des intrigues, je repère trop d’aspects condamnables moralement  (je ne peux pas « digérer » son homosexualité de type pédophile) et leur lecture ne me laisse qu’une impression finale de gêne…l’impression d’avoir perdu mon temps avec quelqu’un qui n’en valait pas la peine! J’avais déjà ressenti cette déception quand javais vu le film La Mort à Venise que j’ai détesté.  En tant que pédagogue je me demande toujours si quelque malveillant ne va pas me reprocher les défauts des auteurs que je fais étudier… puisque j’ai déjà vécu cette situation ubuesque!

Même la nouvelle centrée sur le chien, dont la première moitié m’avait touchée par les descriptions si agréables  et originales de la nature,   parvient à me déplaire parce que le héros traite finalement l’animal comme un bien, une chose alors qu’il avait su décrire l’attachement de ce compagnon canin avec justesse… manifestant ainsi son manque d’humanité! Je n’apprécie pas du tout les anti-héros trop mauvais.

J’ai donc replacé cet ouvrage tout en haut de ma bibliothèque et n’ai conservé pour étude de textes que de tout petits paragraphes, dont je ne suis pas sûre de pouvoir me servir un jour.

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